Aller au contenu
Les Forums d'Infoclimat

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Réchauffement de l'Arctique


Invité
 Partager

Messages recommandés

Coucou je suis nouveau sur le forum et je suis interéssé par le cours des évènements en arctique qui semble s'accélérer ces derniers temps comme le souligne si bien Alain Coustou.

Voici donc quelques informations que j'ai pu récupérer sur le web pour ceux que cela intéresse.

L'articque se réchauffe à grande vitesse , ceci semble être une évidence devant

le record de superficie atteint par la banquise cette année (une étendue de glace de mer de seulement 5,35 millions de km2 au minimum de la saison , soit prés de

500 000 km2 de moins que l'ancien record de 2002)

Chose plus troublante, tout comme en 2002 on observe cette année une forte fonte de la calotte glaciaire du groenland : on semble se diriger vers un nouveau record de fonte avec une surface totale cumulée fondue de 20 à 25 millions de

km2 depuis le 1er avril.

Au 25 septembre, la surface totale cumulée ayant connue la fonte depuis le 1er avril est infèrieure de seulement 0,6 % à celle de 2002 et 1,1 % à celle de 1991 alors que la glace continue à fondre dans la partie ouest et sud du groenland en cette fin septembre à la différence des années 1991 et 2002.

On s'attend cette année à une fonte de la calotte glaciaire du même ordre de grandeur ou supérieur à celle des années 2003 et 2004 pour le mois d' octobre (en 2003 et 2004 la surface totale cumulée ayant connue la fonte s'établissait à 7 fois celle de 1991 et 9 fois celle de 2002).

En outre , on a battu cette année le record de l'étendue maximale de fonte au cours d' une journée avec un peu plus de 700 000 km2, le précédent record datant de 2002.

De même une trés grande étendue de la partie sud de l'inslandis groenlandais a connu une forte fonte durant 7 jours dont 3 qui concernaient même le sommet du dome sud de la calotte à 2900 mètres.

Tout ceci est à mettre en corrélation avec les températures enregistrées cette année au-dessus de l'océan arctique (de 2 à 3 degrés supérieures à la moyenne des 50 dernières années).

D'ailleurs lorsque l'on regarde le graphe qui totalise le cumul de la surface ayant connue la fonte sur la calotte arctique en une saison par rapport à l'étendue de la surface qui a fondue en mer articque on constate une forte corrélation : année 1996 avec une forte étendue de glace en mer et une faible fonte de la calotte , année 2002 avec une faible étendue de glace en mer et une forte fonte de la calotte.

On peut retrouver le document contenant ces données (en anglais) dans le lien ci-dessous :

étendue record de fonte de la calotte groenlandaise en 2005

A plus.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 100
  • Créé
  • Dernière réponse

Les plus actifs

Tout d'abord bonjour et bienvenu sur le forum

Chose plus troublante, tout comme en 2002 on observe cette année une forte fonte de la calotte glaciaire du groenland : on semble se diriger vers un nouveau record de fonte avec une surface totale cumulée fondue de 20 à 25 millions dekm2 depuis le 1er avril. 

Je ne comprend pas ce passage20 à 25 millions de km2! le Groenland fait 2.6 miliions de km2!

Je pense qu'on mesure le volume total de glace fondue plutôt en mètres cubes?

Pareil pour ici

En outre , on a battu cette année le record de l'étendue maximale de fonte au cours d' une journée avec un peu plus de 700 000 km2, le précédent record datant de 2002.

700000km2! c'est 2 fois et demi la France! Soit tes sources sont fausses soit tu t'es trompé en recopiant soit c'est moi qui ne comprend rien! Merci de m'éclairer.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Salut Thib 91,

Pour répondre à tes interrogations tous ces chiffres proviennent du document que tu peux lire en accédant au lien que j'ai rattaché au texte (cf graphes).

Il s'agit d'un document de l'université du colorado à laquelle on fait souvent référence dans ce site pour les mesures de surfaces de glace en mer arctique.

Ces chiffres sont tirés de mesures par satellite , 700000 km2 cela correspond seulement à un peu plus que la superficie de la France qui est de l'ordre de 550 000 km2 et à un tiers de la superficie de la calotte glaciaire du Groenland(de l'ordre de 2 000 000 de km2.

Pour ce qui est des 20 à 25 millions de km2, il s'agit d'un cumul qui commence au 1 er avril (période du commencement de la fonte de la calotte) et qui va jusqu'au 25 septembre, ce qui représente quelques 180 jours.

Si tu sais compter cela signifie que la superficie moyenne qui connaît la fonte sur cette période est d'un tout petit peu plus de 100 000 km2 par jour avec une pointe à un peu plus de 700000 km2 au maximum de la fonte.

voilà la réponse à ta première interrogation :

surface cumulée de la fonte depuis début avril

voilà la réponse à ta deuxième interrogation :

superficie maximale de fonte sur une journée

J'espère que tout ceci te semble désormais plus clair.

Je suppose qu'il doit être possible de déduire un volume à partir des surfaces bien que cela reste plus ou moins approximatif.

En tout cas , ces mesures donnent un ordre de grandeur de l'importance de la fonte de la calotte du groenland.

A plus.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Spitzberg je crois que tu as mal interprété les graphes et l'article d'aprés ce que je viens de lire, il s'agit de la superficie de l'inlandsis concernée par la fonte, donc la surface qui a perdu de l'epaisseur, le reste n'ayant pas bougé car trop froid mais il ne s'agit pas d'une fonte totale de la calotte glaciaire sur cette superficie.

Donc il y a eu une perte d'epaisseur de 2,2 millions de km2 de l'inlandsis Groenlandais dont un jour ou l'extension de cette perte s'est etendue sur 700000 km2 supplementaires.

Ce que montrent les courbes c'est qu'effectivement il y a perte globale sur le temps de toute cette partie de l'Inlandsis que le gel hivernal ne reconstitue pas totalement.

Ceci dit les maxima de superficie concernés par la fonte sont elevés mais ont deja ete atteints en 1987-1991-1998 et 2002.

Le bilan global est negatif sur la periode 1979-2005 avec seulement deux années d'inversion de tendance ou les glaciers ont avancé, 1992 et 1996.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Torrent , je m'excuse si je n'ai pas été suffisemment clair dans mes explications.

Mais ne t'inquiète pas , j'ai trés bien compris ce qui a été dit dans cet article et ce que signifiait les graphes joints à mon post.

Il est vrai que les données satellites de cette étude ne mesurent que la superficie de glace où de la fonte est observée au cours d'une journée et que la calotte glaciaire ne va pas fondre en un jour contenu de son épaisseur et de sa température.

Cependant , il est à noter que cette année on a battu de peu le record de 2002 pour la superficie maximale de la calotte groenlandaise à avoir connu de la fonte au cours d'une journée avec un peu plus de 700000 km2.

Par ailleurs une des images 3D de l'article indique que des zones de la calotte ont connu pour la première fois la fonte cette année.

surface de la calotte du groenland qui a connu la fonte en 2005 (un journée ou plus)

Tout ceci est donc révélateur d'un processus de fonte en cours d'accélération( cf la pente positive des superficies de fontes sur les graphes).

De plus si on fait le cumul des surfaces journalières à avoir connu de la fonte depuis début avril , l'année 2005 se classe au 25 septembre parmi les toutes premières (juste derrière 1991 et 2002)alors qu'on s'attend cette année à avoir des surfaces de fonte beaucoup plus importantes qu'en 1991 et 2002 pour le mois d'octobre (record en cours ?????).

L'année 2005 est donc peut-être l'année de tous les records ou d'une série en cours.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Forte réduction de la calotte glaciaire arctique pour le 4e été consécutif

La calotte glaciaire arctique s'est fortement réduite cette année et ce pour le quatrième été consécutif, ont indiqué mercredi des scientifiques américains, selon lesquels ce phénomène, attribué au réchauffement du climat, va probablement s'accélérer.

"Etant donné le bas niveau record des glaces cette année à l'approche de la fin septembre, 2005 va presque certainement surpasser 2002 pour la plus faible superficie de glace dans l'Arctique depuis plus d'un siècle", a déclaré Julienne Stroeve du Centre National des données sur les neiges et glaces (NSIDC).

Ces observations et mesures sont effectuées à l'aide de satellites de la Nasa, l'agence spatiale américaine.

"A ce rythme, l'Arctique n'aura plus de glace pendant la saison d'été bien avant la fin de ce siècle", a-t-elle ajouté.

La zone gelée de l'océan arctique est normalement réduite à son minimum en septembre, à la fin de la fonte d'été. Le 21 septembre 2005, la banquise n'était que de 5,32 millions de km2, soit la plus faible superficie jamais mesurée par les satellites d'observation, ont précisé les scientifiques dans un communiqué.

"Avec quatre années consécutives de faible superficie de la glace arctique, on peut penser avec une assez grande certitude qu'un phénomène de fonte durable est en train de se produire", a expliqué Walt Meier, un autre climatologue du NSIDC.

"Cela indique clairement (...) qu'il ne s'agit pas d'une anomalie de courte durée", a-t-il ajouté.

Les experts du NSIDC ont calculé, en intégrant les dernières mesures de septembre 2005, que la calotte glacière de l'Arctique se réduisait de 8% environ tous les dix ans.Ils ont également constaté qu'il y avait eu environ 20% de moins de formation de glace durant l'hiver au cours des quatre dernières années comparativement à la période 1978-2000.

Cette réduction de la superficie gelée de l'océan arctique représente approximativement 1,3 million de km2, soit environ l'équivalent de deux fois la France.

La disparition grandissante des glaces arctiques correspond à une hausse des températures au cours des dernières décennies, a souligné le NSIDC.

La température moyenne à la surface de l'océan arctique était entre janvier et août 2005, de 2 à 3 degrés Celsius plus chaude qu'au cours des cinquante dernières années.

Cet été, le passage légendaire du Nord-Ouest dans l'Arctique canadien entre l'Europe et l'Asie était complètement navigable à l'exception d'une bande de 90 Km où flottaient des blocs de glaces.La route du Nord-Est, au nord de la côte sibérienne, était totalement dépourvue de glace du 15 août au 28 septembre, ont aussi relevé les scientifiques du NSIDC.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Tout converge vers la confirmation de ma propre analyse et des prévisions que j'avais effectuées.

Il me semble qu'il est de plus en plus urgent de tout faire pour sensibiliser l'opinion et alerter les responsables sur l'absolue nécessité de considérer la lutte contre la dérive de l'effet de serre comme la priorité numéro un pour l'humanité.

Impossible de nier la tendance actuelle au réchauffement global et la responsabilité des comportements humains.

Il devient de plus en plus évident que ceux qui tentent encore de nier le danger (notamment les mercenaires payés par les groupes pétroliers et les "naïfs", doux euphémisme pour désigner des irresponsables et des ignares) et de s'opposer aux mesures de plus en plus urgentes ne sont que des criminels pour qui l'avenir de l'humanité et la vie sur la Terre ne comptent pas. default_mad.gif

Ces gens là auront un jour à rendre des comptes. Espérons seulement que ce ne sera pas déjà trop tard pour nos enfants...

ps: Je suis également démographe (j'enseigne cette matière à l'université) et je trouve suréalistes les travaux de ceux de mes collègues qui effectuent des prévisions d'évolution de la population au cours des 50 ou des 100 prochaines années sans tenir compte des interactions entre population et environnement et en faisant comme si la menace de dérive climatique n'éxistait pas.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Pourtant, comme l'a signalé Spitzberg, le Groenland a aussi battu son record de superficie connaissant une fonte en surface.

En fait, le record de froid a été un phénoméne localisé dans le temps et l'espace. Alors que la tendance lourde est à la fonte dans le sud et les zones est et ouest. le centre et le nord connaissent au contraire une augmentationdes précipitations neigeuses.

Même phènoméne (mais moins prononcé en Antarctique: les zones périphériques tendent à dégeler (les shelfs se désagrégent), alors que les précipitations neigeuses augmentent sur le continent lui-même. En fait, la nappe glaciaire de ce dernier est beaucoup plus stable que celle du Groenland...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Jusqu'à présent l'Antarctique central a plutôt eu tendance à se refoidir alors que le globe se réchauffe

Il faut peut-être noter que les stations les plus froides du Groënland et de l'Antarctique sont situé en altitude sur l'inlandsis (à plus de 3000 m pour l'antarctique), et que le réchauffement est plus marqué près du niveau de la mer.

(Cf. les données satellitaires qui montrent que le réchauffement est le plus marqué pour les couches basses de la troposphère alors qu'en parallèle la stratosphère se refroidit nettement... conséquence logique de l'effet de serre accru qui semble-t-il participe aussi au trou de la couche d'ozone)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Pour une fois je suis d'accord, le rechauffement concerne les basses couches de la troposphère, par contre je relève une contradiction dans ton raisonnement, comment l'effet de serre peut il agir sur la couche d'ozone si en altitude ca se refroidit?

Ou tu incrimines les CFC par exemple et leur pouvoir dissociateur de l'ozone et là je peux comprendre, sinon on a bien remarqué que ce sont les trés basses temperatures qui participent à la dissociation de l'ozone stratospherique lorsque se forme le vortex polaire, c'est d'ailleurs ce qui explique que le trou au dessus de l'Antarctique soit bien plus grand que celui au dessus de l'Arctique ou le vortex polaire est plus faible.

A moins que tu ne veuilles dire que le rechauffement en basses couches induisant un refroidissement au niveau de la tropopause et de la stratosphère ceci est destructeur de la couche d'ozone, là dessus je peux etre d'accord sur le raisonnement.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Jusqu'à présent l'Antarctique central a plutôt eu tendance à se refoidir alors que le globe se réchauffe

Il faut peut-être noter que les stations les plus froides du Groënland et de l'Antarctique sont situé en altitude sur l'inlandsis (à plus de 3000 m pour l'antarctique), et que le réchauffement est plus marqué près du niveau de la mer.

(Cf. les données satellitaires qui montrent que le réchauffement est le plus marqué pour les couches basses de la troposphère alors qu'en parallèle la stratosphère se refroidit nettement... conséquence logique de l'effet de serre accru qui semble-t-il participe aussi au trou de la couche d'ozone)

En principe l'altitude jusqu'à 12 kms tout au moins ne changerait pas le réchauffement du à l'ES.Les mesures satellitaires sont à prendre avec précaution suite aux différents senseurs utilisés.

extrait

The other two climate records, so-called "upper air" records, measure temperatures in Earth's troposphere and stratosphere. The troposphere---that part of the atmosphere that is involved in weather, about 85% by mass---is expected to warm at roughly the same rate as the surface. In the tropics, simple thermodynamics (as covered in many undergraduate meteorology courses) dictates that it should actually warm faster, up to about 1.8 times faster by the time you get to 12 km or so; at higher latitudes this ratio is affected by other factors and decreases, but does not fall very far below 1. These theoretical expectations are echoed by all numerical climate models regardless of whether the surface temperature changes as part of a natural fluctuation, increased solar heating, or increased opacity of greenhouse gases.

article complet ici

Concernant le refroidissement constaté en Antarctique

Voir cet article qui explique l'influence de la stratosphère (qui refroidit suite à la déplétion de l'ozone et à l'augmentation du CO2) sur la circulation atmosphérique autour de l'Antarctique.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Pour une fois je suis d'accord, le rechauffement concerne les basses couches de la troposphère, par contre je relève une contradiction dans ton raisonnement, comment l'effet de serre peut il agir sur la couche d'ozone si en altitude ca se refroidit?

Ou tu incrimines les CFC par exemple et leur pouvoir dissociateur de l'ozone et là je peux comprendre, sinon on a bien remarqué que ce sont les trés basses temperatures qui participent à la dissociation de l'ozone stratospherique lorsque se forme le vortex polaire, c'est d'ailleurs ce qui explique que le trou au dessus de l'Antarctique soit bien plus grand que celui au dessus de l'Arctique ou le vortex polaire est plus faible.

A moins que tu ne veuilles dire que le rechauffement en basses couches induisant un refroidissement au niveau de la tropopause et de la stratosphère ceci est destructeur de la couche d'ozone, là dessus je peux etre d'accord sur le raisonnement.

C'est effectivement la dernière partie de ton message qui décrit mon raisonnement.Content d'être pour une fois en en accord avec toi ;o)
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Sinon, à props des données satellitaires, les données satellitaires MSU

http://www.remss.com/msu/msu_data_descript...u_trend_map_ch3

montreraient que la basse troposphère se réchauffe plus vite que la moyenne

Start Time

Global Trend

Channel TLT (basses coucches)

1979

0.192 K/decade

Channel TMT

1979

0.133 K/decade (centré à 4/5 km)

Channel TTS

1987

0.030 K/decade (centré à 10 km)

Channel TLS

1979

-0.322 K/decade (centré vers 17 km)

Je pense qu'il est illusoire d'imaginer que l'atmosphère est rigoureusement stratifiée et que l'augmentation de T est homogène sur 12 km.

D'une part, c'est assez variable entre les tropiques et les zones polaires, et d'autre part, intuitivement (car je ne voudrais et ne pourrais facilement faire une démonstration précise), l'effet de serre avec saturation des longueurs d'onde IR concernées et émission/réabsorption en série favorise le réchauffement près du point d'émission (le niveau du sol).

Moins d'IR parviennent à la stratosphère, ce qui explique son refroidissement, mais c'est forcément un phénomène progressif du sol jusqu'à la plus haute atmosphère. Evidemment les vents, mouvements verticaux et phénomènes de convections de l'atmosphère modifient la donne.

Compte tenu des particularité des zones polaires, l'effet est amplifiée là bas avec forte influence de la stratosphère (merci pour l'article).

Cela dit, je comprends bien qu'on souhaite modéliser une couche quasi-homogène de 12 km pour faciliter les calculs.

Le refroidissement des zones polaires "hautes" (principalement antarctique), même s'il est bien associé au refroidissement de la stratosphère alors que l'altitude en est relativement modeste (3/4000 m, donc bien plus bas que la stratosphère) ne peut être extrapolé au reste du monde : nos montagnes tempérées ou tropicale se réchauffent aussi même au dessus de 4000 m !

Il y a eu en effet beaucoup de controverse sur les différences obeservées entre mesures de T en surface et données satellitaires, qui semblent avoir été résolues en traitant les données satellitaires pour éliminer les données "contaminées" pas les plus hautes couches par rapport à la basse troposphère.

Cela a permis de retrouver à peu près les mêmes tendances décadaires de réchauffement que les mesures directes au sol, ainsi qu'on le voit sur les rapport mensuels de T global de la NOAA :

http://www.ncdc.noaa.gov/oa/climate/resear...rent-month-Trop

On en parle aussi sur real-climate :

http://www.realclimate.org/index.php?p=170

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je suis bien d'accord que dans une atmosphère uniquement régie par l'ES d'un gaz le réchauffement diminue avec l'altitude.

Il semble cependant intervenir un mécanisme physique d'adiabatisme humide ( ne pas m'en demander d'avantage) faisant donc intervenir la vapeur deau et qui entraînerait un réchauffement plus important de la mid-troposphere, vers 500 mb, plus important que le réchauffement de la surface.

Ce réchauffement en altitude serait d'ailleurs plus important au niveau des tropiques qu'aux plus hautes latitudes.

Enfin cela dépasse complètement mon niveau de compétence et je ne saurais défendre d'avantage, si besoin est, ce qui est dit plus haut.

à plus

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je connaissais l'adiabatisme humide appliqué aux changements d'état de l'eau contenue dans une particule d'air qui se détend ou se comprime, et donc fait varier le gradient de T avec l'altitude (endothermie ou exothermie du changement d'état). Je ne vois pas très bien ce que vient faire l'effet de serre là dedans, il ne me semble pas que la quantité d'eau dans l'air augmente avec l'altitude et la T décroit plus ou moins régulièrement avec l'altitude y compris au géo 500 hPa, mais je veux bien te croire, n'étant pas du tout un spécialiste. Quantité d'eau plus importante dans l'air près des tropiques, avec effet de serre différent en fonction de l'état de cette eau (le géo 500 hPa étant souvent assez proche de l'isotherme 0°C dans la zone tropicale...) ?

De toute façon le sujet concernait le refroidissment des pôles (sud en particulier) qui semble bien lié au refroidissment de la stratosphère apparemment corrélé au réchauffement global et aux GES.

Bonne soirée

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Vincennes (94) / Penta di Casinca (2B) / Quiberon (56)

Il me semble avoir vu que dans certains modèles globaux décrivant le réchauffement, la cellule de Hadley s'intensifierait, par conséquent davantage de vapeur d'eau (et donc d'ES) serait apportée par les alizés au niveau de la ZCIT avant d'être envoyée dans la haute atmosphère à ce niveau là, peut être que cela pourrait ainsi coller avec l'explication du réchauffement en altitude au niveau des tropiques. default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il me semble avoir vu que dans certains modèles globaux décrivant le réchauffement, la cellule de Hadley s'intensifierait, par conséquent davantage de vapeur d'eau (et donc d'ES) serait apportée par les alizés au niveau de la ZCIT avant d'être envoyée dans la haute atmosphère à ce niveau là, peut être que cela pourrait ainsi coller avec l'explication du réchauffement en altitude au niveau des tropiques. default_laugh.png

Ce serait intéressant d'arriver à le démontrer. Pour ma part, j'ai bien essayé d'introduire les cellules de Hadley dans un modèle de circulation tendancielle globale de l'atmosphère dans l'hémisphère nord, dans le cadre de mon analyse climatique. Mais je n'y ai pas réussi. La réalité a paru coller au modèle pendant seulement quelques mois et j'ai dû renoncer à cette partie de mon raîsonnement.

Il faut savoir reconnaître quand une piste aboutit à une impasse, du moins provisoirement, même si c'est un peu frustrant...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ci-joint un article où l'on parle du réchauffage de la troposphère au niveau des tropiques et du "moist adiabatic lapse rate".

pour info uniquement et bien que ce soit, en principe, hors sujet.

article

En tous cas, très fortes controverses, scientifiques(théorique et observationnelle) à ce sujet qui ne semble pas encore clos.

à plus

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ok je pense comprendre.

Avec augmentation des T de la troposphère moyenne, augmentation de l'eau sous phase gazeuse par rapport à l'eau précipitée (liquide ou glace) et donc diminution du gradient vertical de T (adiabatisme humide).

Ce serait logiquement particulièrement sensible pour des T proches du point de congélation, donc à environ 500 hPa sous les tropiques.

En fait c'est une conséquence indirecte de l'accroissement de l'effet de serre !

merci pour les infos Meteor ;o)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

Voilà ce que j'ai pu trouver sur une page internet:

réchauffement de l'arctique

Résumé du lien qui est une réaction aux récents discours des scientifiques depuis le mois de septembre:

Les scientifiques disent que la banquise arctique a atteint un "tipping point" comprenez seuil critique (ce dont nous parle A COUSTOU) cet été. Ils prétendent que la surface de la banquise au mois d'août est la plus faible jamais enregistrée mais ils ne communiquent aucun chiffres! Les chiffres, je les ai: 2005 n'est ni l'année du record ni à la deuxième place... mais à la 7ème place si l'on considère les données depuis 27 ans.

Ceci dit, ne perdons pas de vue que de 1979 à 1990, le minimum moyen de la banquise était de 6 M Km2 et depuis 1990, la moyenne est de 5,5 M Km2. Mais les étés 2003, 2004 et 2005 étaient aussi à ce niveau là.

Voilà ce que vous montrent les scientifiques, financés par les Etats pour continuer à recevoir des crédits:

jones79_90np60.jpg

Ils vous parlent du scénario alarmant du réchauffement qui entraîne lui même un réchauffement exponnentiel. Il faut savoir que les régions polaires absorbent 2,9% de l'énergie solaire absorbée par l'Equateur. La température arctique dépend des transferts de chaleur de l'Equateur aux pôles: ainsi le minimum de la surface de la banquise en 1998 99 était une résultante de El Nino.

Durant les années 1920 à 1940, l'arctique se serait réchauffé de +- 4 degrés soit environ 2 fois plus que de 1960 à 2000. Et le tout avec un accroissement de CO2!

jones79_90n.jpg

Par ailleurs nous savons que la variation de CO2 de 1880 à 1940 était trop faible pour provoquer un réchauffement. Le réchauffement qui aboutit aux années 1940 serait donc d'origine naturelle. Si l'émission humaine de CO2 était responsable du réchauffement de la planète, nous devrions avoir une hausse plus importante de la température après la seconde guerre mondiale. Or, le graphique dune station irlandaise montre que le réchauffement depuis la fin du 18èmé siècle est très régulier: 0,6 degrés par siècle

armagh1790.jpg

Si l'on considère les variations décennales, on constate que les variations de températures étaient largement supérieures au 19 ème siècle avec des réchauffement et des refroidissement de plus de deux degrés par décénie. Par conséquent, le réchauffement actuel n'est pas inhabituel (ou anormal)

armagh_dec.jpg

Conclusions:

-ne pas considérer les séries climatiques, notamment de l'arctique qui commencent dans les années 1950

-l'arctique était plus chaud dans les années 1930 qu'aujourd'hui et ni les ours blancs ni les inuits ne périrent

-il n'y a rien d'anormal (inhabituel) à la hausse de température des dernières décades

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Extrêmement tendentieux et orienté comme papier. Rien de nouveau là dedans, ce genre d'écrits revient très régulièrement.

Ca ne sert à rien de prendre un exemple soigneusement choisi (ici en Irlande) pour monter que le réchauffement est un mythe, il faut prendre en compte des données beaucoup plus vaste.

On a vu qu'un réchauffement global, dans le passé, s'est accompagné de refroidissement locaux.

Encore une fois, voilà des données globales, obtenues à partir de milliers de points d'observation + les données satellitaires :

glob_jan-dec_pg.gif

Pour les données arctiques, l'auteur s'est soigneusement abstenu de donner les courbes du site cryosphere donnant l'anomalie de l'étendue de glace depuis plus d'un siècle. La voilà :

seasonal.extent.updated.jpg

La diminution de la banquise depuis les années 50 n'est malheureusement que très évidente.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Tomar a parfaitement raison. Un réchauffement global peut bien évidemment s'accompagner de refroidissement locaux.

Cet été, la réduction de la zone d'extension ("extent") de la banquise arctique et le début du dégel de millions de km² de permafrost se sont ainsi accompagnés d'anomalies négatives de température dans certains secteurs de l'arctique.

Par ailleurs, s'appuyer sur les relevés d'une seule station est pour le moins léger et d'autant plus scientifiquement inadmissible que, ainsi que le note également Tomar, il existe des milliers de points d'observation.

Si certains choisissent parfois le sensationalisme en sélectionnant les données les plus inquiétantes et en ignorant les autres, d'autres cherchent à se donner à bon compte une image de pourfendeurs de scientifiques en ne retenant que les exceptions ou en se basant sur des études "bidon" (dont la plus célébre est le fameux "rapport du pentagone").

Personnellement je ne m'en tiens certes pas aux seules années récentes, mais je remarque aussi que :

1) La majeure partie du réchauffement climatique global mesuré en moyenne au cours du 20ème siècle a été observée dans le seul dernier quart de ce même siècle ;

2) L'extension estivale de la banquise, stable aux environs de 11 millions de KM² (à la variabilité annuelle près) entre 1900 et 1950, a tendu à se réduire de 3 millions de Km² au cours des 55 dernières années (toujours à la variabilité annuelle près), ainsi qu'on peut le vérifier sur Cryosphère.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...