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Forte augmentation des gaz à effet de serre


ouebman88
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Forte augmentation des gaz à effet de serre depuis 1990

LEMONDE.FR | 28.09.05 | 10h12 • Mis à jour le 28.09.05 | 10h22

Les gaz à effet de serre, dont le dioxyde de carbone (CO2), ont augmenté de 20 % entre 1990 et 2004 sur la planète, d'après un nouvel indice publié, mardi 27 septembre, par l'Agence fédérale américaine océanographique et atmosphérique (NOAA), à partir des travaux de son laboratoire de Boulder (Colorado).

Cet indice de mesure des émissions liées au réchauffement atmosphérique (Annual Greenhouse Gas Index, ou AGGI) sera publié chaque année. Il traque dans l'atmosphère l'accumulation de ces gaz provenant de l'activité industrielle, des gaz d'échappement automobile ou de phénomènes naturels, à partir d'un réseau d'observatoires et d'une centaine de sites, de l'Arctique au pôle Sud. De 2003 à 2004, l'indice AGGI a augmenté de 1,12 %.

David Hofmann, directeur de la NOAA, a expliqué que "cet indice servira de point de repère pour mesurer le succès ou l'échec des efforts mis en œuvre pour réduire les émissions de CO2 et des autres gaz à effet de serre". Selon les calculs du laboratoire de la NOAA à Boulder (Colorado), le CO2 représente environ 62 % des gaz à effet de serre en 2004.

UN JALON POUR KYOTO

La NOAA mesure les émissions de gaz à effet de serre depuis 1979. Elle a choisi 1990 comme base de calcul de son nouvel indice, année qui correspond à celle choisie dans le protocole de Kyoto comme jalon des futures réductions ou augmentation de ces gaz.

L'accroissement annuel le plus important des émissions de gaz à effet de serre a été observé de 1987 à 1988 avec 2,8 %, hausse en grande partie liée à l'apparition cette année-là du courant marin chaud El Niño.

La plus faible augmentation de ces gaz a été enregistrée en 1993, avec une hausse de 0,81 % par rapport à 1992. Les émissions avaient cru fortement en 1991 avec l'éruption du volcan Pinatubo aux Philippines.

Avec AP

Ouebman88

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Comme on peut le voir dans le graphique que tu nous montre mis a par le CO2 le reste a une augmentation de plus en plus stable.

Par contre le CO2 a toujour la meme augmentation et ne ce stabilise pas malgre le traite de kyoto default_blink.png

Williams

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Comme on peut le voir dans le graphique que tu nous montre mis a par le CO2 le reste a une augmentation de plus en plus stable.

Par contre le CO2 a toujour la meme augmentation et ne ce stabilise pas  malgre le traite de kyoto default_wub.png

Williams

Attention aux effets d'optique : le graphique du NOAA n'a à mon avis pas une échelle adaptée pour une bonne lecture en ce qui concerne CH4, N20 et autres GES.La hausse du CO2 est impressionante (forçage radiatif de +20% en 14 ans...) mais cela ne doit pas nous amener à dire qu'une hausse de 5% pour un autre GES sur la même période est insignifiante. Il ne s'agit pas de variations à l'échelle de la centaine de milliers d'années mais à l'échelle de la décade...

Plus de données sur http://www.citepa.org (excellente base de données sur la pollution atmosphérique et les émissions de GES )

NB - CFCs : Protocole de Montréal

Secteurs sources / France - Parts du PRG (Potentiel de Réchauffement Global) :

waa.jpg

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  • 1 year later...

Attention aux effets d'optique : le graphique du NOAA n'a à mon avis pas une échelle adaptée pour une bonne lecture en ce qui concerne CH4, N20 et autres GES.

La hausse du CO2 est impressionante (forçage radiatif de +20% en 14 ans...) mais cela ne doit pas nous amener à dire qu'une hausse de 5% pour un autre GES sur la même période est insignifiante. Il ne s'agit pas de variations à l'échelle de la centaine de milliers d'années mais à l'échelle de la décade...

Plus de données sur http://www.citepa.org (excellente base de données sur la pollution atmosphérique et les émissions de GES )

NB - CFCs : Protocole de Montréal

Secteurs sources / France - Parts du PRG (Potentiel de Réchauffement Global) :

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Le méthane n'augmente plus depuis 2001 et commence même à diminuer dans certaines stations de mesure.
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Le méthane n'augmente plus depuis 2001 et commence même à diminuer dans certaines stations de mesure.

Et si on disait simplement qu'il diminue dans certaines stations . Ca , ca serait juste, quant à dire qu'il commence ce qui signifie que ça va continuer, c'est peut être beaucoup moins sûr. En fait, on sait pas trop , si?
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Et si on disait simplement qu'il diminue dans certaines stations . Ca , ca serait juste, quant à dire qu'il commence ce qui signifie que ça va continuer, c'est peut être beaucoup moins sûr. En fait, on sait pas trop , si?

Dernière nouvelle ici (communiqué, étude des GRL) :

http://www.eurekalert.org/pub_releases/200...--loi112006.php

Si on commence à dire que le RC va ralentir, David va devoir se surmener pour mobiliser les troupes. default_w00t.gif

Level of important greenhouse gas has stopped growing

7-year stabilization of methane may slow global warming, UCI scientists say

Irvine, Calif., Nov. 20, 2006 -- Scientists at UC Irvine have determined that levels of atmospheric methane -- an influential greenhouse gas -- have stayed nearly flat for the past seven years, which follows a rise that spanned at least two decades.

This finding indicates that methane may no longer be as large a global warming threat as previously thought, and it provides evidence that methane levels can be controlled. Scientists also found that pulses of increased methane were paralleled by increases of ethane, a gas known to be emitted during fires. This is further indication that methane is formed during biomass burning, and that large-scale fires can be a big source of atmospheric methane. (...)

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L'abstract :

GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 33, L22808, doi:10.1029/2006GL027330, 2006

Influence of biomass burning during recent fluctuations in the slow growth of global tropospheric methane

Isobel J. Simpson

F. Sherwood Rowland

Simone Meinardi

Donald R. Blake

Abstract - During the past 15 years the annual growth rate of tropospheric methane (CH4) has shown striking changes over 2–3 year periods, varying from +1% yr−1 to slightly negative values (−0.2% yr−1). These fluctuations are superimposed on an overall slowdown of the CH4 growth rate since the 1980s. Here we use our complementary measurement of other compounds (ethane, tetrachloroethene) to confirm the influence of biomass burning on large global CH4 pulses in 1998 and 2002–2003. Methane growth rate fluctuations also track ENSO indices, most likely via the influence of ENSO activity on large-scale biomass burning. We also report the seventh year of near-zero growth of global CH4 levels (Dec. 1998–Dec. 2005). The global CH4 mixing ratio was 1772 ± 1 ppbv in 2005, and CH4 increases of 118–376 ppbv between 2000–2020 (ten scenarios in the 2001 IPCC report, to levels around 1900+ ppbv by 2020, now appear quite unlikely.

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Irvine, Calif., Nov. 20, 2006 -- Scientists at UC Irvine have determined that levels of atmospheric methane -- an influential greenhouse gas -- have stayed nearly flat for the past seven years, which follows a rise that spanned at least two decades.

This finding indicates that methane may no longer be as large a global warming threat as previously thought, and it provides evidence that methane levels can be controlled. Scientists also found that pulses of increased methane were paralleled by increases of ethane, a gas known to be emitted during fires. This is further indication that methane is formed during biomass burning, and that large-scale fires can be a big source of atmospheric methane. (...)

Cet article d'Eurekalert est vraiment tendencieux comme c'est pas permis, surtout en affirmant que la publi citée "fournit des preuves que la concentration de méthane peut être contrôlée" ! On ne contrôle rien du tout puisqu'au niveau du méthane, strictement rien n'a été fait. Déjà, si on avait une explication satisfaisante du pourquoi et comment de la stabilisation, ce serait une bonne chose mais ce n'est même pas le cas. Chacun y va de son interprétation. Pour Dlugokencky, c'est dû à l'équilibre chimique de l'atmosphère (mais lui au moins a eu le mérite d'avoir prévu la stabilisation 10 ans le GIEC. Pour ceux qui étudient l'agriculture, c'est dû aux changements de pratique culturale en Chine, gros émetteur de méthane par ses rizières. Pour ceux qui étudient les marécages, c'est parce que le RC ou l'homme ont asséché des zones humides. Pour l'équipe de l'Institut Marx Planck qui spéculent que la respiration des forêts génèrent du méthane, ce serait dû à la déforestation, etc, etc... Il n'y a que les chercheurs qui avaient prévu, souvent par voie de presse, des relargages massifs et catastrophique de méthane par la fonte du permafrost sibérien qui se retrouvent marron.

En tout cas, cette affaire illustre bien le ridicule des prédictions climatiques à 10 ans. Alors que dire de celles à 100 ans ou celles sur les impacts (modélisation avec des résultats de modélisations !). Ca souligne aussi les dérives d'une recherche qui se met plus à communiquer par les médias que par des publications.

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Cet article d'Eurekalert est vraiment tendencieux comme c'est pas permis, surtout en affirmant que la publi citée "fournit des preuves que la concentration de méthane peut être contrôlée" ! On ne contrôle rien du tout puisqu'au niveau du méthane, strictement rien n'a été fait.

(...)

Eurekalert, ScienceDaily et pas mal d'autres sites ne font que reproduire les communiqués qui leurs sont envoyés par les équipes de recherche (ou les organisateurs de colloque, ou les éditeurs de revues, etc.). Le principe de ces communiqués est de toute façon de mettre en avant le caractère exceptionnel de la découverte, et aussi de faire passer des messages qui excèdent le contenu du travail (dans une pub. peer-reviewed, le chercheur ne dit pas ce qu'il pense des émissions ou de la gravité du RC. Sauf exception, comme la pièce de propagande de Pounds et al. 2006 dans Nature qui n'hésite pas conclure son abstract sur les grenouilles du Costa Rica par la nécessité urgente de réduire les émissions de GES !).

Sinon tu as raison : l'année 2006 aura été surprenante pour le CH4 et inquiétante pour la qualité de sa modélisation. On nous dit que les émissions baissent, puis stagnent sans trop savoir pourquoi ; on nous apprend que les volcans sous-marins et la végétation émettent naturellement du CH4 dans l'atmosphère, ce qu'on ne savait pas. Bref, le b*rdel complet pour un gaz qui représente quand même 20% de l'ES anthropique additionnel. Et les GES ont un "high level of undestanding" dans le bilan radiatif du GIEC, c'est-à-dire que les chercheurs sont censés bien maîtriser ce poste. Cela donne une idée de ce qui nous attend pour les autres forçages (les trois-quarts), qui ont en général un "low level of understanding" dans le même bilan...

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Et les GES ont un "high level of undestanding" dans le bilan radiatif du GIEC, c'est-à-dire que les chercheurs sont censés bien maîtriser ce poste. Cela donne une idée de ce qui nous attend pour les autres forçages (les trois-quarts), qui ont en général un "low level of understanding" dans le même bilan...

Si les GES ont un "haut degré de compréhension" dans le bilan radiatif ce n'est pas parce qu'on connait parfaitement bien leur cycle mais parce qu'on connait parfaitement bien leur concentration et leurs effets radiatifs.

Ceci c'est pour le présent par rapport au passé.

Mais bien sûr pour le futur je ne crois pas que quiconque ait donné un "high level" dans la fiabilité de la prévision.(enfin pas à ce que je sache)

Pour mémoire le CH4 par exemple est prévu entre 1500 et 3700 ppb en 2100. default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Et les GES ont un "high level of undestanding" dans le bilan radiatif du GIEC, c'est-à-dire que les chercheurs sont censés bien maîtriser ce poste. Cela donne une idée de ce qui nous attend pour les autres forçages (les trois-quarts), qui ont en général un "low level of understanding" dans le même bilan...

Même remarque que Meteor mais j'ajoute que cette erreur (?) de ta part est fort surprenante et inquiétante.

Ou bien, tu lis tellement vite que tu ne comprends pas ce que tu lis

Ou bien, tu as parfaitement lu et tu fais l'innocent et cette fois je crains que ça ne soit plus avec l'intention de blaguer mais peut être avec celle de manipuler.

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Pour l'équipe de l'Institut Marx Planck qui spéculent que la respiration des forêts génèrent du méthane, ce serait dû à la déforestation, etc, etc...

Juste parce que j'ai bosse la pour des annees: Planck s'appelle Max, par contre Marx etant aussi allemand n'a rien avoir avec les sciences naturelles.
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Même remarque que Meteor mais j'ajoute que cette erreur (?) de ta part est fort surprenante et inquiétante.

Ou bien, tu lis tellement vite que tu ne comprends pas ce que tu lis

Ou bien, tu as parfaitement lu et tu fais l'innocent et cette fois je crains que ça ne soit plus avec l'intention de blaguer mais peut être avec celle de manipuler.

Allons allons, sirius, inutile d'être si inquiet sur ma bêtise crasse ou mes noires intentions : j'admets volontiers mon erreur en l'occurrence, et considère la critique de Meteor comme tout à fait recevable. Voilà ce que c'est d'écrire au pied du lit (oui, cela paraît bizarre à l'heure du post, mais je travaille de nuit présentement). Donc, je confirme : que tous ceux qui placent leur entière confiance dans le GIEC ne développent pas d'idées suicidaires suite à ma remarque sur les nivaux de compréhension des GES, remarque inadaptée en la circonstance.

(Il y a beaucoup d'autres raisons de se suicider si l'on fait de la précision du diagnostic du GIEC le sens de sa vie, bien sûr default_innocent.gif ).

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En y re-réfléchisant, je reviens quand même sur un point de détail :

- des travaux ont montré récemment que les plantes émettent du CH4 en croissance. La quantité exacte est inconnue, mais les premières estimations sont importantes (60 à 240 millions de tonnes de CH4 chaque année, soit 10 à 30 % des émissions constatées, Keppler 2006)

- si ces travaux sont confirmés, une partie de la hausse du CH4 1750-2000 dans le bilan radiatif du GIEC doit être recalculée (en effet, la hausse moderne du CH4 peut être due en partie à celle de la croissance végétale renforcée par CO2 + T, donc être une rétroaction et non un forçage ; il faut par ailleurs recalculer les effets de la déforestation en fonction du bilan CH4).

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  • 1 year later...

Sauf erreur de ma part, il y a longtemps qu'on n'avait pas parlé de l'indice AGGI... que je viens de redécouvrir.

Communiqué de NOAA/ESRL du 23 avril 2008 : http://www.esrl.noaa.gov/media/2008/aggi.html :

Last year alone global levels of atmospheric carbon dioxide, the primary driver of global climate change, increased by 0.6 percent, or 19 billion tons. Additionally methane rose by 27 million tons after nearly a decade with little or no increase. NOAA scientists released these and other preliminary findings today as part of an annual update to the agency's greenhouse gas index, which tracks data from 60 sites around the world.(...)

Viewed another way, last year's carbon dioxide increase means 2.4 molecules of the gas were added to every million molecules of air, boosting the global concentration to nearly 385 parts per million (ppm). Pre-industrial carbon dioxide levels hovered around 280 ppm until 1850. Human activities pushed those levels up to 380 ppm by early 2006. The rate of increase in carbon dioxide concentrations accelerated over recent decades along with fossil fuel emissions. Since 2000, annual increases of two ppm or more have been common, compared with 1.5 ppm per year in the 1980s and less than one ppm per year during the 1960s.(...)

Methane levels rose last year for the first time since 1998. Methane is 25 times more potent as a greenhouse gas than carbon dioxide, but there's far less of it in the atmosphere -- about 1,800 parts per billion. When related climate affects are taken into account, methane's overall climate impact is nearly half that of carbon dioxide.

Rapidly growing industrialization in Asia and rising wetland emissions in the Arctic and tropics are the most likely causes of the recent methane increase, said scientist Ed Dlugokencky from NOAA's Earth System Research Laboratory.

"We're on the lookout for the first sign of a methane release from thawing Arctic permafrost," said Dlugokencky. "It's too soon to tell whether last year's spike in emissions includes the start of such a trend."

Donc d'après l'indice, en 2007:

+ 2.4 ppm de CO2, proche de 385 ppm, soit encore 19 milliards de tonnes de CO2

+ 27 millions de tonnes de méthane, autour de 1.800 part par milliard.

En 2007, les émissions de méthane ont repris, suite à une "pause" depuis 1998. Les causes les plus probables de cette reprise seraient liées à l'industrialisation rapide de l'Asise et aux augmentations d'émissions des marécages (&permafrost) tropicaux et arctiques. Ed Dlugokencky: "Nous recherchons les premiers signes de dégazement de méthane du permafrost en arctique - il est trop tôt pour dire si l'augmentation des émissions de l'an passé recouvre le début d'une telle tendance".

co2trend.m.gif

methanetrend.m.gif

L'AGGI est sur http://www.esrl.noaa.gov/gmd/aggi/

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Bon, en résumé, le taux de concentration du CO2 continue à croitre dans l'atmosphère et les émissions anthropiques de ce gaz accélérent au lieu de ralentir, tandis que la croissance du taux de concentration du CH4 semble avoir très nettement repris l'an passé (il nous faudra attendre encore au moins un ou deux ans de plus pour en être sûrs).

Conclusion très simple (et qui a été déjà énoncée mais semble parfois igorée ou oubliée par certains):

Si, dans les temps géologiques, les augmentations passées de concentration en CO2 paraissent avoir surtout découlé d'une rétroaction positive au RC initié périodiquement par les variations des paramètres de Milankovitch et/ou les variations de l'activité solaire, il faut s'attendre à ce qu'il en soit de même si nous nous trouvons confrontés à une période de nouvel accroissement des températures, quelle que soit son origine (mais il est quasiment certain que la tendance pluriannuelle au RC en cours provient essentiellement des émissions anthropiques de GES, auxquelles il faut ajouter les rétroactions positives nettes et peut-être une petite part du Soleil et éventuellement des fluctuations du barycentre).

Dans ces conditions - et c'est en cela que la situation est très différente du passé et bien plus inquiétante - non seulement nous aurions un RC se surajoutant à une situation correspondant déjà à un interglaciaire chaud, mais nous aurions des émissions de CO2 issues des rétroactions naturelles positives nettes se surajoutant aux émissions anthropiques de ce même gaz et d'autres GES. Et le tout à un rythme de croissance élevé et qui pourrait malheureusement fort bien croître au cours des prochaines décennies (si nous ne réagissons pas plus efficacement).

De plus, les autres GES (d'origine essentiellement anthropique) en cause ont un PRG très supérieur à celui du CO2...

Alain

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Et pourtant! Un ancien article que j'ai retrouvé, il date du 25 janvier 2008 :

Le Canada se pose des questions. Il est un fait que les températures globales n'ont pas augmenté depuis au moins 2001. Le réchauffement climatique a cessé temporairement ou de façon permanente. Ceci ne rejoint pas la théorie populaire du réchauffement dû aux gaz à effets de serre. En effet, depuis 1998 le dioxide de carbone a continué de s'accumuler dans l'atmosphère - une augmentation de 4% - alors que les températures globales sont inchangées. Si la théorie du réchauffement climatique dû aux gaz à effets de serre était vraie, la température globale devrait être 0.3 degré plus chaude aujourd'hui que ce qu'elle est actuellement. Ceci est un sérieux problème, et nous dépensons des milliards à chaque année, et ce, peut-être pour rien.

Il serait probablement sage aussi de prendre note des nombreux records de froid que le monde a connu récemment. Les exemples sont nombreux, et sortent de l'ordinaire.

L'Amérique du Sud a connu des vagues de froid comme on n'avait pas vu depuis longtemps : À Buenos Aires, il a neigé pour la première fois depuis 89 ans, au Pérou le froid tellement intense a tué des centaines de personnes et le gouvernement a dû déclarer l'état d'urgence dans 14 des 24 provinces. En août, l'agriculture du Chili a subit des pertes de $200 millions dans un hivers jugé le plus dur depuis 50 ans selon le ministre de l'agriculture.

David Deming, un géophysicien de l'Université d'Oklahoma a rapporté dans le Washington Times qu'en fait tout l'hémisphère sud a été balayé par des froids intenses en 2007. À Johannesbourg, on a fait l'expérience d'une vraie chute de neige significative depuis un quart de siècle. L'Australie a connu son plus froid mois de juin de tout les temps.

Le printemps et l'été en Nouvelle-Zélande furent tellement froids que des récoltes ont été perdu. L'Indonésie a aussi connu son année la plus froide depuis des années. Au New Ham****re, le mois dernier, ils ont reçu 44.5" de neige, battant le record précédent de 1876 de 43" ! Le gouvernement canadien a averti que cet hivers serait le plus froid depuis 15 ans. Les températures battent des records de froid et la glace se reforme dans des places comme à Disko Bay, au Groenland, où on avait pas vu de glace se former dans la baie depuis 10 ans.

Il a neigé et fait froid en Floride et à Hawaii il y a quelques semaines. Même chose au Mexique, où quelques personnes en sont mortes. Et le plus surprenant et venant des nouvelles de la semaine passé et de cette semaine : il a neigé à Baghdad (du pas vu depuis au moins 80 ans)ainsi qu'en Arabie saoudite(records de froid pas vu depuis 20 ans) !

Finalement, qu'est-ce qui pourrait expliquer tout ça ? Et bien la NASA et le National Space Center, en plus des spécialistes russes, ont confirmé que la surface du soleil change de phase et termine deux cycles : un de 11 ans et un autre de 200 ans. Nous allons entrer dans un cycle beaucoup plus froid pour les 20 à 30 prochaines années, semble t-il. Ce sont des cycles observés depuis 1100 ans et ont plus de 90% d'exactitude. Apparemment que la dernière fois que ça s'est produit, durant le Dalton Minimum à partir de 1793 à 1830, ce fut une période de froid extrême qui engendra une période de crise de subsistance étant donné que les cultures ne pouvaient plus se faire même durant l'été.

Dire qu'on veut nous taxer pour le CO2 pour arrêter le réchauffement climatique. Va t-on nous taxer pour la glace dans une ère de refroidissement ?

source :

http://www.centpapiers.com

Voilà on n'a pas que constaté ça au Canada mais sur presque toute la surface du globe et néanmoins je ne remet pas en cause de possibles rétroactions positives mais chacun sa théorie. A noter que le rôle de l'activitée solaire est à nouveau mise sur le tapis. J'ai de même trouvé un graphique (désolé j'ai plus la source):

solardriver6.jpg

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default_mad.gif Incroyable, tu ne lis pas les réponses qui t'ont déjà apportées sur ce truc ???

Mistergaga, comme tu ne cites pas tes sources, je suppose que tu as trouvé cette citation sur http://www.laterredufutur.com/html/modules...cle&sid=613 , qui lui même l'a pris sur http://www.centpapiers.com/Rechauffement-o...idissement,2836 , sourcé sur [url=]http://lesnouvellesinternationales.blogspo...lobal%20warming[/url] , qui ne cite pas ses sources (mais je cite ici l'en-tête de ce blog : " Les ploutocrates dépensent des milliards pour contrôler notre pensée.").

En googlant sur "David Deming Oklahoma Washington Times", on retrouve le texte à droite à gauche... et la bio de Deming : il pense que le pétrole est abondant, peu cher et non polluant, que le port d'armes est le symbole de la liberté, que les différences entre femmes et hommes dans la société ont une origine biologique... Il s'est notamment retrouvé en procès contre une étudiante qui affirmait que le libre accès aux armes offre la possibilité à chacun de se transformer en tueur fou : il a répondu en écrivant (je ne traduis pas par décence)

Citation

"I just want to point out that Kletter's 'easy access' to a vagina enables her to 'quickly and easily' have sex with 'as many random people' as she wants. Her possession of an unregistered vagina also equips her to work as a prostitute and spread venereal diseases. Let's hope Kletter is as responsible with her equipment as most gun owners are with theirs."

Bref, et j'assume ce jugement politique, il est un parfait réactionnaire. Pour lui, le réchauffement est "une hystérie collective des média".

Pour fixer les choses, je précise que le "Washington Times" est également un journal franchement de droite, fondé par le "révérent" Moon, ne tirant qu'à 100.000 exemplaires. La proximité de noms conduit souvent à le confondre avec les deux "vrais" journaux américains, le New York Times et le Washington Post.

Bref, Mistergaga, c'est pas parce que c'est sur internet que c'est vrai... ni que c'est digne de foi.

Et c'est pas non plus parce que ma grand-mère a des rhumatismes que le RC va s'arrêter. Blague à part, on se demande à quoi ça sert de passer des heures à débunker... Je préfère m'accrocher avec miniTax, tiens, il lui arrive de reconnaître qu'il a exagéré. default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Surtout qu'il nous pond un article "grand public" bourré d'idioties juste et qui n'a rien à voir à la suite de graphiques montrant l'évolution de la concentration de Co 2 et de Méthane... default_dry.png

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