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Changement climatique en France


mickael23

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LONGWY Alt: 360 m Nord du 54
Le 22/07/2017 à 09:40, bernardt60 a dit :

 

C'est pourtant bien ce qui va se passer et on verra que ça en titre :

 

"Des vagues de chaleur jusqu'à 50 °C avant la fin du siècle "

 

Visionnaire ;)

 

Effectivement, on voit bien cela dans les médias.

 

Je suis tombé dessus par hasard, repris sur le site de l'express:

 

https://fr.news.yahoo.com/pics-chaleur-50-degrés-pourraient-133846524.html

 

Pour les chiffres du loto, on se parle en MP? :P:P

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L'un des paradoxes du réchauffement, c'est que les français ont toujours eu une vision tronquée des normales saisonnières estivales qu'ils imaginent beaucoup plus élevées qu'elles ne le sont malgré la

Bonjour à tou(te)s,   Toujours sur l'évolution climatique en métropole depuis les années 70, 4 mois particuliers pour illustrer cette évolution saison par saison : janvier, avril, juillet et

Enorme, je ne sais pas. Apocalyptique, je ne sais pas non plus.    Je sais juste qu'entre ça : (quaternaire, ère glaciaire)   Et ça : (Anthropocene, maintenant)

Images postées

il y a 5 minutes, Emmsoleil a dit :

 

Visionnaire ;)

 

Effectivement, on voit bien cela dans les médias.

 

Je suis tombé dessus par hasard, repris sur le site de l'express:

 

https://fr.news.yahoo.com/pics-chaleur-50-degrés-pourraient-133846524.html

 

Pour les chiffres du loto, on se parle en MP? :P:P

Non c'était couru d'avance, et même ici :

 

http://www.lemonde.fr/climat/article/2017/07/21/la-france-pourrait-connaitre-des-pics-de-chaleur-de-plus-de-50-c-a-la-fin-du-siecle_5163558_1652612.html

 

Pour les chiffres du loto, il ne vaut mieux pas, je n'ai jamais rien gagné en loterie :D

 

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Le 22/07/2017 à 18:58, Higurashi a dit :

 

Du coup, je rejoins Tomar sur le fait qu'une bascule semble s'opérer à un moment, entre la réponse du système à court terme et sa réponse à moyen/long terme. Dans cette perspective, si la trajectoire est bien d'aller vers un contexte progressivement plus humide, les probabilités d'atteindre des valeurs très élevées iront logiquement en diminuant (mais à quelle échelle temporelle ?). 

 

Dans le même numéro d'Env Res Letters, cet article qui, lui aussi voit plutôt un assèchement dans le Sud de l'Europe

Citation

annual average precipitation robustly decreases by up to about 10% in Southern sub-regions while it may increase with more than 10% in Northern Europe

 

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  • 2 weeks later...

Brest a l'avantage d'être hyper sensible au moindre flux d'ouest océanique et son contenu en humidité, ce qui maximise les chances de détecter des tendances.

Il y a eu 4 cumuls 06-06 supérieurs à 55 mm depuis 2000, chose qui n'était jamais arrivée avant dans la série qui débute en 1945. Cela sous-entend des masses d'air océaniques au contenu en humidité de plus en plus subtropical.

Egalement, depuis 2000, la période sèche maximale a duré 24 jours alors qu'elle dépassait parfois 40 jours avant 1960, le tout avec une tendance plutôt nette à la baisse. Ceci signe une diminution des blocages longs et probablement une diminution des blocages de hautes pressions sur le nord de l'Europe pouvant apporter un vent continental d'est.

La réalité semble très conforme au signal attendu par les modèles climatiques avec accentuation du signal dépressionnaire entre France et Groenland, poussant des flux de sud-ouest de plus en plus de caractéristique subtropicale, mais également des perturbations probablement de plus en plus nombreuses sur l'Europe du nord-ouest, qui freinent le signal continental du réchauffement climatique. Les records de chaleur y tombent facilement, mais par pulsion courte uniquement.

 

Notons que le concept d'Europe du nord-ouest est volontairement utilisé pour dire que la France est à la limite. Rien qu'à Belle-Ile, on détecte beaucoup moins la baisse des périodes sèches qu'à Brest. Cette limite résistera probablement plusieurs décennies, correspondant à une prévision saisonnière impossible et des alternances très fortes en France centrale. Mais il faut peut-être mieux être dans cette forte alternance que dans une bascule définitive en subtropical sec (méditerranéen sec).

Modifié par Cotissois 31
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Posté(e)
Ecromagny (plateau des 1000 étangs, 420m)
Le 05. 08. 2017 à 12:18, Cotissois 31 a dit :

Brest a l'avantage d'être hyper sensible au moindre flux d'ouest océanique et son contenu en humidité, ce qui maximise les chances de détecter des tendances.

Il y a eu 4 cumuls 06-06 supérieurs à 55 mm depuis 2000, chose qui n'était jamais arrivée avant dans la série qui débute en 1945. Cela sous-entend des masses d'air océaniques au contenu en humidité de plus en plus subtropical.

Egalement, depuis 2000, la période sèche maximale a duré 24 jours alors qu'elle dépassait parfois 40 jours avant 1960, le tout avec une tendance plutôt nette à la baisse. Ceci signe une diminution des blocages longs et probablement une diminution des blocages de hautes pressions sur le nord de l'Europe pouvant apporter un vent continental d'est.

 

J'y connais pas grand-chose, mais ca pourrais être au contraire le signe que les perturbations stagnent sur Brest et qu'un bloquage les empêchent de progresser dans les terres, non?

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  • 2 weeks later...

Je le poste ici, mais cette étude majeure concerne également l'ensemble des latitudes tempérées de l'HN, et explique peut-être l'actuelle persistance de conditions météorologiques sèches en France depuis 1 an (ainsi que le blocage dépressionnaire remarquable de Mai/Juin 2017) :

 

http://science.howstuffworks.com/nature/climate-weather/atmospheric/changing-climate-jetstream-weather-gets-stuck.htm

 

Extrait de la traduction sommaire : 

 

Lorsque la différence de température entre le pôle et l'équateur est grande, l'écoulement du courant de jet devient plus fort et les ondes plus courtes. Lorsque les pôles se réchauffent à un rythme plus rapide que les régions équatoriales, comme ce qui se passe actuellement, il est plus efficace pour les ondes atmosphériques et pour que le flux devienne plus faible.

"Ces très grands méandres nord-sud sont associés à la fois aux conditions météorologiques extrêmes et aux conditions météorologiques bloquées, conduisant à des sécheresses régionales persistantes, des inondations, des vagues de chaleur, etc.", dit Mann. "Nous montrons que le changement climatique fait un modèle de température qui soutient ces conditions plus communes".

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Oui, on avait discuté de cette étude en mars dernier (voir page 131 du topic d'anomalies globales au sujet du mécanisme de quasi-résonance). 

Cela dit, on insiste souvent sur la diminution du gradient méridien dans la basse troposphère mais il faut quand même souligner l'importance de la haute troposphère où ce gradient se renforce et la forte dépendance saisonnière et longitudinale de ces changements (ce qui permet de réconcilier certains résultats en apparence contradictoires entre différentes études). 

 

Modifié par Higurashi
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Invité Sky Blue

Oui, sujet bien connu maintenant, moins de glace au Pôle en été = mois de ZO en Automne avec un Jet qui méandre plus et ce même en hiver.

301060RAPPORTGLACEETZO.jpg

above: how the drop in high-altitude winds in autumn over the past 30 years (solid line) has closely tracked the decline in Arctic sea ice (dashed line). Graphic: Jennifer Francis, based on data from the National Center for Environmental Prediction, National Center for Atmospheric Research, and National Snow and Ice Data Center.

 

663338CaptureRC1.png

 

441667CaptureRC2.png

 

 

Modifié par Sky Blue
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Il y a 8 heures, Yoann44 a dit :

Je le poste ici, mais cette étude majeure concerne également l'ensemble des latitudes tempérées de l'HN, et explique peut-être l'actuelle persistance de conditions météorologiques sèches en France depuis 1 an (ainsi que le blocage dépressionnaire remarquable de Mai/Juin 2017) :

 

 

Attention néanmoins au topic. Sur l'Atlantique nord et l'Europe de l'ouest, dont la France, on n'a pas cette signature. C'était justement l'objet de mon message précédent.

La sécheresse actuelle sur la France n'est pas le résultat de blocages à répétition. On a au contraire un flux d'ouest accentué sur les super continents, ce qui subtilement assèche les régions proche océanique. C'est tout le contraire de l'affaiblissement du gradient nord-sud évoqué dans cet article.

 

Ce n'est pas en France qu'il faut fantasmer sur des blocages à répétition. La tendance climatique confirme que l'Europe du nord-ouest va être de plus en plus dominé par le flux de sud-ouest. La France n'est pas du tout représentative des super continents.

Modifié par Cotissois 31
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L'Europe de l'ouest est effectivement un coin assez particulier de ce point de vue (d'ou ma remarque plus haut sur l'importance de considérer les dépendances longitudinales des changements moyens). La zone barocline en Atlantique nord devrait plutôt subir un renforcement accompagné d'une extension vers l'Est et présenter peu de changements en latitude. Ceci notamment dû au fait qu'il y'a un fort contrôle de l'océan Atlantique sur l'évolution régional du rail des dépressions (via la modulation de l'Amoc, mais pas que). D'un autre côté, ça permet d'ajouter des contraintes en utilisant des modèles couplés océan-atmosphère et de diminuer les marges d'incertitudes dans les projections futurs pour cette zone.

Par exemple :http://www.nature.com/ngeo/journal/v5/n5/full/ngeo1438.html

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Merci Higurashi et Cotissois pour vos réponses ! Par contre j'avoue ne pas être assez calé en climatologie pure pour comprendre complètement ce dont vous parlez :) (il va falloir que je me planche sur des bouquins pour mieux comprendre tous les tenants et aboutissants de vos échanges).

 

Sinon, voici un excellent article d'un média français sur le changement climatique affectant la Corse (les articles francophones de qualité sur le climat sont rares alors ne boudons pas notre plaisir :) ) : 

http://www.corsematin.com/article/derniere-minute/«-le-changement-climatique-il-a-deja-commence-»

 

« Il faut arrêter de parler de vigilance, appuie Antoine Orsini. On est vigilant dans un appartement pour empêcher un bébé de boire de l’eau de javel. Lorsqu’il l’a déjà bue, il faut l’emmener à l’hôpital, sinon il meurt. » 

Pour les deux scientifi ques : « A la question, est-ce que les épisodes de sécheresse et de crues que l’on vit en Corse sont conjoncturels ? Nous sommes obligés de répondre : non, c’est structurel. Le changement climatique est là, on y est. » 

Et le phénomène prend de l’ampleur. Pour étayer leurs dires, les trois experts s’appuient sur de nombreux relevés.

Le climat de Tunis en Corse d’ici 2050 "

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Il y a 2 heures, Yoann44 a dit :

Merci Higurashi et Cotissois pour vos réponses ! Par contre j'avoue ne pas être assez calé en climatologie pure pour comprendre complètement ce dont vous parlez :) (il va falloir que je me planche sur des bouquins pour mieux comprendre tous les tenants et aboutissants de vos échanges).

 

Si c'est à propos des termes employés, la zone barocline de l'Atlantique nord correspond à une zone avec forte variation nord/sud en température s'étendant de l'est de l'Amérique du nord aux portes de l'Europe. A ce gradient de température est mécaniquement associé un tube de vent fort en altitude (le jet-stream). Comme c'est une zone particulièrement instable, il y'a une fréquence accrue de dépressions extra-tropicales émergeant de cette structure (d'où l’appellation souvent utilisée de storm-track ou rail des dépressions). Ci-dessous, une illustration avec en nuances de couleurs l'énergie des ondes baroclines (pour simplifier, l'énergie associée à l'activité dépressionnaire), en contours noirs la fréquence de passage des dépressions et en lignes bleues la trajectoire des dépressions les plus intenses (réanalyse ERA-Interim - TA. Shaw 2016).

 

406736stormt.png

 

Ça représente les zones baroclines de grande échelle pendant l'hiver. Cependant, même si cette illustration permet de cerner l'image générale, elle ne dit rien sur la variabilité de ces zones qui est importante d'une semaine à l'autre, d'une saison à l'autre etc. La partie orientale de la zone barocline dans l'Atlantique nord est particulièrement variable (et suivant les méthodologies employées, on distingue plus ou moins bien son extension vers l'Europe de l'Ouest).

Modifié par Higurashi
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Le 24/08/2017 à 09:47, Yoann44 a dit :

Le climat de Tunis en Corse d’ici 2050 "

 

Pas à cause de blocages.

 

Les blocages ont du mal à se faire sur l'océan Atlantique, ils sont surtout sur les continents voire le Pacifique. Au bilan, on a bien un flux d'ouest affaibli sur l'hémisphère nord mais la France n'est pas très concernée.

Depuis un an, le flux d'ouest est anormalement fort sur l'hémisphère nord, ce qui rend les choses difficiles à analyser. Il faut mieux oublier ce qui se passe depuis 1 an pour comprendre ce qu'est la tendance climatique (qui est lente).

 

Modifié par Cotissois 31
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Invité Sky Blue
il y a 36 minutes, Cotissois 31 a dit :

Au bilan, on a bien un flux d'ouest affaibli sur l'hémisphère nord mais la France n'est pas très concernée.

Depuis un an, le flux d'ouest est anormalement fort sur l'hémisphère nord,

????

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En attendant, la France est en surchauffe depuis février.

Avec août, nous en sommes au 7ème mois excédentaire d'affilée.

Il faut dire que nos normes qui prennent en compte pour les deux tiers les 20 ans qui précèdent l'an 2000 ne sont plus des normes.

On les utilisent parce que l'on ne peut pas faire mieux, mais elles renseignent d'un climat qui n'est plus le notre.

 

En tous cas, si on continue sur cette lancée (et je ne vois pas trop ce qui pourrait la contrarier) les futures normes 1991/2020 vont prendre un sacré coup de pied au fesses !

Probablement quelque chose autour de +0.4°C pour chacun des mois de l'année, voire un peu plus encore à ce jour pour avril et juin....

Modifié par th38
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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

Et bien pas tant que ça, car j'en vois au moins 2 dans la mesure où la date des vendanges n'est pas le meilleur critère (et tu le sais, ayant assisté comme moi à la présentation de MF dans les Vosges cet été ;) ):

- les pratiques viticoles ont évolué, et tendent à ramasser le raisin un peu + tôt dans sa maturité, car on privilégie aujourd'hui plutôt la qualité à la quantité

- d'où l'utilisation du critère de "demi-véraison", c a d le moment où la moitié des raisins d'une grappe a changé d'aspect (raisins rouges passant du vert au rouge, raisins blancs passent du vert opaque au vert translucide). 

 

Mais il est vrai qu'à l'arrivée, le constat est le même - je n'ai plus en tête les dates qui nous avaient été données pour le vignoble alsacien, mais ça ne faisait guère de doute. Sans compter le degré d'alcool qui a fait un bond améliorant considérablement la qualité de la production finale! #PhilippeVerdier

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

On peut faire le parallèle avec la chaptalisation des vins qui était très pratiquée jusque dans les 80's y compris dans les vignobles du Sud de la France.

Aujourd'hui, et toujours dans les vignobles Sudistes, ce procédé n'est plus utilisé à moins de vouloir faire du vin doux. La pratique, ou ses substituts, se fait encore dans les régions plus septentrionales mais seulement lors des mauvaises années... Donc de plus en plus rarement ;)

 

Me souviens du Vin des Côtes de Toul au début des années 90's quand j'ai quitté le vignoble Cadurcien, le procédé était systématique et malgré ça le résultat n'était très probant. De nos jours, le vin de cette appellation s'est considérablement amélioré bien que l'on n'ait de moins en moins recours à la chaptalisation.

Preuve de l'évolution des savoir-faire, de la réglementation en la matière (il faut bien l'admettre) mais également et bien entendu du climat :)

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Je n'étais plus là lors de la deuxième présentation de MF dans les Vosges qui portait sur le climat alsacien .

 

Effectivement les pratiques viticoles sont à prendre en compte et je ne suis pas un expert dans ce domaine, mais malgré tout je pense qu'elles n'expliquent pas à elles seules l'avancée de la date des vendanges.

 

Cela a au moins un avantage, faire les vendanges dans de meilleures conditions, les seules vendanges que j'ai faites c'est en Champagne du 8 au 15 octobre 1975 avec pluies fréquentes et de la boue plein les bottes, et cerise sur le gâteau un matin de la glace sur les grappes avec le ciel s'étant dégagé pendant la nuit et suivie ensuite de giboulées de neige fondue ! Bien les doigts pour couper les grappes !

 

 

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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)
il y a une heure, bernardt60 a dit :

Je n'étais plus là lors de la deuxième présentation de MF dans les Vosges qui portait sur le climat alsacien .

Exact! :D

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Posté(e)
St Paul les Fonts (30) Alt. 80 m, Gard rhodanien
Il y a 2 heures, bernardt60 a dit :

Cela a au moins un avantage, faire les vendanges dans de meilleures conditions, les seules vendanges que j'ai faites c'est en Champagne du 8 au 15 octobre 1975 avec pluies fréquentes et de la boue plein les bottes, et cerise sur le gâteau un matin de la glace sur les grappes avec le ciel s'étant dégagé pendant la nuit et suivie ensuite de giboulées de neige fondue ! Bien les doigts pour couper les grappes !

 

Ça, ce n'est pas valable partout...

 

Les vendanges ont commencé le 21 août ici dans le Gard rhodanien. Aujourd'hui, dans le vignoble de Chusclan on relève 38°C sous abri. Je ne sais pas s'il y a beaucoup de vendangeurs actuellement dans les vignes, mais passé 11h du matin, ça devient difficile (je le sais bien, pour les avoir faites hier matin).

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Invité Sky Blue

L'horizon reste sombre plutôt orange d'ailleurs, notamment sur la façade Est.

Restera bientôt plus que les cotes Normandes pour se réfugier.

La bonne nouvelle c'est que l'après 2050 ne me concernera pas.-_-

692382HorizonTFrance.jpg

 

Les principales conclusions

En métropole dans un horizon proche (2021-2050) :
- une hausse des températures moyennes entre 0,6 et 1,3°C (plus forte dans le Sud-Est en été),
- une augmentation du nombre de jours de vagues de chaleur en été, en particulier dans les régions du quart Sud-Est,
- une diminution du nombre de jours anormalement froids en hiver sur l'ensemble de la France métropolitaine, en particulier dans les régions du quart Nord-Est.

D'ici la fin du siècle (2071-2100), les tendances observées en début de siècle s'accentueraient, avec notamment :
- une forte hausse des températures moyennes pour certains scénarios : de 0,9°C à 1,3°C pour le scénario de plus faibles émissions (RCP 2.6), mais pouvant atteindre de 2,6°C à 5,3°C en été pour le scénario de croissance continue des émissions (RCP 8.5) ,
- un nombre de jours de vagues de chaleur qui pourrait dépasser les 20 jours au Sud-Est du territoire métropolitain pour le scénario RCP 8.5,
- la poursuite de la diminution des extrêmes froids
- des épisodes de sécheresse plus nombreux dans une large partie sud du pays, pouvant s'étendre à l'ensemble du pays,
- un renforcement des précipitations extrêmes sur une large partie du territoire, mais avec une forte variabilité des zones concernées.

 

 Institut Pierre-Simon Laplace (CNRS/UPMC/UPEC/Ecole Polytechnique/CNES/IRD/ENS/Université Paris Diderot/UVSQ/CEA), institut de recherche en sciences de l'environnement qui regroupe six laboratoires franciliens en sciences de l'environnement
** Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique (CNRS / CERFACS / Total SA / Safran / EDF/ EADS France SAS / CNES / Météo-France / ONERA)

 

Modifié par Sky Blue
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Posté(e)
Entre Colmar et Mulhouse, en limite nord de forêt de la Hardt, 215m

ca doit être les dates de fin de vendange car le raison à crémant d'Alsace est ramassé depuis la semaine dernière, s'en suivent tous les autres cépages et en octobre on est déjà à la limite de la tardive pour le Gewurtz.

 

Bref, ici les changements sont visibles de plusieurs façons :

- des mois de printemps et d'automne de plus en plus doux avec des coups de chauds en mars/avril/mai/juin et des étés qui durent jusque mi octobre

- des déficits répétés en précipitations

- des LPN qui ne descendent plus sous les 900/1000m en hiver

- des Iso 0°C qui remontent à 2500m en plein mois de janvier lors des redoux

- des transitions sans orages en été où l'on perd 12/15°C (partant de 35°C c'est assez facile) en 12h avec une petite crasse nuageuse et du vent

 

Sur le topic de suivi du Nord Est j'ai indiqué qu'en 2017 nous en sommes à 32 jours de Tx > 30°C. Si quelqu'un sait à quelle station ça correspondrait dans les normes 1980/2010... le Vaucluse ? La Lombardie ?

 

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