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Inondations à Dakar (Sénégal)


florent76
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SENEGAL - Inondations à Dakar : l'Etat sonne la réquisition générale

Wal Fadjri (Dakar)

22 Août 2005

Publié sur le web le 22 Août 2005

Avec 184 mm de pluies tombés en deux jours, Dakar a connu des inondations inédites. Une situation qui a conduit les autorités à déployer des moyens exceptionnels pour faire face à une situation qui a échappé à tout contrôle.

Les autorités sénégalaises ont décidé de réquisitionner, sur l'ensemble du territoire, «toutes les motopompes disponibles et tous les hydraucureurs appartenant à des privés» pour venir à bout des inondations causées par les dernières fortes pluies, a-t-on appris de source officielle. «Il a été constaté que malgré la mise à disposition des cinquante-huit motopompes, 12 km de tuyaux, de 10 000 litres de gasoil et de 24 000 sacs à terre, ceci est insuffisant pour faire face à la situation», a confié le ministre de l'Intérieur Ousmane Ngom.

Cette opération décidée dans le cadre du plan d'organisation des secours (Orsec) est dirigée par la gendarmerie et la police. Une sous-commission a été mise en place à l'effet de procéder à la réquisition du matériel ciblé, a-t-il annoncé à l'issue d'une réunion de crise tenue à son ministère. Avec l'aide de ces forces, a précisé le ministre, cette structure va «réquisitionner ces équipements pour les mettre à la disposition du Groupement national des sapeurs pompiers pour leur utilisation dans toutes les zones qui en ont besoin». En janvier 2005, le comité de gestion des inondations avait estimé qu'il fallait cent trois motopompes de 15 à 150 m3/h, des tuyaux et accessoires ainsi que d'importants besoins en carburant pour effectuer l'ensemble des opérations de pompage suite au dernier hivernage.

Une autre sous-commission dite opérationnelle a été également mise en place. Conduite par les sapeurs pompiers et l'Office national de l'assainissement du Sénégal (Onas), elle travaille «sur le pompage et le curage de toutes les zones sinistrées». «Elle est déjà sur le terrain. Elle va renforcer donc ses moyens en équipement pour faire face à la situation», a ajouté le ministre de l'Intérieur. Il avait à ses côtés ses collègues de l'Equipement et des Transports (Mamadou Seck) et de la Prévention, de l'Hygiène publique et de l'Assainissement (Issa Mbaye Samb). Me Ngom a également signalé la création d'une sous-commission chargée de la visite sur le terrain. Placée sous la conduite du gouverneur de Dakar, avec les différents départements ministériels représentés, elle ira «réconforter les populations et faire un rapport de la situation et prendre des mesures supplémentaires». Une sous-commission conduite par le préfet de Rufisque prend en main la situation de l'avancée de la mer combinée à l'effet des pluies. A Bargny et Rufisque ainsi qu'à Mbao, des maisons sont menacées et des murs sont tombés. Sur le littoral à Bargny Guédji, signalent des sources autorisées, «les eaux ont envahi quelques maisons situées aux abords. Les vagues ont eu à causer la chute de murs, servant d'habitations, au sieur Abdoulaye Faye demeurant au quartier Ndiandji». «Nous avons décidé de maintenir cette situation d'alerte», a précisé le ministre de l'Intérieur qui était sur le point, lui et les membres du comité de gestion des inondations, de «retourner immédiatement sur le terrain pour constater la situation, donner les directives et prendre d'autres mesures s'il le faut».

Ce lundi matin, une réunion d'évaluation élargie doit se tenir au ministère de l'Intérieur. Cette rencontre sera suivie, dans l'après-midi, d'une autre prévue à la Primature. Dakar a reçu samedi plus de 180 mm de pluies, occasionnant de nombreux dégâts. Et le plan Orsec déclenché samedi, a consisté à mener diverses opérations d'endiguement des eaux, de pompage et de mise en sécurité des populations sinistrées. Une opération d'endiguement a été effectuée pour arrêter l'écoulement des eaux de Grand-Yoff vers la cité Bellevue (Hann), a indiqué hier, après une réunion de crise dans ses locaux, le ministre de l'Intérieur, Me Ousmane Ngom. Aussi, une opération de pompage était en cours avec deux motopompes d'épuisement de 300 mètres cubes par heure (m3/h) pour évacuer l'eau occupant les soixante-cinq villas de la cité, située à la lisière de l'autoroute Dakar-Patte-d'Oie. Parmi les soixante dix-sept personnes sinistrées appartenant à seize familles, soixante-six ont été hébergées à l'internat du Collège Sainte Marie de Hann. Les autres habitants se sont logés par leurs propres moyens dans d'autres habitations. Toutefois une femme blessée au genou a été évacuée à l'hôpital Principal de Dakar.

Au Km 14 route de Rufisque, les éléments sur le terrain ont procédé au dégagement de véhicules particuliers en panne, entravant la circulation sur la route nationale 1, et de camions encombrant les abords. A 7 h 30 hier, la circulation a été rétablie dans le sens Rufisque-Dakar alors que les opérations de pompage et rétablissement de la circulation dans le sens Dakar-Rufisque avaient débuté à 9 h.

http://fr.allafrica.com/stories/200508220880.html

Florent.

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SIERRA LEONE - Des inondations ont frappé la sud pays

FREETOWN, le 22 août (IRIN) - Des inondations dévastatrices ont frappé plusieurs villages du Sud de la Sierra Leone : des dizaines de maisons ont été emportées, des villageois sont restés pris au piège par les eaux et de vastes zones sont encore inaccessibles aux équipes de travailleurs humanitaires qui s’efforcent tant bien que mal d’évaluer les dégâts, ont déclaré vendredi plusieurs représentants d’organisations humanitaires.

Deux cours d’eau du district de Pujehun, environ 300 km au sud-est de Freetown, la capitale, sont sortis de leur lit à la suite des pluies diluviennes du week-end dernier, selon plusieurs représentants de la Croix-Rouge sierra léonaise.

”Les gens ont abandonné leur vivres et tous leurs biens et ont dû fuir pour sauver leur peau”, a déclaré vendredi Gassimu Mallah, un représentant de la Croix-Rouge sierra léonaise qui s’est rendu dans la zone sinistrée.

Selon M. Mallah, les villageois lui auraient confié n’avoir pas connu pire inondation depuis 1945.

Des villages entiers ont été emportés, d’après M. Mallah. La population de Titonko a été prise au piège par les eaux qui entouraient le village de part en part.

Selon les premières évaluations réalisées par une mission réunissant plusieurs agences des Nations unies, quelque 3 000 personnes résidant dans 19 villages ont été affectés par l’inondation.

D’après l’agence de presse Reuters, un représentant des autorités sierra léonaises a annoncé le décès d’au moins 20 personnes, mais cette information n’a pas pu être confirmée.

Plusieurs représentants des Nations unies et de la Croix-Rouge ont déclaré à IRIN qu’ils ne connaissaient pas encore le nombre total des décès. D’après un travailleur humanitaire de la Croix-Rouge, seul un décès aurait été confirmé depuis vendredi.

Selon Erasmus Ibom, coordinateur des affaires humanitaires des Nations unies, il est difficile de déterminer avec certitude le nombre de personnes ayant trouvé la mort ou ayant été affectées par l’inondation car les pluies ont détruit les routes, isolant ainsi plusieurs villages.

Toujours selon M. Ibom, les Nations unies avaient prévu de dépêcher un hélicoptère afin de réaliser une évaluation aérienne des dégâts vendredi, mais la mission avait dû être ajournée en raison de conditions météorologiques défavorables.

Le Programme alimentaire mondial (PAM), le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) se réunissent à l’heure actuelle pour coordonner leurs opérations. Ils prévoient de distribuer nourriture et autres produits de première nécessité, selon M. Ibom.

Les réserves de la Croix-Rouge sierra léonaise étant limitées, l’organisation est inquiète de voir celles-ci s’épuiser avant même de pouvoir venir en aide aux habitants dont les maisons et les biens ont été détruits par l’inondation.

”C’est notre préoccupation”, a déclaré Solomon Conteh, un représentant de la Croix-Rouge basé à Freetown, ajoutant qu’un appel serait bientôt lancé. “Nous allons avoir un besoin urgent de matelas, de bâches, de couvertures, de matériel de cuisine et d’autres produits de base”.

Le choléra fait également partie des principales préoccupations car de nombreux puits ont été entièrement emportés dans des villages qui n’ont pas accès aux services médicaux même pendant la saison sèche.

[FIN]

Copyright © UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs 2005

Carte de la zone inondée en Sierra Leone

Florent.

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MAURITANIE - Inondations dans le sud-ouest du pays

10 000 personnes évacuées

Par Rédaction de Liberte Lu (215 fois)

Quelque 10 000 habitants de Rosso ont été évacués, hier, à cause des inondations provoquées par de fortes pluies qui se sont abattues depuis vendredi sur cette ville du sud-ouest de la Mauritanie, ont indiqué les autorités locales. Une partie est complètement sous les eaux, selon le maire de la localité, Sow Mohamed Deyna. Plusieurs tentes ont été installées non loin de la ville, pour accueillir les populations, alors que les services de l’État et de la commune sont à pied d’œuvre pour faire face à la situation, a affirmé M. Deyna. Toutefois, la situation paraît d’autant plus inquiétante que des cas de choléra ont été signalés dans la ville de Rosso, depuis plusieurs semaines, et que les nouvelles conditions créées par ce déplacement massif de populations favorisent la propagation de la maladie.

Source : http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=43063

Florent.

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SENEGAL - Le plan ORSEC déclenché samedi à Dakar à cause de la pluie

Le plan d’organisation des secours (ORSEC) a été déclenché le samedi 20 août 2005 suite aux dégâts causés par 180 millimètres de pluie à Dakar.

Le chef de l'Etat, Me Abdoulaye Wade, a déclenché samedi le plan d'organisation des secours (ORSEC) suite aux dégâts causés par près de 180 millimètres de pluies tombées sur Dakar. Jusque tard dans la soirée, une délégation officielle conduite par Ousmane NGOM, Ministre de l'Intérieur, se trouvait à la cité Bellevue (Dalifort) pour porter assistance aux populations dont les maisons ont été endommagées. Ces habitants ont été provisoirement relogés dans les locaux des Cours Sainte Marie de Hann, en attendant d'évacuer les quantités d'eaux qui ont envahi leurs demeures, les environs et d'autres endroits de la capitale.

De tels volumes d'eaux de pluies sur la capitale sénégalaise, indique-t-on de source officielle, n'ont jamais été enregistrés pendant ces 20 dernières années.

A l'instar de l'autoroute devenue peu praticable toute la journée du samedi, beaucoup de quartiers de Dakar ont été tout aussi inondés. L'entrée et la sortie des véhicules ont été ralenties par l'effet de la pluie.

‘'Le réseau d'assainissement de Dakar est déjà vieux. Il n'était pas en mesure d'évacuer de telles quantités d'eaux en si peu de temps'', a déclaré à la presse Issa Mbaye SAMB, Ministre de la Prévention, de l'Hygiène publique et de l'Assainissement.

En juin dernier, l'Office national de l'Assainissement du Sénégal (ONAS) avait initié une rencontre sur la planification et la coordination des activités hivernales pour ‘'la mise en place d'un cadre de concertation entre les structures étatiques et les autorités locales''.

Les défaillances du réseau d'assainissement notées en 2004 (à cause de 54 millimètres de pluies) avaient été à l'origine de la mise sur pied, malgré l'existence de la cellule de lutte contre les inondations, d'un comité chargé du suivi des opérations d'évacuation des eaux pluviales.

En avril dernier, l'ancien Ministre de la Prévention, de l'Hygiène publique et de l'Assainissement, Lamine BA, avait lancé un appel à une ‘'conscience civique'' chez les populations, dans l'utilisation des systèmes d'assainissement. ''J'en appelle à la conscience civique des populations pour que nous arrêtions de jeter les déchets solides dans le réseau d'assainissement'', avait-il déclaré à la presse en marge d'une table ronde avec les bailleurs de fonds du secteur de l'eau potable et de l'assainissement.

Le réseau d'assainissement est destiné au réseau liquide pas solide, avait-il précisé signalant que ‘'si nous jetons des déchets solides dans le réseau, il est clair qu'il y aura inondation après la pluie''.

Source : http://www.confidentielsn.com/Le-plan-ORSE...luie_a1523.html

Florent.

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GUINEE - Fortes pluies à Conakry Des dégâts importants !

La forte pluie qui s’est abattue sur Conakry à l’après midi du 14 août dernier a fait d’innombrables dégâts matériels dans la capitale guinéenne et ses périphéries lointaines.

Depuis plus de deux semaines, la capitale guinéenne est arrosée sans cesse par des pluies diluviennes au point de terrer ses habitants dans leurs logis. Le 14 août 2005, elles ont été dévastatrices dans les cinq communes de la Capitale. Où les concessions entières ont été envahies par les eaux diluviennes.

A la banlieue Est de la capitale à Enta particulièrement, les concessions en ont sérieusement souffert. Dans la localité de Enta Fassa et Wassa – wassa, plus de six familles ont vu leurs murs s’écrouler les uns contres les autres comme indique cette mère de famille désespérée : « Vous voyez bien, je sors de l’eau dans ma propre chambre. Dès que notre mur a lâché l’eau est montée jusqu’aux plafonds dans les autres chambres. Tout est mouillé voire même gâté... »

Derrière la concessionnaire en larmes, des voisins s’affairaient à sortir des lits, matelas, ustensiles de cuisine et autres meubles dans les décombres. Pis, des appareils comme des postes téléviseurs et de radios massés ne sont apparemment plus utilisables. Dans le magasin, le cadavre de deux chiens flottait encore dans l’eau. Dans la concession contiguë, en plus les mêmes dégâts décris plus haut, il a fallu pour les voisins secouristes de percer de grands trous au niveau des chambres pour permettre l’évacuation des eaux. « En ce qui concerne des papiers, s’indigne le propriétaire, et des documents très importants tout est fichu et sont irrécupérables... »

Dans son salon, les fauteuils en cuir et autres appareillages imbibés d’eau prouve l’énormité des dégâts matériels. Dans le même quartier non loin de là, trois maisons ont perdu leurs toits par la force des tornades qui accompagnaient cette pluie. Triste sort pour ces habitants quand on sait que c’est le labeur des plusieurs années qui a été ravagé en un deux heures.

Il faut signaler également que ces pluies qui se sont abattues pendant des jours à Conakry a crée des difficultés de déplacement chez les automobilistes. De moindres pluies, c’est le calvaire au niveau des axes routiers où des embouteillages se forment à chaque carrefour. Au niveau du pont «huit novembre » à la rentrée de Kaloum le spectacle est révoltant.

Par manque d’entretien de canaux d’évacuation remplis d’ordures et de boues, des flaques d’eau empêchent les transporteurs de circuler normalement : il faut faire au moins deux heures avant de quitter les lieux. Pourtant il y’a plus de dix ans, les mêmes réalités crèvent l’œil à la rentrée et à la sortie du chef lieu de la capitale guinéenne. Comme ceux censés s’occuper de ces travaux se déplacent dans les véhicules 4X4, les populations continueront longtemps à souffrir de leurs mépris.

Auteur: Naby Oscar Camara correspondant Kabanews Conakry

Date: 22/08/2005 23:51:53

GUINEE

Source : http://www.kababachir.com/newpageactu.asp?...tification=2521

Florent.

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SENEGAL - Les pluies vont continuer, selon un météorologue

22 août 2005 - PANAPRESS

Les pluies torrentielles qui s'abattent sur Dakar et d'autres régions du Sénégal pourraient se prolonger à cause de certains facteurs climatiques favorables, a annoncé ce lundi dans la capitale sénégalaise M. Massamba Seck, un météorologue du Bureau des prévisions générales de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).

Qualifiant "d'exceptionnelles" ces pluies, le météorologue a affirmé que le Sénégal est soumis à l'harmattan et aux vents du Sud. "Ce sont les pluies de mousson qui s'abattent présentement sur le Sénégal, le pays étant situé dans la zone de convergence intertropicale", a expliqué Massamba Seck, joint au téléphone par la PANA.

La mousson est un régime de vent persistant qui souffle au-dessus de vastes régions intertropicales. Ce phénomène saisonnier peut apporter des précipitations abondantes, comme c'est le cas au Sénégal depuis quelques jours.

Selon M. Seck, ces pluies "exceptionnelles" seront suivies d'autres précipitations "anormales, habituellement notées en septembre au Sénégal".

"De mémoire de météorologue, je peux vous dire qu'il y a près de vingt ans que le Sénégal n'a pas reçu des pluies d'une telle intensité", a confié M. Massamba Seck.

On rappelle que depuis quatre jours, Dakar et d'autres localités du Sénégal, reçoivent des pluies fortes régulières, de plus de 160 millimètres ; soit trois fois plus que le niveau moyen auquel l'environnement nord sahélien les avait habitué ces dernières années.

Ces fortes averses qui coupent les routes, enjambent les digues et installent de mini lacs et "fleuves passagers" au coeur de certaines cités bâties dans les bas-fonds de la capitale sont aussi responsables du déplacement de nombreuses populations.

Le gouvernement a dû déclencher samedi, un plan régional d'organisation des secours (dit ORSEC) pour assister, dans l'urgence, les populations sinistrées, et essayer avec les moyens du bord, de résoudre les sérieux problèmes d'assainissement que ces pluies ont trés vite mis à l'évidence.

Source : http://www.jeuneafrique.com/gabarits/artic...025lespleugolo0

Pluies diluviennes sur Dakar, Macky SALL promet de prendre le taureau par les cornes

Des pluies diluviennes se sont abattues sur Dakar et ses environs dans la journée du lundi. Beaucoup de dommages ont été causées aux populations. L’Etat sort les grands moyens et Macky SALL promet de prendre le taureau par les cornes.

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L'Hopital Phillipe SENGHOR sous les eaux

Des pluies diluviennes se abattues dans Dakar et ses environs le lundi 22 août 2005 occasionnant une paralysie des activités et beaucoup de dommages pour les populations. L’autoroute principale de la ville a été coupée au niveau de la cité Bellevue qui se trouve juste après l’échangeur de Hann en quittant la ville. Les habitants de cette cité, dont le mur de protection s’était effondré samedi dernier, vivent des moments douloureux. C’est par à des canoës pneumatiques, mis à leur disposition par les sapeurs pompiers qu’ils parviennent à rejoindre leur maison pour ceux d’entre eux qui n’ont pas encore quitté les lieux. D’ailleurs, la plupart des locataires de cette cité sont actuellement logés à l’Ecole Sainte Marie de Hann.

Selon des témoignanges concordant, cette situation est générale dans l’ensemble du pays. A Ziguinchor, on fait état d’inondations pareilles à celles qui déroulent à Dakar. Bambey, Touba et bien d’autres localités sont dans une situation similaires. Ce qui a motivé le Ministre de l’Intérieur à déclencher le plan ORSEC aussi bien dans Dakar, Rufisque, Bargny et toute la zone du Cap Vert qu’à Touba ou en Casamance.

Pendant que ces trombes d’eau tombaient sur la capitale, le Premier Ministre, Macky SALL, présidait une réunion de crise pour faire face à la situation. Le ministre délégué chargé du Budget, Cheikh Hadjibou SOUMARE, s'est engagé à mobiliser dès mardi ‘'toutes les ressources nécessaires'' à l'acquisition de lots de matériels supplémentaires nécessaires pour faire face aux fortes pluies qui se sont abattues sur Dakar durant le week-end. ‘'Des instructions lui ont été données afin de mobiliser toutes les ressources nécessaires en vue de l'acquisition de cet important lot de matériels''.

Macky SALL a noté, que depuis 2 jours, 3900 sapeurs-pompiers ont été mobilisés, qui travaillent jour et nuit sur l'ensemble du pays''. 58 motopompes ‘'appartenant à l'Etat du Sénégal'' ont été aussi mobilisées et déployées sur l'ensemble du territoire, ''particulièrement dans les zones où les inondations ont été remarquées'', a indiqué le Premier ministre.

‘'Le gouvernement va mettre les moyens nécessaires pour l'acquisition'' d'une centaine de motopompes, mais également ''tous les tuyaux'' de refoulement de diamètre 100mm voire plus, les sacs à terre et des engins du génie civil, a ajouté Macky Sall.

‘'Nous avons aussi mobilisé plus de 24.000 sacs à terre, en attendant d'évaluer les demandes supplémentaires'', a dit Macky Sall qui a également indiqué que 10.000 litres de gasoil ont été distribués à l'ensemble des gouverneurs et préfets, ainsi que plus de 3.000 litres de gasoil ont été mis à la disposition du Groupement national des sapeurs-pompiers pour l'utilisation des motopompes.

Grâce au secteur privé, l’Etat a pu disposer d'un certain nombre de matériels en attendant une ‘'évaluation exhaustive'' sera faite, qui permettra ‘'de fixer les besoins prioritaires pour faire face'' au sinistre.

Webmaster Webmaster

23/08/2005

Source : http://www.confidentielsn.com/Pluies-diluv...rnes_a1538.html

Florent.

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ANALYSE 1 : Une mousson africaine exceptionnelle : conséquences possibles à court terme.

On mesure bien au fil de ces articles que la mousson africaine est exceptionnelle cette année au moins sur la partie occidentale de l'Afrique de l'Ouest.

Les pluies sont anormalement importantes et les cellules pluvieuses remontent beaucoup plus au nord qu'habituellement. On note ainsi des inondations de la Guinée où elles sont encore courante, à la Sierra Leone où elles sont déja plus anormales, au Sénégal et même au sud mauritanien où elles deviennent un phénomène rare et d'exception. Les populations peu habituées à de tels déluges se souviendront longtemps de la saison des pluies 2005...

Sachant que ces cellules pluvieuses alimentes la circulation d'est des alizés générateurs des cyclones tropicaux au terme du voyage menant aux Antilles ; on pourrait penser que l'activité intense des ondes d'est en Afrique pourrait éventuellement permettre de voir des cyclones importants se former, et d'autre part et surtout, circuler bien plus au nord qu'habituellement... Mais à l'inverse, on pourrait imaginer que cela pourrait paradoxalement anihiler la trop grande vigueur des cellules pluvieuses ouest africaines si les tempêtes tropicales en formation partaient de trop au nord au départ de l'Afrique, dans des eaux trop froides et que l'on aurait pas grand chose de plus en terme de cyclones. A suivre attentivement en tout cas, car le risque d'augmentation du risque cyclonique semble plus important qu'autre chose...

Florent.

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ET ben ça commence vraiment à se débousoller tout ça  c'est impressionnant j'imagine pas dans 20ans

Ce qui est certain, c'est que si le réchauffement climatique s'avère important et durable, les pluies de mousson en Afrique migreront plus loin au nord au point de faire reverdir tout le Sahel et même la frange sud du Sahara qui devrait voir se surface diminuer contrairement aux prévisions donnant généralement un Sahel plus sec par méconnaissance du système africain de mousson.

Le Sahel ne s'assèche que durant les périodes les plus froides. Des études montrent que ce fut le cas durant le petit âge glaciaire en Europe et nous l'avons constaté à une moindre échelle durant les années 1970 plus froides dans le Monde durant lesquelles d'impitoyables sécheresses ont frappé le Niger ou encore le Mali.

Les zones climatiques migrent vers le nord dans les périodes climatiques chaudes et nous pourrions rapidement retrouver les conditions climatiques qui sévissaient au sud du Sahara encore vert jusqu'en 3500 avant J.C si le réchauffement de la planète se poursuivait.

Marcel Leroux le montre très bien grâce à son modèle climatique de circulation générale. On peut lui reprocher de ne pas être physicien, mais pas de n'avoir pas su observer et expliquer mieux que n'importe quelle autre théorie la circulation atmosphérique globale. Sa démonstration montrant le décallage vers le nord ou le sud des principales zones climatiques selon le niveau de la température globale est particulièrement éclairant.

Les pluies qui augmentent chaque décennies en Afrique depuis 1990 tendent à démontrer clairement les effets induits par un réchauffement. On peut même penser aux récents record de précipitations en Inde... Un seul paramètre complique un peu la donne, c'est le courant marin El Nino qui pourrait semer le trouble en humidifiant éventuellement les côtes pacifiques et en asséchant l'Asie du Sud-Est et l'Amazonie. Son impact serait moindre en Afrique heureusement.

Florent.

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Exact Florent, de 1950 à 1990 le climat s'est vraisemblablement refroidi, puis s'est réchauffé. Le Sahel a connu des années plus arrosées en 1994, 1999 et récemment. Même si on n'est pas revenu au niveau d'avant 1970. La sécheresse a été très sévère de 1970 à 1989 au Sahel, un peu moins dans les années 90. Ce niveau de sécheresse avait été observé au début du XXème siècle, avant de laisser place à une période humide (1930-1960 environ), en liaison avec un fort réchauffement (très sensible dans l'Arctique notamment).

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Invité Guest

l'onde tropicale responsable des innondations et des records de pluies sur dakar , devrait passer sous surveillance cyclonique dans les prochaine heures

sur la carte on peu la voir faire son passage de la terre a la mer

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L'onde tropicale responsable des innondations et des records de pluies sur dakar , devrait passer sous surveillance cyclonique dans les prochaine heures

sur la carte on peu la voir faire son passage de la terre a la mer

Effectivement, c'est un énorme paquet nuageux qui vient de quitter logiquement le Sénégal pour traverser l'Atlantique : je pense comme toi que l'on va en entendre parler dans les prochains jours... Très gros potentiel cyclonique là dessous...Florent.
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quelqu'un a une idée de la durée de retour de telles pluies dans ces régions ? 

merci 

Selon ces articles, la durée de retour de telles pluies serait de 20 à 30 ans, mais si quelqu'un a des chiffres plus précis, qu'il n'hésite pas à nous en faire part.

Florent.

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Ce qui est certain, c'est que si le réchauffement climatique s'avère important et durable, les pluies de mousson en Afrique migreront plus loin au nord au point de faire reverdir tout le Sahel

Florent d'apres ce que tu dis cela dois venir comme ils ont dit dans une emission assez tard il y a 2 semaines, sur fr2 je crois, de la diminution de la pollution mais par contre de l'augmentation des temperatures qui continue.

Williams

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Florent d'apres ce que tu dis cela dois venir comme ils ont dit dans une emission assez tard il y a 2 semaines, sur fr2 je crois, de la diminution de la pollution mais par contre de l'augmentation des temperatures qui continue.

Williams

Ce n'était pas exactement la thèse proposée : ils parlaient d'un diminution de l'assombrissement de l'atmosphère dûe aux efforts de l'Europe pour diminuer la pollution particulaire. Par contre, les émissions de CO2 se poursuivent bien au même rythme et même encore plus fortement, provoquant donc avec les deux effets cumulés une température augmentant d'autant plus.Florent.
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AFRIQUE DE L'OUEST - La saison des pluies prend un tour dramatique dans plusieurs pays

(agences/réd)

Publié le 25 août 2005

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Les habitants de l'Arc alpin et des Balkans ne sont pas les seuls à dresser le bilan des pluies torrentielles des derniers jours. En Afrique, les inondations ont pris également un tour dramatique. Les sans-abri se comptent par milliers, et l'on fait état de risques importants d'épidémie.

Nigeria, Sierra Leone, Sénégal: la saison des pluies accable l'Afrique de l'Ouest.

Au nord-est du Nigeria, quinze personnes au moins sont mortes dans l'effondrement d'un pont, qui sont venues s'ajouter aux 122 autres tuées ou disparues depuis le début du mois à la suite du naufrage de deux embarcations.

En Sierra-Leone, les inondations sont les plus graves depuis 60 ans. «Des villages entiers auraient été avalés et d'autres sont cernés par les eaux», a indiqué à Genève une porte-parole des Nations Unies. «Il y a certainement des morts, mais on n'a aucune idée de leur nombre», a-t-elle ajouté. La Croix-Rouge du pays estimait vendredi dernier à 15 000 les personnes déplacées.

Au Sénégal, des records semblent avoir été établis. Avec 180 millimètres de précipitations, Dakar a connu samedi sa journée la plus pluvieuse depuis vingt ans.

En Guinée, à Conakry, certains Guinéens affirment ne pas avoir vu autant d'eau depuis 1945.

Les pluies n'ont pas épargné certaines régions de l'Afrique sahélienne, ni le centre et l'est du continent: 22 000 sans- abri à Bangui, la capitale du Centrafrique, où 3500 maisons se sont effondrées, en faisant une dizaine de blessés.

Nombreux sans-abri

On dénombre également 7000 déplacés au sud de l'Ethiopie. En Ouganda, l'effondrement d'un pont empêche depuis une semaine l'acheminement de l'aide alimentaire aux 175 000 habitants de la région de Kramoja, au nord-est du pays.

Au Tchad, les précipitations ont succédé au déficit pluviométrique. Résultat: près de la moitié des départements sont menacés par la famine, soit environ 508 000 personnes.

Aux dégâts importants s'ajoutent ici ou là des préoccupations plus inattendues. Au nord de la Guinée Bissau, plusieurs hippopotames ont quitté les marigots pour entrer dans les rizières, au grand dam des cultivateurs, paralysés par la réglementation qui protège ces gros mangeurs.

Les organisations internationales ne sont pas inactives. Plusieurs agences des Nations Unies sont présentes à Bangui, où elles ont envoyé des antipaludéens, des kits médicaux, 6000 tablettes pour purifier l'eau. En Sierra Leone, l'ONU a également distribué des secours aux victimes accessibles. Elle redoute les épidémies liées au manque d'eau potable. «Notre plus grande inquiétude, affirme son porte-parole, c'est que les réserves de médicaments de la Croix-Rouge sierra-léonaise sont limitées».

Le tableau ne serait pas complet si n'y figuraient pas également les intempéries survenues au nord du continent.

C'est ainsi que des pluies diluviennes ont provoqué des inondations, entraîné la mort d'une personne et blessé cinq autres dans la région de Tébessa, dans l'extrême est de l'Algérie. Dimanche, trois enfants sont morts à la suite de l'effondrement de leur maison survenu dans la zone de Ghardaïa, à 500 km au sud d'Alger.

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Sécheresse persistante au Niger

Inondations en Afrique de l'Ouest. Sécheresse persistante au Niger. Plus de 2,5 millions de personnes sont en situation de vulnérabilité dans ce pays, dont 32 000 enfants en danger de mort, affirme l'ONU. Dans l'ensemble de la région sahélienne, plus de cinq millions d'Africains doivent faire face à la pénurie alimentaire.

Selon le président de Médecins sans frontières, Jean-Hervé Bradol, «la pénurie, comme tous les épisodes de ce genre survenus depuis le début du XXe siècle, tient au système de distribution plutôt qu'à la production». Il accuse l'ONU de «planifier les distributions d'urgence en fonction des déficits agricoles enregistrés en octobre 2004. Elle ne tient pas compte des départements qui enregistrent le plus de cas de malnutrition».

Source : http://www.tdg.ch/tghome/toute_l_info_test...e_3__25_8_.html

Florent.

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ANALYSE 2 : Une mousson africaine exceptionnelle : conséquences possibles à long terme.

D'après wetteronline, il serait tombé plus de 330 mm à St-Louis-du-Sénégal le 11 août ! Incroyable...

Et le phénomène serait continental au vu de l'article que je viens de poster... Une saison des pluies exceptionnelle en 2005 en Afrique, après des pluies déjà plus abondantes depuis 2000, ce qui est tout à fait cohérent avec un scénario de période plus chaude à l'échelle du globe.

En fait, on constate que l'Afrique réagit avec une certaine inertie au changement climatiques. Le décallage serait de l'ordre de 10 ans par rapport à l'Europe. Ainsi, l'Europe s'était refroidie dès 1951 et la sécheresse ne s'est réellement manifestée en Afrique de l'Ouest qu'après 1965. L'Europe se réchauffe fortement depuis 1988 et ce n'est qu'après 1995, voire 2000 que l'on a noté une augmentation significative de la pluviométrie en Afrique.

En conclusion, quoi qu'il arrive, l'Afrique serait peut-être assurée de connaitre une ère humide, voire très humide jusqu'à 2015, voire plus si ce réchauffement se poursuit, ce qui semble devoir être le cas ; on pourrait même voir le Sahara reverdir si celui-ci est important. Il reste à savoir à quel point la baisse prochaine de l'activité solaire, avec un prochain maxima prévu plus faible, pourrait ralentir le phénomène...

Florent.

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Bonjour default_dry.png

comme je l'avais déjà évoqué dans un autre topic il ya quelques jours, cet été qui s'achève aura véritablement été arrosé en Tunisie...

Pratiquement pas 1 semaine sans que des précipitations soient relevées dans le pays depuis le début de la saison sèche, y compris dans les zones centrales ou méridionales, proches de l'aridité absolue en été.

Ainsi encore hier, une bonne partie du pays -et pas seulement au Nord ou dans les reliefs du Nord-Ouest- a relevé des hauteurs de pluie conséquentes, représentant par endroits plusieurs fois un mois d'Aout (certes très faible au départ) normal..

Plus que la quantité relevée hier, c'est surtout la répétition de ces averses qui est remarquable...aussi je pense que cet été restera dans les annales tunisiennes !

NB: la zone algérienne située près de la frontière tunisienne est également concernée, mais manque de données..

Voici les hauteurs de RR > 10 m (il y aurait trop de valeurs sinon !) relevées ces 48h

Pour info , Tunis : 1 mm

Nabeul 10

Dar chaaben 20

Bni Khiar 21

El Hammamet 35

Kairouan 45

Oueslatia 78

Hafouz 29

Chbika 28

Bouhajla 11

Esbikha 44

El Alaa 42

Ain Jloula 27

Echrarda 13

El Houreb 41

El Alem 51

Nebhana 14

Dar Ejamaia 8

Monastir Skanès 27

Monastir ville 29

El Wardanin 49

Jamel 53

Zar Emdin 67

Sayeda 38

Ksar Hlel 34

Mouknin 42

Teboulba 46

El Bkalta 31

Sahline 29

Benbla 65

Bni Hassen 40

Khnis 47

Menzl Bannour 80

Amiret El Hajej 17

Sousse nord 13

Sousse ville 16

Mseken 55

Chat Mariem 42

Enfidha 28

Akouda 13

Sidi Bou Ali 24

Koundar 25

Sidi El Heni 54

Kalla Esoughra 15

El Mesaadin 42

Hergla 21

Hamma sousse 22

Kalla El Koubra 15

Mahdia port 17

Mahdia station 22

Souessi 20

Chebba 15

Sidi alouan 18

Ksour Essef 17

El Jem 22

Chourben 18

El Hancha 8

Jediliane 29

El Ayoun 13

Enadour 11

Jradou 55

Errouhia 24

El Aroussa 14

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  • 2 weeks later...

GUINEE - Pluviométrie à Conakry, capitale très pluvieuse

Considérée comme l’une des capitales les plus pluvieuses du monde (une moyenne annuelle de 3627 mm en 154 jours), Conakry aura enregistré cette année, l’une des pluviosités les plus abondantes de son histoire. En même temps, selon la météo nationale, la majeure partie du territoire national enregistre un déficit pluviométrique considérable surtout dans sa partie nord. Deux réalités contrastantes qui, somme toute, n’ont eu que des effets néfastes sur les populations et l’environnement.

Tous les Conakrykas ont dû constater les fortes averses qui se sont abattues sur la capitale depuis le mois de juin dernier. Pour cette année et à ce jour, la date du 08 août aura été la journée la plus pluvieuse avec 262 mm de pluies enregistrées à la station météo de Conakry. Selon les données fournies à la Direction nationale de la météo, le maximum journalier habituel était généralement observé durant la deuxième décade du mois de juillet ( entre le 11 et le 20) dont le record a été relevé le 16 juillet 1991 avec 427 mm.

Cette forte pluviosité de cette année aura causé beaucoup de dégâts aux citoyens et à leurs habitations sans épargner les arbres, édifices et autres infrastructures routières de Conakry. Des inondations dans certains quartiers de Conakry ont occasionné la destruction de maisons, de matériels électriques et électroniques ; des pertes en vies humaines ; des accidents de circulation… Par ailleurs, des cas de choléra et autres maladies diarrhéiques ont été enregistrés dans la capitale et les préfectures environnantes (Coyah, Dubréka, Kindia….). Dans les eaux, des embarcations ont chaviré sous l’effet de violents orages. Faisant ainsi des morts parmi les piroguiers, précise la direction de la météo. En outre, les décharges électriques (foudre et éclair) ont causé d’importants dégâts sur les installations électriques et de télécommunications. Une situation inquiétante à l’image de celle enregistrée récemment au Sénégal, en Sierra Leone, en Éthiopie et en Centrafrique.

Dans l’Hinterland, la centaine de stations météorologiques fait état d’une situation pluviométrique cumulée au 31 juillet dernier avec une intensification des activités pluvio-orageuses occasionnant des pluies abondantes sur tout le territoire national. Comparée à l’année 2004, la pluviométrie de cette année reste excédentaire (surtout à Siguiri avec + 53% ; Coyah + 39% ; Mandiana +27%...). Malgré tout, la majeure partie du territoire a connu, selon le rapport de la Direction nationale de la Météo, des déficits pluviométriques durant cette saison. C’est le cas de la partie nord ouest du pays et le plateau central du Fouta Djallon (entre -31% à Kankan et – 8% à Bareng dans Pita). Ceci s’explique, note t-on, par le fait que malgré les quantités importantes recueillies par endroits, la répartition dans le temps a été affectée.

Ce déficit se serait répercuté négativement sur certaines cultures comme le maïs dans plusieurs régions du pays. Et, ce même déficit de pluies enregistré dans les zones ( Kindia, Mamou, Dabola et Pita etc.) alimentant les principaux barrages hydroélectriques, pourraient ainsi occasionner des perturbations dans l’alimentation en eau et électricité des principales villes du pays. Alors que les excédents d’eaux le long du littoral et la forte nébulosité n’ont favorisé que l’éclosion et l’expansion des maladies diarrhéiques et la dégradation de l’environnement. Ce contraste reste éloquent !

Pour mémoire, selon le directeur national de la météo, Dr Mohamed Lamine Bah, un (1) mm de pluie correspond à 10 tonnes d’eau tombée sur une superficie d’un hectare ou 1.000 tonnes au kilomètre carré. Tout un poids pour un sol aussi dénudé que celui de Conakry, l’une des capitales les plus pluvieuses du monde.

Auteur: S. Tanou Barry

Date: 06/09/2005 20:38:03

GUINEE

Source : http://www.kababachir.com/newpageactu.asp?...tification=2633

Florent.

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BURKINA FASO - Inondations de Ouahigouya : stupeur et colère des sinistrés

L'Observateur Paalga (Ouagadougou)

6 Septembre 2005

Publié sur le web le 6 Septembre 2005

Alain St Robespierre

Une pluie d'une rare intensité s'est abattue sur la ville de Ouahigouya dans la nuit du 03 au 04 septembre 2005. On déplore deux blessés, mais les dégâts matériels sont considérables.

27 maisons tombées et 236 personnes sans abris, c’est le bilan d’une pluie diluvienne tombée dans la commune de Ouahigouya dans la nuit. 87,2 mm d’eau enregistrés par le service de la météo de Ouahigouya dans la nuit du 3 au 4 septembre dernier. Jamais la commune de Ouahigouya n’a enregistré une telle quantité d’eau, il y a de cela plus d’une décennie selon toujours les dires des responsables de la météo de Ouahigouya.

Une pluie qui est venue au moment ou les populations l’attendaient mais aussi avec son cortège de malheur avec en toile de fond, 27 familles sinistrées dans les secteurs n°6, 7, 9 et 13 de Ouahigouya, et des blessés admis au centre hospitalier régional de Ouahigouya. Le côté Nord du grand marché a été également touché occasionnant beaucoup de pertes matérielles.

Selon les données du service social et sanitaire de la mairie de Ouahigouya, 236 personnes, pour le moment, sont sans abris et pour parer au plus pressé les autorités régionales, provinciales et communales ont recensé l’école primaire de Mosin dans le secteur n°5 comme site d’hébergement en attendant d’éventuels soutiens des parents, amis et connaissances.

Ce sont les secteurs 6, 7 et 9 (anciens quartiers populaires) de la commune qui sont les plus touchés. Plusieurs maisons en banco se sont effondrées, de nombreux habitants se retrouvent sans abris et les dégâts matériels sont considérables.

On dénombre au moins deux blessés dont un cas grave(fractures au fémur et au bassin). Au secteur 6 où la plupart des sinistrés sont des riverains du grand canal (aujourd'hui rempli d'ordures ménagères), la stupéfaction se mêlait à la colère : "Depuis 50 ans on n'a jamais vu ça, l'eau arrivait aux hanches" , raconte un sinistré. "On ne sait plus où dormir, nous attendons une aide de la part des autorités communales".

"C'est la mauvaise réalisation du canal qui a provoqué les inondations", estime, pour sa part, Halidou Maïga entre deux soupirs de désolation. "L'eau a débordé le canal pour envahir nos maisons. Depuis sa construction en 1997, nous connaissons des problèmes", déclare-t-il. Au secteur 7, un propriétaire de clinique privée dont plusieurs murs de la cour ont été emportés n'hésite pas à pointer un doigt accusateur sur les autorités locales :

"C'est l'eau de ruissellement qui est à l'origine du désastre. Nous avions déjà attiré l'attention de la mairie qui a promis d'envoyer un entrepreneur pour les travaux de chargement en terre. Mais jusque-là, rien". Devant la gravité de la situation, le maire de la commune, Simplice N. Ouédraogo, est rentré d'urgence de son voyage à Ouagadougou. Accompagné de plusieurs de ses collaborateurs, il s'est rendu sur les lieux pour constater l'ampleur des dégâts. Interrogé dans son bureau sur une éventuelle aide de l'administration municipale aux victimes, Simplice N. Ouédraogo répondra :

"Nous sommes présentement en train de voir quelles sont les mesures d'urgence à prendre".

Source : http://fr.allafrica.com/stories/200509060654.html

Florent.

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SENEGAL - Pluies et inondations : les pièges se multiplient sur la route de Rufisque

Wal Fadjri (Dakar)

10 Septembre 2005

Publié sur le web le 12 Septembre 2005

Najib Sagna

Les banlieusards en ont soupé. Or hier encore, il leur a fallu se taper une autre aventure sur la route de l'impossible. Avec des millimètres d'eau en plus et des pièges qui se multiplient le long du parcours. Pour faire Dakar - Rufisque maintenant, il faut passer par quatre épreuves.

Quitter la banlieue était hier encore un casse-tête terrible pour les milliers de travailleurs qui quittaient la banlieue, après les pluies matinales qui sont tombées. Ceux qui avaient décidé de profiter de l'aube pour regagner leurs lieux de travail avant les grands embouteillages, ont été surpris par les ondées qui ont poussé plus d'un à rebrousser chemin. C'est aux environs de 6 h 30 que le ciel a encore ouvert ses vannes, faisant monter le niveau de la «mer» sur l'axe Dakar-Rufisque. La Nationale 1 en est encore devenue plus impraticable, voire impossible à emprunter. Mécanicien de son état, Magatte Thiam, a souffert pour tenter de rejoindre son garage sis au quartier Ouagou Niayes. A bord de son véhicule, le vieux mécanicien a pu négocier le premier cours d'eau à hauteur du foirail. Après cet exploit, «je croyais que tout était possible. Mais lorsque je suis arrivée à la station de Diamaguène, j'ai rencontré beaucoup d'autres chauffeurs qui rebroussaient chemin. Ils m'ont alors prévenu que le niveau de l'eau était trop haut pour qu'on s'y risque». Se pliant à la voix de la sagesse, M. Thiam en a été réduit à rater un deuxième jour de travail.

Parmi ceux qui ont osé continuer, beaucoup l'ont regretté, se retrouvant coincés dans les eaux. Seuls les véhicules 4x4 parvenaient à «patauger». Même les camions avaient du mal à s'y retrouver. D'ailleurs, peu de véhicules étaient visibles dans la matinée, comme si les chauffeurs savaient ce qui les attendait et préféraient s'épargner les courses inutiles.

Jusque dans l'après-midi, le calvaire des usagers de la route a continué, même si la pluie s'est arrêtée aux environs de 9 h. La situation est devenue d'autant plus difficile que plus qu'un point d'eau à traverser, ce sont quatre mares qui coupent désormais la route. Après le foirail que les conducteurs dépassent sans peine, c'est à Diamaguène que beaucoup calent. Comme un tourbillon, l'eau dompte la quasi totalité des rescapés de la première épreuve. Ceux qui survivent, sont attendus par le piège de Thiaroye, où le niveau des eaux a battu un record hier. En sortir indemne signifie qu'on a mérité d'entrer dans Dakar. Car le dernier point d'eau au niveau de la Sips n'est vraiment plus qu'une tasse de thé à siroter. Tout au long du parcours cependant, des jeunes qui connaissent assez bien la «troupographie» de la route, jouent les bons samaritains. Grâce à leurs indications, les automobilistes peuvent éviter les nids de poule assassins qui vous font tomber dans des cratères où se noient les moteurs. S'ils ne cassent pas tout simplement.

Source : http://fr.allafrica.com/stories/200509120118.html

Florent.

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SENEGAL - La France apporte son aide au pays touché par des pluies diluviennes

AP | 12.09.05 | 19:11

PARIS (AP) -- Après les pluies diluviennes qui se sont abattues sur le Sénégal, la France a décidé d'envoyer sur place des experts de la sécurité civile et une aide humanitaire, a déclaré lundi le porte-parole du Quai d'Orsay, Jean-Baptise Mattei.

Ces pluies diluviennes ont entraîné le déplacement de 6.000 personnes, dont 2.500 sont dans une situation difficile, et ont occasionné des dégâts importants. Paris va envoyer sur place une mission d'experts de la sécurité civile, ainsi que des produits de première nécessité.

Par ailleurs, la France va notamment acheter pour le compte de la Direction de la protection civile sénégalaise cinq motopompes d'une capacité de pompage de 720m cube/heure et un groupe électrogène. Elle a également mis à disposition du Sénégal des moyens de transport terrestres et aériens des Forces françaises basées dans le pays (FFCV) pour contribuer à l'acheminement et à la distribution du fret humanitaire.

Enfin, a rappelé le porte-parole du Quai d'Orsay, la France est également attentive à la situation qui prévaut dans différents pays d'Afrique occidentale et centrale. Une aide d'urgence a ainsi été apportée à la République centrafricaine et à la Mauritanie.

Source : http://permanent.nouvelobs.com/europe/2005...1795e.html?1816

Florent.

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SENEGAL - La France apporte son aide au pays touché par des pluies diluviennes

AP | 12.09.05 | 19:11

PARIS (AP) -- Après les pluies diluviennes qui se sont abattues sur le Sénégal, la France a décidé d'envoyer sur place des experts de la sécurité civile et une aide humanitaire, a déclaré lundi le porte-parole du Quai d'Orsay, Jean-Baptise Mattei.

Ces pluies diluviennes ont entraîné le déplacement de 6.000 personnes, dont 2.500 sont dans une situation difficile, et ont occasionné des dégâts importants. Paris va envoyer sur place une mission d'experts de la sécurité civile, ainsi que des produits de première nécessité.

Par ailleurs, la France va notamment acheter pour le compte de la Direction de la protection civile sénégalaise cinq motopompes d'une capacité de pompage de 720m cube/heure et un groupe électrogène. Elle a également mis à disposition du Sénégal des moyens de transport terrestres et aériens des Forces françaises basées dans le pays (FFCV) pour contribuer à l'acheminement et à la distribution du fret humanitaire.

Enfin, a rappelé le porte-parole du Quai d'Orsay, la France est également attentive à la situation qui prévaut dans différents pays d'Afrique occidentale et centrale. Une aide d'urgence a ainsi été apportée à la République centrafricaine et à la Mauritanie.

Source : http://permanent.nouvelobs.com/europe/2005...1795e.html?1816

Florent.

Bonsoir , florent , pense tu que cette activité pluvieuse , soit en mesure de relancer les amas convéctifs sur l'atlantique , (d'autant plus que l'anomalie sst , s'est reformée après avoir été mise quelque peu à mal , lors des passages cycloniques en formation succéssives de ces derniers mois ) , la saison est loin d'ètre terminée , et pour l'instant même si les formations cycloniques ont tendance très nettement à bifurquer vers le n où le nw , rien ne dit que les antilles où le golfe du mexique soient désormais à l'abri , il semble plutôt donner l'impression que cette période dure quelques semaines , puis s'active dans une autre zone , de plus pense tu que les orages qu'on connu le sud sahara , soient en mesure de renforcer les épisodes cévennols lors de la période la plus active dans le se , ce qui est réel c'est que la zic est trop septentrionnale encore en ce moment ,merci et bonns soirée
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