Aller au contenu
Les Forums d'Infoclimat

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Analyse prévisionnelle de FEVRIER 2005


florent76
 Partager

Messages recommandés

Au nord est, la première décade de février est autour des normes saisonnières. Si la seconde est froide, le mois pourrait passer sous les normales saisonnières.

Pour l'heure, à priori, de la neige est à attendre sur la zone, mais on ne parle pas et toujours pas de fortes gelées, tandis que la douceur est restera loin des records ; c'est dans l'esprit de mon analyse pour février.

Florent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 71
  • Créé
  • Dernière réponse

Les plus actifs

Hello,

De retour des US, mais pour très peu de temps donc désolé mais je ne pourrai pas répondre avant un moment.

Bilan des 2 premières semaines de février : + de 3.5°C de moyenne à Essey, plus de 6°C au Bourget, donc 1 et 2 °C de plus que les normes de saison si je ne me suis pas trompé (je n'ai pas eu beaucoup de temps pour vérifier ça).

La prévision de la NOAA avec près de 2 °C de déficit semble encore moins réaliste en IdF, même avec le temps qui vous attends.

Même la prévision de Florent :

"Ainsi, la température moyenne du mois de février accuserait au final un léger écart déficitaire en température de -0,8°C à Paris le-Bourget."

paraît difficile à réaliser, elle nécessiterait une Tm de 0°C sur les 13 derniers jours de février au Bourget ce qui semble peu probable...

A bientôt

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Même la prévision de Florent :

"Ainsi, la température moyenne du mois de février accuserait au final un léger écart déficitaire en température de -0,8°C à Paris le-Bourget."

paraît difficile à réaliser, elle nécessiterait une Tm de 0°C sur les 13 derniers jours de février au Bourget ce qui semble peu probable...

Avec la descente froide, j'ai déjà un écart à prévoir de -0,3° à Nancy vers le 22. Paris ne devrait en être très loin : si sa température rejoint au final l'écart nul, ma prévision sera assez correcte sur un mois avec une erreur inférieure au dégré et bonne dans le détail puisque les refroidissements (dont j'ai en plus bien identifié la nature, à savoir des ondulations) ont été prévues en temps et en heure au jour près !

Le bilan avait été très moyen en janvier, voire mauvais en décembre mais cette fois et sans vouloir être présomptueux, si il faut déjà faire un bilan, tu trouveras peu de modèles saisonniers qui auront aussi fait encore mieux que ça sur le mois de février même si le résultat te semble moyen.

On ne peut pas tout demander aux modèles saisonniers. Et le mien est assez particulier dans cette catégorie, presque expérimental car basé sur un calcul à partir de séries climatiques que l'on peut établir longtemps à l'avance sans faire aucun réglage à partir de données récentes autres que solaires. Et même ces données solaires sont calculables dans les grandes lignes au moins quelques dizaines de mois à l'avance.

Je pourrais sans doute encore améliorer grandement les performances de mon modèle en considérant les évolutions récentes de divers paramètres (mer, glace...). Je ne le fais pas pour l'heure, juste pour démontrer également qu'à partir du seul soleil et de son cycle, on peut faire des prévisions saisonnières très acceptables et que les autres paramètres souvent considérés en premier par les modélisateurs ne sont en réalité que du réglage fin, ou encore des conséquences et non des causes. Cela peut donner des résultats de faire des modèles basées sur des conséquences primaires ou secondes qui vont logiquement mais pas toujours dans le même sens, mais c'est tellement plus efficace de s'attaquer directement aux causes : on fait déjà ainsi bien plus que les 3/4 du travail et sans faire de très abondants calculs croisant des dizaines de facteurs. La seule grande cause des variations climatiques à l'échelle des temps historiques est le soleil.

Florent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Il va de soi que je ne peux que souscrire à la demarche de Florent, même s'il est iconoclaste de penser que ce ne sont pas les GES qui sont le principal facteur de modification du climat, Kyoto est en vigueur depuis ce matin et c'est une trés bonne chose, mais je pense que son impact sera surtout economique, bien que trés insuffisant, il permettra de prolonger un peu la periode qui nous sépare de l'epuisement des reserves fossiles et d'une modification drastique de nos conditions de vie.

Il n'existe pas de reserves fossiles suffisantes pour recreer un effet de serre tel qu'il pourrait atteindre les scenarios qu'on nous promet pour 2100, c'est bien le soleil qui rythme notre climat que cela plaise ou non et les années qui viennent le demontreront.

Ce qui me chiffonne dans cette affaire c'est que si c'est demontré alors les lobbyes pollueurs auront beau jeu de dire que l'on etait dans l'erreur et demanderont le droit de polluer davantage à nouveau.

Le bon discours à tenir serait "economisons car l'epuisement des ressources fossiles est en vue et que notre croissance finira avec ces ressources, il est imperatif de preparer la transition et de nous donner le maximum de temps."

Au lieu de cela on nous a inventé une fadaise avec le slogan "developpement durable" alors qu'il est evident que le developpement ne pourra pas être perenne, mais là on s'attaque aux bases mêmes d'un système economique qui ne peut vivre qu'en croissance, et dont l'effondrement est programmé lorsque cette croissance prendra fin par la force des choses et que nous entrerons en regression.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il va de soi que je ne peux que souscrire à la demarche de Florent, même s'il est iconoclaste de penser que ce ne sont pas les GES qui sont le principal facteur de modification du climat

Je n'ai pas dit que les GES ne modifiaient pas le climat. Mais, qu'ils soient devenus le premier facteur de modification du climat reste à démontrer encore. Dans tous les cas, cela n'apporte pas modifications cycliques au climat et c'est ça que j'étudie. Si les GES influent, ce sera linéairement à la hausse tant l'évolution sera rapide selon le GIEC.Florent.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Il va de soi que je ne peux que souscrire à la demarche de Florent, même s'il est iconoclaste de penser que ce ne sont pas les GES qui sont le principal facteur de modification du climat

Je n'ai pas dit que les GES ne modifiaient pas le climat. Mais, qu'ils soient devenus le premier facteur de modification du climat reste à démontrer encore. Dans tous les cas, cela n'apporte pas modifications cycliques au climat et c'est ça que j'étudie. Si les GES influent, ce sera linéairement à la hausse tant l'évolution sera rapide selon le GIEC.Florent.

C'est ce que je dis aussi et pas le contraire, je crois simplement que le problème a ete pris à l'envers, les analyses du passé montrent que les taux de CO2 elevé correspondent aux periodes de rechauffement, je suis ok là dessus.

Là ou je suis moins ok c'est la chose suivante, pourquoi par le passé le taux de Co2 aurait augmenté et partant de là aurait rechauffé le climat? il n'y avait pas d'humanité en train de bruler des reserves fossiles pourtant? les volcans? leur activité est generalement de courte durée et joue dans les deux sens, refroidissement par les poussières, et par le H2SO4 rechauffement par le Co2 ou est l'albedo? je n'en sais rien mais je doute que ce soit une cause majeure sur de longues periodes.

Par contre si on prend le problème dans l'autre sens, l'activité solaire augmente et rechauffe le climat, les oceans relarguent du Co2 les marecages augmentent et en relachent ainsi que du methane, mais la cause dans ce cas est bien l'activité solaire à la hausse et le taux de Co2 present ne devient plus qu'une conséquence.

Durant le XXe siècle l'activité solaire a augmenté regulièrement marquant même un pic en termes de constante solaire entre 1980 et 2000 ... tiens tiens ...

Là je pense sans grandes chances de me tromper qu'elle va baisser et c'est là que nous aurons la réponse, qui influe le plus sur le climat? GES ou activité solaire?

Je pense que la réponse sera surprenante pour beaucoup...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Episode 1 : descente froide annoncé vers le 15 janvier et qui a plus concerné l'Europe centrale que l'ouest européen finalement, températures en nette baisse après deux semaines de douceurs malgré tout.

Episode 2 : Bref et net refroidissement à nouveau vers le 23 janvier, d'une durée de 4 jours environ.

Episode 3 : Nouveau coup de froid prévisible ensuite vers le 4 février. Ce dernier pourrait de nouveau concerner plus l'Europe centrale que nous, mais c'est tout théorique : on sait ce qu'il en est du placement des centres d'actions. Par contre, sa durée serait un peu plus longue approchant la semaine, ce qui va nous valoir des conditions plus ou moins hivernales plus durables et afficher la couleur de ce mois de février 2005.

Episode 4 : On peut espérer l'arrivée d'une nouvelle onde froide autour du 13 février : pas très froide théoriquement, mais plus à l'ouest qu'à l'est de l'Europe. Peut-être des précipitations neigeuses dans un flux de nord-ouest ? Le phénomène serait à nouveau peu durable, de l'ordre de 4 jours.

Episode 5 : Un dernier relent de froid semble se dessiner vers le 21 février, mais très peu durable théoriquement au vu des courbes : 2-3 jours et privilégiant de nouveau plus l'est de l'Europe.

Bonjour Florent default_w00t.gifLa fin du mois n'est certes pas encore la mais dans les grandes lignes on sait ce qu'il va s'y passer, aussi je me permet de faire un petit bilan de tes prévisions.

Je prefere rester objectif, de toute facon tes "détracteurs" ne verront jamais autre chose que tes erreurs et tes "admirateurs" ne verront jamais autre chose que tes reussites.

Personnellement, je trouve qu'au moins pour toute la première partie du mois, tes prévisions ont tenu la route et même parfois très bien au niveau des dates. Mais en cette fin de mois, le système d'ondulations a cessé avec un blocage durable et qui va encore nous influencer quelques jours; et la tes prévisions se sont globalement effondrées.

Mais il ne faut pas se braquer sur une erreur, c'est en faisant des erreurs qu'on apprend. Pour tout le début du mois tes prévisions se sont révélées très fiables, et même si tu restes loin des 100% de réussite je trouve que 50% de fiabilité pour une prévision très longue échéance limite saisonnière, c'est deja beaucoup.

Je te souhaite bonne continuation parce que j'espère que tu t'arreteras pas la, et merci de nous faire partager tout ton fastidieux travail de prévision saisonnière. default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

J'admire beaucoup ton travail florent. Même si quelques erreurs peuvent être notées, je trouve que tes prévisions sont parfois étonnament justes. Et puis il qu'importe: l'imprévisibilté de la météo fait aussi son charme. Si tout était écrit à l'avance, nous ne serions pas la à échanger nos analyses sur le forum!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Analyse prévisionnelle de FEVRIER 2005

CALENDRIER DES ONDULATIONS ENVISAGEES EN JANVIER-FEVRIER

Grâce à mes calculs en prévisions saisonnières, nous pouvons dresser un petit bilan des descentes froides prévisibles en accord avec la situation synoptique prévue qui voit leur multiplication et avec mes courbes de températures théoriques qui ondulent régulièrement tout au long de février.

Episode 1 : descente froide annoncé vers le 15 janvier et qui a plus concerné l'Europe centrale que l'ouest européen finalement, températures en nette baisse après deux semaines de douceurs malgré tout.

Episode 2 : Bref et net refroidissement à nouveau vers le 23 janvier, d'une durée de 4 jours environ.

Episode 3 : Nouveau coup de froid prévisible ensuite vers le 4 février. Ce dernier pourrait de nouveau concerner plus l'Europe centrale que nous, mais c'est tout théorique : on sait ce qu'il en est du placement des centres d'actions. Par contre, sa durée serait un peu plus longue approchant la semaine, ce qui va nous valoir des conditions plus ou moins hivernales plus durables et afficher la couleur de ce mois de février 2005.

Episode 4 : On peut espérer l'arrivée d'une nouvelle onde froide autour du 13 février : pas très froide théoriquement, mais plus à l'ouest qu'à l'est de l'Europe. Peut-être des précipitations neigeuses dans un flux de nord-ouest ? Le phénomène serait à nouveau peu durable, de l'ordre de 4 jours.

Episode 5 : Un dernier relent de froid semble se dessiner vers le 21 février, mais très peu durable théoriquement au vu des courbes : 2-3 jours et privilégiant de nouveau plus l'est de l'Europe.

Chacun des ces épisodes plus froid est susceptible de nous apporter les chutes de neiges tant espérées. De fortes quantités comme aucune précipitations significatives. Il m'est impossible de dire quelle épisode de froid pourrait apporter de la neige, ni avec quelles intensités, mais l'espoir est réellement permis.

Entre ces périodes plus froides, de relatifs redoux : normalement pas très forts. Les températures seraient même relativement proche lors des redoux sur tout le continent européen, conduisant les pays de l'est à plus dépasser leur normes climatiques que nous à ces occasions.

Précautions d'usages : tout ceci n'est qu'indicatif. Les variations prévues thermiquement restent assez faibles comparées à d'autres périodes depuis deux ans et de plus mon modèle n'est pas toujours efficace à cette échelle, de sorte que des surprises restent possible. La relative stagnation des température ondulant autour de la moyenne semble (je dis bien semble) toutefois indiquer que nous ne devrions plus connaitre de la très grande douceur jusqu'au dernier jours de février (qui pourraient être beaucoup plus doux), mais pas connaître non plus de vague de froid durable ou de grande ampleur.

Ainsi, la température moyenne du mois de février accuserait au final un léger écart déficitaire en température de -0,8°C à Paris le-Bourget.

Florent.

On peut maintenant faire le bilan pour février.Un bon point pour la T moyenne au Bourget : quasiment pile -0.8°C par rapport aux normes saisonnières.

Par contre, ce n'est pas vraiment le mois monochrome en T prévu :

"FEVRIER- Le mois serait assez monochrome thermiquement avec de nombreux Tn tournant autour de -5 à 3°, et des Tx allant de 0 à 8° tout au long du mois sur le bassin parisien. Pas de grandes poussées douces, ni de grands froids à priori. Mais ce n'est qu'une tendance et quelques -10° isolés sont possibles."

En fait, on a 2 périodes extrêmement différentes. Les 2 premières semaines sont douces, avec un excédent d'environ 2°C au dessus de la moyenne et des Tx assez élevées : 4 jours avec des Tx autour de 13°C, largement au dessus des normes, et seulement 3 jours (les 5, 13 et 14) qui présente des Tx inférieures à 8°C.

Ensuite, changement radical (amorcé le 13 en fait), avec un blocage qui se met en place et nous amène une période vraiment très froide : 4°C sous les normes sur ces 2 semaines.

A la station d'Essey, la Tm de -1.5 sur les 2 dernières semaines de février, c'est plus de 5 °C de moins que la moyenne de février pour les 15 dernières années (1990/2004). Et ce déficit semble se poursuivre au mois de mars, au moins la première semaine ! A la fin, cette vague de froid pourrait être plus significative (relativement aux normes de saison) que celle de déc 96/jan97, avec ce matin des records de Tn pour mars tombés dans plusieurs régions.

Le bilan de "l'hiver climatologique" (qui n'a pas beucoup de sens cette année avec la vague de froid qui se prolonge en mars...) dans la "zone Florent", soit RP, NE centré sur la Lorraine :

- 3 mois assez contrastés, décembre assez froid, janvier bien doux, février assez froid en RP, bien froid dans le NE.

- Aucun mois exceptionnel, les Tm restent assez proches des normes de saison (entre +1.5 et -1.5°C des moyennes).

- Globalement sur les 3 mois, la Tm est quasiment dans la norme au Bourget, déficitaire d'un demi degré dans le NE.

- Pas de T extrêmes (sauf en mars !) ni en Tx ni en Tn.

Bilan pour les prévisions hivernales de Florent :

- pas de "catastrophe", mais quand même une erreur de plus de 1.5 °C en décembre et janvier pour les Tm, suivi d'une bonne prévisions pour février. Globalement sur les 3 mois, le résultat n'est pas meilleur que la simple climatologie (même écart cumulé sur les 3 mois entre les T mesurées/climatologie et T mesurées/prévisions de Florent).

- la chronologie des évolutions (épisodes de réchauffement ou de refroidissement) est souvent bien vue, mais pas du tout leur ampleur : l'épisode de mi janvier, prévu le plus froid de l'hiver, est à peine un retour à des T de saison, et pas seulement en France : les T de Berlin, Munich, Varsovie, juste dans les normes voir au dessus autour du 15 janvier, montre bien que c'était une ondulation amenant un raffraichissement très limité et non pas une ondulation qui a peu touché la France (donc pas un problème de décallage du refroidissement mais d'ampleur).

Parallèlment, le refroidissement de la fin janvier, et surtout la longue période froide débutant mi février sont pour le moins sous-évaluées. Cette dernière étant, en tous cas dans la "zone Florent", le phénomène le plus remarquable de l'hiver, surtout si on fait un peu déborder l'étude en mars.

En conclusion, pour moi ce n'est donc pas très concluant, mais l'hiver était globalement peu exceptionnel (aucun mois exceptionnel), ce qui ne favorise probablement pas les prévisions. Un test plus déterminant : le mois d'avril pronostiqué comme vraiment exceptionnel. Nouveau bilan au 1er mai !

Ce bilan n'a pas du tout pour objectif de lancer uns polémique sur la justification des prévisions saisonnières. Comme beaucoup j'aime bien les lire et en particulier celles de Florent (et j'espère qu'il continuera à les poster). Mais ça n'a pas de sens de donner ou de lire des prévisions si on ne vérifie pas leur pertinence in fine.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

J'ai peut être loupé quelque chose mais la simple lecture de l'analyse prévisionnelle de Février 2005 me fait vivement réagir.

Je suis très surpris de voir des commentaires aussi consensuel sur ce qui n'est vraiment pas une prévision. Cette analyse ferait frémir K.Popper car elle est indécidable. On ne peut pas dire qu'elle soit fausse ou juste, elle est floue.

florent76 as-tu quelque part publié ton modèle ou des résultats précis (avec la marge d'erreur que tu estimes) de ton modèle de prévision pour février 2005 ?

Ce sur quoi je m'interroge le plus c'est comment tu arrives à faire le lien entre une évolution de température et des configurations de masses d'air. As-tu des indications pour m'éclairer ?

Désolé mon début de message est un peu accrocheur mais je pense qu'il faut s'affirmer davantage si on a des données précises ou au contraire rester flou mais précis sur les limites du flou.

Un modèle est avant tout fait pour être discuter et confronté à la réalité, donc félécitations default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> florent76 pour ton courage à rendre public tes résultats en acceptant la possibilité d'écart significatifs comme pour ce mois de février 2005, même comme si je l'ai dis précédemment un peu plus de précisions seraient appréciées.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

PREVISIONS DES TEMPERATURES

1er SEMESTRE 2005 dans le Bassin Parisien

Mise à jour au 1er mars 2005

Voici quelques chiffres en sortie de mes calculs remis à jour cet automne. On trouvera ci-dessous les prévisions, les mesures réelles et le calcul de l'erreur qui en résulte en valeurs.

Prévision : écarts prévus des températures moyennes mensuelles par rapport aux normales 1971-2000 des températures à la station de Paris le Bourget.

Mesures : écarts mesurés des températures moyennes mensuelles par rapport aux normales 1971-2000 des températures à la station de Paris le Bourget.

Erreur = Prévision - Mesures

L'erreur moyenne est de 0,8° dans les 6 derniers mois et de 0,9° pour l'année 2004.

MOIS__

prévi_

mesur_

erreur

07/2004 +0,2 +0,5

-0,3

08/2004 +1,6 +1,9

-0,3

09/2004 +3,4 +2,2

+1,2

10/2004 +1,0 +1,5

-0,5

11/2004 +1,5 +0,8

+0,7

12/2004 +0,5

-1,2

+1,7

01/2005 -0,1 +1,7

-1,8

02/2005 -0,8 -1,0

+0,2

03/2005 +0,6

04/2005 +4,1

05/2005 +0,2

06/2005 +2,2

Florent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bon, mea culpa, sous cette angle là, c'est vrai que Février 2005 est bien prévu au niveau température moyenne. Cela veut dire que la difficulté principale est de prévoir le déroulement des événements, vu la multitude de scénarios qui peuvent conduire à des résultats très proches au niveau moyen.

Par contre je suis impressionné par les écarts chauds que tu prévois pour la suite. J'ai l'impression qu'en dépit d'un hiver tardif plutôt froid on aura globalement une année plutôt chaude, mais c'est un autre sujet.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Vérification des analyses prévisionnelles mensuelles

Mise à jour au 1er mars 2005.

Voici le bilan de mon modèle d'analyse prévisionnelle au 1er mars et dont on va pouvoir considérer le fonctionnement sur les deux dernières années.

Au niveau mensuel, les résultats sont optimals, le niveau journalier moins bien corrélé permettant de voir les grandes inflexions des températures durant cette période. Vous trouverez deux graphes ci-dessous qui permettent de vérifier et valider ma méthode d'analyse.

Le premier graphique va comparer les écarts à la normale 1971-2000 des température prévue aux écarts de température à la normale réellement mesurées à la station de Paris le-Bourget depuis janvier 2003. Le second graphique compare cette fois en valeurs absolues, l'erreur prévisionnelle (l'écart entre les courbes du premier graphique) à nos écarts de température à la normale mesurées à Paris.

http://membres.lycos.fr/florentplanchon/Images/verifprev0503.jpg

Quels sont les enseignements à tirer de ces analyses ?

D'un seul coup d'oeil, on constate par les deux graphiques que les prévisions sont très bonnes de mars à octobre 2003 inclus, sur décembre 2003, janvier et avril 2004, de juin à novembre 2004 inclus et en février 2005.

Elles sont plus moyennes sur les autres mois. Elles ne sont véritablement mauvaises que pour 7 mois : l'erreur prévisionnelle surpasse alors l'écart à la normale climatique 1971-2000.

Les mois avec un échec sont janvier et février 2003 au démarrage du cycle climatique, puis les mois de novembre 2003, mars, mai, décembre 2004 et janvier 2005. On a des échecs, mais ils ne dépassent les 2° que deux fois (cf. losanges rouges sur la courbe verte du second graphique).

Nous obtenons donc sur 2 ans (2003 & 2004) : 18 mois de bonnes prévisions soit 75% de réussite. Sur les 26 mois de l'étude : 19 mois de bonnes prévisions soit 73% de réussite.

Le modèle semble meilleur pour percevoir les mois qui comportent les plus grands écarts de température. Dans l'absolu, les mois très tranchés autorisent les erreurs les plus grandes, mais sur ces points là, le modèle se montrent excellent avec une précision quasiment toujours inférieure au degré celsius.

Ce modèle prévoit très précisément les températures de l'année 2003 à partir de données du passé thermiques et solaires. C'est pour cette raison que je pense que tout le déroulement climatique de 2003 n'était absolument pas dû au hasard. Le premier graphe atteste clairement l'existence de cycles climatiques par nature prévisibles avec des conditions météorologiques forcée par les rythmes d'activités solaires. Ces calculs n'ont pas été mis au point à temps, mais on peut clairement voir rétrospectivement que la canicule d'août 2003 était inévitable et très précisément prévisible à quelques dixièmes de degré près

par un modèle excellent d'août à octobre 2003 ! Et au moins à partir de juin 2003 qui est très bien vu aussi par le modèle, tout comme le relatif répit de juillet. Même le mois d'octobre plus froid et qui a beaucoup surpris après tant de chaleur est bien vu.

Comme je l'avais dit à l'époque, suivant une année comme 2003 dans un cycle climatique de ce type, l'année suivante se montre beaucoup plus modérée. En effet, depuis novembre 2003 seul un mois présente un écart mesuré de plus de 2° et qui était d'ailleurs vu comme le plus chaud à partir de là : septembre 2004. Les écarts à la moyenne plus faible en 2004 n'ont pas facilité la prévision, surtout au printemps 2004. Avec ce nouveau mode de calcul très bon pour 2003, dès le mois de juin 2004, le modèle est de nouveau performant. Il m'aurait permis de voir beaucoup mieux que j'ai pu le faire l'été 2004 si j'avais eu ces éléments en ma possession comme vous pouvez le voir. L'automne particulièrement doux est bien vu aussi. Derniers gros artéfacts en date : décembre 2004, erreur qui serait dû à la persistance d'inversions en basse couche car l'air était effectivement bien doux quelques centaines de mètres au dessus du sol. Janvier 2005 marquant le début de l'intensification du système d'ondulations générant des flux de nord qui a commencé à apparaître en 2004 : les flux de nord ont mis un peu plus de temps que prévu à s'installer au départ et ont d'abord touché l'Europe centrale. Mais le mois de février a ensuite été très bien vu aussi bien au niveau mensuel qu'à échelle fine.

Malgré une certaine érosion que nous constations dans les performances de notre modèle, le mois de Février 2005 qui renoue avec les très bons résultats semble indiquer qu'il a encore des choses à dire. Il reste à savoir si notre modèle sera aussi pertinant pour la suite de l'année 2005.

Florent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Vérification de l'hiver 2004-05

Ces prévisions s'adressent à la zone Bassin Parisien - Belgique. Des différences sensibles seront parfois observés hors de ces limites.

Si l'hiver 2004-05 fut doux sur les 250 dernières années, il est à peine dans les normes si on le considère par rapport aux 30 dernières années.

La normale hivernale 1757-2004 est de 3,5°

La normale hivernale 1971-2000 est de 4,6°

HIVERS........T°

2000-2001 : 6,2

2001-2002 : 5,8

2002-2003 : 4,6

2003-2004 : 5,5 (5,2 étaient prévus, soit +2,2 (1757-2004) et +0,9 (1971-2000)

2004-2005 : 4,4 (4,4 étaient prévus, soit +1,1 (1757-2004) et -0,2 (1971-2000)

Prévision pour le prochain hiver :

2005-2006 : 1,9 soit -1,6 (1757-2004) et -2,7 (1971-2000).

La température moyenne de notre hiver 2004-05 est parfaitement bien réussi puisque qu'on ne relève aucune erreur : 4,4° prévus et relevés.

Un bel exemple montrant qu'une moyenne peut cacher bien des écarts aux niveaux inférieurs. Il faut en effet nuancer ce brillant résultat à la lumière des erreurs mensuelles : on note un mois de décembre comportant exactement l'erreur inverse et relativement importante du mois de janvier (environ 1,8° d'erreur). La chance a bien joué, mais l'erreur n'était pas trop importante. Le mois de février était parfaitement vu et confirme le bon résultat hivernal.

Florent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

prévoir une moyenne de 4.4 degrés est moins risqué que de prévoir une moyenne de 1.9. On verra l'hiver prochain.

On pouvait douter (dont moi) aussi des prévisions américaines de la noaa mi février qui prévoyait une anomalie pour ce même mois de 2 degrés sur la France alors que la première quinzaine était franchement douce. Ils n'étaient pas loin du résultat.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Florent,

Je te trouve bien triomphaliste sur tes résultats !

Tu avais prévu un hiver moyen, nous avons effectivement eu un hiver moyen, et tu tombes à peu près pile pour la moyenne globale.

Mais sur les 2 premiers mois tes prévisions comportaient une erreur de près de 2°C qui par chance sont de signes opposés et se compensent en moyenne saisonnière.

L'erreur cumulée de ta prévision sur les 3 mois est de 3.7 °C, contre 3.9°C pour la différence entre les T réelles et la climatologie, donc pas beaucoup de valeur ajouté par rapport à la simple climatologie...

Pas de quoi pavoiser quand même, avec un mois bien estimé globalement et 2 mois dans les choux.

Le bilan est loin d'être catastrophique, mais ce n'est pas très probant non plus.

Le vrai test se fera quand on aura un mois sortant des normes de manière significative, ce qui n'a pas été le cas depuis un moment maintenant.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Saint-Jean-de-Sixt (74) à 970 m ou Bourganeuf (23) à 500 m, anciennement Norman, OK (USA)

Tiens j'ai trouvé un pti graphe de MeteoFrance qui pourra vous aider surement et surtout florent76 :

http://www.meteofrance.com/pub-adm/display...00/555/5551.GIF

On remarque les pics de froid de 56, de 85/86...

Ciao

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ca m'étonnerais que l'on soit en anomalie postive en mars, à moins d'une grosse vague de douceur pour compenser le début que l'on a eu. Ce qui me surprend, c'est que je croyais que tu prévoyais un retour à des mois de mars plus froids, non?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ca m'étonnerais que l'on soit en anomalie postive en mars, à moins d'une grosse vague de douceur pour compenser le début que l'on a eu. Ce qui me surprend, c'est que je croyais que tu prévoyais un retour à des mois de mars plus froids, non?

Cela me parait mal parti aussi pour une anomalie positive en mars, mais la fin du mois pourrait aussi être plus douce que prévue en effet.

Je prévois bien le retour à des mois de mars plus froids et en l'état, cet écart de seulement +0,6° par rapport aux normes saisonnières prévu pour 2005 constitue un refroidissement par rapport aux années antérieures à 2004 qui étaient beaucoup plus chaudes. Le mois de mars 2006 pourrait être encore plus froid et véritablement très en dessous des normes de saison.

En attendant, il s'agit ici d'un chiffrage théorique, établi depuis plusieurs mois et donnant une température théoriquement prévue en fonction de ce que l'on sait des années du passé présentant un forçage solaire similaire. Je ne modifie absolument pas mes résultats en sortie en fonction de l'évolution du temps contrairement à ce que certains voudraient laisser penser et aucune température relevé récemment ne fait partie des calculs. Si d'autres paramètres ont plus d'impact, on pourra relever des écarts significatifs avec cette prévision, ce qui arrive tout de même dans 25% des cas, ce qui montre qu'il y a encore à faire afin de les identifier et de mesurer leurs impacts.

Florent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je prévois bien le retour à des mois de mars plus froids et en l'état, cet écart de seulement +0,6° par rapport aux normes saisonnières prévu pour 2005 constitue un refroidissement par rapport aux années antérieures à 2004 qui étaient beaucoup plus chaudes. Le mois de mars 2006 pourrait être encore plus froid et véritablement très en dessous des normes de saison.

Si je regarde ce qui se passe dans ma région ,à Toulouse , il faudrait dès aujourd'hui ,que la température moyenne soit supérieure à 10.7°C jusqu'à la fin du mois pour qu'on arrive à la norme.C'est peu probable tout de même,mais pas impossible évidemment.

à plus

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Hello !

La normale hivernale 1757-2004 est de 3,5°

La normale hivernale 1971-2000 est de 4,6°

Une question, qui va peut être vous paraître idiote mais bon, j'me lance :

Dans vos prévis et obs, vous utilisez la :

Txm

Tmm=(Txm+Tnm)/2

Tnm <---J'pense pas pour celle là !

Est-ce que c'est pareil dans les modèles saisos ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Une question, qui va peut être vous paraître idiote mais bon, j'me lance :

Dans vos prévis et obs, vous utilisez la :

Txm

Tmm=(Txm+Tnm)/2

Tnm <---J'pense pas pour celle là !

Est-ce que c'est pareil dans les modèles saisos ?

Je pars des Tn et Tx journalières. Je calcule les Tm journalières en faisant (Tn+Tx)/2.

Je calcule ensuite les moyennes mensuelles et saisonnières de ces valeurs.

Pas de différences entre un calcul pour un mois ou une saison, si ce n'est la durée de la période. (moyenne sur 89 jours pour l'hiver au lieu de 28 à 31 pour un mois).

Au final, je ne me sers que des Tm en valeurs quotidiennes ou sous forme de moyennes pour mes prévisions et observations.

Florent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...