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Tendance été 2014


Wilfried63
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L'influence de l'humidité des sols sur la température (et/ou le temps, par ex orage) est-elle significative, par exemple on peut gagner 0.5 ou 1 degrés par sols secs? Par quel mécanisme?

Bonjour,

Quand tu as chaud, tu transpires.

L'humidité de ta peau au contact de l'air s'évapore.

Le liquide de surface se transforme en vapeur.

Ce changement d'état absorbe de l'énergie, il te refroidit.

Les sols, lorsqu'il fait chaud, sont animés du même phénomène.

Ta climatisation fait le même travail. Le compresseur fait circuler le gaz, à haute pression, dans le condenseur qui libère des calories, l'évaporateur transforme le fluide en vapeur en absorbant l'énergie.

Le condenseur transforme le gaz en liquide (changement d'état = condensation = dégagement d'énergie = création de chaleur)

L'évaporateur transforme le liquide en gaz (changement d'état = évaporation = absorption d'énergie = création de froid)

Après, s'il n'y a pas d'eau dans les sols, il ne se passe rien, c'est à dire que la chaleur émise par le soleil n'est pas compensée par l'évaporation des terrains.

Pour la glace, les changements d'états sont soumis aux mêmes règles.

Passage eau ==> Glace = dégagement de chaleur

Passage Glace ==> eau = absorption de chaleur = création de froid.

Bonne journée.

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Prévision saisonnière actualisé pour le mois de juillet et d'août. Juillet: Pas de réel changement par rapport au précédente prévisions avec un mois de juillet prévu toujours aussi chaud (+1°C par r

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Ce n'est pas l'aspect qualitatif qui porte interrogation, mais l'aspect quantitatif.

1) 30mm tombent partout en France sans exception le 31 Juillet.

2) Pas une goutte en France depuis 15 jours jusqu'au 31 Juillet compris.

La suite est la même pour les 2 scénarios à la synoptique rigoureusement identique, dés le lendemain, donc le 01/08, une masse d'air à 22dg à 850hpa est installée dés 7h le matin, après avoir traversée la mer méditerranée et concerne toute la France, sauf le pourtour méditerranéen non pris en compte ici, et ce pendant 15 jours, le vent de Sud à 20kmh partout de 8h à 21h, nul la nuit, pas de brise de mer nulle part, pas un nuage non plus.

Quizz de la différence de t°C pour j+1, j+2, j+3 etc... en tx , tn, tm en partant de ces 2 conditions initiales différentes?

puis en moyenne sur 3 jours, puis 1 sem etc...

et enfin sur la période.

Test d'écart significatif ou pas (si égal ou supérieur à 0,2°C d'écart, puis 0,5°C), si oui pour quelle échelle de temps? La première heure de l'échéance, matinée? journée? demi semaine etc?

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Bonjour Sebb,

Je vais prendre le temps de t'apporter une petite réponse, mais qui va davantage porter sur l'aspect théorique sans aller plus loin dans le jeu des calculs, parfois délicats, du quantitatif.

En réalité, l'impact de l'évaporation en elle-même de l'eau issue du sol est considéré comme négligeable dans toutes les études qui ont été faites sur le sujet. Cela n'enlève en rien le fait que l'évaporation absorbe effectivement de l'énergie et relâche de l'humidité, mais dans des quantités qui sont infimes au regard de la colonne d'air, de son énergie et de son dynamisme. En réalité, c'est surtout un impact dynamique qui est à l'oeuvre, très variable selon les régions. Dans les régions de plaine, l'élément fondamental sur lequel l'humidité du sol va avoir un impact est l'albédo : plus le sol est humide, plus il va "absorber" le rayonnement solaire, et plus il est sec plus il va au contraire se comporter comme un miroir renvoyant ce rayonnement dans l'atmosphère. Ou pour être plus précis, c'est essentiellement au niveau de la végétation que cela se joue : plus elle souffre de la sécheresse, moins elle produit de chlorophylle et plus elle a tendance à pâlir et sécher et du coup à moins absorber le rayonnement solaire. Une végétation bien humide va au contraire être bien verte, et bien absorber le rayonnement solaire. Très schématiquement, il y a donc plus de rayonnement au dessus d'un sol avec une végétation sèche (flux descendant + flux montant renvoyé) qu'au dessus d'un sol avec une végétation humide (flux descendant puis absorption par le sol / la végétation). Au dessus d'un sol sec, c'est toute la colonne d'air qui se réchauffe donc davantage jusqu'à plusieurs kilomètres au dessus du sol. Cette hausse du rayonnement a tendance à favoriser l'instabilité générale de la masse d'air, et la formation de voiles nuageux d'altitude, qui à leur tour vont quelque peu "piéger" le rayonnement entre le sol et la haute atmosphère. Il se créé donc une sorte de rétroaction positive de réchauffement de la masse d'air. La hausse du rayonnement induite par l'état de sécheresse du sol générant ainsi des conditions dans l'atmosphère qui vont elles-mêmes conduire à amplifier encore le rayonnement. Cela a pour conséquence de non seulement pousser à la hausse les températures, mais également à favoriser le maintien de ces conditions chaudes - par exemple dans cette étude il est estimé que la hausse du rayonnement induite par l'état de sécheresse de la végétation aurait amplifié les extrêmes de chaleur d'environ 40% en Europe en 2003. Ainsi par exemple, il n'est pas improbable que les extrêmes chaleurs enregistrées dans le nord-est en début de mois soient le résultat de cette amplification générée par la sécheresse actuelle dans ces régions : on est parti de conditions favorables à une chaleur sans excès (il n'y avait rien d'exceptionnel dans la situation synoptique générale), et on a décroché par endroits des valeurs quasiment records pour un mois de juin. Il n'est pas désuet de penser qu'on n'aurait probablement pas obtenu les valeurs que l'on a vu dans ces régions si la végétation avait été bien moins impactée par un printemps pauvre en précipitations. Par contre la où il ne faut pas avoir de confusion, c'est sur l'aspect aggravant mais non précurseur de la sécheresse sur les vagues de chaleur. On peut avoir des sols très secs à l'entrée dans l'été, cela ne garanti en rien que l'été connaîtra une ou plusieurs canicules : si le flux s'oriente au nord-ouest dominant il fera même bien frais sol sec ou pas au départ. En fait, la sécheresse du sol c'est comme un cube allume-feu que vous mettez dans votre cheminée ou votre barbecue : il amplifiera le démarrage du feu, mais encore faudra t-il d'abord une allumette. On le voit, les mécanismes à l'oeuvre sont donc autrement plus complexes et plus significatifs qu'un simple transfert d'énergie et d'humidité au point de contact entre le sol et l'air. Après, il s'agit bien la juste d'un schéma général qui est globalement admis par la science comme l'explication principale de la liaison (réellement démontrée) entre sols secs et épisodes de fortes chaleurs. En montagne, les choses sont globalement différentes. Si le point de départ est exactement le même (augmentation du flux de chaleur au dessus du sol sec), la conséquence est une nette augmentation des brises de pente qui est un mécanisme favorisant l'activité convective. Avec à la clé, bien davantage de nébulosité, puis d'averses voire d'orages qui vont venir tempérer la chaleur. On a donc, en montagne, une rétroaction négative, les sols secs génèrant un mécanisme de régulation de la température. Bien évidemment, le déclenchement de la convection ne précède pas seulement de l'humidité du sol, tous les facteurs traditionnels entrent aussi en compte. Sol sec ou pas, vous n'aurez pas de convection sous un monstrueux dôme de hauts géopotentiels avec une masse d'air désespérément sèche et stable à tous les niveaux. Il s'agit seulement de comprendre que sur une même situation atmosphérique, vous aurez davantage de convection et de nébulosité si les sols sont secs que s'ils ne sont humides parce que ce qui compte c'est le dynamisme et la vapeur d'eau présente dans toutes les couches de l'atmosphère, et non le simple (et maigre dans l'absolu) apport d'humidité et de fraîcheur du sol. Enfin sur les littoraux, comme en montagne, la rétroaction est négative. Les basses couches de l'atmosphère s'échauffant bien davantage au dessus d'un sol sec que d'un sol humide, des sols plutôt secs vont avoir tendance à amplifier le contraste entre l'air au dessus des terres (plus chaud donc) et celui au dessus de la mer (frais). L'augmentation de ce contraste a lui-même pour effet d'amplifier les brises de mer, qui vont par conséquent apporter davantage de fraîcheur marine et plus loin dans les terres : on a donc un effet rafraîchissant particulièrement le jour. Cet impact est surtout marqué sur les rivages de Méditerranée, où il existe une corrélation nette entre la sécheresse de l'intérieur et la fréquence des brises marines sur les stations littorales. C'est moins vers la Manche ou l'Atlantique, où les études donnent des résultats moins significatifs. Pour ceux qui voudraient aller plus loin dans la compréhension des mécanismes que j'ai essayé de synthétiser ici, je vous renvoie notamment vers l'étude de Stefanon et al, "Soil moisture-temperature feedbacks at meso-scale during summer heat waves over Western Europe" (pas de lien direct car elle n'est pas en libre accès). Donc pour revenir à ta question de départ et tes 30 mm du 31 juillet, on peut penser que l'impact serait bien faible pour mettre un terme à la sécheresse des sols. Cela apporterait un certain regain à la végétation (enfin faut-il que tes 30mm soient bien efficaces, et qu'ils ne partent pas en ravinement après être tombés en une heure), avec un maximum d'influence qui se ferait deux à trois jours à peu près après le passage pluvieux, mais largement insuffisant pour véritablement renverser la tendance sèche acquise précédemment. Et les conditions recommenceraient très vite à se dégrader avec les conditions que tu prends pour exemple.

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Très bonne réponse, comme toujours. default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

J'insiste sur ceci, qui est très important :

Par contre la où il ne faut pas avoir de confusion, c'est sur l'aspect aggravant mais non précurseur de la sécheresse sur les vagues de chaleur. On peut avoir des sols très secs à l'entrée dans l'été, cela ne garanti en rien que l'été connaîtra une ou plusieurs canicules : si le flux s'oriente au nord-ouest dominant il fera même bien frais sol sec ou pas au départ. En fait, la sécheresse du sol c'est comme un cube allume-feu que vous mettez dans votre cheminée ou votre barbecue : il amplifiera le démarrage du feu, mais encore faudra t-il d'abord une allumette.

Effectivement, sols secs ou non, humides ou non, si les masses d'air chaud ne sont pas au rendez-vous, l'été ne sera pas chaud...

Comme tu l'as bien expliqué, le fait que les sols soient secs ou humides est un facteur aggravant (ou pas), pas un déterminant.

Même si la situation est quelque peu différente, ici, dans l'est et le nord-est de l'Amérique du Nord, la chaleur n'a aucun mal à s'installer en été, et ce malgré le fait que cette saison soit bien pluvieuse, du Maine à la Floride !

En fait, si les sols sont très humides - comme c'est souvent le cas -, c'est plutôt le type de chaleur qui variera, pas nécessairement son intensité. Rien de scientifique là-dedans, juste une observation.

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Je mettrais quand même un bémol à toutes ces explications en amenant l'exemple des océans.

Les mers ont l’albédo le plus sombre qu'on puisse trouver sur terre (en dehors de rares exceptions tels que des forêts à essences uniques ou encore certains lacs très profonds) et pourtant ils ne possèdent aucune végétation humide de surface et encore moins de végétation sèche.

Pourtant la température au dessus des mers est bien plus faible qu'en surface terrestre.

Pour préciser que l'évaporation génère beaucoup plus de rafraichissement de surface que précédemment cité.

Après, même si on sort du sujet (quoique, c'est l'été) les fortes précipitations sur les garrigues de PACA favorisent les incendies de forêts par le fait que les pluies font pousser la petite végétations au raz des sols, ce qui favorise la propagation des feux et la prise rapide de ces derniers.

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Pour ceux que cela intéresse, ci-joint une carte de l'impact de l'état des sols sur les températures estives :

[align=center]post-2200-0-44403400-1403117672_thumb.png[/align]

Sommairement, l'échelle représente l'évolution d’occurrences de fortes chaleurs en présence d'un sol sec. On voit très bien ici l'énoncé plus haut : dans les régions de plaines de basse altitude la corrélation est fortement positive (sols secs = bien davantage d'extrêmes de chaleur), c'est plus neutre dans les plaines de moyenne altitude (plateau lorrain par exemple), et la corrélation est négative dans les zones montagneuses ainsi que près des rivages notamment en Méditerranée.

Pour jéjé : ce qui est bien, c'est que tu cherches tellement à me contredire dans tous les topics que je suis sûr que si je venais à écrire que la terre est ronde, que tu chercherais encore à nous démontrer qu'elle est aussi cubique qu'un monde de Minecraft. Mais bon je suppose que je dois te féliciter, tu viens de découvrir que les océans n'ont pas la même inertie thermique que les continents. Tu devrais vite écrire à toutes les plus grandes revues de climatologie et des sciences de la terre, pour leur dire à quel point ce sont des ânes d'admettre depuis des décennies que l'impact de l'évaporation continentale dans les régions tempérées est négligeable. M'enfin je me demande pourquoi je donne du temps à venir écrire ici, je vais faire comme Cirrus ou Paix et retourner à ma retraite.

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Posté(e)
La Chapelle-Prés-Sées (61500)

Pour ceux que cela intéresse, ci-joint une carte de l'impact de l'état des sols sur les températures estives :

[align=center]attachicon.gif/index.php?app=core&module=attach&section=attach&attach_rel_module=post&attach_id=14860'>Soil moisture.png[/align]

Sommairement, l'échelle représente l'évolution d’occurrences de fortes chaleurs en présence d'un sol sec. On voit très bien ici l'énoncé plus haut : dans les régions de plaines de basse altitude la corrélation est fortement positive (sols secs = bien davantage d'extrêmes de chaleur), c'est plus neutre dans les plaines de moyenne altitude (plateau lorrain par exemple), et la corrélation est négative dans les zones montagneuses ainsi que près des rivages notamment en Méditerranée.

Pour jéjé : ce qui est bien, c'est que tu cherches tellement à me contredire dans tous les topics que je suis sûr que si je venais à écrire que la terre est ronde, que tu chercherais encore à nous démontrer qu'elle est aussi cubique qu'un monde de Minecraft. Mais bon je suppose que je dois te féliciter, tu viens de découvrir que les océans n'ont pas la même inertie thermique que les continents. Tu devrais vite écrire à tous les plus grandes revues de climatologie et des sciences de la terre, pour leur dire à quel point ce sont des ânes d'admettre depuis des décennies que l'impact de l'évaporation continentale dans les régions tempérées est négligeable. M'enfin je me demande pourquoi je donne du temps à venir écrire ici, je vais faire comme Cirrus ou Paix et retourner à ma retraite.

"M'enfin je me demande pourquoi je donne du temps à venir écrire ici, je vais faire comme Cirrus ou Paix et retourner à ma retraite."

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Posté(e)
La Chapelle-Prés-Sées (61500)

Non treizevents, tes contributions sont toujours riches et intelligentes, c'est à lui de partir, ou qu'on l'y oblige! On est déja plusieurs à être obligé pour lire Paix, d'aller lire le forum de météobelgique!!

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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

M'enfin je me demande pourquoi je donne du temps à venir écrire ici, je vais faire comme Cirrus ou Paix et retourner à ma retraite.

Merci pour ta contribution et tes excellentes analyses

j'espere bien que tu ne mettras pas cette menace à exécution !!!

la meilleur réponse que l'on peut lui apporter est l'ignorance.

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Bonjour,

merci Treize pour ta réponse, pas encore de commentaire particulier, de point à éclaircir ou autres, puisque je n'ai pas fini de lire l'étude que tu nous as mis en lien.

Pour le bord de la méditerranée, en effet, il me semblait que ça ne collait pas surtout avec le flux dont il est question dans cet exemple, c'est pour cela que je l'ai exclu dans le scénario.

"M'enfin je me demande pourquoi je donne du temps à venir écrire ici"

le partage de connaissances vérifiables et vérifiées au plus grand nombre.

Pour jéjé, on s'en fiche, il est HS comme d'hab, il parle des océans, alors que l'exemple auquel tu réponds est à échelle Française, en flux de Sud, et en excluant la méditerranée (pourtour), ce n'est donc même pas une nuance ou une contradiction.

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(...)

... les fortes précipitations sur les garrigues de PACA favorisent les incendies de forêts par le fait que les pluies font pousser la petite végétations au raz des sols, ce qui favorise la propagation des feux et la prise rapide de ces derniers.

Il est certain que là où il ne pleut jamais, il n y a pas de végétation, et là où il n y a pas de végétations, y a pas de feux de forêt...

Dis jéjé, t'en a d'autres des découvertes miraculeuses comme celle là ? Je pose la question parce que je prépare un bêtisier...

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Posté(e)
Toulouse (quartier Lardenne)

Je mettrais quand même un bémol à toutes ces explications en amenant l'exemple des océans.

Les mers ont l’albédo le plus sombre qu'on puisse trouver sur terre (en dehors de rares exceptions tels que des forêts à essences uniques ou encore certains lacs très profonds) et pourtant ils ne possèdent aucune végétation humide de surface et encore moins de végétation sèche.

Pourtant la température au dessus des mers est bien plus faible qu'en surface terrestre.

Pour préciser que l'évaporation génère beaucoup plus de rafraîchissement de surface que précédemment cité.

Précisons d'où vient l'inertie thermique des océans par rapport aux continents.

Tout d'abord, cet inertie thermique vient du fait que l'océan a une capacité thermique massique en moyenne (dépend du type de surface) 4 fois plus importante que les surfaces continentales. Cela signifie qu'il faut pour augmenter la température de 1°C 4 fois plus d'énergie pour 1kg d'eau pour 1kg de terre.

Mais surtout, cela provient du fait que le rayonnement solaire est absorbé par une épaisseur de terre de quelques mm pour les surfaces continentales alors que ce rayonnement solaire est absorbé par la première centaine de mètres d'eau pour l'océan. Ainsi, toute l'énergie est concentrée dans ces quelques mm de terre pour les surfaces alors que cette énergie est diluée dans la première centaine de mètres dans l'océan (cependant, une majorité de l'énergie est absorbée par les 10 premiers mètres). Cette énergie absorbée est ensuite redistribuée sous forme de flux de chaleur sensible (la surface réchauffe la couche d'air situé juste au dessus d'elle par mélange turbulent dès que le profil de température devient sur-adiabatique), de flux de chaleur latente (flux d'humidité) et de flux de conduction (dans le sol ou dans l'océan).

En combinant ces 2 phénomènes, même si l'albédo des océans est généralement plus faible que l'albédo des continents, on comprend aisément la lenteur que met l'océan à se réchauffer par rapport aux surfaces continentales dont le réchauffement est quasi immédiat.

Certes, l'évapotranspiration est généralement plus important sur l'océan que sur les surfaces continentales (donc le réchauffement est plus limité sur l'océan) mais au niveau quantitatif, ce phénomène n'est pas du tout du même ordre de grandeur par rapport au phénomène décrit ci dessus.

Comme toujours TreizeVents, très bonne analyse. smile.png

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Posté(e)
Malmedy ( Province de Liége ) 342m

Vers une reprise d'un zonal inédit pour un début juillet ?

c'est la tendance proposée par 3 dét ( gem,gfs,kma) qui voient un creusement impressionnant pour la saison à l'image de cette perturbation gefs ou aussi gfs 06z dét

AzO01Ro.png

kma voit ce creusement au nord de l'Ecosse 48h avant ( vers le 01/07 )

6Xnr23f.gif?2

gem dét aussi mais en plus soft

gem-0-240.png?00

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Invité Sky Blue

Salut Momo,

Je me garderais bien pour ma part de tirer des plans sur la comète de prévis saisonnière avec des DET à 10 jours et plus.

En indice basses fréquences, les prévisions nous orientent vers un binôme NAO-AO de neutre à légèrement positif pour début juillet certainement forcé par une phase MJO4 de 8 jours en Juin.(du 10 au 17/06)

Les eaux qui nous entourent sont plus douces que l'an passé à la même époque, on à vu ce que cela a donné pour Juillet-Aout 2013.

Pour les régimes de temps on s'aperçoit que la répartition est homogène entre le BL, la NAO- et l'AL seul le régime AR est en déficit.

140622124435323270.png

En conclusion, cela devrait le faire pour être à minima dans les moyennes, au delà si affinité.

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  • 2 weeks later...

Prévision saisonnière actualisé pour le mois de juillet et d'août.

Juillet: Pas de réel changement par rapport au précédente prévisions avec un mois de juillet prévu toujours aussi chaud (+1°C par rapport a la normal 1981-2010), côté précipitations elle resterais globalement inférieur a la normal avec un déficit de 20% sauf sur les reliefs ou les orages seront fréquent.

Août: le mois d'août sera chaud(+1.5°C) avec un risque assez élevé de vague de chaleur et même de canicule, les précipitations seront déficitaire de 30% surtout dans la moitié nord que dans la moitié sud et sur les reliefs ou les orages seront plus fréquent.

Donc la suite de l'été devrait être chaude et surtout sec amplifiant la sécheresse déjà présente sur la moitié Est de la France, cependant il y'a un risque important d’erreur sur ces prévisions car la situation météo de la suite de l'été dépendra surtout de la position des gouttes froide sur l'Europe, soit la majorité d'entre elle plonge sur le Portugal et le temps est estival, ou soit elle se mette en place sur le Royaume-Unis et alors la France(surtout la moitié nord) connaîtra un temps maussade avec des températures parfois inférieur au normal de saison

  • Haha 1
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Donc la suite de l'été devrait être chaude et surtout sec amplifiant la sécheresse déjà présente sur la moitié Est de la France, cependant il y'a un risque important d’erreur sur ces prévisions car la situation météo de la suite de l'été dépendra surtout de la position des gouttes froide sur l'Europe, soit la majorité d'entre elle plonge sur le Portugal et le temps est estival, ou soit elle se mette en place sur le Royaume-Unis et alors la France(surtout la moitié nord) connaîtra un temps maussade avec des températures parfois inférieur au normal de saison

Oui, exact, je pense que c'est toute l'incertitude pour le cœur de cet été, et là, on ne sait les choses qu'à J+5....guère plus....
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Prévision saisonnière actualisé pour le mois de juillet et d'août.

Juillet: Pas de réel changement par rapport au précédente prévisions avec un mois de juillet prévu toujours aussi chaud (+1°C par rapport a la normal 1981-2010), côté précipitations elle resterais globalement inférieur a la normal avec un déficit de 20% sauf sur les reliefs ou les orages seront fréquent.

Août: le mois d'août sera chaud(+1.5°C) avec un risque assez élevé de vague de chaleur et même de canicule, les précipitations seront déficitaire de 30% surtout dans la moitié nord que dans la moitié sud et sur les reliefs ou les orages seront plus fréquent.

Donc la suite de l'été devrait être chaude et surtout sec amplifiant la sécheresse déjà présente sur la moitié Est de la France, cependant il y'a un risque important d’erreur sur ces prévisions car la situation météo de la suite de l'été dépendra surtout de la position des gouttes froide sur l'Europe, soit la majorité d'entre elle plonge sur le Portugal et le temps est estival, ou soit elle se mette en place sur le Royaume-Unis et alors la France(surtout la moitié nord) connaîtra un temps maussade avec des températures parfois inférieur au normal de saison

Pour terminer avec +1 sur le mois de juillet il va falloir qui fasse chaud sur la deuxième quinzaine ! Car pour l'instant les GF elles plongent sur nous ! angry.png
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Posté(e)
Malmedy ( Province de Liége ) 342m

les déterministes saisonniers sont presque tous d'accord de prévoir un mois de Juillet avec des t° supérieures aux normales de la saison pour les régions nordiques ( au dessus des 45° Nord ) et inférieures aux normales pour l'europe du sud

cette hypothése est ralliée par la WSI avec leur bulletin mensuel :

http://wsi.com/a2b0c054-e3b2-4f15-8d58-28e92fe841de/news-scheduled-forecast-release-details.htm

EU%20Map.jpg

quelques déterminstes pour le mois de Juillet ( sorties du mois de Juin ) , il ya MétéoFrance seul qui prévoit un mois de Juillet un peu Frais .

UKMO :

crMPK0O.gif

JMA :

glVDq9q.gif

KMA :

dDHFCoq.gif

GEM :

ic4WbDP.gif

GFS/CFS

egPzFkH.gif

ECMWF

tKzdjcP.gif

METEOFRANCE

fn8Iy0Q.gif

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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

Concerné l'été, tout se passe un peu près comme prévu, le mois de Juin n'a pas été aussi stable qu'on aurait pu le penser. Il l'a été davantage sur la France où les températures ont été au final excédentaire grace et essentiellement grace au gros coup de chalumeau de la première décade. Maintenant si on regarde sur le reste de l'europe, c'est un mois de Juin bien loin d'etre estival et souvent humide sur l'europe continental comme en témoigne ces deux cartes de la NOAA basé sur l'ancienne période 1971/2000

1cpcp1.gif

Coté températures cela donne ceci:

1ctan1.gif

Sans surprise, une europe partagé en deux, une europe de l'ouest dans une douceur plus prononcée et l'europe du nord et de l'est dans la fraicheur sous les gouttes froides. La France et la Grande-Bretagne étant vraiment les deux seuls pays à avoir eu un temps plus stable et chaud sans excès toutefois au final.

La France a été protégé par l'anticyclone des acores qui renvoyait quelques dorsales. Mais le reste de l'europe a souvent été balayé par des gouttes froide prononcées qui ont glissé ensuite sur le flanc Est des hautes pressions descendant jusque sur l'europe de l'Est.

Concernant Juillet, le mois démarre très mal et les deux premières décades sont vus davantage automnales qu'estivales notamment sur une bonne moitié nord mais le sud n'est pas en reste avec toutes ces pluies orageuses digne de l'automne comme ces derniers jours.

Cette fois ci, l'AA ne nous protége plus et a reculé nettement vers l'ouest et les gouttes froides ont pris une trajectoire plus méridionale ne protégeant ainsi plus sur la France. Et le reste de l'europe n'est pas en reste bien au contraire. A voir ce qui va maintenant se passer sur le reste du mois et le mois d'aout. Mais comme je le disais depuis le milieu de printemps, la tendance a un été 2014 souvent instable risque bien de se poursuivre. Le risque d'un gros été pourri à l'image des étés comme 77 ou 78 est écarté en raison du cycle AMO toujours dans son mode positif ce qui nous sauve du pire

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Posté(e)
Malmedy ( Province de Liége ) 342m

Sur quelle(s) page(s) as tu trouvé ces cartes européennes pour des prévisions saisonnières ??

Merci

Williams

Bonjour

sur la page : www.wmolc.org

wink.png

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Contrairement aux étés pourris "typiques", cette fois-ci nous avons quand même plus de douceur.

Si on prend l'été 2011, nombreuses ont été les journées où les températures n'ont pas atteint les 20°C. Cela ne devrait pas être le cas cette année car malgré l'instabilité persistante, il est prévu une hausse des T° à partir de jeudi ou vendredi pour une durée indéterminée mais assez longue.

Ainsi, juillet devrait être humide mais pas forcément frais (excepté cette semaine bien entendu)

Aucune idée de comment va se passer août, mais je ne crois pas à une remontée de l'AA (ça, se sera pour septembre whistling.gif ).

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Contrairement aux étés pourris "typiques", cette fois-ci nous avons quand même plus de douceur.

Si on prend l'été 2011, nombreuses ont été les journées où les températures n'ont pas atteint les 20°C. Cela ne devrait pas être le cas cette année car malgré l'instabilité persistante, il est prévu une hausse des T° à partir de jeudi ou vendredi pour une durée indéterminée mais assez longue.

Ainsi, juillet devrait être humide mais pas forcément frais (excepté cette semaine bien entendu)

Aucune idée de comment va se passer août, mais je ne crois pas à une remontée de l'AA (ça, se sera pour septembre whistling.gif ).

Pour l'instant on ne peut pas parlé d'été pourri.

Le mois de juin est trés correct. Seulement la première décade voir quinzaine de juillet pourrie. J'ose espérer quand même que l'on ait quelques moment de chaleur en août !

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