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Crise mondiale après 2015 ??


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S'informer, réfléchir, discuter, c'est bien mais ne croyez-vous pas qu'il est maintenant plus que temps de passer vraiment à l'action?

Si vous êtes vraiment motivés pour avancer dans la recherche de solutions au problème du changement climatique (qui n'est pas le seul problème, n'oublions pas la biodiversité qui diminue, les océans qui se vident, l'érosion des terres arables, la pollution de l'eau, de l'air, des sols, etc...), je recherche des partenaires (c'est-à-dire des gens comme vous, si, si !) pour développer une organisation engagée dans cette voie: "O".

L'idée: les petits gestes dont tout le monde parle sont insuffisants, il est nécessaire de modifier plus en profondeur notre mode de vie, c'est à dire, entre autres, ne plus prendre l'avion, se passer de la voiture le plus souvent possible (le mieux étant de ne pas en acheter), changer ses habitudes alimentaires (moins de viande, de fraises en février, de raisin d'Afrique du Sud), habiter près de son travail et plutôt dans un appartement en ville, et moins consommer en général...

Rien d'impossible, et pourtant ces changements nécessaires sont très difficiles à accepter parce que contraires au fonctionnement actuelle de notre société, basé sur la production (et donc le travail, l'emploi, l'utilité sociale et le statut qui lui sont associés) et la consommation (et donc l'appartenance à un groupe social et la recherche du prestige) de biens et de services, ce qui s'accompagne toujours ou presque de pollutions diverses. Comme nous avons tous besoin de travailler et que nous voulons tous accéder à une certaine reconnaissance sociale, agir efficacement contre le changement climatique est très difficile, nous n'y arriverons pas si nous ne donnons pas de la valeur sociale (de l'estime, de l'admiration, de l'envie) aux conduites à tenir.

Objectif: renverser la vapeur en valorisant socialement ceux qui agissent de manière responsable (c'est à dire qui cherchent à minimiser leur empreinte écologique), essayer d'imaginer un mode de vie durable et accessible à tous et enfin, ce qui rejoint un peu le premier point, inventer d'autres moyens de cohésion et de valorisation sociale que le travail et la consommation, ou alors les orienter vers des activités environnementalement soutenables.

Si vous êtes intéressé, allez faire un tour sur le site suivant:

http://jean.chamel.free.fr/o

et n'hésitez pas à me contacter pour plus d'informations en écrivant à contactero@gmail.com

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Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Pour info, le prix du Baril est à son niveau le plus bas depuis son envolée de l'an dernier. L'hiver exceptionnellement doux aux USA n'y étant pas étranger, la conso étant bien en dessous de la moyenne.

Sinon, je savais pas trop où le mettre, alors ça sera ici. Voici une lettre ouverte à Nicolas Hulot, rédigée par Mr Jean-Pierre Petit, une personne de très connue.

Lettre ouverte à Nicolas Hulot

15 décembre 2006

Jean-Pierre Petit

Ancien Directeur de recherche au Cnrs

Physicien, astrophysicien

à M. Nicolas HULOT

aux bons soins des Editions Calmann-Lévy

31 rue Fleurus 75006 Paris

Monsieur,

Votre croisade est pertinente et louable. Nous le savons tous.

J’ai dès sa sortie acheté votre ouvrage « pour un pacte écologique ». J’ai lu les solutions que vous évoquez. J’ai aussi lu, pages 58 à 60 la listes et les compétences des gens, des scientifiques avec qui vous avez travaillé.

Je n’y ai trouvé aucun physicien.

J’apprécie beaucoup votre démarche et vos qualités humaines, votre courage physique. J’ai moi-même beaucoup bourlingué dans ma vie (conduite de safaris au Kenya, chute libre, alpinisme, pilotage, spéléo, plongée, aile libre, etc… etc…).

J’ai écrit 30 livres, dont la série des bandes dessinées scientifiques des aventures d’Anselme Lanturlu, que vous trouverez maintenant en téléchargeable gratuit à

http://www.savoir-sans-frontieres.com

traduits en … 32 langues !

Comme vous, je crois à l’utopie, comme jadis le regretté René Dumont qui avait écrit « L’Utopie ou la mort ». Comme vous, je crois que « les civilisations planétaires sont « hautement périssables ».

Nos caractères ont donc des points communs et si je devais me définir ça serait en tant que … savanturier.

Votre livre est courageux, bien écrit, mais c’est un livre de myope.

Les problèmes écologiques sont planétaires. Ils imposent une révision drastique et urgente des politiques énergétiques, sociales, démographiques, etc.

Vos suggestions franco-françaises partent d’un bon sentiment, mais se révèleront inopérantes. Actuellement les deux futurs géants de l’économie mondiale : la Chine et l’Inde effectuent leur montée en puissance. Si, en particulier en Chine, quelques rares personnes se targuent de se soucier d’écologie, n’allez pas imaginer que ce souci ( attitude partagée par les Etats-Unis ) s’étendent en dehors de leur territoire national.

La Chine et l’Inde ont une immense revanche à prendre sur le reste du monde. Elles ont connu des civilisations fort avancées à l’époque où nous, Européens, sortions à peine de nos cavernes.

Ces pays ont été économiquement agressés, pillés sans ménagement par les pays Occidentaux émergeant de leur révolution industrielle, ivres de cette nouvelle puissance, impérialiste, ce qui leur permettait d’effondrer des activités intérieures, artisanales, de créer de graves désordres économiques chez leurs « proies », des famines, en parachevant cette attaque frontale du système politique et social par l’introduction de … l’opium.

Ces gens ne seront pas prêts à nous faire de cadeaux. Nos problèmes sociaux, nos problèmes d’emploi, la dégradation de nos cadres de vie, ils s’en foutent éperdument. Si vous connaissiez les aspects du pragmatisme à la chinoise, l’absence d’états d’âmes de ce gens, cela vous donnerait froid dans le dos.

Alors, une révolution écologique, sans la Chine, sans l’Inde ? Cela a-t-il un sens ?

Vous ne pourrez pas limiter le dévorant appétit d’énergie de ces deux monstres

Il s’agit donc d’un des problèmes centraux que les hommes, ceux qui veulent échapper à la catastrophe qui déboule à vitesse grand V, doivent prendre à bras le corps, dans l’urgence. Or cette partie de votre ouvrage, sur ce plan, est indigente ( deux pages, : 87 et 88 ).

C’est normal. A chacun ses compétences.

Pour l’écologiste de terrain que vous êtes, les énergies renouvelables sont le solaire et l’éolien, version grand papa. Des capteurs sur les toits, des éoliennes ici et là.

C’est du bricolage.

En matière de solaire tous les pays qui vivent acculés à de vastes étendues désertiques cohabitent avec des réserves énergétiques hallucinantes. Les techniques existent et ont été testées avec succès en Espagne. Il s’agit par exemple de tours de béton, les plus hautes possibles. De nos jours l’édification de tours de mille mètres de hauteur, entretoisées et haubanées ne poserait strictement aucun problème. Ces imbéciles et ces champions toutes catégories du gâchis que sont les émirs de Dubaï ( qui « investissent dans le luxe » ) construisent une unité d’habitation dont la hauteur totale atteindra 800 mètres.

Au pied de ces tours, une vaste serre circulaire. C’est pour cela qu’on parle « déserts », parce que pour alimenter ces « tours des vents » il faut de la surface, une étendue de 2000 mètres de diamètre. Dans ces serres, de l’air à 80 degrés. D’où un puissant courant ascendant, dans ces tours-cheminées, exploitée par un ensemble de turbines situées à leur base. Capacité en puissance : des milliers de mégawatts.

Autre avantage : Sous la serre, un lac, une vaste étendue d’eau, sans surface libre, en contact avec l’air chaud à travers une paroi métallique. Elle fait office de puits de chaleur. Le jour, l’excès de chaleur sert à monter la température de l’eau. La nuit c’est cet accumulateur de calories, d’une capacité a priori illimitée, qui alimente la tour. Comme la température en altitude descend dès que le Soleil se couche, le rendement nocturne n’en est que meilleur.

Imaginez l’Egypte, flanquée de vastes étendues désertiques, produisant de cette façon son électricité. Imaginez les Emirats Arabes Unis donnant l’exemple, sur ce plan ( on peut toujours rêver ).

J’ai appris que l’Australie envisageait de s’équiper de centrales nucléaires, avec une arrière pensée stratégique, bien entendu. Les bombes ont besoin de plutonium, fourni par des réacteurs plutinogènes. Et cela alors que l’Australie pourrait, grâce à ses vastes étendues désertiques, produire son électricité grâce au solaire exclusivement !

Avez-vous pensé que l’habitant devrait être repensé de manière à exploiter au maximum l’énergie éolienne, non pas en dressant sur chaque bâtiment une bruyante éolienne tripale ( devenue un nouveau lobby ) mais en canalisant les flux aériens vers des turbines carénées, silencieuses et compactes ( avec vous remarqué au passage que depuis l’invention de l’aéronautique on est progressivement passé de l’hélice à la turbine. Je vous signale qu’ancien étudiant de Supaéro je suis expert en mécanique des Fluides ).

Connaissez vous les fantastiques solutions mises en œuvre en Mer du Nord, concernant l’exploitation de l’énergie des vagues ?

Etc… etc…..

Ca n’est qu’un aspect du problème, et des solutions. En même temps que l’on doit songer à préserver l’environnement, à lutter contre le gâchis, la pollution, vivre avec parcimonie, on doit mettre le paquet sur les énergies de demain.

Vous écrivez : « l’âge d’or, c’est fini ».

Je n’en serais pas aussi sûr que vous. Avant qu’un certain Drake, aux Etats-Unis, ne découvre les fantastiques possibilités offertes par le pétrole, qu’avait-on comme source d’énergie primaire ?

Le bois.

Imaginez notre monde actuel, sans l’existence du pétrole, cette substance grâce à laquelle la Nature a mis de côté des Himalaya d’énergie solaire, par le biais de sa biochimie.

Il ne resterait plus un seul arbre sur la planète.

Le nucléaire a des tas d’inconvénients, majeurs. Physicien, j’en suis parfaitement conscient. Mais, si ce n’étaient ces retombées négatives : pollution, déchets, comment imaginer qu’un nombre limité de centrales ait pu prendre aussi rapidement le relais du charbon, puis du pétrole ?

Dans votre ouvrage vous ne tenez pas compte de possibles bouleversements, positifs, qui pourraient être liés à l’émergence de technologies complètement outsider.

Les champions de la machine à vapeur, fonctionnant au bois, n’avaient pas prévu l’émergence du moteur à combustion interne, alimenté par des hydrocarbures

Si les centrales nucléaires n’avaient pas présenté tant d’aspects catastrophiquement négatifs, à terme, elles auraient représenté une alternative à l’énergie issue des combustibles fossiles.

En suivant cette logique, pourrait-il y avoir, en germe, en gestation, une technologie alliant les avantages du nucléaires sans charrier avec elle tous ses inconvénients ?

La solution de passe pas par ITER, je le dis tout de suite. La fusion Deutérium-Tritium produit des neutrons de haute énergie, qui activent les structures. Le tritium est dangereusement toxique. Ces centrale charrient des masses de problèmes technologiques non résolus et, au mieux, ce ne seront jamais que les machines à valeur du 3° millénaire, si jamais ces projets aboutissent, dans X décennies ( demandez à de Genne ce qu’il en pense ).

Le nucléaire balbutie, avec ses misérables cent millions de degrés dans les tokamak ( le Jet de Culham en Angleterre ), ou les 500 millions de degrés du règnent au cœur des bombes à hydrogène, pendant quelques millièmes de seconde.

Avec un milliard de degrés on pourrait viser, en impulsionnel, la fusion d’un mélange Bore 11 – Hydrogène 1 ( léger ). Produit de réaction : trois noyaux d’hélium et pas de neutrons. C’est … respirable. Avec ces « déchets » on pourrait multiplier les ballons, propulsés à l’électricité, grâce à des capteurs solaires !

Au pire, si cet hélium était relâché dans l’atmosphère, en quantités illimitées il … monterait et irait tout naturellement se perdre dans le cosmos.

Bémol :cette réaction n’est pas totalement « a-neutronique ». Elle s’accompagne de la création de quelques neutrons, du fait de réactions secondaires. Mais ça n’a rien à voir avec ces générateurs de neutrons que sont les tokamak !

Un milliard de degrés ! Mais comment les obtenir ? Où ? Par quel moyen ?

A l’aide d’un compression magnétohydrodynamique ( la MHD, mal connue en France est une de mes spécialités. Je crois que je peux même dire que je suis le meilleur spécialiste européen de ces questions ).

En 2005 la Z-machine des laboratoires Sandia ( Nouveau Mexique ) a permis d’obtenir

3,7 milliards de degrés

Tout cela a été publié en février 2006 par le physicien Anglais malcom Haines, directeur du laboratoire de physique des plasmas d’Imperial College, Cambridge U.

Echo en France : nul. Si on excepte la série d’articles que j’ai publié dans mon site Internet

http://www.jp-petit.com

L’analyse détallée du papier de Haines se trouve à la cote :

http://www.jp-petit.com/science/Z-machine/...pier_Haines.htm

passez cela à un de vos amis physiciens.

Ces recherches sont relativement bon marché. Coût d’une « Z-machine » : 50 millions d’euros. Moins du centième d’ITER ! Autour : 50 personnes, physiciens, ingénieurs, techniciens et étudiants. Une masse fantastique de sujets de thèses, soit dit en passant, pour étudier ce … cinquième état de la matière :

le plasma hyperdense

Pendant dix mois j’ai tout tenté, en vain, pour attirer en France l’attention sur cette filière outsider, évidemment balbutiante, celle du

Deux-temps à fusion, fonctionnant « comme un diesel »

Raisons de cette surdité :

Ce projet gêne des entreprises pharaoniques comme ITER et Mégajoule

L’incompréhension, le scepticime ( attitide typiquement française )

Au-delà : le risque de … dissémination de l’arme thermonucléaire, dans n’importe quel pays, à travers des « bombes à fusion pure », ne nécessaitant pas de produit fissile pour leur amorçage ( donc au passage miniaturisables et … non polluantes ).

Monsieur Hulot, sachez que les laboratoires de grandes puissances comme les USA, la Russie et la Chine travaillent activement sur le clou de la production technologique humine, qui est aussi la suprême dérision :

La bombe verte !

( pas de déchets, pas de pollution, pas de radioactivité )

Kill me cleanly

Comment comprimer le mélange de fusion ? Avec des électricité fournie par quoi ?

Réponse dans mon site. Depuis les années cinquante les Russes sont passés maîtres dans l’art et la manière de transformer l’énergie d’un explosif en électricité ( ce qui fut aussi mon thème de recherche expérimentale entre 1965 et 1974 ).

Seuls les militaires français (SGDN, service général de la Défense Nationale, CEA militaire, DAM, division des applications militaires ) comencent à prendre (vaguement) conscience de la possible émergence de ces « nouvelles armes » ( alias des « mini-nukes », exemptes de signature radioactive. Des bombes nucléaires « furtives » en quelque sorte ).

Comme il fallait s’y attendre, le nouveau bon en avant technologique passe par l’émergence de .. nouvelles horreurs. Un parallèle éternel et incontournable.

Pourtant, la solution, j’en suis convaincu, elle est là. Du Bore, il y en a partout, dans tous les pays, à profusion. Avec de l’énergie on fait de l’électricité, aisément transportable et avec cette électricité on fait … n’importe quoi. On dessale l’eau de mer, on rend les déserts cultivables, on creuse des canaux, on … dépollue.

Au passage ces très fortes températures, d’origine nucléaire, permettraient de retraiter en les « craquant » les déchets issus des générateurs précédents. Simple détail…..

En 2005 on a dépassé les trois milliards et demi de degrés. Mais cette technique n’est pas a priori limitée. La Z-machine américaine développait 18 millions d’ampères en 100 nanosecondes. En 2007 son successeur, la machine ZR développera 28 millions d’ampères. Or la température de crête croît en principe comme le carré de l’intensité électrique. Les mille milliards de degrés, qui règnent au coure d’une supernova, ne sont pas hors de portée. Or une telle température permettrait de créer par nucléosynthèse n’importe quel atome ( les supernova sont des réacteurs synthétisant les noyaux les plus lourds ).

Pourquoi un tel bon en avant après des décennies de stagnation ? Parce que le système du « liner à fils » du laboratoire Sandia ( une technique incroyablement rustique ) a produit, contre toute attente, des implosions stables. Les températures escomptées ne dépassaient pas dix millions de degrés. A leur plus grande surprise

les chercheur ont obtenu 370 fois plus !

Depuis, on minimise, on joue à bureaux fermés. Les bombes d’abord ! La presse est muselée, y compris la presse scientifique. Aux USA, en Angleterre ( pays « satellite » ) on désinforme à tour de bras.

Point n’est besoin de désinformer les français : ils savent très bien le faire tous seuls !

Cette lettre, de même que les quatre pages que j’ai mises sur mon site ne sont que des bouteilles à la mer. Si vous avez dans vos relations un physicien compétent, demandez-lui de m’entendre. Une heure suffira. Je suis à la retraite, j’habite Bruxelles, je suis à 1 h 30 de train de Paris.

Il faudrait, en urgence, constituer un groupe de travail centré sur les nouveaux moyens de production d’énergie. Il faudrait envisager la parution d’un livre. Vous pourriez le signer ( vous pourriez compter sur mes talents, gratuits et anonymes, d’illustrateur et de vulgarisateur ). Les droits financeraient les travaux d’une fondation. Cet ouvrage compléterait utilement, je vous le dis, votre manifeste écologique.

C’est la pièce manquante de votre dispositif.

Jean-Pierre Petit , Ancien directeur de recherche au Cnrs

Ci-après, la copie en .doc de cette lettre, que vous pourrez imprimer et faire suivre à Nicolas Hulot, si vous avez un mouen de le joindre

( ne serait-ce que, comme moi, par l'intermédiaire de son éditeur, qui fera suivre )

Copie de cette lettre en .doc, imprimable.

Copie du dossier de 4 pages, également en .doc, à joindre à l'envoi.

Qu'en pensez vous?
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Pour info, le prix du Baril est à son niveau le plus bas depuis son envolée de l'an dernier. L'hiver exceptionnellement doux aux USA n'y étant pas étranger, la conso étant bien en dessous de la moyenne.

Sinon, je savais pas trop où le mettre, alors ça sera ici. Voici une lettre ouverte à Nicolas Hulot, rédigée par Mr Jean-Pierre Petit, une personne de très connue.

Qu'en pensez vous?

Rien de vraiment pertinent sur le plan énergétique, parce que je commence seulement à creuser un peu le sujet. Quelques remarques :- l'Asie et les NPI en général seront en effet la clé de l'avenir énergétique (éventuellement climatique) du monde, se focaliser sur des réformes franco-françaises type taxe carbone est une perte de temps (disons, il vaut mieux si l'on y croit créer tout de suite un mouvement international - européen minimum - Carbon Tax, car ce n'est pas en nation isolée que cela se joue. Tant mieux si les élections permettent de faire connaître l'idée en France, mais il ne faut pas en attendre plus que cela à mon sens) ;

- l'approche "énergie alternative-renouvelable" réduite aux sources classiques (éolienne, solaire, géothermie) est limitée, et ne permet de conclure qu'à la pénurie inévitable à plus ou moins long terme. Il faudrait plutôt faire un point rationnel de toutes les pistes actuelles (en énergie ou en carburant/combustible) pour voir comment elles peuvent évoluer à échelle de 10-50 ans. Si vous connaissez un livre de synthèse de ce genre (français ou anglais), la référence est bienvenue ;

- je ne partage pas l'approche très négative du nucléaire (les "catastrophes" ont été rares sur 50 ans de nucléaire civil, cela a tué bien de monde que les mines de charbon n'ont tué et ne tuent encore chaque année, les surgénérateurs permettraient de dépasser les limites de réserve naturelle d'uranium, etc.).

Sinon, je signale un papier sur le peak oil dans le dernier Nature (ci-dessous, début du papier, accès payant). Mais rien de bien neuf sur le fond me semble-t-il. Voici les courbes concurrentes de l'Association for the Study of Peak Oil and Gas (en rouge, PO d'ici 2010-2015) et du cabinet d'analyse CERA (Cambridge Energy Research Associates) (en bleu, PO vers 2030-2040 en forme de plateau)

445014ai10zo6.jpg

A minima, je constate déjà que les spécialistes ne sont pas d'accord entre eux. Je creuse donc le sujet avec mon scepticisme légendaire default_mad.gif aussi bien sur les scénarios "catastrophe 2015" que sur les scénarios "business as usual 2035".

News

Nature 445, 14-17 (4 January 2007) | doi:10.1038/445014a; Published online 3 January 2007

Energy: That's oil, folks...

Alexandra Witze1

1. Alexandra Witze is Nature's Chief of Correspondents, America.

Optimists see oil gushing for decades; pessimists see the planet's energy future already drying up. Alexandra Witze reports.

Don't say they didn't warn us. The poster for the meeting of the Association for the Study of Peak Oil and Gas in Boston this October featured American revolutionary Paul Revere on his midnight ride, bringing news of imminent calamity. Only this time it is not the British who are coming, but the end of the oil era, and with it much of western civilization. Many attendees at the meeting were people who could tell you how to stock a bunker to survive the inevitable collapse of civilization, and then opine at length about the extent and characteristics of the great tar-sand deposits of Canada. Some of them conduct a thriving mini-business in preparing for the coming apocalypse — "deal with reality or reality will deal with you", as one website claims — while scrutinizing table after table of data on world oil production.

(...)

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Rien de vraiment pertinent sur le plan énergétique, parce que je commence seulement à creuser un peu le sujet. Quelques remarques :

Ben si l'on en croit JPP il y a la Z-machine qui défraye la chronique de quelques forums scientifiques default_sorcerer.gif et qui est capable d'obtenir à très bas coût et sans trop de production neutronique des milliards de degrés.

Températures nécessaires pour faire fusionner des noyaux plus courants que le tritium (non présent dans la Nature).

Pour le moment je n'ai rien lu de vraiment tranché qui anéantisse la thèse défendue par JPP.

d'un autre côté je vois mal les promoteurs d'ITER se lancer dans une aventure aussi coûteuse et sans lendemain, alors que la "fusion facile" leur tend les bras.

Bon on a déjà vu çà des aventures sans lendemain, me dira t'on peut-être. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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2006 : année de la pollution en Chine

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Cimenterie à Baokang, dans la province du Hubei. Photo prise le 15 décembre 2006/REUTERS

L'an dernier, la Chine a échoué à réduire de 4% sa consommation d'énergie. Alors que le manque de pétrole pourrait brider la croissance économique, le recours massif au charbon aggrave les pluies acides et la pollution

La Chine n'a pas réussi l'an dernier à réduire de 4% la quantité d'énergie dont il a besoin pour produire un dollar de PIB et à réduire ses principales émissions polluantes, a déclaré mercredi un haut responsable.

2006, "année noire"

L'incapacité du pays à réduire sa consommation d'énergie est une mauvaise nouvelle pour les autorités, qui s'étaient engagées à atteindre ces objectifs en adoptant une série de mesures dont certaines liaient les perspectives de carrière des fonctionnaires à leurs résultats dans ce domaine.

"2006 a été l'année la plus noire en ce qui concerne la situation écologique de la Chine", a déclaré le vice-ministre Pan Yue, cité sur le site internet de l'Administration d'Etat pour la protection de l'environnement (www.sepa.gov.cn).

"Les objectifs fixés par le gouvernement au début de l'année, à savoir réduire l'intensité énergétique de 4% et les émissions polluantes de 2%, n'ont pas du tout été atteints."

Il n'a pas précisé de combien la Chine avait manqué ces objectifs, mais au cours du premier semestre 2006, la consommation d'énergie par unité de PIB a en fait augmenté de 0,8%. Les chiffres ne sont pas encore disponibles pour le second semestre.

Utilisation massive du charbon

La Chine est devenue la première source d'émissions de dioxyde de soufre, responsable des pluies acides, et ses émissions ont augmenté de 27% entre 2000 et 2005, en grande partie à cause de ses centrales électriques alimentées au charbon.

La pollution, dans les villes du nord du pays, est aggravée par un recours massif au charbon pour cuisiner et se chauffer, par les gaz d'échappement des automobiles et par la poussière des chantiers.

Seuls Pékin et cinq autres régions, sur les 31 provinces et villes auto-gouvernées que compte le pays, ont atteint les objectifs fixés par l'Etat, écrit le China Daily, publication officielle, sans citer de source ni citer les autres secteurs concernés.

Toutefois, ces objectifs n'ont été définis qu'en mars, et les premières mesures gouvernementales visant à les atteindre n'ont été dévoilées que plus tard, et d'autres provinces pourraient s'y soumettre en 2007.

Les autorités s'inquiètent de la vulnérabilité économique de la Chine, dont les besoins en pétrole dépassent la capacité de production.

Le pays importe près de la moitié du brut qu'il utilise, et s'il dispose d'importantes réserves de charbon, son recours à ce combustible fossile n'est pas sans répercussions sur l'environnement, des pluies acides au smog.

"Les problèmes énergétiques sont devenus un important facteur entravant notre développement économique et social. Nous devons considérer les économies d'énergie comme un problème stratégique", a déclaré le gouvernement dans un communiqué publié en septembre dernier par les médias officiels.

Source : http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=8238

Florent.

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S'informer, réfléchir, discuter, c'est bien mais ne croyez-vous pas qu'il est maintenant plus que temps de passer vraiment à l'action?

C'est sûr.Mais pas en se privant de la manière dont tu l'expliques.

La solution mobile (automobile) est , à mon avis, la voiture à air, qui ne consomme que de l'air, et ne rejette que de l'air.

Les deux constructeurs actuels ne font pas des modèles qui me plaisent; alors pour l'instant , je garde la Traban.

http://www.mdi.lu/

http://www.energine.com/

Je ne suis pas constructeur automobile, alors je n'ai d'autre solution que d'attendre que la décision soit prise de développer ce secteur pour pouvoir changer de voiture.

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  • 3 weeks later...

La planète sera bientôt moins polluée...

Publié le : 28 janvier 2007 par Caroline Quazzo

La planète sera bientôt moins polluée, affirme un expert en ressources. En effet, les entreprises qui abandonneront le pétrole auront tout à gagner.

Chaque année, pour s’approvisionner en pétrole, la planète dépense près de 2 000 milliards de dollars. Bien que le pétrole et l’automobile soient les industries les plus puissantes et les mieux établies au monde, un changement inexorable a déjà commencé pour reléguer le pétrole au rang des accessoires d’ici une cinquantaine d’années.

En 1850, les lampes à huile de baleine éclairaient la plupart des foyers américains. Dans les neuf années qui suivirent, juste avant qu’Edwin Drake ne découvre du pétrole en Pennsylvanie, les cinq sixièmes de ce marché s’ étaient déjà tournés vers une source d’énergie moins onéreuse. De la même façon, des technologies efficaces pour économiser et remplacer le pétrole ont vu le jour ces trente dernières années et vont peu à peu faire perdre à l’or noir sa suprématie. Un tel changement prend du temps dans l’ automobile. Il a fallu près d’une dizaine d’années pour que le premier demi-million de véhicules hybrides arrive sur le marché américain [un véhicule hybride utilise en partie de l’essence et en partie une autre source d’énergie, comme l’électricité]. En 2007, vingt nouveaux modèles hybrides seront lancés aux Etats-Unis. Par ailleurs, l’efficience énergétique [la mise en œuvre de technologies permettant d’obtenir un meilleur rendement, c’est-à-dire l’amélioration des performances pour une même quantité de carburant consommé] s’impose enfin comme la priorité numéro un des constructeurs automobiles, ce qui permettra de réaliser des économies d’essence substantielles au cours des prochaines décennies. Les biocarburants vont d’autre part continuer à se développer à un rythme supérieur à 10 % par an. Il est à parier que l’autosuffisance du Brésil en 2006 et le projet suédois pour se passer du pétrole en 2020 feront des émules.

Quelque 94 % des réserves pétrolières du monde sont détenues par des Etats qui ne savent pas ou ne veulent pas dévoiler la taille réelle de leurs gisements. Mais, quelle que soit la quantité de pétrole dont on dispose, il faut l’économiser chaque fois que l’énergie de substitution revient moins cher. A la différence des changements de comportement à court terme, les investissements en matière d’efficience sont irréversibles.

Des véhicules sportifs et utilitaires conçus en 2000 avec des matériaux ultralégers coûtent trois fois moins cher en énergie que les véhicules classiques. Les économies réalisées en consommation de carburant permettent de les amortir en un an en Europe et au Japon et en deux ans aux Etats-Unis, où les prix à la pompe sont moins élevés. Rien qu’aux Etats-Unis, ils devraient permettre d’économiser à terme 8 millions de barils de pétrole par jour, soit autant que si l’on avait découvert sous Detroit une nouvelle Arabie Saoudite sûre et inépuisable.

Par ailleurs, en 2007, Toyota deviendra le leader des voitures hybrides électriques : elles fonctionnent à l’électricité sur les courtes distances et à l’essence sur les trajets plus longs. Si l’on utilisait des matériaux ultralégers pour construire les voitures hybrides, leur efficience doublerait encore. Mettez-y du biocarburant, elle sera quadruplée, soit trente fois plus que ce qu’elle est aujourd’hui.

Le Pentagone et le business sont à la tête du mouvement

L’utilisation de toutes les technologies connues en 2004 réduirait le nombre de barils consommés aux Etats-Unis pour 1 dollar de PIB au quart de ce qui était consommé en 1975 pour ce même dollar. Il en coûterait environ 12 dollars par baril de brut économisé. Le gaz naturel et les biocarburants pourraient d’autre part remplacer le pétrole encore utilisé pour 18 dollars par baril. Ainsi, ne plus consommer du tout de pétrole aux Etats-Unis dans les années 2040 ne coûterait que 15 dollars par baril, soit le cinquième de son prix en 2006. Il va sans dire que ce sont des entreprises à but lucratif qui seront à la pointe de l’abandon du pétrole. Et, cerise sur le gâteau, ces changements réduiront de 42 % les émissions globales de dioxyde de carbone.

Cette évolution inspire déjà une stratégie concurrentielle. La nouvelle flotte de gros camions de Wal-Mart [numéro un mondial de la distribution] augmentera d’un quart son efficience entre 2006 et 2007. En 2015, ces poids lourds seront deux fois plus efficients et permettront d’économiser ainsi jusqu’à 300 millions de dollars par an. En 2007, le Boeing 787 prendra son envol. Il sera 20 % plus efficient à prix égal que les appareils qui le précédaient. Quoi qu’il advienne, les marchés devront changer de dirigeants ou de façon de penser. Le nouveau directeur général de Ford, Alan Mulally, dont la stratégie d’efficience appliquée lorsqu’il était chez Boeing est devenue gagnante face à Airbus, va apporter chez Ford la technologie des matériaux ultralégers (qui entrent pour moitié dans la composition du Boeing 787), l’intégration des systèmes informatiques et les techniques d’innovation lors de la conception de nouveaux modèles. A Washington, en 2007, une forte voix va s’élever pour réclamer l’abandon du pétrole. Ce sera, de façon inattendue, le Pentagone, qui est le plus gros acheteur au monde de pétrole et d’énergies renouvelables. Cette attitude ne sera pas destinée à punir les magnats du pétrole pour leurs agissements pas toujours démocratiques et quelquefois à l’origine de conflits. Il s’agira surtout de prendre en compte le coût de la logistique pétrolière des armées ainsi que la vulnérabilité des convois de camions-citernes aux bombes des bords de route. Cette stratégie ne va pas seulement sauver des centaines de vies et des dizaines de milliards de dollars par an, elle va aussi accélérer les avancées technologiques, dans les matériaux ultralégers notamment, qui peuvent tripler l’efficience des véhicules civils (automobiles, camions, avions). C’est ainsi que le Pentagone va commencer à faire sortir les Etats-Unis et le monde de la dépendance au pétrole, si bien que personne n’aura plus besoin de se battre pour en avoir.

On peut dès lors imaginer les Etats-Unis traitant de la même façon les Etats étrangers, qu’ils aient ou non du pétrole, tout en ne leur donnant aucune raison de croire que leur politique est motivée par le pétrole. Le pari du président russe, Vladimir Poutine, qui pense pouvoir rançonner les consommateurs de pétrole, va être perdu. La stratégie de la Chine, qui a donné en 2005 la priorité de son développement à l’efficience énergétique, commence à être payante. Des preuves décisives vont confirmer que la stabilisation du climat terrestre non seulement n’est pas ruineuse, mais peut au contraire faire gagner de l’argent (parce qu’économiser du pétrole coûte moins cher qu’en acheter).

The Economist Traduction : Courrier International

Source : http://www.humanvillage.com/article8822.html

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Le pétrole brut dépend de l’hiver doux

21 janvier 2006 : le baril de pétrole brut atteint 68 $. Mi-janvier 2007 : il passe sous le seuil des 50 $. Les économistes l’avouent, ils n’avaient pas prévu ce « contre-choc » pétrolier. En un mois, les cours du brut se sont effondré, à New York comme à Londres, de 15 % !

En cause : un ralentissement anticipé de la croissance mondiale en 2007 et des températures hivernales supérieures à la normale de 15 % aux Etats-Unis et de 20 % en Europe... Mais ce n’est pas tout. « Il n’y a pas que le pétrole... Les cours de l’ensemble des matières premières ont baissé. C’est un mouvement plus général qui s’explique par un climat géopolitique moins tendu mais aussi la sortie des fonds d’investissement, moins enthousiastes sur ces marchés » analyse Frédéric Lasserre, directeur de recherche matières premières à la Société Générale. Reste qu’au 4e trimestre 2006, la planète a consommé 650 000 barils de moins par jour que ces 30 dernières années. Aux États-Unis, la consommation est en moyenne 30 % inférieure à la « normale ». Résultat, outre-Atlantique, on a carrément stocké 321,5 millions de barils...

Dans la foulée, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a abaissé mi-janvier sa prévision de demande de pétrole en 2007 à 85,8 millions de barils par jour. Frédéric Lasserre est catégorique : « Le prix baril va remonter à court terme, mais globalement, il sera plus faible en 2007 notamment car l’hiver sera doux, à cause d’El Niño*. En 2007, le cours devrait se situer en moyenne autour de 57 $, contre 67 $ en 2006. » Il existe 60 % de risques pour que la température mondiale en 2007 se hausse de 0,54 degré au-dessus de la moyenne...

Essence aux pompes : effet retard

Pourquoi ne voit-on pas les prix baisser sitôt que le baril plonge ? Parce que la « baisse, qui devrait se poursuivre, connaît un effet retard, rassure Frédéric Lasserre : l’essence à la pompe, c’est du pétrole brut acheté il y a un mois et demi, puis transformé, raffiné, transporté... » Selon les chiffres du site www.prix-carburants.gouv.fr, le « sans plomb 95 » coûte aujourd’hui en moyenne 1,15 € le litre, contre 1,32 en juillet. Quant au diesel, il est passé sous la barre de l’euro, contre 1,12 € l’été dernier.

Sandrine Allonier

Source : http://www.economiematin.com/article.php3?id_article=4837

Florent.

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Bush veut doubler la réserve stratégique de pétrole des Etats-Unis

Le Président américain George W. Bush a demandé mardi au Congrès de doubler la capacité américaine de la réserve de pétrole stratégique pour la porter à 1, 5 milliard de barils d’ici 2027.

« Pour protéger davantage les Etats-Unis contre une sévère interruption de notre approvisionnement pétrolier, je demande au Congrès de doubler la capacité actuelle de la réserve de pétrole stratégique », a indiqué George Bush lors de son discours annuel sur l’état de l’Union.

La réserve de pétrole stratégique, dont la capacité actuelle est de 691 millions de barils, a été établie dans les années 1970 pour garantir l’approvisionnement en brut aux Etats-Unis en cas d’urgence.

« Doubler la capacité de la réserve de pétrole stratégique permettra de couvrir environ 97 jours d’importations américaines à leur niveau actuel et de renforcer la capacité des Etats-Unis de répondre à d’éventuelles interruptions d’importations pétrolières », a expliqué le président des États-Unis.

Source : http://www.enerzine.com/10/1885+Bush-veut-...e-petrole+.html

FLorent.

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  • 2 weeks later...

Le froid et la géopolitique dopent le brut

Le baril de Brent a pris 28 cents à 58,38 dollars, après un pic à 59,42. A New York, le baril de «light sweet crude» progressait de 14 cents à 58,38 dollars.

Les cours du pétrole ont progressé et frôlé les 60 dollars mardi, dopés par le froid aux Etats-Unis, la réduction de production de l’Opep et les tensions géopolitiques en Iran ou au Nigeria.

Hier vers 17h00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord prenait 28 cents à 58,38 dollars sur l’échéance de mars, après un pic à 59,42 dollars à Londres, sur l’IntercontinentalExchange .

Source : http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/In...rticleID=286723

Florent.

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  • 2 weeks later...

En roue libre derrière le baril

Le profit doit plus à la hausse du prix du brut qu'à la stratégie du groupe.

Par Nicolas CORI

QUOTIDIEN LIBERATION : jeudi 15 février 2007

Pour Total, le pétrole n'a jamais si bien porté son nom d'or noir. La multinationale a réalisé en 2006 un profit historique, le plus gros bénéfice pour une entreprise française. Avec 12,6 milliards d'euros de bénéfice net, le groupe bat son précédent record de 2005 (12 milliards), qui venait après celui de 2004 (9,6 milliards). Mais, hier, à l'occasion de la publication de ces résultats, Thierry Desmarest s'est contenté d'un très modeste : «Le résultat net constitue un nouveau record mondial. Cela dit, le quatrième trimestre ne constitue pas un résultat historique.» Puis le président de Total a passé à peine dix minutes à détailler les comptes 2006, préférant laisser la parole au nouveau directeur général, Christophe de Margerie (lire page suivante), pour parler de la stratégie à moyen et à long terme.

Investissements amortis.

Qu'y a-t-il de si gênant à scruter les comptes du pétrolier ? Simplement, c'est découvrir que les bénéfices de ces dernières années ne sont en rien liés à une quelconque stratégie de sa direction, mais à ce que Desmarest appelle pudiquement un «environnement favorable». C'est-à-dire un cours du pétrole qui a explosé, passant de 20 à 60 dollars le baril en quelques années.

L'essentiel des profits de Total est fait dans l'«amont», c'est-à-dire l'extraction de pétrole. En 2006, le résultat opérationnel y a été de 8,7 milliards, contre 2,6 milliards pour l'«aval», le raffinage et sa distribution, via les stations-service. La production de pétrole est une activité hyper rentable, car les investissements de ces dernières années ont été plus qu'amortis. Les calculs effectués dans les années 90 tablaient sur un retour sur investissement dès 7 ou 8 dollars le baril. A 60 dollars, c'est naturellement le jackpot.

Mais, là où la direction peut difficilement s'en glorifier, c'est que le volume, lui, a stagné pendant la même période. La production est ainsi passée de 2,54 millions de barils par jour en 2003 à 2,58 millions en 2004, 2,49 millions en 2005 et 2,35 millions l'année dernière. Une partie de cette baisse s'explique par les contrats d'extraction que Total a signés dans les pays où il est présent. Contrats qui prévoient une baisse de production en cas de hausse des prix. La multinationale n'a pas réussi à compenser ce phénomène par la mise en production d'autres champs.

Rente.

Pour rattraper ce retard, Total a augmenté progressivement ses investissements depuis trois ans. Ils étaient de 7,4 milliards d'euros en 2004, de 8,5 milliards en 2005 et de 10,8 milliards l'année dernière. Ce qui a permis hier à Margerie de promettre une augmentation de la production pour 2007. Mais, comme le dénonçait mardi l'UFC - Que choisir ( Libération d'hier), le phénomène de rente pétrolière joue toujours autant. Car, autre découverte faite à la lecture de ces résultats, Total ne sait pas quoi faire de tout l'argent qu'il gagne. Et le redistribue à ses actionnaires. En plus de verser un dividende en augmentation de 15 % (à 1,87 euro par titre), le groupe a racheté pour 4 milliards d'euros de ses actions en vue de les annuler. L'opération est normalement destinée à soutenir le cours de Bourse et à améliorer le rendement pour chaque actionnaire. Mais, outre que son effet n'est pas certain, elle montre qu'une taxe exceptionnelle ne ferait aucun mal aux finances de la multinationale.

Source : http://www.liberation.fr/actualite/economie/235406.FR.php

Florent.

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Total ne sait pas quoi faire de tout l'argent qu'il gagne. Et le redistribue à ses actionnaires

Choquant quand on sait tout ce qu'il reste à faire pour améliorer la productivité des énergies renouvelables qui sont une urgence pour la planète et dans laquelle Total pourrait se payer le luxe d'investir massivement...

Quand les hommes n'ont que les profits dans la tête à la place de l'intelligence et de la vision à long terme, voilà le résultat...

Florent.

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Total : des résultats record et un nouveau patron

14-02-2007

La présentation des résultats annuels du groupe pétrolier, au Pavillon Gabriel, ce matin était l’occasion pour Thiery Desmarest de tirer sa révérence, après douze années passées à la présidence de Total. L’occasion également pour la major française de dévoiler des résultats en hausse, après une année 2006 marquée par le renchérissement du baril de pétrole, et en plein épisode judiciaire sur la marée noire de l’Erika.

12,6 milliards d’euros. Total a engrangé en 2006 des profits, certes en phase avec ceux de ses principaux concurrents, mais historiques pour le groupe et sans précédent dans l’histoire industrielle française.

Les résultats 2006 sont vingt fois plus élevés qu’en 1995, quand Thierry Desmaret prend la présidence. Depuis Total a grossi, racheté le belge Petrofina en 1998 et Elf-Aquitaine en 1999. Son chiffre d’affaires est passé de 20 milliards d’euros à 153,8 milliards aujourd’hui.

Le groupe n’a plus rien à voir non plus avec la Compagnie Française du Pétrole que les Anglo-Saxons brocardaient en traduisant, dans les années 1980, CFP par « Cannot Find Petroleum ».

« L’année 2006 a été marquée par la persistance de conditions de marché globalement favorables pour l’industrie pétrolière », expliquait ce matin Thierry Desmarest. Le prix du pétrole a en effet flambé en 2006, compensant de loin le recul de 5 % de la baisse de la production d’hydrocarbures.

D’ailleurs, au cours de l’année qui vient de se terminer, Total a beaucoup investi dans ses capacités d’exploration-production, près de 10,7 milliards d’euros (hors acquisition). Le groupe prévoit une augmentation de sa production de plus de 5 % par an entre 2006 et 2010.

Pour autant, la baisse de la production – due notamment aux troubles dans le Delta du Niger –, combinée au recul du dollar par rapport à l’euro et à la fiscalité, fait chuter de 10 % le résultat net ajusté de Total au quatrième trimestre 2006

Il n’en reste pas moins que la quatrième major mondiale par la production a sorti 2,4 millions de barils par jour au quatrième trimestre 2006. Et possèderait en réserve 11,1 milliards de barils (équivalent pétrole) selon la Security and Exchange Commission.

Concernant le gaz naturel liquéfié (GNL), Total prévoit une croissance proche de 13 % par an pour cette même période, après avoir beaucoup investi dans le secteur en Australie et dans le Golfe de Guinée notamment. A court terme, Total devrait réaliser 40 % de sa production dans le gaz.

En 2007, le groupe devrait consacrer plus de 12,3 milliards d’euros aux investissements, a souligné le nouveau président, Christophe de Margerie, devant la presse.

Croissance interne et non externe donc. Total ne prévoit pas d’acquisition, encore moins de méga-fusion, précisait ce matin Thierry Desmarest dans une ultime interview concédée au journal Les Echos. Et semble vouloir laisser le nucléaire de côté.

Total n’abandonne pas non plus le dossier russe, difficile d’accès compte tenu de la mainmise du Kremlin sur les compagnies pétrolières et de leur puissance. « La Russie reste et est un énorme pays pétrolier et notamment gazier. Il faut faire quelque chose en Russie. Ca n’a pas marché, ce n’est pas une raison pour baisser les bras. Il n’y pas de raison pour qu’on n’y arrive pas, mais les projets sont sur du long terme », a estimé pour sa part Christophe de Margerie le « dauphin » de Desmarest et tout nouveau patron de Total.

De vives critiques contre les « superprofits »

Mais ces chiffres record ne sont pas sans susciter des critiques, notamment sur la politique de dividendes de Total. Le groupe a annoncé qu’il reverserait plus du tiers de ses bénéfices à ses actionnaires en leur proposant de « poursuivre sa politique dynamique de dividende ». Ce dernier augmentera de 1,87 euros par action au titre de l’année 2006.

Les associations de consommateurs demander à Total plusieurs centaines de millions d’euros pour dédommager les communes sinistrées par la marée noire de l’Erika en 1999 et les potentielles victimes humaines parmi les milliers de bénévoles venus aider au nettoyage des côtes.

Profitant donc de l’actualité, l’association UFC-Que Choisir se place en leader de ce combat. « Dans un pays où on trouve indécent de faire des profits, à un moment, il faut savoir ce qu’on veut. Si on veut des grands groupes français capables de se battre a l’international, il ne faut pas leur tirer dans le dos », a estimé Thierry Desmarest.

Les partis de gauche réclament également une « taxe exceptionnelle sur les superprofits ».

Autre sujet sensible à l’actif de Total : le drame d’AZF à Toulouse et les accusations de travail forcé en Birmanie.

Christophe de Margerie, l’originalité dans la continuité

Thierry Desmarest, 61 ans, cède les rênes à Christophe de Margerie et devient président non-exécutif du conseil d’administration. A 55 ans, Christophe de Margerie prend donc la présidence de la plus grande et plus riche entreprise française après un parcours sans faute dans le groupe –il rentre chez Total en 1974, après Sup de Co Paris, à la direction financière parce que le siège de la société est à deux pas de chez lui.

Christophe de Margerie, « Big Moustache » de son surnom, est le petit-fils du fondateur de la maison de luxe Taittinger par sa mère et le descendant d’une dynastie d’ambassadeurs et de chefs d’entreprise par son père. Mais il a préféré l’appel du brut à une carrière dans la diplomatie, choix osé à une époque où l’avenir n’était pas radieux pour les big oil. Il « aurait pu être le roi du brut (champagne) il a choisi à la place d’être le roi du brut (pétrole) », plaisante Pierre-Emmanuel Taittinger, directeur général du célèbre producteur de champagne, au sujet de son cousin.

En 1992, Serge Tchuruk, alors PDG de Total, lui confie la responsabilité du commerce extérieur pour la zone du Moyen-Orient. En 1999, il devient patron du secteur énergétique de l’exploration-production et réalise quelques belles performances en misant sur les huiles lourdes du Venezuela, les sables bitumeux de l’Alberta au Canada ou le gaz naturel liquéfié du Golfe…

Seul bémol : sa formation, en dehors des traditionnelles grandes écoles, laisse certains inquiets quant à l’étendue de son réseau.

Point faible : en 2006, Christophe de Margerie est mis en examen par le juge Courroye dans l’affaire « Pétrole contre nourriture » en Irak, au terme de 48 heures de garde à vue. Le juge soupçonne Total d’avoir versé des commissions occultes pour contourner le programme onusien alors que Christophe de Margerie était responsable de cette zone. « Je n’ai pas envie de polémiquer et je laisse la justice suivre son cours. Rien ne peut m’empêcher d’exercer mes fonctions de patron de Total » rassure l’homme.

Mais cet épisode n’a rien enlevé au dynamisme et à la volonté de l’homme.

Ses projets à la tête de Total : investir dans la biomasse, travailler sur le charbon propre, le captage et le stockage géologique du Co2… Et pourquoi pas le nucléaire à long terme, pouvait-on lire dernièrement dans un entretien au Financial Times, en contradiction avec les positions de son désormais prédécesseur. « Il y a aussi une priorité à l’environnement », a-t-il martelé ce matin.

En quelque sorte, nettoyer l’image de pollueur qui colle à Total, d’autant plus avec ce procès de l’Erika.

Francebourse.com – Alexandra Voinchet

Source : http://www.francebourse.com/fiche_news_1517.fb

Florent.

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  • 2 weeks later...

Pétrole : les craintes refont surface

Les prix du pétrole regagnent du terrain, portés par les regains de tension sur le nucléaire iranien, la fermeture de raffineries outre-Atlantique, ainsi que le recul des stocks d'essence et de produits distillés.

Le baril de référence WTI vient de déborder les 58,88-59,31 dollars et teste actuellement le seuil des 60,80-60,90 dollars. Le franchissement confirmé de ce dernier niveau nous amènerait à limiter nos pertes sur le put warrant Unicredit WTI 2668T.

A la hausse, les premières résistances sont situées à 61,33-62,40 dollars, 64-64,15 dollars et 65,25-65,65 dollars.

Source : http://www.capital.fr/actualite/Default.as...R&numpage=1

Florent.

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merci pour toutes c'est info, default_mad.gif

A voir pour la suite de gasoil mais il est vrai que maintenant, ils (les producteur et les vendeurs) ont rien a gagné de faire baissé le prix, justement il a quelques semaines, ils veulent baissé la production de pétrole pour gardé une certaine tension sur le marché donc prix très haut.

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  • 1 month later...

Le pétrole au plus haut de l’année après la capture des marins britanniques par l’Iran

Hier, les prix du pétrole se sont hissés à leur plus haut niveau depuis décembre dopés par un regain d’inquiétudes géopolitiques après l’arrestation de quinze membres de la marine britannique par des navires iraniens.

Les cours du brut étaient pourtant en baisse avant l’annonce, par le ministère britannique de la Défense, que quinze membres de la marine britannique, engagés dans l’inspection d’un navire marchand dans les eaux territoriales irakiennes, avaient été appréhendés par des navires iraniens.

« Cet incident militaire est très sérieux pour le marché » du pétrole, a immédiatement réagi John Kilduff, analyste à la maison de courtage Fimat, soulignant que les investisseurs réinjectaient « une prime de risque » dans le niveau des cours.

« Ce type d’incident est exactement le genre de choses qui alimentent les craintes d’une conflagration mondiale autour du pétrole », a ajouté M. Kilduff.

« Il est trop tôt pour juger de la gravité de l’incident, mais il est potentiellement explosif », a-t-il averti.

L’Iran est le quatrième producteur mondial de pétrole et le marché s’inquiète que les tensions autour de son programme nucléaire ne provoquent une perturbation des approvisionnements d’or noir venus de la région du Golfe.

Ce rebondissement intervient alors que le projet de renforcement des sanctions contre l’Iran, visant son programme nucléaire controversé, doit être soumis au vote du Conseil de sécurité de l’ONU aujourd’hui.

Par ailleurs, « il y a une demande record d’essence aux États-Unis pour un mois de mars et le taux de fonctionnement des raffineries est faible, ce qui contribue à faire monter les cours », a aussi indiqué M. Kilduff.

« Les cours du brut ont été en grande partie soutenus par ceux de l’essence », a renchéri Ed Meir, de Man Energy. « Il y a une grande nervosité concernant ce carburant à l’approche de l’été », a ajouté l’analyste.

Les stocks américains d’essence sont en déclin depuis six semaines et ont fondu d’environ 15 millions de barils sur la période, alors que le marché les surveille de près à l’approche de la saison des grands déplacements en voiture, pic annuel de la consommation d’essence.

Source : http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx...e&id=337597

Florent.

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En attendant une pénurie structurelle d'ici à quelques années seulement, la conjoncture continue de rendre les cours de pétrole plus que capricieux.

Alors qu'un hiver doux en Europe, mais aussi dans d'autres parties du Monde avait fait baissé les cours, voici que la politique et les incidents diplomatiques ont réduit toute la baisse des cours à néant. Le consommateur va encore trinquer ! Vivement les véhicules aux énergies renouvelables...

Florent.

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Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

THEMA Spécial futur 2030, quelle société? Changement climatique, démographie, migrations, écologie, les grands enjeux de l'humanité analysés avec une rare pertinence à la TV française sur ARTE ce soir.

Un documentaire à voir absolument!

http://www.arte.tv/fr/70.html

Visions du futur

"Peut-être dans 50 ans, dans 100 ans, l’humanité aura compris et vivra très bien, sera devenue une planète verte. Peut-être aurons-nous le sort de l’Ile de Pâques, avec une détérioration totale... On n’en sait rien. La chose à faire, c’est de dire : nous sommes déterminés à faire ce qu’il faut faire… quoi qu’il arrive et sachant que ça peut mal tourner, mais sachant que ça peut aussi bien tourner." (Hubert Reeves)

En tout cas, entre 2030 et 2050, pour la première fois de son histoire, l’humanité pourrait cesser de croître et se stabiliser à 8 ou 9 milliards d’individus. La Terre affichera alors complet. Cette nouvelle donne démographique et économique va très vite, elle, poser une question très concrète : comment 8 milliards d’êtres humains - soit presque 8 fois plus qu’au début du 20ème siècle - vont-ils réussir à cohabiter sur cette Terre ? Quels changements économiques, écologiques, politiques cela impliquera-t-il ? Les réponses en chiffres sont inquiétantes, voir terrifiantes: 5 milliards d’individus souffriront de maladies engendrées par la pollution de l’eau, 1 être humain sur 2 vivra en deçà du seuil de pauvreté, 30 à 50 % des espèces animales et végétales auront disparues. Un peu partout autour de la planète, scientifiques, universitaires, philosophes tirent la sonnette d’alarme.

Hubert VEDRINE, Ancien ministre français des Affaires étrangères

"L’Occident en perte de vitesse"

"Les Occidentaux, c'est-à-dire nous, nous sommes habitués à diriger les choses. Cela fait à peu près 1000 ans que le monde occidental s’ingère, détermine les choses. Et avec les pays émergeants, plus l’affaire Islam / Occident, avec la Chine, demain l’Inde, l’apparition de grandes entreprises multinationales chinoises ou indiennes, c’est eux qui se mêlent de vouloir acheter des éléments chez nous, donc résumons, l’Occident est en train de perdre le monopole de la conduite des affaires du monde. "

"Choc des civilisations"

"L’idée d’un choc des civilisations est combattue avec horreur par beaucoup d’esprits bien pensants qui ne croient qu’à l’universalité des idées, surtout des nôtres, d’ailleurs. Ce n'est pas du tout mon avis. Je pense que dans le monde actuel on est encore très loin d’une communauté internationale, terme avec lequel on se gargarise, mais qui ne correspond pas à une réalité d’aujourd’hui. Je pense que c’est un très bel objectif, j’espère que l’on y arrivera un jour mais il y a un monde avec des rapports de forces, une planète unique naturellement. Mais ce n’est pas encore une communauté, ce n’est pas vrai."

Hugues de JOUVENEL, Directeur générale Futuribles

"Tout dépend de comment on vit…"

"Y a là derrière une question tout à fait essentielle, qui est de savoir si oui ou non la planète est capable de supporter, 8/10/12 et peut-être au-delà 15 milliards d’habitants. Ma réponse est clairement oui. Tout dépend de comment on vit. La consommation énergétique d’un Américain et d’un Japonais n’est pas la même, à fortiori celle d’un Sénégalais n’est pas non plus la même que celle d’un Français. Tout ça renvoie à l’organisation collective de nos sociétés et à l’organisation de nos modes de vie."

"Nos contemporains ont une très grave responsabilité vis-à-vis des jeunes et vis-à-vis de l’avenir de la planète et vis-à-vis des autres pays. Surtout quand, en Europe, on se targue d’être porteur des grandes valeurs, etc. Ils ont une très grande responsabilité dans le fait de résister à tout changement, de refuser une remise à plat qui, à mon sens, ne peut être que bénéfique à tous."

Hubert REEVES, astrophysicien

"La démographie ne constitue pas le réel danger"

"Surtout, il y a cette invraisemblable capacité d’agir, d’influencer, de créer des technologies tellement puissantes de déforestation, de pêche, de production de gaz carbonique et tout cela qui a… qui a cet impact majeur sur… sur la planète, sur la biosphère et sur la poursuite même de la vie sur la Terre."

"Pas d’alternative pour l’eau"

"Le pétrole, si on n’en a plus, on peut utiliser d’autres sources d’énergie, du nucléaire... moi, je ne suis pas pour le nucléaire, mais on peut utiliser du nucléaire... ou des énergies renouvelables. Mais l’eau, y a pas le choix. L’eau, il nous faut de l’eau potable… Ca devient un problème certainement très important pour l’avenir de l’humanité et ce qui en sera – encore une fois, je ne veux pas être prophète, je ne sais pas ce qui va se passer en 2100… en 2030, je dis simplement qu’aujourd’hui, quand on fait le résumé de la situation, on voit bien que le problème de l’eau est un problème majeur."

Lester BROWN, fondateur du Worldwatch and Earth Policy Institute

"L’éco-économie"

"Ce qu’il faut, c’est que l’on restructure l’économie globale. Et ce qui est excitant, c’est que l’on sait déjà à quoi cette nouvelle économie ressemblera. Elle sera dirigée principalement par les ressources d’énergies renouvelables, il y aura des systèmes de transports beaucoup plus diversifiés, on aura toujours des voitures mais elles seront beaucoup moins prédominantes qu’aujourd’hui et on recyclera tout. "

"Dans la nouvelle économie, on ne jettera plus rien. On peut voir cette nouvelle économie émerger déjà ! Les éoliennes en Europe de l’Ouest, les toitures solaires au Japon, le marché grandissant des voitures hybrides à gaz et à électricité aux Etats-Unis…. Egalement la reforestation en Corée du Sud, les pistes cyclables à Amsterdam ou à Copenhague. On peut voir à quoi cette nouvelle économie ressemble. Le défi, c’est de mettre en place cette nouvelle économie avant qu’il ne soit trop tard et que les choses commencent à se casser la figure."

Alain Parant, Démographe à l'INED

"On est à l’horizon 2030, parce que la première génération du baby-boom, elle est née en 1946, ses 80 ans elle va les fêter vers 2026, ses 90 ans vers 2036, c’est quelque part par-là qu’on va avoir le choc démographique du baby-boom sur la dépendance. Donc ça veut dire qu’on a à peu près 25 – 30 ans pour se prémunir. Je ne suis pas persuadé qu’on soit sur la bonne voie."

Jean-Joseph BOILLOT, Professeur agrégé de sciences sociales

"Le continent qui s’intéresse le moins à l’avenir"

"Moi, ça m’a frappé, ça. En Chine, vous avez une soif de comprendre. En Inde, on fait des scénarios, 2030, 2050. Aux Etats-Unis, même chose. Mais pas en Europe. Et je crois avoir compris tout récemment ce qui pourrait être l’explication. 11.30.46 Cette petite Europe, divisée... Quel est aujourd’hui le dirigeant qui peut prétendre dire 'je construis l’avenir' ? Leur seul avenir, c’est d’essayer de construire l’Europe, point."

"Immigration - L’Europe est obligée de trouver une solution "

"Je ne crois pas qu’on puisse continuer, évidemment, sur cette trajectoire. Cette jeunesse africaine va venir de plus en plus frapper… plus que frapper… cogner ! défoncer ! la porte de l’Europe. L’Europe est bien obligée de trouver de véritables solutions. "

Catherine de WENDEN

Spécialiste des frontières, directrice de recherche au Conservatoire national de la recherche scientifique (CNRS)

"L'identité, c’est quelque chose qui n’est jamais figé, l’identité, elle évolue, elle se construit avec les nouveaux arrivants, avec les nouvelles générations, donc, avoir une sorte de conservatoire de l’identité que l’on mettrait dans un musée pour dire voilà ça c’est l’identité, ça n’a aucun sens, historiquement ça n’a jamais été le cas.Les pays qui seront perdants, c’est les pays qui ne sauront pas tirer partis de cette évolution et ceux qui sauront absorber les nouveaux venus, les intégrer, leur donner des opportunités, enrichir leur culture avec ces nouveaux venus, ce seront les pays qui seront gagnants."

"Les citoyens ont besoin d'informations"

Auteur et producteur de l’émission, Christian Le Peutrec en précise la démarche.

© ARTE France

ARTE: En quoi la prospective peut-elle être utile au grand public ?

La prospective reste peu ou pas exploitée par la télévision. Ni réalité, ni fiction, c’est un territoire intermédiaire qui se situe entre le raisonnement et l’imaginaire, et donc difficile à aborder par l’image. Cependant, tous les citoyens ont besoin de ces informations pour orienter leurs vie, leurs choix politiques, économiques. C’est pourquoi nous avons voulu rapprocher les chercheurs du grand public. D’autant que je me suis rendu compte, en préparant l’émission, que les chercheurs attendent une courroie de transmission pour pouvoir diffuser plus largement ces informations.

Pourquoi avoir choisi la démographie ?

Parce qu’elle livre des éclairages surprenants et inattendus. À l’horizon 2030, les mutations démographiques auront des incidences géopolitiques, économiques, sociales et culturelles considérables. En France, les enfants du baby-boom arrivent à l’âge de la retraite. Combien cela va-t-il coûter ? En Allemagne, la situation est réellement préoccupante. La langue, mais aussi la culture allemande, dominantes au XIXe siècle, sont menacées. Le pays vieillit très vite, comme l’Italie et l’Espagne. L’arrivée de nouveaux États au sein de l’Union ne comblera même pas ces déficits. Quant aux migrations, qu’on brandit en permanence comme une menace, elles ont toujours existé. Même si la population mondiale augmente, le taux de migrants varie finalement peu et on en a toujours besoin. Autant de réalités en rupture avec les discours que l’on entend. Par stratégie électoraliste, les politiques proposent des visions à court terme.

Comment avez-vous procédé pour illustrer ces mutations ?

À partir d’un plateau virtuel, notre histoire démarre de l’Ouest pour aller vers l’Est et croiser le chemin des pays asiatiques émergents. Pour les reportages, nous sommes délibérément partis à la recherche de pionniers des phénomènes en cours, comme ce Chilien qui a réussi aux États-Unis ou cette famille indienne, contemporaine de la mondialisation et formée dans des universités anglo-saxonnes, qui revendique une identité indienne. Enfin, pour rendre attractifs les scénarios de futurs possibles dont les germes existent déjà dans notre société, nous avons fait appel à Jean-Marc Kisler, un auteur de bande dessinée qui a fait un travail remarquable.

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  • 3 months later...
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Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Le pétrole remonte en flèche en flirtant avec les 70$ et la production mondiale n'augmente plus depuis 2005. Il semble de plus en plus probable que nous soyons déjà sur le plateau de production et que le pic se situe soit derrière nous soit que nous soyons en passe de l'atteindre.

Par ailleurs, une autre menace commence à poindre, directement liée aux changements climatiques:

Face à des sécheresses persistantes dans des régions agricoles comme l'Australie ou l'Europe de l'Est, le prix des céréales et notamment du blé mais aussi du lait augmentent fortement.

L'année 2007 n'offre donc, comme pour la fonte des glaces arctiques, aucun répit sur le cours des matières premières qui ne cesse d'augmenter parallèlement à la diminution ou stagnation des productions et de l'entrée de nouveaux facteurs de crises (climat, nouvelles tensions géopolitiques).

L'impression qui ressort est celle d'un système qui ne se développe plus vraiment, mais qui parait à présent condamné à s'entretenir constamment en sursis pour survivre tel qu'il est actuellement.

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Le pétrole remonte en flèche en flirtant avec les 70$ et la production mondiale n'augmente plus depuis 2005. Il semble de plus en plus probable que nous soyons déjà sur le plateau de production et que le pic se situe soit derrière nous soit que nous soyons en passe de l'atteindre.

Par ailleurs, une autre menace commence à poindre, directement liée aux changements climatiques:

Face à des sécheresses persistantes dans des régions agricoles comme l'Australie ou l'Europe de l'Est, le prix des céréales et notamment du blé mais aussi du lait augmentent fortement.

L'année 2007 n'offre donc, comme pour la fonte des glaces arctiques, aucun répit sur le cours des matières premières qui ne cesse d'augmenter parallèlement à la diminution ou stagnation des productions et de l'entrée de nouveaux facteurs de crises (climat, nouvelles tensions géopolitiques).

L'impression qui ressort est celle d'un système qui ne se développe plus vraiment, mais qui parait à présent condamné à s'entretenir constamment en sursis pour survivre tel qu'il est actuellement.

Normal que le pétrole remonte à la veille des vacances de juillet/aout, ça a été toujours ainsi , avant chaque grand départ et surtout en été, le prix de l'essence en profite pour remonter tout le monde du producteur au distributeur veut sa part de gain dans cette histoire car c'est vraiment le moment opportun pour faire monter les prix, ah que de regrets de notre chère défunte TIPP.

Alors c'est sur , on trouvera toujours une excuse, tension politique, problèmes de raffineries ou désastre climatique et autres .

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je donne un petiit avis perso sur la question :

je me suis pris la tête il n'y a pas trés longtemps avec mon pompiste, car je lui faisais la remarque, que quand le prix du baril monte, la répercution à la pompe est directe, par contre quand le baril redescend, ben là on ne constate pas l'effet inverse à la pompe ... il me soutiens que si, mais bon je lui ai bien fait comprendre qu'il ne faux pas nous prendre pour des cons, et il s'est faché, bien preuve que le dicton suivant est vrai "y a que la vérité qui blesse" ...

on nous prend vraiment pour des vache à lait avec le carburant, et en effet tout prétextes pour faire monté le prix à la pompe est le bien venu ...

en fait en ecrivant ces quelques lignes, ma tension est montée que 5 points ... Franchement il nous font ch...r ...

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  • 2 weeks later...
Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Mais jusqu'où cette courbe montera t'elle avant que tout n'éclate:

2obrentm.gif

Selon certains rapports, nous serions sur le point d'atteindre le basculement Demande > offre en matière de pétrole tandis que les réserves de charbon sont sans cesse réévaluées par le bas. Je pense qu'à présent, il suffirait d'un gros cyclone dans le Golfe du Mexique pour que nous atteignons les 100$/baril. En tous cas vu cette courbe, ce n'est dans le meilleur des cas, qu'une question de mois.

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je donne un petiit avis perso sur la question :

je me suis pris la tête il n'y a pas trés longtemps avec mon pompiste, car je lui faisais la remarque, que quand le prix du baril monte, la répercution à la pompe est directe, par contre quand le baril redescend, ben là on ne constate pas l'effet inverse à la pompe ... il me soutiens que si, mais bon je lui ai bien fait comprendre qu'il ne faux pas nous prendre pour des cons, et il s'est faché, bien preuve que le dicton suivant est vrai "y a que la vérité qui blesse" ...

on nous prend vraiment pour des vache à lait avec le carburant, et en effet tout prétextes pour faire monté le prix à la pompe est le bien venu ...

en fait en ecrivant ces quelques lignes, ma tension est montée que 5 points ... Franchement il nous font ch...r ...

t'as bien raison default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> enfin, plutôt default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
Mais jusqu'où cette courbe montera t'elle avant que tout n'éclate:

2obrentm.gif

Selon certains rapports, nous serions sur le point d'atteindre le basculement Demande > offre en matière de pétrole tandis que les réserves de charbon sont sans cesse réévaluées par le bas. Je pense qu'à présent, il suffirait d'un gros cyclone dans le Golfe du Mexique pour que nous atteignons les 100$/baril. En tous cas vu cette courbe, ce n'est dans le meilleur des cas, qu'une question de mois.

100$ je pense pas, mais les 75 seront dépassés à l'aise, et les 80 presque certainement aussi. on en est exactement au même prix aujourd'hui que l'année dernière au même moment. à moins d'un évènement majeur, le prix du baril ne devrait pas dépasser tellement le niveau max de l'année dernière. enfin, j'espère... default_crying.gif
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t'as bien raison default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> enfin, plutôt default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

100$ je pense pas, mais les 75 seront dépassés à l'aise, et les 80 presque certainement aussi. on en est exactement au même prix aujourd'hui que l'année dernière au même moment. à moins d'un évènement majeur, le prix du baril ne devrait pas dépasser tellement le niveau max de l'année dernière. enfin, j'espère... default_crying.gif

bah le pompiste il n'y est pour rien en plus il doit avoir une marge minablel'etat et l'industrie petroliere eux les petits ils se gavent bien

moi je n'ai pls ce probleme depuis que ma voiture marche au Plutonium

mais ne le dite a personne default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

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moi je n'ai pls ce probleme depuis que ma voiture marche au Plutonium

mais ne le dite a personne default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Moi c'est encore mieux: je n'ai pas de voiture default_crying.gifdefault_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">
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