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Changement climatique en France


mickael23

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Posté(e)
Cournon (2km La Gacilly) Est Morbihan Alt 10 m

Il peut y avoir des variations dues à des causes naturelles, mais il n'empêche que toutes les grandes agglomérations sont de plus en plus chaudes et avec moins de brouillard du fait de leur extension. D'ailleurs la lutte contre l'ICU est un objectif majeur du fait de son accroissement et d'un pourcentage grandissant de la population vivant en ville.

Personnellement, le changement que je constate en France, depuis 2003, ce sont plutôt les périodes longues de sécheresse, de froid, de chaleur, ou de pluie. Trois semaines sans pluie n'étonne plus personne, même en Bretagne.

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L'un des paradoxes du réchauffement, c'est que les français ont toujours eu une vision tronquée des normales saisonnières estivales qu'ils imaginent beaucoup plus élevées qu'elles ne le sont malgré la

Bonjour à tou(te)s,   Toujours sur l'évolution climatique en métropole depuis les années 70, 4 mois particuliers pour illustrer cette évolution saison par saison : janvier, avril, juillet et

Enorme, je ne sais pas. Apocalyptique, je ne sais pas non plus.    Je sais juste qu'entre ça : (quaternaire, ère glaciaire)   Et ça : (Anthropocene, maintenant)

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Bonjour,

Le ‎06‎/‎06‎/‎2019 à 22:23, ddv a dit :

Il peut y avoir des variations dues à des causes naturelles, mais il n'empêche que toutes les grandes agglomérations sont de plus en plus chaudes et avec moins de brouillard du fait de leur extension. D'ailleurs la lutte contre l'ICU est un objectif majeur du fait de son accroissement et d'un pourcentage grandissant de la population vivant en ville.

Personnellement, le changement que je constate en France, depuis 2003, ce sont plutôt les périodes longues de sécheresse, de froid, de chaleur, ou de pluie. Trois semaines sans pluie n'étonne plus personne, même en Bretagne.

 

Un ilot de chaleur urbain augmente les températures près du sol, ce qui a pour conséquence de diminuer l'occurrence d'une saturation en vapeur d'eau en basse couche, il y a donc localement moins de brumes ou brouillards lorsque les sols sont artificialisés mais il s'agit seulement des brouillards de surface qui se forment naturellement d'abord au dessus des zones humides, cours d'eau, marais, étangs, bas fonds, ils sont en général peu épais et ne résistent le plus souvent pas longtemps au réchauffement diurne et au brassage de l'air.
Si on raisonne en terme de micro climat, remplacer une zone de marais par une zone très bétonnée et goudronnée engendrera localement une modification des conditions, en revanche à l'échelle d'une région ou d'un pays le changement est vraisemblablement très peu significatif.
De mon point de vue si on veut avoir une chance d'identifier les changements climatiques à l'échelle d'un pays ou d'une région, il faut se concentrer sur le climat général et ne pas se perdre dans le dédale des modifications topographiques et hydrologiques locales.
Maintenant le climat change-t-il?
Nous devons faire une distinction entre ce que nous devons considérer ce qui est définitif (caractère d'irréversibilité)
et ce qui est une simple oscillation avec un retour aux conditions antérieures par annulation d'un forçage initial dans un laps de temps comparable; nous voyons tout de suite que c'est la taille temporelle de la variation climatique qui importe, s'il s'agit d'une glaciation
liée aux cycles de Minlankovitch, 
il s'agit de milliers, dizaines, centaines voire millions d'années, s'il s'agit d'un forçage volcanique initié par un seul volcan
quelques années ou dizaines d'années dans la plupart des cas, s'il s'agit d'un forçage périodique lié au réchauffement
cyclique des océans, quelques années (avec un facteur aléatoire en longueur de périodes) etc...
Ce qui me préoccupe c'est le forçage lié aux activités humaines qui entre autre rejette une quantité importante de CO2
si cette situation doit amener une variation climatique durable, plusieurs générations il conviendrait de scruter les changements
 
abrupts de certains paramètres, si par exemple on ne peut pas expliquer une augmentation de l'ensoleillement par une oscillation
 
climatique courte reconnue (ONA, NINO etc) à conditions tectoniques et cosmiques stables nous devons nous poser des questions; la louche climatique de trente ans qui est conventionnelle à l'échelle de la vie humaine ne permet pas toujours d'être assez réactif (c'est mon point de vue) face à une rupture abrupte.
 
Quand je me penche sur la complexité des actions et rétroactions d'un seul facteur de forçage (voir cycle du CO2) et la
multiplicité des forçages, je comprends que les modèles pourtant dopés par des calculateurs extrêmement puissants
ont des difficultés à prévoir les climats futurs et à expliquer les climats passés. C'est la raison pour laquelle un
simple amateur est désarmé face à des moyens colossaux utilisés par la communauté scientifique en général il se borne à relater, divulger les études.
Comme je ne peux pas résister à l'envie de faire mes propres projections je m'intéresse donc à la résultante en oubliant l'expression, toutes choses égales par ailleurs.
Pour ce faire je tente d'utiliser comme dans la sphère financière à des analyses chartistes, cette forme d'analyses statistiques ne semble
pas être utilisé en météorologie et climatologie, en revanche ces techniques très couramment utilisés par les traders devraient être adaptées à la matière climatique pour avoir une chance d'obtenir des résultats plausibles (si on devait y trouver une quelconque utilité).
vous trouverez ci-joint un graphique commenté sur la variation de l'insolation de la ville où je suis né, NANTES
Tout d'abord je n'ai pas trouvé un historique fiable depuis 1990, la période analysée commence depuis l'année 2000

seulement.

image.thumb.png.342fb80b0fb1dadb50c5a69f14e2a68e.png

Commentaire graphique
Après une impulsion haussière qui a propulsé l'insolation de 1525 à 2100 heures, la courbe s'inscrit dans une figure
de triangle haussier (support bas montant) et une résistance (plateau) à 2100, cette figure graphique se termine le plus
souvent en continuation de la tendance précédente, c'est à dire la hausse avec un objectif de 250h environ
(taille de l'ouverture du triangle) au-dessus de la résistance, soit 2350h.
L'effet de cette figure serait annulé si deux années consécutives le support bas était enfoncé 1920 h en 2019.
Conclusion : la récente envolée de l'ensoleillement à NANTES à des risques (chances) d'être suivi d'une autre,
si cette situation venait à se réaliser, le climat Nantais (+régional) serait profondément changé.
Rendez-vous dans 10 ans tout au plus.

Enso Nantes.pdf

Modifié par pluviodacqs
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  • 2 weeks later...

 Faisant suite au post sur l'évolution de la température en France, je tiens à souligner que je trouve très parlant les graphiques en anneau qui ouvre la possibilité de faire des animations encore plus démonstrative; quand je fais des présentations climatiques ce sont ces graphiques qui retiennent le plus l'attention;

Exemple pour ma région: Biarritz-Anglet.

Néanmoins sur ce cas particulier (mois le plus dynamique) ça ne veut pas dire que la hausse est aussi forte tous les mois de l'année, février par exemple n'est pas présentable, il ressemble à une patate ridée.

image.png.ade39e8eb208037720b618cef6203e81.png

 

image.png.db9d1f8b68ac99af4830bee80bb40ad0.png

 

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image.thumb.png.ce3703b86c42339824c4fb7b3900d4ea.png

Modifié par pluviodacqs
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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada
Le 11/06/2019 à 11:57, pluviodacqs a dit :

Bonjour,

 

(...)
Conclusion : la récente envolée de l'ensoleillement à NANTES à des risques (chances) d'être suivi d'une autre,
si cette situation venait à se réaliser, le climat Nantais (+régional) serait profondément changé.
Rendez-vous dans 10 ans tout au plus.

Enso Nantes.pdf 405 Ko · 2 téléchargements

Bonjour pluviodacqs,

Merci pour ces remarques intéressantes : je suis  bien d'accord avec ce que tu as écrit au début, à savoir que si le climat est vraiment en train de changer, les considérations locales (donc topo-climatiques) n'ont qu'un impact limité.

Cependant, je ne peux m'empêcher de formuler quelques critiques portant autant sur la forme que sur le fond de ton propos.

 

Alors pour ce qui concerne la forme, pardon, mais ton texte est assez pénible à lire

- ponctuation quasi-inexistante (on ne sait parfois plus où se terminent tes phrases ni où elles commencent !), et des anglicismes assez dérangeants (merci de parler d'analyses graphiques au lieu d' « analyses chartistes » (même si tu as bien mentionné que cette expression - plutôt laide, désolé ! - est relayée dans le milieu un peu fermé de la bourse ; de même que le terme de « trader » qui aurait pu être remplacé sans aucun problème par courtier).

- « impulsion haussière » est, là encore, un terme propre à la bourse et au commerce, et à eux seuls. Ici, il est de mise de parler de tendance à la hausse, d'augmentation, accroissement, etc. 

 

Maintenant, s'agissant du fond... 

Je ne crois pas que l'on puisse écarter l'hypothèse selon laquelle l'impact des îlots de chaleur urbains (ICU) sur les relevés des différents paramètres climatiques aurait nécessairement une influence sur la perception de l'évolution globale du climat, notamment dans les régions fortement urbanisées, et surtout notamment dans les régions où l'extension des surfaces artificielles est rapide et marquée comme c'est le cas en France ! Je pense que les deux (à savoir l'augmentation des températures due à l'accroissement des ICU et celle due au RC lui-même) ont une influence à peu près égale (pour le moment) dans l'évolution des températures observées depuis plusieurs décennies.

 

Je suis par ailleurs un peu surpris par la façon dont tu commentes le graphique que tu as joint :

1) de quelle source provient-il ?

2) on aurait aimé savoir ce qu'il s'est passé en 2000...

3) on aurait aimé voir les données plus anciennes : en effet, il n'est peut-être pas très recommandé (en termes d'études statistiques) de débuter un graphique par une donnée exceptionnellement basse dans le but d'en déduire une tendance ! Sur quoi te bases-tu pour affirmer que les données antérieures ne seraient « pas fiables » ? Il n'est d'ailleurs pas impossible (euphémisme...) que les données récentes résultent d'une prise de mesure différente de celle qui avait cours auparavant, en ce sens que ça aurait engendré un décalage vers le haut (et non négligeable) des valeurs observées.

4) un « triangle haussier » ?! qu'est ce que c'est que cette bête (je pense avoir compris ce que tu voulais dire, mais bon...) ?  Mais surtout, qu'est ce que tu veux dire par « la hausse avec un objectif de 250 h environ (taille de l'ouverture du triangle) au-dessus de la résistance, soit 2350 h » ??  Je ne comprends absolument pas ta logique ! Où vois-tu une quelconque tendance vers  cette valeur de 2350 h ? Le problème, c'est que tu utilise des termes et des formules quasiment incompréhensibles pour tous dans le but de nous amener vers une conclusion que je trouve « légèrement » tendancieuse

« L'effet de cette figure serait annulé si deux années consécutives le support bas était enfoncé 1920 h en 2019 », dis-tu... là encore, pas facile à comprendre, et là encore, on voit (on imagine) que tu te « réjouis » du fait que le graphique ne se termine pas par une année médiocre en termes d'ensoleillement, pour en déduire tranquillement que, selon toi :

« Conclusion : la récente envolée de l'ensoleillement à NANTES à des risques (chances) d'être suivi d'une autre, si cette situation venait à se réaliser, le climat Nantais (+régional) serait profondément changé ».  

Je tiens à nouveau à répéter que 10 années supplémentaires (en termes de données d'ensoleillement) ne suffiront pas du tout à en déduire une quelconque tendance lourde.

Pardonne-moi encore, mais je crois que tu donnes l'impression de projeter tes envies et tes souhaits sur ta conclusion.

 

Bonne journée !

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Posté(e)
Grenoble (limite Eybens)
il y a une heure, dann17 a dit :

« Conclusion : la récente envolée de l'ensoleillement à NANTES à des risques (chances) d'être suivi d'une autre, si cette situation venait à se réaliser, le climat Nantais (+régional) serait profondément changé ».  

 

Je tiens à nouveau à répéter que 10 années supplémentaires (en termes de données d'ensoleillement) ne suffiront pas du tout à en déduire une quelconque tendance lourde.

Pour ma part, j'ai réalisé une étude sur la station de Saint-Geoirs sur les 30 dernières années (insolations annuelles mesurées a priori a

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Posté(e)
Grenoble (limite Eybens)
il y a une heure, dann17 a dit :

« Conclusion : la récente envolée de l'ensoleillement à NANTES à des risques (chances) d'être suivi d'une autre, si cette situation venait à se réaliser, le climat Nantais (+régional) serait profondément changé ».  

 

Je tiens à nouveau à répéter que 10 années supplémentaires (en termes de données d'ensoleillement) ne suffiront pas du tout à en déduire une quelconque tendance lourde.

En ce qui concerne l'élévation des températures, elle est incontestable , c'est particulièrement facile à voir, notamment en hiver.

(moins de neige, moins de gel, dans les régions où ces phénomènes étaient autrefois fréquents )

En ce qui concerne l'ensoleillement , j'ai mené une étude sur la station de Saint-Geoirs.

Sur les 30 dernières années, on constate bien une progression  (30 années mesurées avec le même matériel, pyranomètre installé en 1989), d'ailleurs,  on peut déjà avancer que la normale de cette station va augmenter sur la période 1991-2020, par rapport à la normale 1981-2010. (sauf années 2019 et 2020 calamiteuses, et encore)

Mais il s'agira d'une progression  bien modeste à l'échelle d'une année. (je pense autour de 50 heures)

Sinon, il est clair que les 10 dernières années ont été , en moyenne, particulièrement bien ensoleillées sur de nombreuses régions françaises, mais il peut s'agir simplement d'une période temporairement favorable, on est d'accord

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada
il y a 35 minutes, Dionysos a dit :

En ce qui concerne l'élévation des températures, elle est incontestable , c'est particulièrement facile à voir, notamment en hiver.

Il ne me semble pas avoir parlé de ça, ni avoir dit le contraire : je n'ai jamais prétendu que le RC n'était pas présent. Merci de ne pas déformer mes propos.

 

il y a 36 minutes, Dionysos a dit :

Mais il s'agira d'une progression  bien modeste à l'échelle d'une année. (je pense autour de 50 heures)

Merci. C'est ce que je voulais dire...

Or les analyses de pluviodacqs laissent clairement croire que l'ensoleillement de Nantes serait passé de quelque 1800 h à 2000 h environ en moins de 20 ans ! Et il laisse assez clairement sous-entendre que l'ensoleillement moyen de Nantes pourrait même « s'envoler » (selon ses propres mots) d'autant dans les années à venir.

C'est ça qui me gêne un peu.

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Le ‎20‎/‎06‎/‎2019 à 16:00, dann17 a dit :
Citation

 

Je tiens à nouveau à répéter que 10 années supplémentaires (en termes de données d'ensoleillement) ne suffiront pas du tout à en déduire une quelconque tendance lourde.

Pardonne-moi encore, mais je crois que tu donnes l'impression de projeter tes envies et tes souhaits sur ta conclusion.

 

Bonne journée !

Bonjour,

J'ai bien lu les commentaires de dann17 et Dionysos, merci d'avoir prêté attention à ce que j'ai écrit.

Je vais regarder ce que je peux faire pour répondre au questionnement, en attendant je précise que je recherche seulement à comprendre et anticiper les variations des paramètres qui peuvent influencer le climat; la communauté scientifique a défini des règles et c'est bien la moindre des choses, en la matière (ensoleillement) il faudrait des séries longues, 30 ans minimum pour connaitre une valeur de référence effectuée suivant les normes de l'OMM, et une variation significative + ou - 200 h/an minimum. Pour l'instant il n'y a donc pas de possibilité de se prononcer de manière académique.  Oui mais, le climat n'a que faire de nos conventions, il évolue, dans quel sens et pour quelle durée?

Il faut donc s'exposer, sortir des pistes bien tracées pour essayer d'anticiper les changements d'où cette analyse un peu exotique (analyse graphique) qui à l'avantage de 

donner des repères et de permettre de dégager une tendance court terme, en l'occurrence haussière, qui pourrait se prolonger en tendance moyen terme ou,même si c'est moins probable en retournement de tendance (invalidation de la figure).

Mon objectif est de mettre en évidence les ruptures, les continuations,les franchissements de seuil, les explications, forçages, rétroactions, oscillations climatiques pluriannuelles sont du domaine de la climatologie pure, c'est une page qui reste à écrire.

 

 

 

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Pour ces questions, dans 18 mois, on aura la nouvelle "norme" 91/20.

 

Ca sera hyper intéressant, car l'on va faire de vraies comparaisons avec 61/90 qui avait été la première norme bien exploitée, et qui était assez représentative du climat du XXème.

On sait déjà que les températures de toutes les saisons vont faire un bond ; ça c'est déjà acquis

Par contre, pour des données plus fines : régime des précipitations et surtout durées, mais aussi l'ensoleillement, on va pouvoir faire des comparaisons.

Ca sera la première norme issue du RC ; ça sera intéressant de voir si il y a de "vraies" tendances qui se dégagent, voir éventuellement de descendre à l'échelle régionale.

Modifié par th38
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Par rapport à la dernière canicule (encore en cours dans le sud méditerranéen)

https://www.worldweatherattribution.org/human-contribution-to-record-breaking-june-2019-heatwave-in-france/

 

On a donc une probabilité de telles intensités de chaleur qui aurait été multipliée par 10 au moins.

 

Une probabilité ancienne de 0.1%  implique alors une probabilité de 1 ou 2%

Une probabilité ancienne de 1%  implique alors une probabilité de 10 ou 20%

 

Je pense que mes deux dernières phrases sont plus éclairantes que de simplement donner le facteur.

(il ne faut surtout pas tenter l'exercice avec une probabilité ancienne supérieure à 1%).

Modifié par Cotissois 31
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Posté(e)
Ecromagny (plateau des 1000 étangs, 420m)

Je me suis amusé à regarder année après année le cumul des précipitations sur la station de Luxeuil les bain (Haute-Saône).

Pour trouver une année excédentaire par rapport à la moyenne 1981-2010, il faut remonter à 2001!! Cela fait donc 18 ans que la région a systématiquement un déficit hydrique, en moyenne de 13.6%.

Peut-on encore parler de variabilité naturelle avec une telle série?

Ça donne quand-même l'impression que le régime pluviométrique change en profondeur dans le nord-est du pays, et de façon durable...

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La canicule de juin 2019 attribuée au changement climatique lié à l’activité humaine

Tel est le titre d'une actualité de MF sur son site...

 

Plus question de "Un événement ne fait pas le climat", ou bien "il ne faut pas confondre météo et climato..." ou bien encore "c'est dû à une configuration exceptionnelle qu'on ne voit qu'une fois par siècle"....

Non, là le clou est bien planté....

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il y a 29 minutes, th38 a dit :

 

La canicule de juin 2019 attribuée au changement climatique lié à l’activité humaine

Tel est le titre d'une actualité de MF sur son site...

 

Plus question de "Un événement ne fait pas le climat", ou bien "il ne faut pas confondre météo et climato..." ou bien encore "c'est dû à une configuration exceptionnelle qu'on ne voit qu'une fois par siècle"....

Non, là le clou est bien planté....

 

Oui enfin, MF qui était jusque là très prudent semble confirmer ce que l'on ressentait depuis quelques années.

 

L'enchaînement d'étés brulants, 3 des 4 plus chauds ont ainsi eu lieu depuis cette date sur de nombreuses régions, les épisodes de douceurs spectaculaires avec anomalies thermiques inédites de décembre 2015, des automnes 2017 et 2018, de février derniers...Un tel enchaînement ne semble plus du au hasard ou a quelconque cycle naturel.

 

On verra d'ici quelques années mais j'ai l'impression que l'on a franchi un nouveau seuil entre 2013 et 2015, à l'image de celui de la fin des années 80 qui reste le plus spectaculaire et marque la fin des grandes vagues de froid.

 

A suivre mais il se pourrait que ce nouveau seuil se caractérise par un nouveau standard pour nos étés. Leur niveau thermique moyen serait désormais au niveau des grands étés prè-années 2000, 2003 étant en quelque sorte un prélude à ce qui nous attends. La question est combien de temps devront nous attendre pour mettre a terre 2003 sur une saison estivale, je pense que ce sera bien avant 2030.

 

Modifié par thib91
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Posté(e)
Canejan - Pessac en Gironde (51m) (mais originaire du Vaucluse, au pied du célèbre Mont-Ventoux).
il y a 56 minutes, bernard183 a dit :

en ce qui concerne le département du Gard  

 

 

 

 

Vagues de chaleur observées dans le département du Gard depuis 1947.png

 

 

Rien d’étonnant, dans le SE on est au niveau d'aout 2003 et voire plus comme dans le Gard (et probablement dans l’Hérault?).

Modifié par Fonky
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Il y a 20 heures, thib91 a dit :

 

On verra d'ici quelques années mais j'ai l'impression que l'on a franchi un nouveau seuil entre 2013 et 2015, à l'image de celui de la fin des années 80 qui reste le plus spectaculaire et marque la fin des grandes vagues de froid.

 

 

Oui, je suis complètement OK avec cette constatation.

 

Le seuil de la fin des années 80, je le fixe à septembre 87.

Un mois de septembre chaud et ensoleillé après une première partie d'année froide.

A partir de là, fini les grandes vagues de froids en hiver en effet, mais fini aussi les printemps froids et humides (on peut trouver 2013...et encore)

Depuis septembre 87, les 12 mois de l'année les plus froids en France depuis 1900 se trouvent dorénavant avant cette date

11 des 12 mois les plus chaud (il n'y a plus que septembre 49 qui résiste....pour l'instant) sont après cette date.

Pour la population lambda, on est entré dans une période sympa, (hormis l'OVNI 2003), avec le spectre des vagues de froid qui s'est progressivement éloigné, et son cortège de canalisations gelées, de voitures immobilisées, d’engelures etc etc) et des printemps agréables, qui plus est très ensoleillés qui permettent de profiter à plein des divers ponts...

 

Le seuil 2013/15, je le fixe en juillet 2013.

Des étés avec des périodes caniculaires qui s'enchaînent dorénavant quasi chaque année, et comme tu le dis, des épisodes de douceurs spectaculaires qui jonchent ça et là les 3 autres saisons : les records s'empilent, avec octobre 2013 et 2017, novembre 2014, décembre 2015, janvier 2018, mars 2017...

Là ça à tendance à devenir moins sympathique, parce que la nature comme l'homme commence à payer cher ce dérèglement (espèces désorientées, glaciers qui se démantèlent), et nous, pour qui la "belle saison" commence à devenir, il faut bien le dire, désagréable

 

Modifié par th38
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C'est intéressant ces remarques : cela signifie que le changement climatique ne se traduit pas par "les zones climatiques se déplacent de X km par an", mais par "l'ensemble de la France/ de l'Europe change de régime climatique (profil  climatique ? - je ne sais pas quel terme conviendrait) tous les Z années".

Dit autrement, plutôt qu'une variation graduelle des moyennes on constaterait des sauts dans les extrêmes accessibles ?

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il y a 9 minutes, th38 a dit :

 

Oui, je suis complètement OK avec cette constatation.

 

Le seuil de la fin des années 80, je le fixe à septembre 87.

Un mois de septembre chaud et ensoleillé après une première partie d'année froide.

A partir de là, fini les grandes vagues de froids en hiver en effet, mais fini aussi les printemps froids et humides (on peut trouver 2013...et encore)

Depuis septembre 87, les 12 mois de l'année les plus froids en France depuis 1900 se trouvent dorénavant avant cette date

11 des 12 mois les plus chaud (il n'y a plus que septembre 49 qui résiste....pour l'instant) sont après cette date.

Pour la population lambda, on est entré dans une période sympa, (hormis l'OVNI 2003), avec le spectre des vagues de froid qui s'est progressivement éloigné, et son cortège de canalisations gelées, de voitures immobilisées, d’engelures etc etc) et des printemps agréables, qui plus est très ensoleillés qui permettent de profiter à plein des divers ponts...

 

Le seuil 2013/15, je le fixe en juillet 2013.

Des étés avec des périodes caniculaires qui s'enchaînent dorénavant quasi chaque année, et comme tu le dis, des épisodes de douceurs spectaculaires qui jonchent ça et là les 3 autres saisons : les records s'empilent, avec octobre 2013 et 2017, novembre 2014, décembre 2015, janvier 2018, mars 2017...

Là ça à tendance à devenir moins sympathique, parce que la nature comme l'homme commence à payer cher ce dérèglement (espèces désorientées, glaciers qui se démantèlent, et nous, pour qui la "belle saison" commence à devenir, il faut bien le dire, désagréable

 

 

Je partage totalement ton analyse, le parallèle entre 1987 et 2013 est très intéressant.

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Posté(e)
Pont de dore (63) 330 m

Sans parler des surprises avec une neige lourde et précoce chez moi en Auvergne fin octobre 2018 et qui casse beaucoup d'arbres comme du verre, car le bois était très sec et encore feuillé. J'ai eu l'impression que le chasse était ouverte cette nuit quand les arbres cassaient sous le poids de la neige. Résultat 20 stères de bois  débitées et l'investissement dans un poêle à bois. 

Pour l'instant l'on s'adapte, mais pour combien de temps avant un changement important dans notre mode de vie ?

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il y a 43 minutes, jeantou63 a dit :

Pour l'instant l'on s'adapte, mais pour combien de temps avant un changement important dans notre mode de vie ? 

Tel que c'est parti, je n'aurai même pas le temps de crever de vieillesse 9_9

https://www.arte.tv/fr/afp/actualites/en-2050-le-climat-paris-sera-comme-canberra-aujourdhui-selon-une-etude

 

 

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Citation

Plus question de "Un événement ne fait pas le climat", ou bien "il ne faut pas confondre météo et climato..." ou bien encore "c'est dû à une configuration exceptionnelle qu'on ne voit qu'une fois par siècle"....

 

Bien sûr que scientifiquement, un événement ne fait pas le climat et qu'il ne faut pas confondre météo et climato et donc que le titre de Météo-France est erroné.

Mais on ne juge pas scientifiquement une comm' publique. On laisse passer car la fin justifie les moyens il paraît.

 

Pour être pédagogique, deux titres vrais scientifiquement :

" le record de température attribué au (réchauffement climatique causé par les) activités humaines"

" la canicule de juin 2019 augmentée (par le réchauffement climatique causé) par les activités humaines"

Modifié par Cotissois 31
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Il me semble que Christophe Cassou d'une part  et Robert Vautard  d'autre part précisent fort bien le rôle du RC dans cette affaire.

La com ne Meteo France n'est certainement pas écrite par un chercheur mais par un ou une journaliste (ou Public Relations) qui cherche plus à faire mouche qu'à retranscrire toutes les nuances si chères aux chercheurs (parce que importantes en fait).

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Pour des gens extérieurs, entendre que la météo nationale évoque d'un coup une attribution au réchauffement climatique est un symbole. Mais ce sont juste des procédures nouvelles. Ils auraient pu le faire en 2003 mais à cette époque les procédures n'étaient pas activées.

Si vous demandez à un météorologue, il vous répondra toujours que la canicule a été causée par un blocage qui a concentré l'énergie pendant plusieurs jours pile sur la France, soit une situation rare qui ne va pas se reproduire dans 15 ans. Pour un météorologue, le fait que le changement climatique puisse diminuer un peu la durée de retour est négligeable, sauf si on prouve que les durées de retour ont nettement changé.

 

PS : je dois dire qu'il n'est pas normal non plus de faire 30 tweets à la suite pour poster un texte long. C'est du flood.

Modifié par Cotissois 31
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