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Crise mondiale après 2015 ??


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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Bon j'ai pas mal avancé mais comme tu as pu le constater ce projet de topic a été refusé de la part de la modération lorsqu'une personne s'y est opposée avec une certaine virulence énervée, mais il est accepté, avec condescendance, lorsque tu y es favorable.

Mon avis ne comptant donc pas, cela se fera sans moi, faudrait pas pousser non plus! biggrin.gif

d'ailleurs lorsque je vois la multitude de nouveaux topics plus futiles les uns que les autres qui s'ouvrent en permanence et sans autorisation sur ce forum, je me demande encore ce que je fabrique ici à devoir faire des courbettes devant n'importe qui.

enfin tout cela est plutôt pitoyable mais ça m'apprendra.

Je comprend pas bien ce post. Il me semble avoir pourtant dit qu'il vous suffisait de le créer ce topic et je déplacerais les posts d'ici vers le nouveau topic en conséquence. Je vois pas ce que je peux répondre de mieux. Et merci pour le pitoyable, c'est vraiment sympa pour l'équipe de modération qui prend de son temps "bénévolement" pour essayer de faire au mieux et répondre à toutes les demandes.
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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

Je comprend pas bien ce post. Il me semble avoir pourtant dit qu'il vous suffisait de le créer ce topic et je déplacerais les posts d'ici vers le nouveau topic en conséquence. Je vois pas ce que je peux répondre de mieux. Et merci pour le pitoyable, c'est vraiment sympa pour l'équipe de modération qui prend de son temps "bénévolement" pour essayer de faire au mieux et répondre à toutes les demandes.

D'autant qu'avant de faire (à tort) tout un pataquès, il me semble que la charte est très claire à ce sujet:
Si vous avez fait l'objet d'actions de modération dont vous contestez le fond, vous avez la possibilité de demander des explications aux modérateurs en écrivant à l'adresse forums@infoclimat.fr. Vous recevrez alors un message d'information dans les trois jours suivant votre demande. Tout demande d'explication personnelle ou de remise en cause de la politique de modération postée publiquement sur le forum sera effacée.

Bref, retour à nos moutons et au pétrole. default_cool.png
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D'autant qu'avant de faire (à tort) tout un pataquès, il me semble que la charte est très claire à ce sujet:

euh je me suis expliqué avec Damien.je suis un effroyable crétin.

mes excuses à toute l'équipe. default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Si le prix du pétrole passait à 500 $ / baril, le pouvoir d'achat des Français diminuerait de 22,5 %. Le prix de l'essence passerait, en gros, à 3,60 € le litre (si la TIPP n'était pas changée). C'est certes, beaucoup, mais certainement pas aussi dramatique que les tableaux apocalyptiques qu'on nous dépeint... Et le peu de réaction de la plupart des gens envers le phénomène démontre, en fait, une sagesse populaire bien plus grande que celle des peintres de l'apocalypse...

Le prix de l'essence pour notre voiture n'est qu'un tout petit problème;

Est beaucoup plus grave l'inflation que le pétrole est déjà entrain d'ammener; pas plus tard qu'hier, la BCE a refusée de baisser ses taux, et envisage même une hausse; cela veut dire moins d'emprunts, moins d' investissement, donc moins d'emploi.

Plus de chômage, c'est moins de consommation, donc des faillites etc, etc. On pourra manifester à droite ou à gauche, ou de partout, cela ne changera rien; l'Etat surendetté n'aura aucun levier.

Déjà à 100 dollars, la crise économique est devant nous à 200 dollars nous serons forcés de vivre autrement; et dans ces conditions, nous serons préoccupés par des difficultés bien plus lourdes à gerer que le plein d'essence.

Enfin, un pouvoir d'achat en baisse de 22.5%, c'est environ 4 millions de chomeurs en plus...( on compte que 1% de pouvoir d'achat créé en gros 200 000 emplois...Quand on sait ce que de tels chiffres ont ammené dans l'histoire...

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Ce qui ne dit pas Pierre Ernest.

La question n'est pas tellement la disponibilité des reserves, les petroles lourds sont en effet trés abondants au Canada, au Venezuela et sans doute ailleurs.

Les schistes bitumineux offrent des perspectives sans doute aussi elevées que celles du charbon.

On peut donc dire que quand des économistes disent qu'il n'y a pas un problème de disponibilité de la demande ils ont raison d'un certain point de vue, en apparence.

En apparence seulement, car entre le petrole leger et le petrole lourd les techniques d'extraction n'ont strictement rien à voir, et si actuellement nous avons une production qui équilibre la consommation à 85 millions de barils par jour, il est douteux qu'on puisse depasser les 30 millions de barils/jours quand le petrole leger sera épuisé.

Rappelons que pour extraire deux barils de petrole d'Alberta il faut chauffer le sable à la vapeur, et que l'ensemble de l'energie depensée représente un baril de petrole pour en extraire deux, cela reduit de moitié la valeur energetique des reserves.

Le petrole leger on sait faire, on fore, au début le petrole jaillit seul par pression de la cloche de gaz qui surplomble la roche mère poreuse, plus tard il faut pomper ou injecter comme à Ghawar de l'eau de mer en dessous pour faire remonter le pétrole.

La fluidité du produit permet de grands volumes en termes de débit, c'est l'avantage du petrole léger.

Pour le petrole lourd d'Alberta on utilise actuellement du gaz naturel pour chauffer et extraire le petrole, comme les gisements gaziers d'Amerique du Nord montrent des signes de faiblesse on voit que cette solution ne pourra pas durer longtemps.

On pourrait utiliser du charbon, ou du nucleaire pour produire la vapeur necessaire, utiliser beaucoup d'energie pour recuperer une autre forme d'energie avec un rendement minable.

C'est une des pires solutions, certainement trés polluante et qui coute actuellement dans les 85$ le baril produit avec le gaz, certainement beaucoup plus si on utilise du charbon ou à plus forte raison si on construit des centrales nucleaires sur place, et avec une grosse question de délais de construction dans ce cas.

Mais surtout il est impossible d'envisager de remplacer les 85 millions de barils par jour mondiaux du petrole leger par une quantité équivalente de petrole lourd.

Je passe sur le pretendu robinet volontairement fermé de l'Opep et des lieux communs regulierement repetés à ce sujet, on n'est plus en 1973, l'Opep n'a aucun pouvoir sur les prix et des marges faibles sur le volume de la production, la technique du bouc emissaire est facile mais la corde est usée, il suffit d'aller voir sur place pour voir que la situation est critique dans de nombreux bassins.

Ou alors il faut mettre dans le même sac les petroliers Texans, les gouvernements Anglais et Norvegiens et dire qu'ils réduisent volontairement le robinet des gisements du Texas ou de la Mer du Nord.

La réalité est que la depletion du petrole leger est en cours, vraissemblablement une phase en plateau avant une baisse de la production qui atteindra sans doute plus de 3% par an car les gisements offshore chutent rapidement, les quelques decouvertes comme celle annoncée par Petrobras sont importantes mais ne représentent que 3 mois de consommation mondiale, ce n'est pas avec ca qu'on va beaucoup decaler le Peak Oil.

Et les petroles lourds ne seront jamais à même de fournir l'equivalent en remplacement.

La conséquence sera donc une penurie d'energie mondiale au moment ou la Chine et l'Inde arrivent à une consommation de masse, donc à une demande qui ne peut que croitre.

La question du prix est secondaire, on pourrait maintenir des prix stables en rationnant le petrole au niveau mondial pays par pays mais dans ce cas c'est un manque d'energie qui provoquera la recession industrielle, ceci dit elle sera bien moindre ainsi que si on laisse faire la loi du marché et des prix, car l'augmentation des prix ne permettra en aucun cas de retrouver le niveau de production.

Cette solution serait toutefois preferable car elle permettrait d'etaler et de gagner du temps pour une transition vers un autre mode de societé, et dans ce cas le Liberalisme mourrait de sa belle mort, ce dont je ne me plaindrai pas.

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100% d'accord avec tout ce que tu expliques et décrit Torrent.

Je ne suis pourtant pas sûr que le libéralisme peut mourir de sa belle mort; il est solide et sait s'adapter à plus que beaucoup; par contre, marché oblige, ses contours seront plus durs à assumer pour l'ensemble de la population...

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

100% d'accord avec tout ce que tu expliques et décrit Torrent.

Je ne suis pourtant pas sûr que le libéralisme peut mourir de sa belle mort; il est solide et sait s'adapter à plus que beaucoup; par contre, marché oblige, ses contours seront plus durs à assumer pour l'ensemble de la population...

Oui, sauf que le Liberalisme ne peut marcher que s'il y a croissance, depuis les années 50 la croissance est tirée par la source d'energie bon marché, polyvalente et qui facilite une decentralisation des productions et des deplacements, enlève l'existence du petrole et imagine les conséquences, dans ce cas c'est le charbon, industries lourdes et centralisées, chauffage centralisé et urbain, transports lourds uniquement, car en cas d'electrification cela reste du lourd avec une infrastructure peu mobile, dans ce cas l'automobile resterait une exception, l'avion aussi, les transports maritimes ou la pêche idem navires lourds à propulsion vapeur, cela d'ailleurs on peut y revenir.

Ensuite l'industrie chimique, moins d'engrais, pas de revolution verte qui soit dit en passant nous fait bouffer de la viande ou des ceréales qui ne sont autres que du pétrole transformé, puis ensuite toute la panoplie chimique, pesticides mais aussi matières plastiques.

Avec la deplétion du pétrole leger c'est bien l'industrie automobile qui sera remise en cause largement, mais aussi sa conséquence, un habitat dispersé auquel on peut ajouter les questions du chauffage et des transports collectifs.

Sans l'abondance et le faible prix du pétrole bien de nos voies ferrées secondaires seraient toujours en service et trés utilisées, etc etc ...

La liste est longue, pour moi il est clair que comme on n'arrivera pas à remplacer le petrole manquant par quelque chose d'equivalent que ce soit en petrole lourd ou essence ou fuel de charbon le modèle de developpement économique auquel est intimement lié le Liberalisme ne peut pas tenir et plus on prolongera dans cette voie plus on retardera les adaptations necessaires, avec des conséquences dramatiques qui seront des famines dans le tiers monde et des guerres pour le contrôle des ressources restantes.

Donc la prolongation de ce modèle économique est porteuse de tous les dangers pour l'avenir de l'humanité, et je n'ai pas parlé de la question climatique car exploiter massivement les sables bitumineux ou faire de l'essence ou du fuel de charbon sont surement une des pires solutions en termes d'emanation de GES.

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Bien d'accord avec ton exposé Torrent. Ce que tu appelle libéralisme, je l'appellerai plutôt "mondialisation"

Une petite parenthèse politique, mais pas politicienne : tous les systèmes idéologiques modernes ont été et sont productivistes, pas seulement le libéralisme (celui-ci couple le productivisme au consumérisme, alors que des sytèmes communistes par exemple le couplaient à l'idéologie et l'impulsion étatique ou que les systèmes sociaux-démocrates indexent la nécessité de la croissance sur celle du partage).

On aurait donc tort d'incriminer telle ou telle idéologie en particulier : à l'encontre des métaphysiques de jadis, la pensée moderne dominante considère que l'homme est plus heureux lorsqu'il accroit son bien-être physique et matériel, de même qu'elle considère qu'il est plus paisible lorsqu'il investit son énergie dans le travail et échange plutôt que dans des conflits moraux, politiques ou religieux. (Le présupposé est ici que l'homme est porté au conflit, donc qu'il faut gérer au mieux cette pulsion en l'orientant vers des activités moins dangereuses)

La question du climat et de l'énergie, des réformes nécessaires, s'insère donc dans une certaine mentalité collective ayant déjà plusieurs siècles d'existence et, bien sûr, dans des pratiques collectives renouvellées à chaque génération.

Fin de la parenthèse.

(La modération peut couper, cela n'est pas très grave, juste une réflexion matinale default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">)

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Mots croisés hier sur France2 : deuxième partie sur l'augmentation du coût du pétrole...

Yves Cochet était très conscient des enjeux et de la crise à venir qu'il a parfaitement décrite comme structurelle et non plus simplement conjoncturelle en pointant du doigt un gouvernement représentait par Eric Woerth (ministre du budget) qui pense toujours faire plus de 2 points de croissance avant la fin de l'année !

Le mot d'imprévoyance du pouvoir politique a été prononcé même si il n'a fait que peu réagir l'intéressé ! L'essence à la pompe devrait atteindre très vite les 1,50 euros, car il faut savoir que les prix sont indexés sur les cours pétroliers d'il y a 3 semaines : or depuis le cours du pétrole a crû encore de 15% ! On a appris que l'Etat ne pouvait rien faire, car toute baisse des taxes seraient aussi tôt compensés par une hausse des prix des producteurs qui profiterait de la part de la rente pétrolière abandonnée par les Etats. On a appris aussi que les stocks de pétrole étaient artificiellement gonflés par les Etats et les compagnies afin d'assurer leur standing sur le marché : ainsi les stocks de pétroles de pays de l'OPEP n'ont officiellement pas bougé depuis 1986 ! Quand on mesure le rendement qu'on leur demande depuis 20 ans, on peut s'inquiéter sérieusement en se demandant quel est le niveau de leur puits en réalité.... On a commencé à suggérer que le pétrole pourrait atteindre 200 $ à l'horizon de quelques mois (ce qui ne serait pas encore cher), que ce sont évidemment les classes les moins aisées qui trinqueraient, d'autant que ce sont elles souvent qui habitent loin en banlieue... Et aucune vraie énergie de substitution n'est envisageable avant 20 à 30 ans selon les experts qui étaient présents... Pire, on a évoqué même la troisième guerre mondiale pour les ressources quand le coût de cette guerre serait inférieure à celle du pétrole !

Que de beaux jours devant nous et pour nos enfants ! En attendant, la grande crise structurelle qui s'annonce, la conjoncture elle même pourrait être mauvaise si on a une crise autour de l'Iran et enfin si la météo joue un rôle négatif : un hiver qui s'avèrerait très froid en Europe peut réjouir les adorateurs de la neige, mais il sera sans doute un des plus chers à payer en facture d'énergie que notre pays ait connu...

Bienvenue au XXI eme siècle !

Florent.

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Posté(e)
Agde (34) littoral ouest Hérault

Moi aussi, j'ai vu l'emission que je trouve comme d'habitude très intéresssante.

Yves Cochet était très conscient des enjeux et de la crise à venir qu'il a parfaitement décrite comme structurelle et non plus simplement conjoncturelle en pointant du doigt un gouvernement représentait par Eric Woerth (ministre du budget) qui pense toujours faire plus de 2 points de croissance avant la fin de l'année ! Le mot d'imprévoyance du pouvoir politique a été prononcé même si il n'a fait que peu réagir l'intéressé !

Evitons d'entrée dans un débat politicien... Le gouvernement subit aussi les effets de l'augmentation du prix du brut car cela plombe la croissance. Je pense qu'il voudrait bien éviter cela...
L'essence à la pompe devrait atteindre très vite les 1,50 euros, car il faut savoir que les prix sont indexés sur les cours pétroliers d'il y a 3 semaines : or depuis le cours du pétrole a crû encore de 15% ! On a appris que l'Etat ne pouvait rien faire, car toute baisse des taxes seraient aussi tôt compensés par une hausse des prix des producteurs qui profiterait de la part de la rente pétrolière abandonnée par les Etats.

Cette théorie des rentes est étonnante mais en fin de compte logique. Si l'état baisse la TIPP, les pétroliers vont se faire un malin plaisir de ne pas la répercuter aux prix à la pompe. De plus, quand le prix du pétrole augmente, paradoxalement l'état récupère moins d'argent, car la TIPP est calculée en fonction des volumes. Donc quand le prix du brut augmente, les volumes achetés diminuent et les taxes récoltées sont moindres...

On a appris aussi que les stocks de pétrole étaient artificiellement gonflés par les Etats et les compagnies afin d'assurer leur standing sur le marché : ainsi les stocks de pétroles de pays de l'OPEP n'ont officiellement pas bougé depuis 1986 ! Quand on mesure le rendement qu'on leur demande depuis 20 ans, on peut s'inquiéter sérieusement en se demandant quel est le niveau de leur puits en réalité....

Malheureusement, cela confirme ce que l'on sait déjà. C'est pas très rassurrant pour l'avenir a moyen terme.
On a commencé à suggérer que le pétrole pourrait atteindre 200 $ à l'horizon de quelques mois (ce qui ne serait pas encore cher)

Je n'ai pas entendu ce chiffre, surtout à un horizon aussi court. La tendance est à la hausse, et elle le sera dans le futur. Néanmoins, la flambée actuelle est dût à la spéculation. Cela pourrait se calmer prochainement sauf si divers évènements extérieurs arrivent (hiver froid, tension géopolitique...). Une chose est sure : l'offre est inférieure à la demande. Et on ne voit pas comment la tendance pourrait s'inverser. Mais dans cette perspective sombre, des lueurs d'espoir ont été abordées comme le fait que d'importantes économies de pétrole peuvent être réalisées grâce entre autre, aux nouveau moteurs des voitures consommant 4-5 fois moins que ceux actuellement. Par ailleurs, l'exemple japonais a été abordé : je ne me souviens plus quels chiffres ont été avancés, mais de tête, l'énergie consommée (pour les voitures??) par ce pays est 15 fois moins qu'aux états unis (chiffre de 20 par rapport à 300). Je sais pas si tu as retenu ce chiffre ? Dans tous les cas, des économies de pétrole peuvent être réalisées, réduisant de fait la demande...
que ce sont évidemment les classes les moins aisées qui trinqueraient, d'autant que ce sont elles souvent qui habitent loin en banlieue... Et aucune vraie énergie de substitution n'est envisageable avant 20 à 30 ans selon les experts qui étaient présents...

Ce sont TOUTES les classes qui trinqueront, chacune en fonction de leur degré de dépendance de la voiture, au fioul domestique etc... Mais la part de l'essence (fioul, gaz etc...) dans le budget des ménages va forcement augmenter. Malheureusement comme il n'est pas extensible, les revenus les plus faibles vont plus trinqués.
Pire, on a évoqué même la troisième guerre mondiale pour les ressources quand le coût de cette guerre serait inférieure à celle du pétrole !

Ne soyons pas aussi pessimiste et gardons espoir que les peuples soient suffisamment raisonnable pour éviter une telle situation.
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Bonjour,

Voici un article intéressant par sur le site du monde : lien

Sadad Al-Husseini voit l'avenir de l'or noir en... noir. Retiré depuis 2004 de la vice-présidence de l'Aramco – la compagnie pétrolière nationale saoudienne, de loin la première du monde –, M. Husseini a donné, le 30 octobre, un pronostic sur l'avenir de la production pétrolière potentiellement catastrophique pour l'économie mondiale. Son verdict jette le trouble, alors que les pays de l'OPEP, réunis samedi 17 et dimanche 18 novembre à Riyad, cherchent au contraire à rassurer.

A Londres, devant un parterre de grands patrons du pétrole, réunis à l'occasion de la Oil & Money Conference, rendez-vous majeur de l'industrie pétrolière mondiale, Sadad Al-Husseini a lancé trois affirmations lourdes de conséquences : la production mondiale de pétrole et de gaz liquéfié va stagner jusqu'aux alentours de 2020, avant de décliner inexorablement ; les chiffres officiels "exagèrent" les réserves planétaires de 300 millards de barils, soit un quart du total encore exploitable ; cette stagnation implique une augmentation minimale du prix du baril de 12 dollars chaque année, à mesure que se creusera l'écart entre une offre stagnante et une demande toujours plus forte.

Sadad Al-Husseini, qui a obtenu son doctorat en géologie en 1973 à l'université américaine de Brown, et a été en charge de l'exploration et de la production de l'Aramco de 1992 à 2004, revient en détail sur ses assertions pour Le Monde.fr.

UNE STAGNATION DE LA PRODUCTION, SUIVIE D'UN DÉCLIN

La capacité mondiale de production atteint aujourd'hui 84 millions de barils par jour (mb/j). Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), elle devra parvenir à 116 mb/j d'ici à 2030 afin de répondre à la demande de plus en plus forte des économies émergentes. Mais pour Sadad Al-Husseini la production mondiale plafonne déjà parce que de nombreuses régions pétrolifères ont amorcé leur déclin. Ses propres projections font état d'un recul spectaculaire : il table sur une production inférieure à 70 mb/j en 2030.

Il justifie : "Des pays de l'OPEP [qui disposent de 75 % des réserves planétaires] tels que l'Arabie saoudite, le Nigeria et l'Angola ont annoncé qu'ils ajouteront 10 mb/j de capacités nouvelles de production d'ici à 2014. Toutefois, tous les pays de l'OPEP ne sont pas capables de fournir le même effort. L'Indonésie, l'Iran et le Venezuela, par exemple, vont voir leur capacité de production décliner. D'autres, comme le Koweït, l'Irak et les Emirats arabes unis ne pourront faire mieux que maintenir leur production, dans le meilleur des cas. Donc au total, l'OPEP ne peut pas dégager de capacités de production supplémentaires au cours de la prochaine décennie."

Le Dr Husseini affirme que les champs pétroliers géants du golfe Persique sont désormais à 41 % vides, en moyenne. Il explique encore : "La hausse des prix de l'énergie ne crée pas de nouvelles opportunités de production, parce que les nouvelles ressources en pétrole et en gaz naturel sont beaucoup plus difficiles à trouver et à développer."

DES RESERVES "EXAGÉRÉES"

Deuxième affirmation de M. Husseini : les réserves pétrolières sont "exagérées" de 300 milliards de barils. Coupables, selon lui, certaines "compagnies pétrolières [occidentales], l'Agence internationale de l'énergie et l'administration américaine (...) ont cyniquement exagéré les capacités de production de l'OPEP. Il s'agissait d'exercer une pression politique sur les pays de l'OPEP, afin de permettre aux compagnies internationales de s'implanter sur leur territoire".

L'ancien vice-président de l'Aramco montre également du doigt certains des pays partenaires de l'Arabie saoudite au sein de l'OPEP, "qui ont laissé circuler des estimations spéculatives [de leurs réserves] ne reposant sur aucune analyse technique, et dont les déclarations sur leurs réserves prouvées répondent à des décrets politiques"."Nous savons cela, poursuit-il, parce que [ces pays] n'avaient pas de programme d'exploration ou de développement en cours mais déclaraient pourtant des réserves supplémentaires année après année."

Peut-on revenir à des évaluations plus "réalistes", selon sa propre expression, de la quantité de pétrole qui reste encore exploitable ? "Peu de pays de l'OPEP sont prêts à le faire, en particulier si cela revient à réduire le montant de leurs réserves de pétrole, au lieu de les augmenter !"

UNE AUGMENTATION INÉXORABLE DU PRIX DU BARIL

En conséquence, Sadad Al-Husseini juge que le prix du pétrole ne peut que continuer d'augmenter. "La situation est analogue à celle d'un réservoir d'eau que l'on pomperait plus vite qu'il ne se remplit", résume-t-il. "Bien sûr, la spéculation est à l'origine de certaines augmentations des prix du pétrole", concède le Dr Husseini. "Cependant, l'escalade logique des prix depuis 2002 indique aussi que les extractions de pétrole sont fondamentalement limitées", tranche le pétrogéologue.

Les graphiques présentés par Sadad Al-Husseini font état d'un renchérissement futur des prix du brut de 12 dollars par an, au moins, chaque fois que l'écart entre offre et demande augmentera de 1 mb/j. En 2006, selon BP, l'offre pétrolière mondiale s'est établie à 81,6 mb/j, pour une demande supérieure de 2 mb/j, à 83,6 mb/j.

Sadad Al-Husseini conclut : "Plus vite nous réaliserons que les extractions de pétrole ne peuvent augmenter indéfiniment, plus vite nous rechercherons des options énergétiques alternatives et soutenables, et nous éviterons ainsi des folies tragiques telles que l'occupation de l'Irak, et d'autres mésaventures similaires."

Matthieu Auzanneau

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  • 2 weeks later...
Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Actuellement sur France Culture et depuis 14h, l'émission se consacre aux réserves de pétroles actuelles. A écouter (aussi sur le site je crois si vous avez loupé l'émission)

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-c...8ca283ab48aab25

L'émission est encore écoutable 1 mois sur le site

Vous pouvez en faire un postcast pendant 1 semaine

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  • 5 weeks later...

Les prix du pétrole se maintiennent à des niveaux élevés

Benjamin Cornut

28/12/2007 | Mise à jour : 13:53 | .

La baisse des réserves américaines de brut et l'instabilité politique au Pakistan poussent les prix à la hausse.

A New-York, le baril de pétrole prenait 20 cents à 96,82 dollars ce matin après avoir flirté avec les 97 dollars, tandis que le Brent de Londres gagnait 12 cents à 94,90 dollars.

L'assassinat de l'ex-premier ministre du Pakistan, Benazir Bhutto, jeudi, replonge la région au devant de la scène mondiale et relance les craintes sur les menaces terroristes. L'annonce a contraint à la baisse les grandes places boursières, hier, conjuguées aux statistiques macro-économiques mitigées aux Etats-Unis.

De plus, le département américain à l'Energie (DoE) a annoncé que les réserves de barils de brut ont une nouvelle fois diminué la semaine dernière. Les stocks hebdomadaires de brut aux Etats-Unis sont ressortis en baisse durant la semaine terminée au 21 décembre, de 3,3 millions de barils, portant ainsi le total des stocks à 293,6 millions de barils.

Source : http://www.lefigaro.fr/matieres-premieres/...aux-eleves-.php

Florent.

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Posté(e)
St André de Cubzac (33)

Cette fois-ci, ça y est! default_ph34r.png/emoticons/ph34r@2x.png 2x" width="20" height="20">

Le pétrole à 100 dollars le baril n'est plus une fiction, mais une réalité...

C'est donc en ce 2 janvier 2008 que cette première historique a eu lieu.

Source : http://www.challenges.fr/20080102.CHA5495/...a_new_york.html

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Ce n'était qu'une question de temps... La barre psychologique et historique a donc été franchie, 2008 s'annonce sous les "meilleurs" auspices on dirait...

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Ce n'était qu'une question de temps... La barre psychologique et historique a donc été franchie, 2008 s'annonce sous les "meilleurs" auspices on dirait...

Tu trouves ??? On vole tout droit vers la barre des 200$ à présent, il ne faut pas s'illusionner et ça ne prendra pas des années... Il existe bien un point positif à tout ça...Ironie de l'Histoire... C'est finalement le mal absolu pour les écologistes : l'économie de marché libérale qui détruit tant de ressources et d'espaces naturels depuis 50 ans et qui le fait en étant reliée à la mondialisation à un rythme de plus en plus effréné qui, en se mordant la queue va venir au secours de la régulation de l'effet de serre. La consommation de masse de pétrole a vécu...

Florent.

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Florent, "meilleurs auspices" fallait le prendre sur le ton de l'ironie. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Nous pensons la même chose sur ce thème et je suis tout aussi convaincu que toi sur l'emballement à venir (ou qui est déjà là).

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

D'ailleurs la fin de ce système économique viendra également au secours des forêts tropicales surtout, des grands fleuves, des océans (fin des marées noires) ect... Par contre, les conséquences sociales de son effondrement dans nos pays développés risquent d'être catastrophiques et pas que pour les modestes, tous seront logés à la même enseigne.

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D'ailleurs la fin de ce système économique viendra également au secours des forêts tropicales surtout, des grands fleuves, des océans (fin des marées noires) ect... Par contre, les conséquences sociales de son effondrement dans nos pays développés risquent d'être catastrophiques et pas que pour les modestes, tous seront logés à la même enseigne.

Tu me rassures et je ne te fais pas le dire... Les promesses de nos dirigeants n'engagent que ceux qui les croient : on est en 2008 et ils n'ont toujours rien compris !Nouveauté du jour : le bonus/malus écologique à l'achat d'un véhicule ! Mesurette une fois de plus : c'est à chaque aller à la pompe que les véhicules les plus gourmands en pétrole devraient être lourdement taxés pour pollution et non-partage d'une ressource malheureusement encore vitale pour le pays !

Florent.

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Et dans des villes comme Milan ou Londres on fait payer les centres villes aux voitures polluantes. Une mesure positive dans le fond mais pas sur la forme: Les plus modestes trinquent et sont littéralement jetés du centre, les riches eux, peuvent encore payer. Résultat de la mesure: des sous pour la ville et un centre toujours encombré de gros 4x4.

Et chez nous, ce n'est guère mieux. Un seul exemple. Strasbourg, A35, autouroute urbaine qui traverse la ville du Sud au Nord, l'un des axes les plus saturés du pays. Mesure envisagée? Un contournement, un de plus. La majorité du trafic se rend pourtant dans cette même ville et n'est pas uniquement de passage. Le coutournement ne règlerait rien. Et pendant ce temps là, la ligne ferroviaire est saturée et rien n'est prévu pour la développer ce qui cause d'énormes et systématiques retards et perturbations (la ligne Strabourg-Bâle est également une des plus saturées).

Mais la SNCF est plus occupée à développer les lignes à grande vitesse pour hommes d'affaires pressés et leurs effets tunnel...

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Bonjour je prends ce débat en cours de route et certains propos ne me laissent pas insensible :

Et chez nous, ce n'est guère mieux. Un seul exemple. Strasbourg, A35, autouroute urbaine qui traverse la ville du Sud au Nord, l'un des axes les plus saturés du pays. Mesure envisagée? Un contournement, un de plus. La majorité du trafic se rend pourtant dans cette même ville et n'est pas uniquement de passage. Le coutournement ne règlerait rien. Et pendant ce temps là, la ligne ferroviaire est saturée et rien n'est prévu pour la développer ce qui cause d'énormes et systématiques retards et perturbations (la ligne Strabourg-Bâle est également une des plus saturées).

Mais la SNCF est plus occupée à développer les lignes à grande vitesse et leurs effets tunnel...

Etant agriculteur de mon métier, je perds cette année des surface qui vont aller tout droit à nos chères voitures pour un contournement d'une ville de 15 000 habitants qui prendra au total plus de 35 ha. Cette ville prévoit en plus de prendre 350 ha de surface pour l'habitat et les zones industrielle d'ici à 4 ans... que va-t-il rester à terme pour nourrir la population ?? default_cool.png

Nous serons donc encore plus dépendant de la pétrochimie pour produire des denrées alimentaires!

Notre mode de vie est à revoir en profondeur et nous devons commencer dès maintenant pour ne pas nous trouver devant le fait accompli le moment venu .

Ne plus se déplacer en voiture pour presque rien (acheter un pain ou un paquet de cigarettes) mais privilégier les transports en commun, acheter des fruits et légumes de saison(fini les fraises a Noël!) et de préférence près de chez soi pour minimiser les transports routiers, ne plus utiliser des produits avec 3 emballages plastiques autour etc..

bien sûr je ne suis pas utopiste, il sera dur de se passer de pétrole, mais en utiliser beaucoup moins, je pense que c'est possible...

à chacun de réfléchir et de trouver une petite solution chez soi notre planète s'en portera beaucoup mieux ! default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Bonjour je prends ce débat en cours de route et certains propos ne me laissent pas insensible :

Etant agriculteur de mon métier, je perds cette année des surface qui vont aller tout droit à nos chères voitures pour un contournement d'une ville de 15 000 habitants qui prendra au total plus de 35 ha. Cette ville prévoit en plus de prendre 350 ha de surface pour l'habitat et les zones industrielle d'ici à 4 ans... que va-t-il rester à terme pour nourrir la population ?? default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Nous serons donc encore plus dépendant de la pétrochimie pour produire des denrées alimentaires!

Notre mode de vie est à revoir en profondeur et nous devons commencer dès maintenant pour ne pas nous trouver devant le fait accompli le moment venu .

Ne plus se déplacer en voiture pour presque rien (acheter un pain ou un paquet de cigarettes) mais privilégier les transports en commun, acheter des fruits et légumes de saison(fini les fraises a Noël!) et de préférence près de chez soi pour minimiser les transports routiers, ne plus utiliser des produits avec 3 emballages plastiques autour etc..

bien sûr je ne suis pas utopiste, il sera dur de se passer de pétrole, mais en utiliser beaucoup moins, je pense que c'est possible...

à chacun de réfléchir et de trouver une petite solution chez soi notre planète s'en portera beaucoup mieux ! default_flowers.gif

BRAVISSSSIMO !
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Et dans des villes comme Milan ou Londres on fait payer les centres villes aux voitures polluantes. Une mesure positive dans le fond mais pas sur la forme: Les plus modestes trinquent et sont littéralement jetés du centre, les riches eux, peuvent encore payer. Résultat de la mesure: des sous pour la ville et un centre toujours encombré de gros 4x4.

Et chez nous, ce n'est guère mieux. Un seul exemple. Strasbourg, A35, autouroute urbaine qui traverse la ville du Sud au Nord, l'un des axes les plus saturés du pays. Mesure envisagée? Un contournement, un de plus. La majorité du trafic se rend pourtant dans cette même ville et n'est pas uniquement de passage. Le coutournement ne règlerait rien. Et pendant ce temps là, la ligne ferroviaire est saturée et rien n'est prévu pour la développer ce qui cause d'énormes et systématiques retards et perturbations (la ligne Strabourg-Bâle est également une des plus saturées).

Mais la SNCF est plus occupée à développer les lignes à grande vitesse pour hommes d'affaires pressés et leurs effets tunnel...

PIRE:

En ce début d’année, on trouve beaucoup de changements. Une réforme majeure en Allemagne est l’interdiction d’accès au centre-ville des véhicules trop polluants. En effet, les conducteurs qui n’arboreront pas sur leur pare-brise une vignette de couleur verte, jaune ou rouge, suivant leur degré de "propreté". Les voitures considérées comme vraiment trop polluantes ne peuvent obtenir aucune de ces vignettes et sont donc interdites d'accès.

Les villes concernées sont Berlin, Hanovre et Cologne. Cette mesure vise à forcer les utilisateurs à changer de voiture ou à équiper leur ancien véhicule d’un filtre à particules (1000€). 1.7 Millions de véhicules, principalement des diesels anciens, sont concernés par la mesure anti-pollution. Les contrevenants, circulant sans vignette, se verront infligés une amende de 40€ et à un retrait d’un point sur leur permis. A Berlin, les autorités ont toutefois annoncé qu'elles feraient preuve de clémence au moins jusqu'à fin janvier.

Beaucoup de Berlinois se sont déjà plains du coût d’une telle mesure pour les automobilistes à faibles revenus. En effet, l’installation d’un filtre à particules coûterait entre 1000 et 1500€.

L'Italie aussi s'y met puisqu'un péage a été instauré pour toutes les voitures polluantes à l'entrée de Milan. Alors que cela fait un moment que le centre historique de Rome est interdit aux voitures.

Source: http://www.come4news.com/l-allemagne-prend...1199298714.html

Et tf1 aussi

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Quand on ne sait pas régler un problème, la solution qui s'impose toujours est la limitation des libertés...

Et certains plus vils que les autres profiteront de l'effet d'aubaine pour les limiter encore plus... tout en ne trouvant jamais de solutions pour en sortir...

Le problème du pétrole étant de taille : jusqu'où les peuples ploieront-ils ?

Florent.

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