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Le réchauffement climatique progresse plus vite qu


tony86
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Le réchauffement climatique progresse plus vite que jamais

Jeudi 29 septembre 2005, 21h57

Le réchauffement climatique n'a jamais connu une progression aussi rapide, et d'ici à la fin du siècle la température dans le monde devrait enregistrer une augmentation atteignant jusqu'à 4 degrés Celsius, rapporte jeudi une étude réalisée à Hambourg pour le conseil climatique des Nations unies.

Le niveau de la mer pourrait en moyenne monter d'une trentaine de centimètres, indiquent dans cette étude des experts de l'institut Max-Planck de météorologie de Hambourg (Allemagne).

"C'est le changement climatique le plus important qui se soit produit ces dernières millions d'années sur la Terre", a souligné le chercheur Hartmut Grassl.

La température de l'eau dans le Golfe du Mexique atteindra plus de 30° Celsius en été dans les prochaines décennies et le risque de pluies diluviennes et d'inondations sera plus grand, prévoient les experts.

Les étés en Europe centrale deviendront plus secs et plus chauds, les hivers seront plus doux et plus humides, a résumé le responsable du projet Erich Roeckner.

La région méditerranéenne sera particulièrement affectée par le réchauffement climatique, selon les experts qui citent l'exemple de l'Espagne qui sera confrontée à une période de sécheresse plus longue en été.

Le rapport du conseil climatique de l'Onu avec les données de l'Institut Max-Planck doit être publié en 2007.

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Juste un document récent trouvé sur un site météo (alerte-météo). A l'évidence, de plus en plus de climatologues commencent à converger vers ce que j'annonçais dès l'an passé...

Pour l'avenir, subsistent encore quelques points de divergence:

Ils sous-estiment la rapidité de la disparition estivale programmée de la banquise arctique car ils ne tiennent pas compte de sa réduction d'épaisseur moyenne, mais seulement de sa réduction actuelle en surface.

Ils ne disent pas un mot du dégel du permafrost des toundras et de ses conséquences sur les émissions de CH4.

Ils ne disent pas un mot de l'incidence possible des perturbations du GS sur l'Arctique.

Ils ne signalent pas que le réchauffement actuel concerne l'hémisphère nord bien plus que l'hémisphère sud (les précipitations neigeuses ont été particulièrement abondantes en 2005 sur la cordillère des Andes, en Patagonie et sur le continent antarctique)

Enfin, ils n'envisagent pas le risque de déstabilisation des gisements de clathrates...

Voici leur texte :

Forte réduction de la calotte glaciaire arctique pour le 4e été consécutif

WASHINGTON (AFP) - La calotte glaciaire arctique s'est fortement réduite cette année et ce pour le quatrième été consécutif, ont indiqué mercredi des scientifiques américains, selon lesquels ce phénomène, attribué au réchauffement du climat, va probablement s'accélérer.

"Etant donné le bas niveau record des glaces cette année à l'approche de la fin septembre, 2005 va presque certainement surpasser 2002 pour la plus faible superficie de glace dans l'Arctique depuis plus d'un siècle", a déclaré Julienne Stroeve du Centre National des données sur les neiges et glaces (NSIDC).

Ces observations et mesures sont effectuées à l'aide de satellites de la Nasa, l'agence spatiale américaine.

"A ce rythme, l'Arctique n'aura plus de glace pendant la saison d'été bien avant la fin de ce siècle", a-t-elle ajouté.

La zone gelée de l'océan arctique est normalement réduite à son minimum en septembre, à la fin de la fonte d'été. Le 21 septembre 2005, la banquise n'était que de 5,32 millions de km2, soit la plus faible superficie jamais mesurée par les satellites d'observation, ont précisé les scientifiques dans un communiqué.

"Avec quatre années consécutives de faible superficie de la glace arctique, on peut penser avec une assez grande certitude qu'un phénomène de fonte durable est en train de se produire", a expliqué Walt Meier, un autre climatologue du NSIDC.

"Cela indique clairement (...) qu'il ne s'agit pas d'une anomalie de courte durée", a-t-il ajouté.

Les experts du NSIDC ont calculé, en intégrant les dernières mesures de septembre 2005, que la calotte glacière de l'Arctique se réduisait de 8% environ tous les dix ans.

Ils ont également constaté qu'il y avait eu environ 20% de moins de formation de glace durant l'hiver au cours des quatre dernières années comparativement à la période 1978-2000.

Cette réduction de la superficie gelée de l'océan arctique représente approximativement 1,3 million de km2, soit environ l'équivalent de deux fois la France.

La disparition grandissante des glaces arctiques correspond à une hausse des températures au cours des dernières décennies, a souligné le NSIDC.

La température moyenne à la surface de l'océan arctique était entre janvier et août 2005, de 2 à 3 degrés Celsius plus chaude qu'au cours des cinquante dernières années.

Cet été, le passage légendaire du Nord-Ouest dans l'Arctique canadien entre l'Europe et l'Asie était complètement navigable à l'exception d'une bande de 90 Km où flottaient des blocs de glaces.

La route du Nord-Est, au nord de la côte sibérienne, était totalement dépourvue de glace du 15 août au 28 septembre, ont aussi relevé les scientifiques du NSIDC.

____________________________________________

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Posté(e)
Lausanne (Sallaz) 600m / Vionnaz 400m / Crans Montana 1475m (Valais)

WASHINGTON (AFP) - La calotte glaciaire arctique s'est fortement réduite cette année et ce pour le quatrième été consécutif, ont indiqué mercredi des scientifiques américains,

[...]

"Avec quatre années consécutives de faible superficie de la glace arctique, on peut penser avec une assez grande certitude qu'un phénomène de fonte durable est en train de se produire",

Ce qui me frappe c'est que, parallèlement à cette accélération du réchauffement en Arctique, j'observe depuis 4-5 ans un net réchauffement chez moi, en Suisse. On dirait bien qu'il y a correpondance entre les 2 phénomènes.

En effet, cela fait 4-5 ans que chaque année la période de températures chaudes (maxi supérieures à +20°C) grignote toujours plus de jours au printemps et en automne (étés précoces et étés indiens).

- que les canicules deviennent "normales" en été sur de longues périodes, y-compris début juin.

- que presque TOUS les mois de l'année ont des températures moyennes supérieures à la norme (à de rares exceptions près, tel octobre 2003).

- De plus ça fait aussi 3-4 ans que les précipitations sont presque constamment déficitaires dans beaucoup de régions d'Europe occidentale.

Pour illustrer cette évolution, voici ci-dessous un tableau des moyennes annuelles de 1980 à 2004, pour ma région (Genève). Le changement amorcé dès le début des années 2000 y apparaît très cairement:

-de 1980 à 1987, la moyenne annuelle fluctue entre +9 et +10°C

-de 1988 (date à laquelle on a commencé à parler de manque de neige en montagne)à 1999, les moyennes sont presque toutes supérieures à +10.5°C, mais n'atteignent pas les +11°C (sauf pour 1994).

- de 2000 à 2004, les moyennes sont toutes supérieures à +11°C et approchent même +12°C en 2003.

 t° moyenne annuelle Genève:

1980: 09.050 C°

1981: 09.775 C°

1982: 10.600 C°

1983: 10.467 C°

1984: 09.742 C°

1985: 09.358 C°

1986: 10.025 C°

1987: 10.067 C°

1988: 10.708 C°

1989: 10.900 C°

1990: 10.975 C°

1991: 10.358 C°

1992: 10.792 C°

1993: 10.283 C°

1994: 11.842 C°

1995: 10.850 C°

1996: 09.992 C°

1997: 10.942 C°

1998: 10.825 C°

1999: 10.708 C°

2000: 11.367 C°

2001: 11.067 C°

2002: 11.542 C°

2003: 11.767 C°

2004: 11.175 C°

On constate nettement l'amorce d'une accélération du réchauffement à partir de 2000. Ce qui semble coïncider avec l'accélération de la fonte de la banquise en Arctique. On peut donc se demander si le réchauffement (qu'on nous promettait pour la fin du 21ème siècle) n'est pas en train de survenir plus vite que prévu et d'emprunter la courbe des scénarios les plus pessimistes???

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Je ne pense vraiment pas que le réchauffement progresse plus vite que prévu.

En effet:

Si on prend la période 1980-2004

L'augmentation globale décadaire est de 0.174°C

Si on décompose cette période en 5 périodes

On trouve:

80/85 -0.154°C

85/90 0.486°C

90/95 0.086°C

95/00 0.02°C

00/04 0.39°C

lorsqu'on regarde la période 85/90 on aurait pu annoncer une accélération drastique du réchauffement.

Les périodes suivantes prouvent bien le contraire.

Et si on regarde uniquement les 3 dernières années 2002-2003-2004 on constate une stagnation voire une diminution de l'anomalie globale.

En outre, et de façon plus générale, si on regarde 80/04 à 0.174°C par décade cela nous ferait, en prolongeant cette pente , une augmentation de 1.65°C globale en 2100 par rapport à maintenant.

Soit plutôt la valeur basse de la fourchette des prévisions GIEC.

Ceci dit la linéarité n'est pas de mise pour prévoir cette température finale, mais cela donne un ordre d'idée.

à plus

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Avec les phènomènes observés en 2005 et qui confirment assez largement mon analyse, je pronostique une accélération probable pour la période 2005- 2010 en dépit de la réduction de l'activité solaire (et une accélération certaine pour la décennie 2005-2015). Ce qui ne veut évidement pas dire que l'accélération se fera de manière régulière. Comme par le passé, on pourra observer une variabilité annuelle, mais la tendance devrait être plus systèmatiquement à la hausse.

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Avec les phènomènes observés en 2005 et qui confirment assez largement mon analyse, je pronostique une accélération probable pour la période 2005- 2010  en dépit de la réduction de l'activité solaire (et une accélération certaine pour la décennie 2005-2015). Ce qui ne veut évidement pas dire que l'accélération se fera de manière régulière. Comme par le passé, on pourra observer une variabilité annuelle, mais la tendance devrait être plus systèmatiquement à la hausse.

Oui ce sont des prévisions mais pour l'instant on ne peut pas dire grand-chose à partir des trends d'anomalies.Quant à l'activité solaire elle remonte, en théorie, à partir de fin 2006-début 2007 et en 2010 on devrait ne pas être très loin du maxi.

Mais cela n'a qu'une importance très relative, sur un plan global.

sunspot.gif

à plus

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Invité Guest

Il y aura pas de maximum solaire en 2011, il sera très faible et on pourrait même supposer qu'on pourrait avoir un refroidissement de l'hemisphère nord dans les 20 prochaines années. Mais ca vous en pensez ce que vous voulez moi j'y crois à 99%. Torrent l'explique très bien d'ailleurs sur le forum de la terre du futur...

Et je vais rajouter que le minimum solaire en 2006 sera très lent, ca va prendre du temps et comme c'est deja très bas....

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Il y aura pas de maximum solaire en 2011, il sera très faible et on pourrait même supposer qu'on pourrait avoir un refroidissement de l'hemisphère nord dans les 20 prochaines années. Mais ca vous en pensez ce que vous voulez moi j'y crois à 99%. Torrent l'explique très bien d'ailleurs sur le forum de la terre du futur...

Et je vais rajouter que le minimum solaire en 2006 sera très lent, ca va prendre du temps et comme c'est deja très bas....

Je crois bien que c'est pas tout a fait cela Tom57.Vers 2011 le maxi pourait avoir un index vers 100 au lieu de 140 environ lors de ce dernier maximum. Donc il sera plus bas et plus long en croissance je crois. Et le suivant si il diminue aussi c'est celui qui pourait avoir le plus d'effet en comparent avec les temperatures de maintenant. Mais ca va dependre de l'evolution de l'effet de serre aussi.

Williams

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

C'est l'analyse que j'ai aussi, avec Williams ce qu'on a etudié sur les paleoclimats va dans ce sens, la phase des cycles hauts et courts est terminée si nous ne nous trompons pas, on sait qu'on peut attribuer 0,2° de hausse par le facteur Activité Solaire depuis environ 1880.

Maintenant nous savons aussi que notre courbe decroche à partir de 1970 alors qu'elle etait bien en phase auparavant, les causes evidentes sont d'origine anthropiques, pbs effet de serre et pb couche d'ozone.

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Exactement. Je pense personnellement que l'influence des GES prend le pas sur celle de la variation de l'activité solaire à partir du milieu des années 70, à quelques années près.

Nos analyses convergent donc sur ce point.

0,2° égalent approximativent le 1/3 de la hausse observée depuis un siècle...

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

No problem Alain, je sais que tu es honnête dans ton argumentation et quand tu precises une chose ce n'est pas dans un esprit polémique, de plus je suis d'accord avec toi sur les effets de seuils, je suis aussi persuadé que le processus n'est pas lineaire comme certains le pretendent ici et l'assenent.

Il y aura obligatoirement des retroactions qui comme tu le demontre peuvent être positives et je pense pour ma part qu'il peut aussi y avoir des retroactions negatives.

J'ai aussi une autre theorie, pas directement liée à l'activité solaire mais au deplacement du Soleil par rapport au barycentre qui influe sur cette activité, mais il y aurait aussi d'autres conséquences, pour le moment je suis en train d'essayer d'affiner les choses à ce sujet.

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Posté(e)
Lausanne (Sallaz) 600m / Vionnaz 400m / Crans Montana 1475m (Valais)

L'augmentation globale décadaire est de 0.174°C

Si on décompose cette période en 5 périodes

On trouve:

80/85  -0.154°C

85/90    0.486°C

90/95  0.086°C

95/00    0.02°C

00/04    0.39°C

Meteor, Permets-moi d’exprimer mon infini étonnement et mon grand scepticisme face aux chiffres que tu avances pour "l'augmentation décadaire". En particulier pour la période 95-00.

Selon ces informations le réchauffement de la période 95-00 aurait été de +0.02 °C. Le moins qu’on puisse dire c’est que cet écart par rapport aux autres années est infime, à tel point qu’on peut considérer ces 5 années comme ayant été dans la norme, par rapport aux années précédentes.

Il faudra alors m’expliquer comment cela est possible alors que parmi ces cinq années, deux (1997 et 1998) ont été, à l’échelle de la planète, de loin les plus chaudes du siècle (et certainement bien au-delà). 1997 a en effet été considérée comme l’année la plus chaude « depuis que les scientifiques ont commencé à consigner des données météorologiques précises en 1860 », avant que quelques mois plus tard 1998 lui ravisse le podium. référence

Pour que la moyenne de ces 5 années soient identiques aux précédentes, il aurait fallu que 1995, 1996 et 1999 soient les années les plus froides du siècle, afin de compenser l’excès de 1997 et 1998. Or précisément ce ne fut pas le cas, loin de là. Au contraire, la plupart des années de la décennie 90 ont eu des températures moyennes supérieures à la norme, comme l’indiquent de nombreux documents :

• "L'année 1998 a été la 20e année consécutive avec des températures planétaires au-dessus de la normale"

voir site

• "1997 L'année la plus chaude enregistrée depuis que les scientifiques ont commencé à consigner des données météorologiques précises en 1860. Les deux autres années les plus chaudes se situent également dans la même décennie : 1995 et 1990. "

voir site

• "Ainsi, les années 90 ont été les plus chaudes du millénaire. "

voir site

Bonne journée

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Je pense qu'ily a méprise sur ce qu'a dit Météor: il parle en réchauffement sur les 5 ans, et pas en écart à une moyenne. Comme il y a des années très chaudes dans la période 95 00, le fait que le réchauffement sur 5 ans soit proche de 0 montre simplement que toutes les années ont été plutôt chaudes....

Cela dit, je crois que personne ne pense que le réchauffement climatique sera linéaire, surtout si les GES continuent à augmenter au rythme actuel

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oui mon propos était de dire qu'il fallait se méfier des périodes trop courtes pour évaluer une tendance.

La tendance globale décadaire est bien de l'ordre de 0.17°C/décade sur 25 ans environ.

Si on prend la période 1995-2000, voici quelles sont les données issues de HadCRUTv(2), dispo sur Met office, de l'anomalie globale par rapport à 1961-1990:

(ces valeurs sont à relever entre 0 et 0.1°C environ pour obtenir les valeurs NOAA)

1995/0.36°C

1996/0,21°C

1997/0,4°C

1998/0,56°C

1999/0,33°C

2000/0,27°C

on voit que les années 97-98 sont très chaudes mais si on construit la droite de tendance linéaire entre 1995 et 2000 on a bien la pente décadaire que j'ai indiquée.Tout le monde peut le faire sur EXcel.

voilou et à plus

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Une annonce tardive qui ne s'adresse hélas qu'aux Toulousains: Jeudi 6/10/2005, à 20H15 à Météo-France, Centre de conférences, une soirée "découvrade" coorganisée par MF et Science Animation, consacrée à

"Evolution des climats: info ou intox ?"

Et présentée par Serge Planton, responsable de la recherche sur le climat à MF.

Pour ceux qui s'interroge sur le climat, le gulf stream et autres...

http://www.midi-pyrenees.cnrs.fr/Actualites/6876/Suite.aspx

C'est gratuit (pour une fois à MF default_laugh.png ), mais il n'y a rien à boire... En revanche, n'oubliez pas votre carte d'identité, vigipirate oblige.

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Oui, c'est sur la Météopole

Il y a sans doute un programme, mais je n'arrive pas à le trouver... La prochaine conférence, c'est le 17/11/2005 avec un programme alléchant

"L'alimentation du boeuf Strogonoff aux gélules liophilisées" default_laugh.png

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Oui, c'est sur la Météopole

Il y a sans doute un programme, mais je n'arrive pas à le trouver... La prochaine conférence, c'est le 17/11/2005 avec un programme alléchant

"L'alimentation du boeuf Strogonoff aux gélules liophilisées" default_laugh.png

cela s'inscrit certainement dans une logique pluridisciplinaire mais je ne vois pas si certaines conférences vont faire venir des paléoclimatologues ou des géographes pour confronter les vues sciences dures et sciences humaines par exemple cela serait intéressant! default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Une info de l'AFP, le 7/10/05

Un satellite européen pour étudier les glaces polaires

Un satellite européen d'étude du climat et de l’environnement, Cryosat, qui doit être lancé samedi par une fusée russe, suivra avec une précision jamais égalée les variations d'épaisseur des calottes glaciaires et de la banquise provoquées par le réchauffement climatique.

Développé et construit par EADS Astrium pour le compte de l’Agence spatiale européenne (Esa), Cryosat fournira ainsi aux chercheurs en climatologie des données nouvelles sur ces régions polaires d'accès extrêmement difficile, indique-t-on à l'Esa.

De 650 kg au lancement, le satellite Cryosat, dont la réalisation a coûté quelque 140 million d'euros, doit fonctionner pendant trois ans au minimum. Il fera le tour de la Terre en suivant une orbite polaire de 720 km d’altitude. Depuis cette position, son radar mesurera l’épaisseur et la circonférence des calottes polaires et de la banquise.

Sa mise sur orbite sera assurée par la société Eurockot, filiale d’EADS Espace basée à Brême (Allemagne), à l'aide d'une fusée Rockot ("Grondement") issue de la reconversion d'un missile ex-soviétique (UR-100NU, ou SS-19 selon la dénomination de l'Otan) depuis le cosmodrome de Plessetsk, à 800 km au nord de Moscou. Son décollage est prévu le 8 octobre à 15H00 GMT.

Le programme Cryosat entre dans le cadre des études sur le réchauffement du climat qui, pour la majorité des scientifiques, est une réalité. Selon les experts de l’IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change), la température moyenne de la surface de la Terre a augmenté de 0,6°C au cours du XXe siècle. Depuis 1950, la concentration de gaz à effets de serre dans l’atmosphère, tels que le dioxyde de carbone et le méthane, a augmenté de respectivement 30% et 150% en raison des activités humaines.

Les modèles actuellement disponibles prévoient un réchauffement entre 1,4°C et 5,8°C pour les cent prochaines années. En conséquence, les experts s’attendent à la fonte de la glace polaire et des glaciers, ce qui provoquerait une élévation du niveau des océans supérieure à un mètre.

Tout comme l’océan, les glaciers et la banquise doivent donc être surveillés car ils jouent un rôle déterminant dans les processus climatiques, d'où l'importance du satellite d'observation de la cryosphère (glaciers et sol gelé).

A l'aide notamment de l'instrument Doris (Détermination d’orbite et de radiopositionnement intégrés par satellite) fourni par le Cnes (Centre national d'études spatiales, France), le satellite doit permettre, à l’aide d’un réseau de stations terrestres utilisées comme points de référence sur Terre, de mesurer au centimètre près la hauteur et l’épaisseur des glaces.

Jean-louis du dpt 71 MACON

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Ce satellite qui va etre lancé demain avec succe j'espere, depuis Plesetsk à bord d'un missile reconverti Rockot. Le satellite est sous maîtrise d'oeuvre EADS-Astrium (Allemagne) et l'instrument, un radar altimètre interférométrique, sous maîtrise d'oeuvre Alcatel-Alenia (Toulouse). CryoSat doit surveiller avec une précision centimétrique, pendant 3 ans, la fonte des glaces des calottes polaires et l'évolution des glaces dérivantes ainsi que celle des glaciers de montagne afin de mieux caractériser le réchauffement climatique.

cryosat.gif

Williams

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Les étés en Europe centrale deviendront plus secs et plus chauds, les hivers seront plus doux et plus humides, a résumé le responsable du projet Erich Roeckner.

Loin de moi l'idée de contester les résultats, juste une question :j'ai du mal à comprendre comment on peut se diriger vers des hivers froids et humides sachant que l'absence récurrente du flux zonal et la répétition des flux méridiens va en faveur de saisons plutôt sèches et froides lorsque le flux est au nord.

je pense d'une façon simpliste que si un réchauffement climatique favorise les flux méridiens alors on ne peut pas se diriger vers des hivers doux et humides, mais des saisons globalement contrastées en température, plutôt maussades sur l'Europe centrale, et sècheresse récurrente à l'ouest.

mais je n'affirme pas que les flux méridiens sont favorisés par un réchauffement climatique, quelquepart ça voudrait dire que le probable réchauffement climatique promet autre chose, et je suis curieux de savoir quoi. mais pas forcément rassuré. default_mad.gif

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La tendance actuelle au flux méridiens n'est pas forcément associée au réchauffement climatique : le climat européen passe par de cycles de temps plus contrasté (été plus chauds et hivers plus marqués, comme dans les années 40) ou plus tempéré (moins de contraste entre hiver et été, années 20, années 70). C'est probablement lié à des cycles de T de l'Atlantique qui oscille entre une phase chaude dans le nord et froide dans le sud et réciproquement.

Evidemment il y a beaucoup de phénomènes autres qui font que des été chauds et des hivers froids ou doux peuvent se produire lors de la période qui normalement ne serait pas la bonne, c'est juste une moyenne.

Il semble que nous soyons passé graduellement depuis le milieu des années 90 à un nouveau cycle avec Atlantique de l'hémisphère nord chaud. Ce qui peut être favorise depuis quelques années la formation d'anticyclones de blocage donc plus au nord que dans la position classique et donc les flux méridiens au détriment des flux zonaux.

Le réchauffement du climat n'aurait pas forcément le même effet. J'ai souvent lu qu'on peut considérer grossièrement que le réchauffement revient un peu à décaler vers le nord les zones climatiques et centre d'action. Donc l'Europe centrale se verrait d'avantage en été affectée par les anti méridionaux, les flux zonaux étant rejetés plus au nord. Mais elle resterait affectée par les dépressions et perturbation hivernales.

Les climats d'Europe centrale (continentaux) voient la majorité des pluies tomber en été (cf. Prague, Vienne... au moins 4 fois plus de pluies en juillet qu'en décembre actuellement). Ils évolueraient donc vers plus de pluie en hiver en régime zonal et moins de pluie d'orage en été. Un peu comme le climat aquitain actuellement.

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