franckdemline Posté(e) 27 juin 2017 Normandie Partager Posté(e) 27 juin 2017 (modifié) Il y a 7 heures, Higurashi a dit : A préciser que c'est essentiellement la vie marine qui serait impactée directement par une baisse d'oxygène (zones anoxiques en expansion etc). Dans l'atmosphère il n'y a pas de baisse significative attendue (un océan qui se réchauffe dégaze même de l'O2 vers l'atmosphère). Cela dit, l'évolution de la production biologique associée au phytoplancton pourrait faire varier la quantité d'O2 atmosphérique mais il faudrait alors attendre des millions d'année pour voir un impact significatif, tant le réservoir initial d'O2 est important. La baisse associée à la combustion des énergies fossiles est mesurable mais infime. Tu as raison. D'une façon globale le taux est relativement stable mais selon les endroits, les températures et les altitudes, l'O2 baisse. C'est bien expliqué ici : http://www.isias.lautre.net/spip.php?article475 Mais pas d'inquiétude, il existe des bouteilles d'oxygène portables pour les anciens Modifié 27 juin 2017 par franckdemline Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 27 juin 2017 Partager Posté(e) 27 juin 2017 Il y a 1 heure, ddv a dit : C'est pas la peine de me rebalancer un rapport de 200 pages pour me répondre. Je ne vois pas en quoi ça répond à ma question. D'ailleurs, si tu veux jouer à ce petit jeu, je te répond par un extrait de ce rapport: On le sait qu'en centre ville, une partie de la hausse des tn est dû au réchauffement urbain. On le sait, tout le monde le sait, même les ingénieurs de MF le savent (parait-il) Et il y a longtemps que les séries sont homogénéisées... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ddv Posté(e) 27 juin 2017 Cournon (2km La Gacilly) Est Morbihan Alt 10 m Partager Posté(e) 27 juin 2017 Il y a 1 heure, Sky Blue a dit : La preuve est faite que tu ne lis pas. Rappelle moi le titre du topic SVP. Donc, ce qui est valable à Toronto n'est pas valable à Paris ? Je rappelle que je quote le rapport en question. Quelle arrogance, quelle suffisance ici ! La science infuse, ne surtout jamais remettre en question UN rapport, ou même DES rapports. Car bien entendu, LA science ne se trompe jamais. Enfin bref, discussion impossible ici. Je vous laisse dans vos certitudes. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sebaas Posté(e) 27 juin 2017 Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37) Partager Posté(e) 27 juin 2017 il y a 13 minutes, ddv a dit : La science infuse, ne surtout jamais remettre en question UN rapport, ou même DES rapports. Car bien entendu, LA science ne se trompe jamais. Enfin bref, discussion impossible ici. Je vous laisse dans vos certitudes. C'est surtout que si tu débarques sur ce sujet, fais en sorte de venir avec quelques arguments un peu plus consistants que l'un des + éculés, servis et resservis depuis 10 ans par les climatosceptiques de base... 6 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Sky Blue Posté(e) 28 juin 2017 Partager Posté(e) 28 juin 2017 (modifié) Il y a 11 heures, ddv a dit : Donc, ce qui est valable à Toronto n'est pas valable à Paris ? Je rappelle que je quote le rapport en question. Quelle arrogance, quelle suffisance ici ! La science infuse, ne surtout jamais remettre en question UN rapport, ou même DES rapports. Car bien entendu, LA science ne se trompe jamais. Enfin bref, discussion impossible ici. Je vous laisse dans vos certitudes. Tu nous parles des ilots de chaleur urbains limitant la propagation du froid dans les grandes villes (ce qui est vrai et constaté) la thèse évoqué est sur les occurrences de records chauds en Europe et en France, et pas que sur les grandes villes cette fois. Tu es donc HS. La science n'est pas négociable pour autant, sauf par les négativistes. Modifié 28 juin 2017 par Sky Blue Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nanuq Posté(e) 28 juin 2017 Partager Posté(e) 28 juin 2017 (modifié) En fait, c’est assez compliqué! Lorsque l’on parle de données climatique, on rentre dans le domaine d’ incertitudes liées au climat par des modèles pour l’effet CO2 mais avant tout, aux incertitudes des données de températures globale! Le sujet fait mention du changement climatique en France. Je vais déborder sur le global pour mettre en évidence les incertitudes liées aux jeux de données dans l’IPCC (AR4 qui est la base pour l’AR5) dans les prévision du GIEC, pour les prévisions des modèles Rpc4.5 et 8.5 et leurs incertitudes ou plutôt, pourquoi existe t’il autant de différences entre ces deux modèles. Ces deux modèles de prévisions futures pour le climat mondiale se basent sur des données terrestre et océanique passées et corrigées, ce sont ce que l’on appel les réanalyses. Pour éviter de perdre du monde en route, je vais décortiquer uniquement le modèles Hadcrut 4 (Met office) qui fait partie de l’ensemble de modèles pour les projections du GIEC dans les modèles Rpc4.5 et 8.5 mentionné par Skyblues et qui figure aussi dans la thèse de Margo BADOR. Pour pouvoir faire des projections climatique futures, les modèles ont besoin de données passées. Le modèle climatique Hadcrut 4 est issue de deux jeux de données NOAA. Les données terrestre et les données océanique. http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=auto&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.metoffice.gov.uk%2Fhadobs%2Fhadsst3%2F Pour les données passées terrestres, pour Hadcrutv4, c’est le modèle CRUTEM.4.5.0.0 => http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=auto&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.metoffice.gov.uk%2Fhadobs%2Fhadcrut4%2F issu des données NOAA (GHCN). GHCN est la base de données pour tout les modèles climatique (prévisions du GIEC) pour les données de mesures de températures terrestre passées. http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=auto&tl=fr&u=https%3A%2F%2Fwww.ncdc.noaa.gov%2Fdata-access%2Fmarineocean-data%2Fmlost Le site Moyhu a répertorié toutes les données sur Google map: https://moyhu.blogspot.ch/p/blog-page_6.html Les données passées terrestre globale ne sont pas homogènes (premières données en 1880 environ). Les pôles ainsi que beaucoup de continents n’y figure pas, c’est la raison des réanalyses.. Le Met office utilise le même jeux de données que la Nasa etc.. Pour la un maillage de 250 km dans le jeux de données GHCN de 1880 à 2017 (réanalyses) pour une moyennes d’anomalies de 1951-1980… Pour le gris, ce sont les données manquantes mais pas seulement.. Pour la NOAA, la répartition des mesures prisent terrestre en 1901 et 1997.. (je ne parle pas de l’hémisphère Sud qui est beaucoup moins garnit): Alors qu’en est-il du jeux de données historique pour la France, pour GHCN dans Hadcrutv4 dans les modèles Rpc4.5 et 8.5 ( réanalyses) . La France est plutôt mal représentée mais ce qu’il y a de plus étrange dans les incertitudes des réanalyses, c’est la base de données d’anomalies.. On peut aussi s’interroger sur l'homogénéité des mesures prisent en Asie.. Vous pouvez tous chercher un petit peu sur le lien de Mohyu que j’ai donné un peu plus haut... Prenons maintenant les données HDSSTv3 du met office pour les océans pour Hadcrut v4. Le jeux de données (ICOADS) provient également de la NOAA. http://www.metoffice.gov.uk/hadobs/hadsst3/ http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=auto&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.metoffice.gov.uk%2Fhadobs%2Fhadsst3%2Fdescription.html Le jeux de données passé provient de bateaux et de bouées (1880 à 2017) pour une moyenne d’anomalie de 1850 à 2006 . La première chose à savoir, c’est qu’en 1945 (date de la seconde guerre mondiale) il y a eut un gros changement dans les mesures prisent par les bateaux. 80% des observations proviennent de navires d'origine américaine et plus que 5% proviennent de navires d'origine britannique par rapport aux mesures passées. Il y a eut une chute des températures dans le jeux de données HadNMAT2 ( champ global mensuel de la température de l'air marin de la nuit (NMAT) dans ICOADS qui n’a jamais été corrigé. http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=auto&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.metoffice.gov.uk%2Fhadobs%2Fhadsst3%2Fdescription.html Thompson et al. Écrire sur les données de la température de surface de la mer (SST): Citation Le changement le plus notable dans l'archive SST après décembre 1941 s'est produit en août 1945. Entre janvier 1942 et août 1945, ~ 80% des observations proviennent de navires d'origine américaine et ~ 5% proviennent de navires d'origine britannique; Entre la fin de 1945 et 1949, seulement 30% des observations sont d'origine américaine et environ 50% sont d'origine britannique. Le changement de pays d'origine en août 1945 est important pour deux raisons: d'abord, en août 1945, les navires américains comptaient principalement sur les mesures d'admission de la salle des machines alors que les navires du Royaume-Uni utilisaient principalement des mesures de seau non isolées12 et, deuxièmement, les mesures d'admission de la salle des machines sont généralement biaisées Aux mesures du seau non isolées6,7. http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=auto&tl=fr&u=https%3A%2F%2Fbobtisdale.wordpress.com%2F2016%2F01%2F20%2Fsummary-of-the-oddities-in-noaas-new-pause-buster-sea-surface-temperature-product%2F Je ne parlerais pas de l’homogénéité des mesures globales prisent par les bouées et bateaux pour les reconstructions du climat passé (1880-2017) pour tous les océans (pôle Sud compris!), depuis 1880 qui est la fin du petit âge glaciaire…? Pour les bouées Argo, pour Hadcrutv4, elles ne sont que très récentes et on tendance à avoir un biais plus froid que ce que suggère les modèles.. Alors qu’en est-il de l’AMO ? C’est une oscillation qui a un impact sur l’Europe mais aussi la fonte de la banquise Arctique en Mer de Barrent.. Dans l’AR5, l’AMO (à l'exclusion des années ayant un forçage volcanique supérieur à -0,6 W m -2) pour une moyenne ajustées de1850-2015 à été lissée, donc, selon l’AR5, il n’y a pas d’AMO! http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=auto&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.pnas.org%2Fcontent%2F111%2F47%2F16682.full En passant, une étude intéressante sur l’AMO et son impact sur l’ENSO: http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=auto&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.pnas.org%2Fcontent%2F111%2F47%2F16682.full Et puis, mon post sur l’impact du PDO sur le climat mondiale...: Continuons dans le jeux de données staellitaires pour l’IR (rayonnement infrarouge entrant et sortant à 2m sol..) pour l’IPCC ,documents du GIEC pour l'ar4, depuis 1970 environ. Incertitude toujours et ce n’est pas moi qui l’invente... Incertitudes sur les ondes courtes réfléchissent: Incertitudes sur les ondes longues réfléchissantes: http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=auto&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.ipcc.ch%2Fpublications_and_data%2Far4%2Fwg1%2Fen%2Fch8s8-3-2-1.html Alors comment évaluer l’évolution climatique sans réanaliyses? Pour moi, ce sont les données UHA qui restent les plus solides à ce jours (données satellitaires de la troposphère depuis 1980 environ) malgré tous les problèmes de dérive satellitaires etc... Ce sont celles qui concordent le plus avec l’évolution de la stratosphère à savoir: Si la troposphère se réchauffe, la stratosphère se refroidit hors, la strao reste sur un plateau depuis une vingtaine d’années… http://www.drroyspencer.com/2017/05/uah-global-temperature-update-for-april-2017-0-27-deg-c/http://woodfortrees.org/plot/uah5-land/from:2015 Jeux de données RSS: http://images.remss.com/msu/msu_time_series.html http://woodfortrees.org/plot/esrl-amo/from:1880/plot/uah5/plot/hadcrut4gl Pour ceux qui veulent débattre de chaque modèles, des données pour le climat ou celles satellitaires, je prendrai le temps de répondre selon mes propres convictions avec le respect de chacun, la curiosité et le temps de réponses nécessaire (c’est la périodes des festivals!) et toute la passion pour notre climat. Tous, ensemble, pour mieux comprendre le monde qui nous entoure.. Je ne nie pas le réchauffement climatique, je le vois tous les jours… Un agriculteur bio. Nanuq Modifié 28 juin 2017 par Nanuq 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 28 juin 2017 Partager Posté(e) 28 juin 2017 Je ne comprends pas le raisonnement qui semble mélanger beaucoup de choses et qui passe du coq à l'âne sans prévenir. Mais ça : Pour moi, ce sont les données UHA qui restent les plus solides à ce jours (données satellitaires de la troposphère depuis 1980 environ) malgré tous les problèmes de dérive satellitaires etc... Après ce long post, ça sonne comme une blague. Ce doit être la série la plus critiquée, déjà que de base les séries satellite c'est le parcours du combattant en terme de traitement de la mesure... 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 28 juin 2017 Partager Posté(e) 28 juin 2017 il y a 11 minutes, Nanuq a dit : En fait, c’est assez compliqué! Lorsque l’on parle de données climatique, on rentre dans le domaine d’ incertitudes liées au climat par des modèles pour l’effet CO2 mais avant tout, aux incertitudes des données de températures globale! Nanuq Tiens ben justement, je me suis fais la remarque hier soir en lisant un rapport de thèse partagé par Higurashi (http://thesesups.ups-tlse.fr/3120/1/2016TOU30024.pdf) Je me suis dis tiens, il faut croire que la base de donnée à désormais trop peu d'incertitude pour être mentionnée dans les sources d'incertitudes, je cite le passage: L’´etude des changements climatiques s’accompagne d’une quantification des incertitudes, qui proviennent de diff´erentes sources. La premi`ere source est associ´ee aux mod`eles (incertitude ´epist´emique ou structurelle), et plus particuli`erement au manque de connaissance et aux diffi- cult´es de repr´esentation des processus physiques et dynamiques du syst`eme climatique. D’autres processus (la microphysique des nuages, les processus de petite ´echelle oc´eanique, etc) peuvent aussi ˆetre compris sans pour autant ˆetre d´ecrits explicitement dans les mod`eles `a cause de r´esolutions insuffisantes. Ils sont alors param´etr´es, ce qui induit de nouvelles sources d’incertitudes. La deuxi`eme source d’incertitude est li´ee `a la variabilit´e interne et au caract`ere chaotique du syst`eme climatique, qui pr´esente des fluctuations sur une large gamme d’´echelles spatiotemporelles. La derni`ere source d’incertitude est li´ee aux hypoth`eses d’´evolution des diff´erents for¸cages au cours du si`ecle, aux sc´enarios d’´emissions anthropiques, et donc aux interactions impr´evisibles entre la soci´et´e et le climat. il y a 3 minutes, Higurashi a dit : Je ne comprends pas le raisonnement qui semble mélanger beaucoup de choses et qui passe du coq à l'âne sans prévenir. Ah oui mais ça c'est du Nanuq! le meltingpot du climat! 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 28 juin 2017 Haut Doubs Partager Posté(e) 28 juin 2017 C'est vrai que ça mélange beaucoup de choses et surtout en mettant tout sur le même plan comme si tout avait le même impact. Un exemple: les flux radiatifs à la surface: sauf erreur qu'on me corrigera bien vite ce ne sont pas des données d'entrée des modèles . c'est un domaine que je connais un peu. On peut en reparler si vous voulez mais ça ne me semble pas essentiel dans le contexte. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nanuq Posté(e) 28 juin 2017 Partager Posté(e) 28 juin 2017 Il y a 9 heures, Higurashi a dit : Après ce long post, ça sonne comme une blague. Ce doit être la série la plus critiquée, déjà que de base les séries satellite c'est le parcours du combattant en terme de traitement de la mesure... Les données terrestre sont partiellement incomplètes, d’où l’importance des réanalyses. Les données infrarouge, à 2m sol, sont volatiles... Elle ne prennent pas en compte les oscillation océaniques (AMO,PDO), le chauffage ENSO , les bruits, les vents, l’effet radiatif reste difficile à mesurer… Le jeux de données pour la haute troposphère et plus stable mais il reste le problème de l’humidité. C’est la raison pour laquelle je regarde l’évolution de stratosphère, plus tranquille. Il y a 5 heures, sirius a dit : C'est vrai que ça mélange beaucoup de choses et surtout en mettant tout sur le même plan comme si tout avait le même impact. Un exemple: les flux radiatifs à la surface: sauf erreur qu'on me corrigera bien vite ce ne sont pas des données d'entrée des modèles . c'est un domaine que je connais un peu. On peut en reparler si vous voulez mais ça ne me semble pas essentiel dans le contexte. Cela fait partie des publications de l'IPCC (CMIP5 ar5 ) dans l'étude et les projections pour notre climat futur. http://wg1.ipcc.ch/publications/wg1-ar4 ... terial.pdf Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 28 juin 2017 Partager Posté(e) 28 juin 2017 (modifié) Citation Le jeux de données pour la haute troposphère et plus stable mais il reste le problème de l’humidité. C’est la raison pour laquelle je regarde l’évolution de stratosphère, plus tranquille. Ce problème... et bien d'autres. À nouveau, je ne vois pas en quoi les séries de mesures par satellites seraient plus tranquilles. Le sujet avait été abordé dans un autre topic plus adapté (http://forums.infoclimat.fr/f/topic/20251-statistiques-et-anomalies-climatiques-globales/). L'incertitude associée est plusieurs fois celle des séries basées sur les mesures au sol. Modifié 28 juin 2017 par Higurashi 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 29 juin 2017 Brest Partager Posté(e) 29 juin 2017 (modifié) Le 28/06/2017 à 13:24, Nanuq a dit : Pour ceux qui veulent débattre de chaque modèle Du point de vue "ingénierie de modélisation", ça peut être intéressant, mais du point de vue "conclusion" ça l'est beaucoup moins. Conclure qu'on ne sait pas précisément ce qui va arriver, sachant que cela dépend déjà de comment on va réagir, n'est pas nouveau. Les modèles ont avant tout pour but de faire réagir. Ce sont des projections virtuelles, pas des boules de cristal. Le scénario pessimiste est là pour nous dire "évitons-le". Modifié 29 juin 2017 par Cotissois 31 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nanuq Posté(e) 29 juin 2017 Partager Posté(e) 29 juin 2017 Le scénario optimiste est là pour nous dire "ne faisons pas n'importe quoi sous la précipitation". C'est complètement hors sujet mais aujourd'hui, ce qu'il me fait le plus peur, ce sont les centrales nucléaires Française. Je me suis passionné pour le sujet. Sans provision, dans une compétition déloyale avec l'énergie verte, dans un système atomique qui produit 15 à 20% d'énergie en trop hors pics de consommation qui part simplement en mise à terre, en y rajoutant du bruit que l'on ne sait pas stocker.. on étrangle le chat qui se noie.. Mais dans le fond, qui cela intéresse réellement? On attendra encore dix ans, les investissements vert dans la lutte du réchauffement climatique passe avant tout... Nanuq Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 29 juin 2017 Haut Doubs Partager Posté(e) 29 juin 2017 Citation Cela fait partie des publications de l'IPCC (CMIP5 ar5 ) dans l'étude et les projections pour notre climat futur. http://wg1.ipcc.ch/publications/wg1-ar4 ... terial.pdf Le lien ne fonctionne pas. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
maxicobra Posté(e) 29 juin 2017 Saint Valery en Caux (côte 76) Partager Posté(e) 29 juin 2017 Il y a 1 heure, Nanuq a dit : Le scénario optimiste est là pour nous dire "ne faisons pas n'importe quoi sous la précipitation". C'est complètement hors sujet mais aujourd'hui, ce qu'il me fait le plus peur, ce sont les centrales nucléaires Française. Je me suis passionné pour le sujet. Sans provision, dans une compétition déloyale avec l'énergie verte, dans un système atomique qui produit 15 à 20% d'énergie en trop hors pics de consommation qui part simplement en mise à terre, en y rajoutant du bruit que l'on ne sait pas stocker.. on étrangle le chat qui se noie.. Mais dans le fond, qui cela intéresse réellement? On attendra encore dix ans, les investissements vert dans la lutte du réchauffement climatique passe avant tout... Nanuq c'est un peu HS, mais je doute fortement que EDF (le majeur) s'amuse à perdre en moyenne 15 a 20 % d'énergie dans la terre... Je dis pas ça parce que je suis fils d'un agent EDF dans un CNPE. Mais je connais pas mal le terrain et je t'assure que non. Le pire dans tout ça, et là où désolé tu te plantes complètement, le nucléaire fait pas d’appoint. il alimente le réseau en évitant les baisses de charges certes, mais l'appoint se fait via les autres sources d’énergies, qui acceptent des variations de régime. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nanuq Posté(e) 29 juin 2017 Partager Posté(e) 29 juin 2017 il y a 47 minutes, maxicobra a dit : Le pire dans tout ça, et là où désolé tu te plantes complètement, le nucléaire fait pas d’appoint. il alimente le réseau en évitant les baisses de charges certes, mais l'appoint se fait via les autres sources d’énergies, qui acceptent des variations de régime. Je n'ai jamais dit que le nucléaire était l'appoint, ou je me suis mal fait comprendre. Dans le cas contraire, mes excuses. Les fluctuassions de l'énergie verte ne sont pas prévisible.. Ce sont les bruits dans le réseaux. Une région peut avoir du vent ou du solaire alors qu'une autre non. Les marcher avec l'étranger sont stables (sauf coup de froid, de chaud etc..). il y a 49 minutes, maxicobra a dit : c'est un peu HS, mais je doute fortement que EDF (le majeur) s'amuse à perdre en moyenne 15 a 20 % d'énergie dans la terre... C'est assez rare en effet, tout dépendra de la régulation, des échanges avec les autres pays. J'avais lut un article sur le sujet mais je ne le retrouve plus... Tu retrouves toutes les données sur eco2mix: http://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix-echanges-commerciaux Le plus drôle, c'est que le nucléaire ne produit pas de CO2 et que l'on importe de l'énergie verte (charbon) venant d'Allemagne.. Il y a 1 heure, sirius a dit : Le lien ne fonctionne pas. Il est à télécharger.. j'ai essayé sur mon téléphone et cela fonctionne.. Je ne sais pas si d'autres ont le même problème.. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 29 juin 2017 Partager Posté(e) 29 juin 2017 il y a 2 minutes, Nanuq a dit : Il est à télécharger.. j'ai essayé sur mon téléphone et cela fonctionne.. Je ne sais pas si d'autres ont le même problème.. Il ne fonctionne pas chez moi non plus. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nanuq Posté(e) 30 juin 2017 Partager Posté(e) 30 juin 2017 Climate Models and Their Evaluation - IPCC Supplementary Material - IPCC J'espère que cela va marcher.. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 30 juin 2017 Brest Partager Posté(e) 30 juin 2017 (modifié) Le problème n'est pas de lire une thèse sur les modèles et leur évaluation, le problème est de l'aborder avec le bon état d'esprit. Quand on est débutant (idéaliste), on sur-interprète tout le vocabulaire "approximation", "correction", "astuce", "biais", "forçage" et on publie en une des journaux le fait qu'un climatologue parle de "trick". Modifié 30 juin 2017 par Cotissois 31 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Sky Blue Posté(e) 2 juillet 2017 Partager Posté(e) 2 juillet 2017 http://www.meteofrance.fr/actualites/51243649-canicule-et-changement-climatique Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 5 juillet 2017 Partager Posté(e) 5 juillet 2017 Suite à la canicule de juin, une analyse/bilan de ClimateCentral qui fait le point sur ce qui a été, est et sera à l'échelle de l'UE mais aussi par du détail régional, dont la France: https://wwa.climatecentral.org/analyses/europe-heat-june-2017/ On y trouve des figures parlantes et explications claires, par exemple celle-ci: 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 21 juillet 2017 Haut Doubs Partager Posté(e) 21 juillet 2017 (modifié) Des vagues de chaleur jusqu'à 50 °C avant la fin du siècle (RCP 8.5 ALADIN déniche une vague du type 2003 en pire (jusqu'à 6°C d'anomalie par rapport aux records précédents (cad 2075 par rapport aux records en 2074)) http://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/aa751c/meta?utm_content=buffer4d01a&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer A noter l'importance de la sécheresse des sols. Modifié 21 juillet 2017 par sirius 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Canada Goose Posté(e) 21 juillet 2017 Partager Posté(e) 21 juillet 2017 Le Monde a repris l'info : http://www.lemonde.fr/climat/article/2017/07/21/la-france-pourrait-connaitre-des-pics-de-chaleur-de-plus-de-50-c-a-la-fin-du-siecle_5163558_1652612.html Personnellement, je demande à voir... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 21 juillet 2017 Haut Doubs Partager Posté(e) 21 juillet 2017 Citation Personnellement, je demande à voir... Moi aussi mais ça me ferait plus vieux que Jeanne Calmant. C'est donc peu probable La question est: est ce absurde ? Si oui pourquoi ? Sinon, c'est une éventualité à prendre en compte. C'est à ça que servent en principe les projections: évaluer les risques pour les anticiper. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tomar Posté(e) 21 juillet 2017 Partager Posté(e) 21 juillet 2017 (modifié) Il y a 2 heures, sirius a dit : Moi aussi mais ça me ferait plus vieux que Jeanne Calmant. C'est donc peu probable La question est: est ce absurde ? Si oui pourquoi ? Sinon, c'est une éventualité à prendre en compte. C'est à ça que servent en principe les projections: évaluer les risques pour les anticiper. Je doute aussi d'y parvenir, mais qui sait ce que nous réserve "l'homme augmenté" ;o) Je suis un peu sceptique* aussi sur les 50, voir 55°C en France. En Europe, de nos jours, même dans les sites les plus chauds en été, 50°C est vraiment le maximum à peine frôlé par endroit en Andalousie, ponctuellement en Sicile, Grèce... alors que ces zones ont des T moyennes estivales 6, 8 voir 10 °C plus hautes que dans une grande partie de la France. Et elles "jouissent" de la sécheresse estivale quasi absolue des climats thermo-méditerranéens (voir semi-arides). Dans les zones les plus chaudes du globes (vallée de la mort, désert de Lout...), il faut des conditions physiques très particulières (vallées, failles dans des plateaux déjà torrides) pour permettre d'atteindre les 55 °C. Sans remettre en cause la qualité scientifique du papier, imaginer que même avec 6°C de plus, on puisse facilement dépasser les 50°C est franchement contre-intuitif. Par contre j'imaginerais très bien des périodes caniculaires extrêmement longues (tel que présenté dans le papier d'ailleurs) commençant très tôt dans la saison, avec parfois des pointes au delà de 45°C, et des Tn insupportablement hautes. Et les Td, qui augmenteront aussi probablement avec le réchauffement de la Méditerranée et de l'Atlantique côtier, risquent de rendre les villes de bord de mer bien inconfortables. * Corrigé Canada ;o) Modifié 21 juillet 2017 par Tomar typo 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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