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Pourquoi pas refroidir la terre...


rico
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Ce sont en fait deux idéologies (systèmes d'idées), deux conceptions de la place de l'homme sur terre :

Conception 1 - Confiance absolue en la science - Croyance que l'homme peut modeler le climat ou les océans à sa guise, tout contrôler et dominer la nature - Mythe de l'Homme tout puissant

Conception 2 - Dogme du respect des équilibres naturels, de toutes les formes de vie et des générations humaines à venir (forme de sacralisation de la terre et solidarité avec les générations futures) - Corrolaire de ce dogme : l'homme d'aujourd'hui n'a pas le droit de jouer ni avec la terre ni avec le climat - Croyance en l'homéostasie de la terre et en la capacité de l'homme de devenir eco-responsable. Harmonie.

A mon avis ni la première conception, ni la seconde ne peuvent être qualifiées "d'idiotes" - A chacun sa sensibilité et son système d'idées et de croyances.

achelous-hercule.jpg

Ce n'est pas si simple.L'Homme fait partie de la Nature, qu'on le veuille ou non.

Ses actions sont donc l'action de la Nature.

C'est un animal, en principe intelligent, qui est le seul, sur Terre, à comprendre une partie des lois "naturelles", à connaître les "perturbations" qu'il apporte au milieu "naturel", à pouvoir éventuellement stabiliser ces mêmes perturbations.

D'un point de vue un peu plus métaphysique, l'Homme représente, sur Terre, et jusqu'à preuve du contraire, l'avènement de la conscience, expression la plus évoluée, connue, de la Vie.

La Science, au sens de "Savoir", doit être considérée comme un outil de la conscience, c'est à dire comme permettant à cette dernière de s'améliorer.

Pour en revenir au climat il n'est pas raisonnable, par principe, d'être contre l'application volontaire de certaines méthodes scientifiques, visant à rétablir des équilibres modifiés involontairement.

Il n'est évidemment pas question d'y aller avec nos gros sabots et tout doit se faire dans la transparence et la démocratie.

Perso je pense que c'est possible, mais je n'ai pas la science infuse et je peux me tromper .

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Les plus actifs

Le savoir des animaux entre autres sur la nature est bien plus important que ceux de l'homme, il faut juste savoir les comprendre.

L'homme n'est pas intelligent car il ne comprend pas ces erreurs , il les reproduie, ne se remet pas en question, ne comprend pas que sans la Terre il meurt, il se croit le maître de tout.

L'homme à une très haute idée de lui même et se croit capable de tout dominer, alors qu'il n'est même pas capable de dominer son propre destin, il n'est pas non plus capable de dominer son esprit et comme son esprit est lui, l'homme ne sait se dominer, il est en quelques sorte l'esclave de ses pensées et en même temps il créer ces pensées.

L'homme est l'esclave de lui même.Et c'est en même temps l'esclavagiste.

L'homme n'est pas évoluer car il ne sait maitriser ces possibilités.

C'est comme porter une chaussure de pointure 45 alors que notre pointure est de 1!

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Posté(e)
La Ferrière (Haut Bréda - Belledonne Nord), 1100m

Météor a dit:

Pour en revenir au climat il n'est pas raisonnable, par principe, d'être contre l'application volontaire de certaines méthodes scientifiques, visant à rétablir des équilibres modifiés involontairement.

Tu détient la juste pensée en ce qui concerne ce qui est raisonnable ou ne l'est pas?

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Météor a dit:

Pour en revenir au climat il n'est pas raisonnable, par principe, d'être contre l'application volontaire de certaines méthodes scientifiques, visant à rétablir des équilibres modifiés involontairement.

Idea : Tu détient la juste pensée en ce qui concerne ce qui est raisonnable ou ne l'est pas?

Le problème est que j'ai moi même qualifié de "non raisonnable" l'approche de Météor au début de ce débat... default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

L'approche de Météor se défend. C'est une question de sensibilité. Ce qui est enrichissant c'est de pouvoir débattre et de confronter nos idées sans sombrer dans les confrontations interpersonnelles. Je pense qu'il a le droit de penser que mon approche n'est pas raisonnable dans la mesure où il explique ce qui fonde sa position - Par contre il n'aurait pas le droit de dire que je suis non-raisonnable - C'est complètement différent : à mon avis on a le droit de juger les idées, pas les personnes.

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Ce n'est pas si simple.

L'Homme fait partie de la Nature, qu'on le veuille ou non.

Ses actions sont donc l'action de la Nature.

C'est un animal, en principe intelligent, qui est le seul, sur Terre, à comprendre une partie des lois "naturelles", à connaître les "perturbations" qu'il apporte au milieu "naturel", à pouvoir éventuellement stabiliser ces mêmes perturbations.

D'un point de vue un peu plus métaphysique, l'Homme représente, sur Terre, et jusqu'à preuve du contraire, l'avènement de la conscience, expression la plus évoluée, connue, de la Vie.

La Science, au sens de "Savoir", doit être considérée comme un outil de la conscience, c'est à dire comme permettant à cette dernière de s'améliorer.

Pour en revenir au climat il n'est pas raisonnable, par principe, d'être contre l'application volontaire de certaines méthodes scientifiques, visant à rétablir des équilibres modifiés involontairement.

Il n'est évidemment pas question d'y aller avec nos gros sabots et tout doit se faire dans la transparence et la démocratie.

Perso je pense que c'est possible, mais je n'ai pas la science infuse et je peux me tromper .

J'ai l'impression que je vais passer l'intégralité de mon pont (congés du Pilar en espagne) sur ce forum...Question : le fait que l'homme fasse lui-même partie de la nature, qu'il soit donc "naturel", peut il justifier qu'il puisse faire n'importe quoi sur terre ?

J'ai personnellement du mal a donner une définition au mot "intelligence" et je ne place pas l'homme au sommet de l'évolution : il y a par exemple une "intelligence" incroyable parmi les bactéries.

Je place l'homme au centre de mes préoccupations, mais sans négliger les autres espèces et la terre : préserver l'environnement, c'est protèger l'homme.

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Météor a dit:

Pour en revenir au climat il n'est pas raisonnable, par principe, d'être contre l'application volontaire de certaines méthodes scientifiques, visant à rétablir des équilibres modifiés involontairement.

Tu détient la juste pensée en ce qui concerne ce qui est raisonnable ou ne l'est pas?

Non je n'ai pas du tout cette prétention.Je dis qu'il n'est pas raisonnable, par principe, de...

D'un autre côté il faut aussi dire que toute action volontaire de l'Homme à cette échelle et justement sur le climat (comme tu l'as dit dans un de tes posts)peut entraîner des conséquences plus ou moins nuisibles et non prévisibles.

Le tout est de les connaître le plus possible, d'en quantifier le rôle néfaste éventuel et de décider, démocratiquement (sous une forme à définir), si on les applique ou pas.

S'il y a une prise de risque elle doit être acceptée collectivement mais ne pas être réservée à une "élite" intellectuelle.

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S'il y a une prise de risque elle doit être acceptée collectivement mais ne pas être réservée à une "élite" intellectuelle.

Tu as raison de souligner cet aspect : c'est fondamental -

Mais je renverse à présent volontairement la vapeur : imagines que l'on ait à notre disposition une technique qui permette à coup sûr de limiter le réchauffement de la terre et que le peuple s'oppose à l'utilisation de cette technologie...Devra-t-on obéir au peuple ou agir dans son intérêt ? (dictature scientifique agissant pour le bien-être de l'humanité)

C'est exactement ce qui s'est passé avec le choix du nucléaire en France : ce choix n'a pas été démocratique et cela explique sans doute pourquoi il est aussi difficile d'expliquer aujourd'hui à certaines personnes l'intérêt de cette technologie dans le contexte climatique actuel (même si le choix du recours massif au nucléaire après 1973 n'a pas été fondé sur des questions climatiques mais d'indépendance énergétique)...La Finlande a choisi, après un débat démocratique, de construire des nouvelles centrales nucléaires. Ce débat fait cruellement défaut en France...

On pourrait aussi imaginer une dictature scientifique ayant pour mission de diviser par 5 les émissions de gaz à effet de serre de l'humanité...Anti-démocratique par nature mais très efficace...Le peuple sera t-il un jour en mesure d'avoir une conscience globale des enjeux énergétiques et climatiques ?

La démocratie, c'est le moins mauvais des systèmes...

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Posté(e)
La Ferrière (Haut Bréda - Belledonne Nord), 1100m

Bah la meilleure solution c'est le suicide collectif...

Je plaisante bien sur (quoique mon grand père tient des pompes funèbre)...

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Question : le fait que l'homme fasse lui-même partie de la nature, qu'il soit donc "naturel", peut il justifier qu'il puisse faire n'importe quoi sur terre ?

J'ai personnellement du mal a donner une définition au mot "intelligence" et je ne place pas l'homme au sommet de l'évolution : il y a par exemple une "intelligence" incroyable parmi les bactéries.

Je place l'homme au centre de mes préoccupations, mais sans négliger les autres espèces et la terre : préserver l'environnement, c'est protèger l'homme.

non rien ne justifie qu'il fasse n'importe quoi.Mais je ne pense pas qu'on puisse dire que l'Humanité dans son ensemble, fasse "n'importe quoi".

Je crois en l'intelligence individuelle mais encore plus en l'intelligence collective de la "colonnie humaine"

Alors bien sûr on a tous des exemples de ce que tu appelles du n'importe quoi, mais malgré ses erreurs de parcours que je ne relativise pas tant elles peuvent être cruelles, l'Humanité s'est mieux débrouillée, jusqu'à maintenant qu'une colonnie bactériene qui finit par crever dans sa boite de Pétri lorsqu'elle a tout mangé et qu'elle meurt faute de nourriture et asphyxiée par ses propres déchets.

Dans la colonnie bactérienne il n'y a pas, à ma connaissance, des bactéries qui disent à la grande masse des autres :

"Eh attention les gars,on va tous crever si on continue!"

Dans l'Humanité il y a ce genre de bactéries et c'est ce qui fait une partie de la différence.

L'Humanité est très complexe, multiple et il ne faut pas la réduire à une moyenne statistique.

Des individus ou des groupes d'individus ont des influences immenses , les exemples historiques en fourmillent.

Concernant la définition de l'intelligence que tu prêtes aux bactéries avec des guillemets, je veux bien, mais où est le siège de cette intelligence?

Il n'y a pas de cerveau, pas le moindre neurones.

Il ne faut pas confondre leur adaptabilité extrèmment rapide, due surtout à la sélection Darwinienne intense qui s'opère, et l'intelligence.

Pour ma part j'utilise "intelligence" dans les deux premiers sens que je lis en ce moment dans le Petit Robert:

1-faculté de savoir, de connaître

2-(sens strict)ensemble des fonctions mentales ayant pour objet la connaissance conceptuelle et rationnelle (abstraction)

et pas dans le 3ème sens qui est :"aptitude d'un être vivant à s'adapter à de situations nouvelles"

cela nous rappelle que pour discuter de façon la plus rationnelle possible il faut bien connaître la sémantique.

Je parle pour moi bien sûr.

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L'intelligence est une définition humaine créer pour les humains, les animaux ont une force plus forte que les humais, même si on appel pas ca l'intelligence, dans la nature il n'y a pas de mal ou de bien, c'est comme ca et pas autrement dans la nature, les 2 définitions de mal et de bien sont stritiquement humain et ne sont pas universelles.

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non rien ne justifie qu'il fasse n'importe quoi.

Mais je ne pense pas qu'on puisse dire que l'Humanité dans son ensemble, fasse "n'importe quoi".

Je crois en l'intelligence individuelle mais encore plus en l'intelligence collective de la "colonnie humaine"

Alors bien sûr on a tous des exemples de ce que tu appelles du n'importe quoi, mais malgré ses erreurs de parcours que je ne relativise pas tant elles peuvent être cruelles, l'Humanité s'est mieux débrouillée, jusqu'à maintenant qu'une colonnie bactériene qui finit par crever dans sa boite de Pétri lorsqu'elle a tout mangé et qu'elle meurt faute de nourriture et asphyxiée par ses propres déchets.

Dans la colonnie bactérienne il n'y a pas, à ma connaissance, des bactéries qui disent à la grande masse des autres :

"Eh attention les gars,on va tous crever si on continue!"

Dans l'Humanité il y a ce genre de bactéries et c'est ce qui fait une partie de la différence.

L'Humanité est très complexe, multiple et il ne faut pas la réduire à une moyenne statistique.

Des individus ou des groupes d'individus ont des influences immenses , les exemples historiques en fourmillent.

Concernant la définition de l'intelligence que tu prêtes aux bactéries avec des guillemets, je veux bien, mais où est le siège de cette intelligence?

Il n'y a pas de cerveau, pas le moindre neurones.

Il ne faut pas confondre leur adaptabilité extrèmment rapide, due surtout à la sélection Darwinienne intense qui s'opère, et l'intelligence.

Pour ma part j'utilise "intelligence" dans les deux premiers sens que je lis en ce moment dans le Petit Robert:

1-faculté de savoir, de connaître

2-(sens strict)ensemble des fonctions mentales ayant pour objet la connaissance conceptuelle et rationnelle (abstraction)

et pas dans le 3ème sens qui est :"aptitude d'un être vivant à s'adapter à de situations nouvelles"

cela nous rappelle que pour discuter de façon la plus rationnelle possible il faut bien connaître la sémantique.

Je parle pour moi bien sûr.

Je ne confond pas intelligence et micro-évolution. Tu donnes une définition classique et anthropocentrique du mot "intelligence". Il existe bien d'autres formes d'intelligences...Chaque être vivant porte en lui une "intelligence" incroyable.

l'Humanité s'est mieux débrouillée, jusqu'à maintenant qu'une colonnie bactériene qui finit par crever dans sa boite de Pétri lorsqu'elle a tout mangé et qu'elle meurt faute de nourriture et asphyxiée par ses propres déchets.

Je ne sais pas si cet exemple est bien choisi : il se peut que le changement climatique en cours conduise à l'extinction de l'espèce humaine...et les bactéries survivront très vraissemblablement...
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S'il y a une prise de risque elle doit être acceptée collectivement mais ne pas être réservée à une "élite" intellectuelle.

Tu as raison de souligner cet aspect : c'est fondamental -

Mais je renverse à présent volontairement la vapeur : imagines que l'on ait à notre disposition une technique qui permette à coup sûr de limiter le réchauffement de la terre et que le peuple s'oppose à l'utilisation de cette technologie...Devra-t-on obéir au peuple ou agir dans son intérêt ? (dictature scientifique agissant pour le bien-être de l'humanité)

C'est exactement ce qui s'est passé avec le choix du nucléaire en France : ce choix n'a pas été démocratique et cela explique sans doute pourquoi il est aussi difficile d'expliquer aujourd'hui à certaines personnes l'intérêt de cette technologie dans le contexte climatique actuel (même si le choix du recours massif au nucléaire après 1973 n'a pas été fondé sur des questions climatiques mais d'indépendance énergétique)...La Finlande a choisi, après un débat démocratique, de construire des nouvelles centrales nucléaires. Ce débat fait cruellement défaut en France...

On pourrait aussi imaginer une dictature scientifique ayant pour mission de diviser par 5 les émissions de gaz à effet de serre de l'humanité...Anti-démocratique par nature mais très efficace...Le peuple sera t-il un jour en mesure d'avoir une conscience globale des enjeux énergétiques et climatiques ?

La démocratie, c'est le moins mauvais des systèmes...

Tu joues au chat avec la souris?Question: suis-je la souris?

Plus sérieusement je vais te faire une réponse bâteau, mais comme tu es enseignant, tu vas comprendre.

Tout passe par l'éducation et la formation.

C'est une composante essentielle de la prise de conscience collective.

La prise de décision démocratique doit s'appuyer sur la plus large connaissance possible du problème et faire suite à un large débat démultiplié tel qu'on en a jamais connu.

Le challenge est de taille.

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Tu joues au chat avec la souris?

Question: suis-je la souris?

Plus sérieusement je vais te faire une réponse bâteau, mais comme tu es enseignant, tu vas comprendre.

Tout passe par l'éducation et la formation.

C'est une composante essentielle de la prise de conscience collective.

La prise de décision démocratique doit s'appuyer sur la plus large connaissance possible du problème et faire suite à un large débat démultiplié tel qu'on en a jamais connu.

Le challenge est de taille.

Ou le chat...pas de problème default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je suis complètement d'accord avec toi sur ce point : l'éducation est tout à fait fondamentale car il n'y a pas d'action sans prise de conscience. Energie, climat, politique, tout est lié : débattons...

NB : tu sous-entends que les enseignants ne peuvent comprendre que les réponses "bâteau" ? default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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L'éducation est la facon d'uniformiser la société pour éviter les bosses.

Dorénavant la différence sur le point éducation entraîne l'exclusion.

Ce n'est pas ma conception de l'éducation...
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S'il y a une prise de risque elle doit être acceptée collectivement mais ne pas être réservée à une "élite" intellectuelle.

Tu as raison de souligner cet aspect : c'est fondamental -

Mais je renverse à présent volontairement la vapeur : imagines que l'on ait à notre disposition une technique qui permette à coup sûr de limiter le réchauffement de la terre et que le peuple s'oppose à l'utilisation de cette technologie...Devra-t-on obéir au peuple ou agir dans leur intérêt ? (dictature scientifique agissant pour le bien-être de l'humanité)

C'est exactement ce qui s'est passé avec le choix du nucléaire en France : ce choix n'a pas été démocratique et cela explique sans doute pourquoi il est aussi difficile d'expliquer aujourd'hui à certaines personnes l'intérêt de cette technologie dans le contexte climatique actuel...La Finlande a choisi, après un débat démocratique, de construire des nouvelles centrales nucléaires. Ce débat fait cruellement défaut en France...

On pourrait aussi imaginer une dictature scientifique ayant pour mission de diviser par 5 les émissions de gaz à effet de serre de l'humanité...

Il me vient en tête le mot bien connu de Churchill (la démocratie est le plus mauvais des systèmes, à l'exclusion de tous les autres)...2 possibilités pour consulter la population

- consultation directe

- ou par le biais de ses représentants

On a vu tout récemment que cela peut faire une sacrée différence.

En reprenant le discours "idéologique" un peu plus haut

Conception 1 - Confiance absolue en la science

Conception 2 - Dogme du respect des équilibres naturels, de toutes les formes de vie, des générations humaines à venir (forme de sacralisation de la terre)

Faut-il vraiment choisir entre les deux ?

Le culte du progrès est largement passé de mode depuis quelques décennies, en France en particulier. Mais faut-il nécessairement en prendre le contre-pied, catastrophiste et nostalgique du passé ?

La non-intervention humaine ne peut pas être un dogme : si une catastrophe est parfaitement diagnostiquée, et qu'un remède, même risqué, est connu, comment justifier de ne pas en tenter l'application ?

Attention, on en est vraiment pas là pour le réchauffement du climat (et je suis loin d'être d'accord avec Meteor sur le seuil de tolérabilité. Je pense que nous pourrions certainement nous adapter à un environnement où la T globale est de 2 °C supérieur à la T actuelle. Mais là aussi il y aurait des actions à entreprendre pour que la transition se fasse sans trop de dégât).

Mais réfléchir sérieusement à des solutions "au cas où" (emballement du phénomène), est plus que souhaitable, et même urgent pour être à même de réagir quand et si cela serait/était nécessaire.

Pour les adeptes inconditionnels de la conception 2, un petit rappel des variations climatiques sur terre lors des dernières centaines de millions d'années ne peut pas faire de mal.

Même si les modifications passées du climat étaient plus lentes (et même cela porte à caution au moins dans certains cas : chute de météorite par exemple), les phénomènes naturels ont rendu à plusieurs reprise la terre (presque) parfaitement inhabitable : glaciation globale jusqu'à l'équateur lors des épisodes "terre boule de neige", suivi de réchauffement catastrophique, extinction massive d'espèces vivantes (95 % des espèces !) à la fin du permien il y a 250 millions d'années, cette fois probablement sans impact de météorite mais réchauffement massif suite au volcanisme sibérien (et peut-être dégazage des clathrates).

L'homéostasie de la terre/gaïa est très relative, et se fiche complètment des espèces vivantes de la biosphère

Si une telle évolution catastrophique était mise en évidence, l'homme devrait quand même s'abstenir de toute action ?

Pour moi la réponse est non

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L'éducation est la facon d'uniformiser la société pour éviter les bosses.

Dorénavant la différence sur le point éducation entraîne l'exclusion.

Ce n'est pas ma conception de l'éducation...

La pluspart du monde ont des avis différents c'est normal sur ce point, mais apprendre la même chose à tout le monde pour avoir des "bases" d'accord, mais après défavoriser les personnes qui ne suivent pas la voi de l'éducation, ca ce n'est pas bon du tout, être cultivé ce n'est pas être instruit.Il ya une formatisation de la société près un certaine âge.
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Il me vient en tête le mot bien connu de Churchill (la démocratie est le plus mauvais des systèmes, à l'exclusion de tous les autres)...

2 possibilités pour consulter la population

- consultation directe

- ou par le biais travers de ses représentant

On a vu tout récemment que cela peut faire une sacrée différence.

En reprenant le discours "idéologique" un peu plus haut

Conception 1 - Confiance absolue en la science

Conception 2 - Dogme du respect des équilibres naturels, de toutes les formes de vie, des générations humaines à venir (forme de sacralisation de la terre)

Faut-il vraiment choisir entre les deux ?

Le culte du progrès est largement passé de mode depuis quelques décennies, en France en particulier. Mais faut-il nécessairement en prendre le contre-pied, catastrophiste et nostalgique du passé ?

La non-intervention humaine ne peut pas être un dogme : si une catastrophe est parfaitement diagnostiquée, et qu'un remède, même risqué, est connu, comment justifier de ne pas en tenter l'application ?

Attention, on en est vraiment pas là pour le réchauffement du climat (et je suis loin d'être d'accord avec Meteor sur les seuil de tolérabilité. Je pense que nous pourrions certainement nous adapter à un environnement où la T globale est de 2 °C supérieur à la T actuelle. Mais là aussi il y aurait des actions à entreprendre pour que la transition se fasse sans trop de dégât).

Mais réfléchir sérieusement à des solutions "au cas où" (emballement du phénomène), est plus que souhaitable, et même urgent pôur être à m^me de réagir quand et si cela serait/était nécessaire.

Pour les adeptes inconditionnels de la conception 2, un petit rappel des variations climatiques sur terre lors des dernières centaines de millions d'années ne peut pas faire de mal.

Même si les modifications passées du climat étaient plus lentes (et même cela porte à caution au moins dans certains cas : chute de météorite par exemple), les phénomènes naturels ont rendu à plusieurs reprise la terre (presque) parfaitement inhabitable : glaciation globale jusqu'à l'équateur lors des épisodes "terre boule de neige", suivi de réchauffement catastrophiques, extinction massive d'espèces vivantes (95 % des espèces !) à la fin du permien il y a 250 million, cette fois probablement sans impact de météorite mais réchauffement massif suite au volcanisme sibérien (et peut-être dégazage des clathrates).

L'homéostasie de la terre/gaïa est très relative, et se fiche complètment des espèces vivantes de la biosphère

Si une telle évolution catastrophique était mise en évidence, l'homme devrait quand même s'abstenir de toute action ?

Pour moi la réponse est non

Je me place naturellement dans la conception 2 mais je ne suis pas insensible à certains arguments de la conception 1 - C'est très complexe et cela demande beaucoup de réflexion...Il est d'ailleurs sans doute maladroit d'opposer les deux approches (même si c'est utile dans ce débat). La problématique peut sans doute se poser d'une autre manière.
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[Pour etre honnete le choix du nucleaire c'est fait sur une base economique, crise petroliere oblige et nos dirigeants de l'epoque n'etait pas si vert que ça.

Tu fais bien de le souligner, ce que j'ai d'ailleurs fait moi-même :
C'est exactement ce qui s'est passé avec le choix du nucléaire en France : ce choix n'a pas été démocratique et cela explique sans doute pourquoi il est aussi difficile d'expliquer aujourd'hui à certaines personnes l'intérêt de cette technologie dans le contexte climatique actuel (même si le choix du recours massif au nucléaire après 1973 n'a pas été fondé sur des questions climatiques mais d'indépendance énergétique)...

C'est sans doute pour cela que certains écologistes ont du mal a reconnaitre les avantages du nucléaire dans le contexte actuel (différent du contexte de 1973)...
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Pour les adeptes inconditionnels de la conception 2, un petit rappel des variations climatiques sur terre lors des dernières centaines de millions d'années ne peut pas faire de mal.

Se sentir proche de la conception 2 (parralèle intéresant à faire avec l'hypothèse Gaïa de James Lovelock) ne veut absolument pas dire que l'on nie la variabilité naturelle du climat.

lovelock1.jpg

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Je ne pense pas qu'on puisse te ranger dans les "inconditionnels" de la conception 2.

Pour ma part, toute adhésion totale et inconditionnelle à un dogme, ici culte du progrès ou celui de mère nature qu'on ne peut en aucun cas toucher, est tout simplement dangereux.

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Si une telle évolution catastrophique était mise en évidence, l'homme devrait quand même s'abstenir de toute action ?

Pour moi la réponse est non

La question mérite effectivement d'être posée...
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Je ne pense pas qu'on puisse te ranger dans les "inconditionnels" de la conception 2.

Pour ma part, toute adhésion totale et inconditionnelle à un dogme, ici culte du progrès ou celui de mère nature qu'on ne peut en aucun cas toucher, est tout simplement dangereux.

Oui, il nous faut trouver un équilibre entre les deux...
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Pour ma part, toute adhésion totale et inconditionnelle à un dogme, ici culte du progrès ou celui de mère nature qu'on ne peut en aucun cas toucher, est tout simplement dangereux.

Tout à fait d'accord, Tomar. Surtout si l'on met n'importe quoi dans le progrès ou que l'on accepte de subir n'importe quoi au nom de la nature...J'avoue que j'en ai un peu mare des intégristes de tout poil...
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