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Les événements climatiques violents


Alain Coustou
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34230 Paulhan - Centre Hérault

[Mais comme les emissions de GES se sont intensifiées dans la dernière periode je ne crois pas qu'on puisse avoir mieux qu'un ralentissement voire dans le plus extrême des cas un arrêt mais pas un refroidissement du globe comme cela aurait du se produire naturellement.

]

Que faut-il comprendre alors ? Que finalement les émissions de GES sont une bonne chose parce qu'elles vont lutter contre le refroidissement du globe qui aurait du se produire natuellement.

Franchement je n'y comprends plus rien.... default_wub.png

Non, c'est une trés mauvaise chose car la baisse prévue de l'activité solaire n'est pas durable, et quand bien même elle ralentirait un peu la hausse due aux GES il ne faut pas oublier que si elle a représenté 1/3 de la hausse des Temperatures depuis 1850 actuellement elle est trés loin d'en représenter autant parce les emissions de GES se sont accrues exponentiellement surtout dans la dernière période, je dirais 10% pas plus, ce sera à mon avis insuffisant pour entrainer un refroidissement qui de toute façon aurait ete moindre que celui du petit age glaciaire parce que les cycles de Suess et de Gleissberg ne sont pas en phase comme à l'epoque (periode 1645-1705) c'est une baisse du cycle de Suess qui est à attendre, mais le cycle de Gleissberg est encore en hausse.

De plus l'emission de GES peut avoir trois conséquences selon les theories, soit une hausse continue et regulière des temperatures, soit des franchissements de seuils, c'est l'avis d"Alain et le mien, soit un emballement de la machine climatique dans le sens de la hausse soit des retroactions imprevisibles genre celles decrites dans "le jour d'aprés" sans être aussi brutales que dans le film je pense qu'elles ne peuvent pas être exclues, j'en veux pour indice que dans le passé toutes les glaciations ont ete precédées par une hausse juste avant la chute.

Mais là ou on rentre dans l'inconnu c'est que la composition de l'atmosphère n'etait pas la même, il y avait sans doute le Co2 mais sans le nuage brun donc les particules, il n'y avait pas non plus de CFC ou autres produits chimiques artificiels, donc il ne faut pas s'attendre à une replique des phenomènes du passé mais à autre chose.

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[Mais comme les emissions de GES se sont intensifiées dans la dernière periode je ne crois pas qu'on puisse avoir mieux qu'un ralentissement voire dans le plus extrême des cas un arrêt mais pas un refroidissement du globe comme cela aurait du se produire naturellement.

]Que faut-il comprendre alors ? Que finalement les émissions de GES sont une bonne chose parce qu'elles vont lutter contre le refroidissement du globe qui aurait du se produire natuellement.

Franchement je n'y comprends plus rien.... default_wub.png

Si il avait du y avoir naturellement quelques hivers froids et qu'ils nous sont épargnés, ce n'est qu'une compensation très provisoire aux nombreux inconvénients de la tendance au réchauffement.De toute manière, il n'y a jamais évolution linéaire, pas plus en climatologie qu'en histoire ou en économie.

On pourrait cependant discuter à l'infini sur le refroidissement climatique qui aurait pu se produire sans la hausse de la concentration atmosphèrique en GES. Bien possible qu'une légére hausse ait été favorable à ce sujet. Mais bien plus probable que nous ayons dépassé le seuil à partir duquel les inconvénients - et bientôt les dangers - risquent fort de l'emporter sur les éventuels avantages.

Ah, Laure, j'en profite pour te dire que ton problème pour commander "Terre, fin de partie?" en promotion vient sans doute (selon l'éditeur) que tu ne t'étais pas inscrite sur le site Eons (inscription gratuite, pas de spam ni de pub). Cette inscription très simple t'es proposée dés que tu arrives sur le site et est la condition pour pouvoir commander, puisqu'il faut bien avoir ton adresse pour t'expédier ta commande.

Cordialement,

Alain

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Voici un communiqué de l'AFP en date du 9 septembre 2005 :

L'Atlantique entre dans sa phase cyclonique la plus intense

AFP 09.09.2005 - 7:51

Dans le sillage de Katrina, une des pires catastrophes naturelles à frapper les Etats-Unis, la saison cyclonique entre dans sa phase la plus intense et les spécialistes prédisent d'autres ouragans tout aussi dangereux.

Si la saison des cyclones a été particulièrement agitée en 2004 avec quatre ouragans frappant la Floride en six semaines entre août et septembre, la possibilité existe que des Etats comme le Mississippi ou la Louisiane, dévastés par Katrina, soient à nouveau frappés par un ouragan à court ou moyen terme.

Selon les derniers pronostics de William Gray, un expert de l'université du Colorado, il y a 75% de probabilités qu'un autre cyclone frappe les Etats-Unis ce mois-ci.

"Les mauvaises nouvelles continuent" a indiqué le météorologiste dans son dernier rapport il y a une semaine.

La saison 2005 a été particulièrement atypique et jamais auparavant autant de cyclones ne s'étaient formés aussi tôt dans la saison, dont deux en juin, le premier mois de la saison cyclonique- qui va jusqu'en novembre - ni avec autant d'intensité.

Deux cyclones Dennis et Emily en juillet ont atteint la catégorie 4 sur l'échelle Saffir-Simpson, qui en compte 5.

Fin août, la moyenne habituelle est généralement de quatre tempêtes tropicales et deux ouragans, mais dès la première semaine de septembre, 15 tempêtes et une demi-douzaine d'ouragans, soit trois fois plus que la moyenne, se sont déjà formés dans la région Atlantique.

Mercredi les ouragans Nate et Maria se trouvaient en haute mer à l'est des Etats-Unis, tandis que la tempête tropicale Ophelia s'est transformée en cyclone dont l'oeil se situe dans l'océan Atlantique à environ 112 km au nord-est de Cap Canaveral, en Floride. Ce nouveau cyclone, classé actuellement catégorie un sur l'échelle Saffir-Simpson qui en compte cinq, pourrait avancer lentement vers le nord-est au cours des prochaines 12 à 24 heures et prendre de la puissance, selon les services de météorologie.

Selon Gray, 90% de l'activité cyclonique se déroule entre août et octobre et particulièrement en octobre.

Pour sa part Kerry Emanuel, un expert de l'Institut Technologique du Massachusetts (MIT) estime que les effets du réchauffement, naturel ou artificiel, de la planète, qui forme le combustible des ouragans, se font particulièrement sentir dans l'intensité des cyclones et peut-être aussi dans leur fréquence.

Selon une étude qu'il a publiée récemment, portant sur quelque 500 tempêtes dans l'Atlantique et quelque 800 autres dans le Pacifique entre 1950 et 2004, les ouragans sont de plus en plus violents et durent plus longtemps.

"On relève une tendance générale à la hausse, particulièrement dans les dernières 30 ou 40 années" relève-t-il.

Il note également qu'il existe une corrélation entre cette intensification et les températures de plus en plus élevées des océans et prédit qu'à l'avenir ce réchauffement pourrait augmenter le "potentiel destructeur des cyclones tropicaux".

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Commentaire:

Ces faits - car il s'agit bien de faits et non de simples hypothèses - confirment eux aussi que le réchauffement climatique vient très probablement de franchir un second seuil et entre dans une phase véritablement dangereuse. M.Bush a beau prétendre ne pas être responsable des cyclones, il est coupable d'avoir refusé de ratifier le protocole de Kyoto. De même qu'il est coupable d'avoir réduit de 80% les crédits fédéraux pour l'entretien des digues aux USA. Le retour de baton est terrible...

Quand aux climatologues "officiels" du GIEC, ils feraient bien d'intégrer enfin la notion de seuil dans leurs analyses et de mieux prendre en compte les effets de synergie et les rétroactions du réchauffement avec l'environnement.

Alain

http://groups.msn.com/Climat-Banquise-Methane/

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Cher torrent, je t'avais posé une question concernant les faits t'ayant convaincu de l'effet de l'ES, peut-être n'as tu pas vu mon message mais cela pourrait être intéressant d'en faire un listing...

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Quand aux climatologues "officiels" du GIEC, ils feraient bien d'intégrer enfin la notion de seuil dans leurs analyses et de mieux prendre en compte les effets de synergie et les rétroactions du réchauffement avec l'environnement.

Comment interpréter ce refus d'intégration et cette mauvaise prise en compte de tous ces éléments par ce que tu appelles les "officiels" du GIEC?N'y aurait-il donc que quelques personnes bien au fait du véritable danger qui pèse au-dessus de nos têtes?

Pourquoi donc "taire" cette vérité de la part de tous ceux (ou presque) qui calculent le futur du climat?

N'y a t'il pas des scientifiques compétents capables de comprendre?

Tout celà m'étonne beaucoup et la question est à approfondir.

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34230 Paulhan - Centre Hérault

Cher torrent, je t'avais posé une question concernant les faits t'ayant convaincu de l'effet de l'ES, peut-être n'as tu pas vu mon message mais cela pourrait être intéressant d'en faire un listing...

C'est simple, Williams et moi avons exploré cette piste mais Williams n'a jamais exclu le rôle de l'effet de serre, ce qui m'a convaincu c'est d'une part le travail de Wiliams sur son site ainsi que les mesures et les explications de Meteor et d'Alain Coustou plus plusieurs emissions scientifiques qui decortiquaient les tenants et aboutissants, mais ce qui a ete determinant c'est la fonte du Permafrost Siberien, à ce moment là il n'y avait plus aucun doute sur le rechauffement.

Ensuite j'ai procédé à une approche differente sur la question de l'elevation du gradient thermique en comprenant que son origine etait bien due à l'accumulation des GES, ceci m'amène d'ailleurs à élaborer des scenarii un peu differents de ceux communement admis et je rejoins tout à fait Alain Coustou sur le prediction de l'augmentation des phenomenes violents à la fois en nombre et en intensité.

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Cher torrent, je t'avais posé une question concernant les faits t'ayant convaincu de l'effet de l'ES, peut-être n'as tu pas vu mon message mais cela pourrait être intéressant d'en faire un listing...

C'est simple, Williams et moi avons exploré cette piste mais Williams n'a jamais exclu le rôle de l'effet de serre, ce qui m'a convaincu c'est d'une part le travail de Wiliams sur son site ainsi que les mesures et les explications de Meteor et d'Alain Coustou plus plusieurs emissions scientifiques qui decortiquaient les tenants et aboutissants, mais ce qui a ete determinant c'est la fonte du Permafrost Siberien, à ce moment là il n'y avait plus aucun doute sur le rechauffement.

Ensuite j'ai procédé à une approche differente sur la question de l'elevation du gradient thermique en comprenant que son origine etait bien due à l'accumulation des GES, ceci m'amène d'ailleurs à élaborer des scenarii un peu differents de ceux communement admis et je rejoins tout à fait Alain Coustou sur le prediction de l'augmentation des phenomenes violents à la fois en nombre et en intensité.

et l'hiver précédent particulièrement froid en sibérie n'a en rien retardé ce dégél ou celui-ci est du aux conditions clémentes de cette année!?Si je me souviens bien on a eu une anomalie chaude en sibérie une partie de l'hiver dernier?
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En Sibérie, l'hiver dernier, on constaté - de mémoire :

(attention froid et doux sont des notions relatives dans ce qui suit)

1. un mois de novembre extrêmement doux dans la partie nord, moins ailleurs, mais quand même doux,

2. un mois de décembre glacial dans la partie orientale et un peu dans la partie centrale, moins froid ailleurs,

3. un mois de janvier très doux dans sa partie nord, ailleurs moins (il me semble)

4. un mois de février très froid dans sa partie sud, très doux sur les bords de l'Arctique.

Bref les bords sibériens de l'Arctique ont bénéficié d'un hiver exceptionnellement clément (surtout la péninsule de Taïmyr), tandis que la partie sud a eu un hiver thermiquement plus équilibré (plus loin la Mongolie a connu un hiver très froid, surtout en février).

Les masses d'air froid polaire sont descendues essentiellement :

1. jusqu'au 20 janvier : à l'ouest du Groënland, entraînant un flux d'ouest sur le nord de l'Europe, parfois tempétueux (cf tempêtes de décembre en Scandinavie) ; en novembre, l'air doux a été vigoureusement transporté vers la Russie, surtout sa partie nord.

2. après le 20 janvier : à l'Est du Groënland, refroidissant l'Europe mais entraînant quand même de l'air doux vers le nord de la Russie. Cela dit, ce blocage atlantique a globalement bien refroidi le continent eurasiatique entre janvier et février.

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C'est simple, Williams et moi avons exploré cette piste mais Williams n'a jamais exclu le rôle de l'effet de serre, ce qui m'a convaincu c'est d'une part le travail de Wiliams sur son site ainsi que les mesures et les explications de Meteor et d'Alain Coustou plus plusieurs emissions scientifiques qui decortiquaient les tenants et aboutissants, mais ce qui a ete determinant c'est la fonte du Permafrost Siberien, à ce moment là il n'y avait plus aucun doute sur le rechauffement.

Comme le dit Torrent a propos de l'evolution du climat qui est du a plusieurs phenomene climatiques, dont l'effet de serre secondaire en est un des plus importants et un de ceux qui aura l'effet le plus lontemps sur le rechauffement de terre je n'ai jamais exclu le rôle de l'effet de serre meme si je dit que soleil a quand meme pas mal d"effet. Dans mon j'en parle justement.

Torrent comme ta boite personnel est remplie donc je ne peu pas te contacter par message personnel, donc vois ce que je voilais te demander : Concernant ce que que tu avais dis il y a 2 semaines environs, as tu pu notes juste sous forme de tableau en resumant a chaque fois qu'il y a une maree importante ou faible a l'ouest ou l'est ou au meridien du Soleil par rapport a la terre, et mettre la situation du climat et ou position de l'anticyclone pour avoir des idees sur l'effets des marrees solaires pour que j'analise cela avec mes donnees ?

Williams

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C'est simple, Williams et moi avons exploré cette piste mais Williams n'a jamais exclu le rôle de l'effet de serre, ce qui m'a convaincu c'est d'une part le travail de Wiliams sur son site ainsi que les mesures et les explications de Meteor et d'Alain Coustou plus plusieurs emissions scientifiques qui decortiquaient les tenants et aboutissants, mais ce qui a ete determinant c'est la fonte du Permafrost Siberien, à ce moment là il n'y avait plus aucun doute sur le rechauffement.

Ensuite j'ai procédé à une approche differente sur la question de l'elevation du gradient thermique en comprenant que son origine etait bien due à l'accumulation des GES, ceci m'amène d'ailleurs à élaborer des scenarii un peu differents de ceux communement admis et je rejoins tout à fait Alain Coustou sur le prediction de l'augmentation des phenomenes violents à la fois en nombre et en intensité.

Je suis très modestement content de voir que j'ai un peu contribué à te faire voir les choses sous un oeil un peu différent.Concernant les évènements climatiques violents, je pense qu'on a peut-être tort de raisonner en termes d'évènements déjà connus comme des cyclones ou des tempêtes.

Le fait qu'avec l'ES les contrastes latitudinaux diminuent alors que les contrastes verticaux risquent d'augmenter peut nous amener des phénomènes inédits et surprenants.

C'est toute la circulation atmosphérique qui risque d'être chamboulée et on ne sait pas quels peuvent en être les effets en termes d'évènements brutaux.

Des périodes monstrueusement chaudes ou des épisodes incroyablement pluvieux peuvent peut-être survenir.

Concernant les cyclones il semble établi que leur puissance augmente avec les SST.(bien qu'il y ait peut-être une limite théorique à leur puissance)

Peut-on imaginer à quoi pourrait ressembler un "Katrina" ayant puisé sa puissance dans des eaux à 33-34°C ?Et peut-on être sûr que de tels monstres ne viennent pas nous rendre visite grâce à des eaux plus chaudes plus haut en latitude?

Peut-on imaginer ce que serait le résultat d'une masse convective énorme grimpant à des altitudes inédites jusque dans la stratosphère même ?

Ce ne sont que des exemples certainement un peu exagérés mais qui sait vraiment?

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Et peut-on être sûr que de tels monstres ne viennent pas nous rendre visite grâce à des eaux plus chaudes plus haut en latitude?

Peut-on imaginer ce que serait le résultat d'une masse convective énorme grimpant à des altitudes inédites jusque dans la stratosphère même ?

Ce ne sont que des exemples certainement un peu exagérés mais qui sait vraiment?

Aussi violent c'est sur qu'on devrait pas en rencontrer ici, mais les tempetes et des precipitations et inondation surtout risque de devenir plus violent comme c'est surtout l'eau du nord est de l'Atlantique qui ce rechauffe.

monte-eau.jpg

Variations du niveau de la mer (exprimées en mm/an).

On remarque de fortes disparités géographiques. L'étude des

variations de la température de l'eau révèle le même graphique.

En rouge

, les fortes augmentations, en bleu

les fortes baisses.

Williams

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Aussi violent c'est sur qu'on devrait pas en rencontrer ici, mais les tempetes et des precipitations et inondation surtout risque de devenir plus violent comme c'est surtout l'eau du nord est de l'Atlantique qui ce rechauffe.

Oui Williams cela ne devrait pas être aussi violent.Ta réflexion est assez juste sur le fait que l'Atlantique nord-est se réchauffe pas mal.

C'est en effet lui qui reçoit de façon préférentielle la chaleur de la zone intertropicale.

Je crois d'ailleurs qu'il reçoit une partie de la chaleur de l'Atlantique sud.

Je suis très modestement content de voir que j'ai un peu contribué à te faire voir les choses sous un oeil un peu différent.

expression ambigüeil faut lire : "je suis assez content d'avoir, modestement, contribué à ..."
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Je viens d'aprendre qu'une tache solaire géante ( environ 5 fois le diamètre de la Terre ) a fait son apparition le 8 septembre 2005 et a produit plusieurs éruption de classe X dont une de classe X 17 , le 7 septembre 2005 , ce qui en fait la 4ème plus grosse depuis 30 ans ! En ce moment le soleil a une activite qui faiblie suivant le nombre de taches solaires et donc ainsi que d'eruptions solaires mais souvent les eruptions solaires sont importantes.

Williams

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Je viens d'aprendre qu'une tache solaire géante ( environ 5 fois le diamètre de la Terre ) a fait son apparition le 8 septembre 2005 et a produit plusieurs éruption de classe X dont une de classe X 17 , le 7 septembre 2005 , ce qui en fait la 4ème plus grosse depuis 30 ans ! En ce moment le soleil ce a une activite qui faiblie suivant le nombre de taches solaires et donc ainsi que d'eruptions solaires mais souvent les eruptions solaires sont importantes.

Williams

oui, effectivement , elle est mignonne.midi512_blank.gif
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  • 2 weeks later...

Le réchauffement suspect de favoriser les phénomènes cycloniques les plus violents

LE MONDE | 17.09.05 | 14h39

Selon une étude américaine publiée vendredi 16 septembre dans la revue Science, les cyclones tropicaux ont eu tendance, ces trente-cinq dernières années, à devenir de plus en plus violents. Les auteurs de ces travaux, dirigés par Peter Webster, professeur au Georgia Institute of Technology d'Atlanta (Etats-Unis), font un lien entre ces changements et l'augmentation de la température de surface des océans, due au changement climatique en cours.

Les résultats de M. Webster et de ses collègues tiennent compte de tous les bassins océaniques (Atlantique, Pacifique, océan Indien). Ils indiquent, sans équivoque, que la proportion de cyclones de catégorie 4 ou 5 (les deux niveaux les plus élevés de l'échelle de Saffir-Simpson) a eu tendance à augmenter continûment depuis 1970. Toutes régions du globe confondues, le taux moyen de ces ouragans ­ comparables en puissance à Katrina ­ est ainsi passé de 18 % environ entre 1970 et 1974 à plus de 30 % entre 2000 et 2004.

Dans le Pacifique-Ouest, par exemple, la proportion moyenne d'ouragans de catégorie 4 ou 5 a été de 25 % entre 1975 et 1989.

Cependant, les observations de M. Webster et de ses coauteurs indiquent que, parallèlement, le nombre d'ouragans des catégories 1, 2 et 3 a chuté au cours de la même période. En conséquence, le nombre total de cyclones n'a globalement pas varié. La vitesse maximale des vents générés par les phénomènes cycloniques n'a pas, elle non plus, subi de changements sensibles depuis 1970. De même, la durée moyenne des cyclones n'a pas sensiblement évolué.

La publication de ces travaux intervient alors que la communauté scientifique n'est pas parvenue à un consensus sur la responsabilité du réchauffement climatique dans l'augmentation de l'activité cyclonique remarquée depuis le début des années 1990. Pour certains climatologues, l'actuelle suractivité peut être mise au compte de cycles sans rapport clair avec le réchauffement. Ils rappellent, par exemple, que les saisons cycloniques des années 1920-1930 et 1950-1960 ont été particulièrement actives. De plus, argumentent certains, les zones à risques sont de plus en plus peuplées et les dégâts matériels occasionnés ­ à magnitude cyclonique égale ­ s'en trouvent accentués. L'attention médiatique portée à ces catastrophes naturelles parachèverait de donner l'impression fallacieuse que les ouragans sont aujourd'hui plus dévastateurs que par le passé.

Pour leurs contradicteurs, l'augmentation de la puissance des cyclones est un fait et le changement climatique est le principal suspect pour expliquer cette évolution. Les travaux de M. Webster et ses collègues viennent accréditer un peu plus ces idées.

Les débats n'en promettent pas moins d'être vifs. En début d'année, un climatologue américain réputé, Chris Landsea, a démissionné avec fracas du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (GIEC), accusant un autre membre non moins réputé de cette institution, Kevin Trenberth, d'avoir évoqué devant la presse un lien entre changement climatique et suractivité cyclonique. Alors même que la question n'est, formellement, pas scientifiquement tranchée.

Dans une tribune publiée en juin par Science , M. Trenberth, patron du département d'analyse climatique du National Center for Atmospheric Research (NCAR), a précisé sa position. "On peut s'attendre à ce que [les] changements [environnementaux] affectent l'intensité des ouragans et les précipitations qu'ils engendrent, mais les effets sur leur fréquence demeurent peu clairs, écrivait-il en conclusion de son article. La question-clé n'est pas de savoir s'il y a plus ou moins de cyclones mais, plutôt, de savoir comment ils sont en train de changer."

La publication de M. Webster et de ses collègues donne raison à M. Trenberth.

Stéphane Foucart

Article paru dans l'édition du 18.09.05

ouebman88

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Pourtant, la saison des cyclones (comme celle des tornades) a démarré plus tôt cette année, en même temps que l'on constatait une anomalie positive de température des eaux (+ 2°C environ) dans le golfe du Mexique et la mer des Caraïbes. Bien sûr, une année ne permet pas de conclure, mais il ne me paraîtrait pas surprenant que, si la durée de la saison des cyclone augmente à l'avenir, leur nombre tende aussi à s'accroître.

Par ailleurs, le fait de constater une nette tendance à l'augmentation de la proportion des cyclones de catégorie 4 et 5 à partir des années 70 ne m'étonne absolument pas. Cette observation ajoute un élément de plus en faveur de mon analyse selon laquelle un premier seuil climatique aurait été franchi aux environs de 1975.

Je suis de plus en plus persuadé que j'ai - hélas - mis dans le mille avec la théorie synthétique de l'évolution climatique actuelle que je développe dans "Terre, fin de partie?"...

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Suite à la suggestion de Edel de debattre des causes de l'activité cyclonique intense actuelle en Climatologie et non dans les observations j'ouvre donc ce fil.

Pour moi il ne fait nul doute qu'il y a correlation etroite avec l'intensité et peut être le nombre des phenomènes convectifs, par augmentation de la temperature de l'eau du Golfe du Mexique, par gonflement de la troposphère et le corrolaire du rechauffement en basses couches le refroidissement de la tropopause et de la stratosphère.

L'augmentation du gradient thermique conduit et conduira de plus en plus à accentuer la puissance cyclonique, par ailleurs j'ai aussi evoqué le fait que le ralentissement du Gulf Stream que je pense déja réel et perceptible conduit à evacuer moins d'eau chaude du Golfe du Mexique augmentant d'autant l'accumulation d'eau chaude.

Ceci est à mettre en relation etroite avec ce qui se passe en zone polaire, la disparition des cheminées de plongée en eau profondes, la perte de surface et d'epaisseur de la banquise, l'acceleration du glissement des glaciers Groenlandais et l'augmentation de la pluviometrie qui entraine une augmentation du debit des grands fleuves Siberiens, amenant davantage d'eau douce en zone Arctique.

A moins d'être de mauvaise foi on ne peut nier que ceci est du au rechauffement climatique, et celui ci est bien du à l'activité humaine et aux emissions de gaz à effet de serre.

A noter que j'etablis une relation etroite entre l'anomalie froide actuelle en mer de Norvège et ces temperatures trés elevées des eaux du Golfe du Mexique.

Ceci etant posé et faisant partie de mes deductions appuyées sur des observations qu'il serait difficile de mettre en cause je propose d'ouvrir le debat à ce sujet.

Je veux bien être traité d'arrogant, mais personne ne peut contester que des sujets soient ouvert à tort et à travers et que le suivi de certains thèmes devient très pénible.

Peut-être suffisait-il de faire remonter ce sujet... Depuis ce matin, on s'acharne à créer un sujet pour parler de la relation entre cyclones actuels et évolution du climat.

LE SUJET EXISTE DEJA, il n'a pas attendu Rita et contient déjà beaucoup d'éléments intéressant.

Vous faites ce que vous voulez, mais si vous voulez débattre sur ce thème, il y a matière ici !

Alain Coustou pense très clairement que cette recrudescence des cyclones cette année participe d'un second seuil du réchauffement climaque qui serait atteint cette année...

Florent.

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Les conclusions de Météo France déjà en 2001, suite au passage de l'ouragan Michelle sur Cuba.

Les ouragans pourraient devenir de plus en plus intenses

Matthieu DURAND

Créé le 06 novembre 2001

Mis à jour le 21 septembre 2005 à 16h00

La violence de l'ouragan Michelle n'est pas exceptionnelle, affirment deux experts français à tf1.fr. Et pourtant, des études montrent que ces phénomènes climatiques pourraient devenir de plus en plus intenses à l'avenir. Explications.

Après avoir ravagé l'Amérique centrale, où il a tué au moins douze personnes et fait des milliers de sans-abri, l'ouragan Michelle s'est abattu dimanche sur Cuba puis lundi sur les Bahamas. Son intensité, bien réelle, doit cependant être relativisée, affirment deux experts français.

L'anomalie cubaine

Les cyclones tropicaux regroupent deux types de phénomènes météo : les tempêtes tropicales et les ouragans. Dans ce dernier cas, la vitesse du vent dépasse alors les 117 km/h. La naissance d'un ouragan est liée à "la formation de gros amas de nuages d'orages, dans la zone de convergence intertropicale, à peu près au niveau de l'équateur", explique à tf1.fr Michel Desbois, directeur de recherche au CNRS, au Laboratoire de météorologie dynamique, en région parisienne. Quand ils rentrent dans une région où la température de l'océan est supérieure à 28°C, ces amas s'enroulent et se transforment en ouragan. "Plus ils s'éloignent de l'équateur, plus ils sont soumis à la force de rotation de la Terre et plus ils prennent de la puissance", ajoute le chercheur.

La violence de l'ouragan Michelle ne doit pas faire illusion. Certes, c'est l'ouragan le plus intense qui a frappé Cuba depuis 50 ans mais sa médiatisation, outre son caractère dévastateur, tient aussi au fait qu'il risquait de toucher les Etats-Unis, prévient Michel Desbois. Autre explication : "statistiquement, Cuba connaissait un déficit d'ouragans de classe 4 (sur une échelle de 5, voir article lié, NDLR) par rapport à d'autres îles de la région, comme Porto Rico, Haïti ou la Jamaïque. C'était quasiment une anomalie", précise à tf1.fr Roland Mazurie, responsable de la prévision au centre de Météo France en Guadeloupe. Reste que "des projections, partant du principe que le taux de CO2 serait multiplié par deux dans 50 ans — une thèse tout à fait plausible, montrent que les cyclones ne seraient pas plus nombreux mais plus intenses", révèle le météorologue.

Une seule arme : la prévision

Pour anticiper la trajectoire des ouragans, des prévisions sont élaborées par différents centres météorologiques dans le monde. Ils s'appuient sur des observations effectuées par satellites, radars, voire avions explorateurs. "Les données font ensuite l'objet d'une modélisation informatique afin de connaître l'évolution de l'ouragan dans les deux à trois jours suivants. Au delà, les incertitudes sont trop grandes", indique Roland Mazurie. Pour la zone Caraïbe, le centre météorologique américain de Miami fait autorité (dans l'Océan Indien, c'est le centre de Météo France à La Réunion).

Agir sur de tels phénomènes est impossible, affirme Roland Mazurie en balayant le principe d'une poudre tueuse d'ouragans (voir article lié). Dans les années 70, le projet "Storm Fury" visait à éliminer des cyclones au large de l'Afrique en y injectant de l'iodure d'argent mais les résultats ne se sont pas avérés efficaces. "Surtout, des simulations ont montré que les cyclones transportent de l'énergie accumulée dans les tropiques vers les régions tempérées. Supprimer les 70 à 100 cyclones qui se produisent annuellement dans le globe auraient rendu les régions tropicales plus chaudes et plus humides et les régions tempérées plus froides", conclut Roland Mazurie. Une preuve de plus qu'on ne joue pas impunément avec la nature.

Source : http://www.lci.fr/news/sciences/2001/0,,83...0lEIDUy,00.html

Florent.

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Ouragan. Répétition

Editorial de Libération Par Patrick SABATIER

vendredi 23 septembre 2005 (Liberation - 06:00)

Dans le malheur qui les menace, les Texans ont de la chance. Le monstre surgi des profondeurs de l'océan ne les frappera pas par surprise, moins d'un mois après les ravages provoqués en Louisiane par un autre monstre climatique. L'administration fédérale, éreintée pour avoir étalé face à Katrina une impréparation et une indifférence coupables, est sur le pied de guerre pour affronter Rita. Bush échaudé craint l'eau du golfe du Mexique. L'ordre d'évacuer est, cette fois, venu de Washington. Cette vigilance ne s'explique pas seulement par le fait que le Texas ait été la base d'où W., ex-gouverneur de l'Etat, s'est lancé à la conquête de la présidence, mais cela joue.

Rita, après Katrina, risque d'ébranler encore davantage une Maison Blanche qui voit la marée des mécontents monter. Ces catastrophes, dont les dégâts se chiffrent en centaines de milliards de dollars, plombent un budget fondé sur les baisses d'impôts, et grevé par la guerre d'Irak. En frappant au coeur l'industrie pétrolière américaine, elles provoquent une hausse des prix de l'essence, aliment de base du mode de vie américain.

Ces catastrophes, dira-t-on, sont naturelles. Certes, mais les scientifiques remarquent que les ouragans, s'ils ne sont pas plus fréquents, sont nettement plus violents. Et plus destructeurs puisque frappant des zones côtières trop urbanisées. Cette répétition de phénomènes extrêmes peut être liée à un réchauffement climatique dont Bush se refuse à admettre la réalité. Il nie qu'il puisse être lié à l'effet de serre, et refuse de se joindre aux efforts du reste du monde pour le combattre. Le très pieux George W. Bush devrait méditer sur le fait que l'Amérique est peut-être punie par où elle a péché.

Source : http://www.liberation.fr/page.php?Article=325893

Florent.

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Le réchauffement n'explique pas tout

Les «monstres» météorologiques se multiplient

Marc Mennessier

[23 septembre 2005]

Le climat est-il devenu fou ? La succession sur le golfe du Mexique de deux cyclones de catégorie 5 (la plus élevée sur l'échelle Saffir-Simpson avec des vents à plus de 250 km/h) a légitimement de quoi inquiéter. Selon le dernier bilan communiqué avant-hier aux Etats-Unis, Katrina a causé fin août la mort de 1 066 personnes selon un dernier bilan, dont plus des trois quarts en Louisiane. Même si La Nouvelle-Orléans a été davantage victime de la fragilité de ses digues que de la violence du cyclone lui-même, comme l'affirment dans le Washington Post des scientifiques du Centre des ouragans de l'université de Louisiane, ce drame restera longtemps gravé dans les mémoires. A moins que, si l'on ose dire, Rita ne lui ravisse la vedette...

Après avoir frôlé Cuba et s'être renforcé ces derniers jours, ce «monstre» météorologique, dont les vents atteignaient hier 270 km/h, se rapproche de la côte sud des Etats-Unis, qu'il devrait atteindre demain. En plus de la Louisiane, le Texas est lui aussi dans la ligne de mire de Rita, en particulier la petite ville de Galveston, déjà victime d'un ouragan dévastateur il y a 105 ans (lire article ci-dessus). Soit à une époque où personne ne parlait de réchauffement climatique.

Depuis, la température moyen ne de l'atmosphère terrestre a augmenté de 1 °C. La question est de savoir si les cataclysmes actuels sont liés à l'augmentation de l'effet de serre du fait des rejets de gaz carbonique issus des activités humaines (industries, transports...).

Pour Xavier Larrieu, prévisionniste à Météo France, «on ne peut aujourd'hui établir, de manière certaine, une relation de cause à effet avec le réchauffement. Nous savons que la température de l'océan dans le golfe du Mexique est anormalement chaude cette année (+ 1 °C par rapport à la moyenne). Mais, ce facteur, à lui seul, ne suffit pas pour déclencher un cyclone.»

Une étude publiée la semaine dernière dans la revue américaine Science (1) montre qu'en 35 ans le nombre et la durée des ouragans sont restés stables dans la majeure partie des mers du globe mais que leur intensité s'est fortement accrue. Paradoxe : dans l'Atlantique Nord le rapport est rigoureusement inverse. Les ouragans y sont plus nombreux mais leur force augmente moins, au contraire de ce que l'actualité pourrait suggérer.

«Depuis 2000, il s'est produit en moyenne un cyclone de catégorie 5 par an dans l'Atlantique Nord. Là nous en sommes à deux et la saison n'est pas finie !», poursuit Xavier Larrieu qui parle de situation «exceptionnelle». D'autant que tous les ouragans n'atteignent pas les côtes. En 1993, Isabelle n'avait fait que frôler la Virginie et la Caroline du Nord. On en avait donc peu parlé. C'était pourtant, avec des vents à plus de 260 km/h, le troisième ouragan le plus violent jamais enregistré dans la région.

Source : http://www.lefigaro.fr/international/20050923.FIG0198.html

Florent.

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C'est quand même curieux mais je remarque que les personnes qui nient le rechauffement climatique sont soit appointées par des groupes industriels soit ont des idées politiques trés proches de celles des Neocons americains.

Bah, c'est logique. default_whistling.gif
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