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Changement climatique en France


mickael23

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Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada
Il y a 1 heure, Cotissois 31 a dit :

C'est justement parce qu'il y a canicule à répétition que je vérifie le signal de fond pour voir ce qui se passe.  Je suis content d'y trouver de l'optimisme, mais si ce n'est pas certain.

 

Je ne suis pas climatologue, mais j'ai l'expérience de l'analyse multi-échelles et jongler entre météo et climato demande justement une analyse multi-échelles.

En théorie, il n'y a aucun problème de poster en "changement climatique" en même temps qu'un fort événement météo a lieu. Ce sont deux disciplines quasiment indépendantes.

 

Le fait que beaucoup aient besoin de vivre des événements forts pour comprendre qu'un signal de fond a lieu  n'a pas grand chose à voir avec l'approche scientifique.  En science, les événements forts c'est surtout la difficulté d'analyse, à savoir comment attribuer les choses à quelle échelle. Une difficulté d'analyse. Il est plus simple d'analyser un changement climatique sans les extrêmes.

Cotissois, on est bien d'accord sur le fait qu'un événement fort (et qui en plus se répète et et doublé d'une sécheresse qui, elle aussi, se répète !) peut biaiser l'analyse sur le long terme : les gens ont tendance à donner plus d'importance à l'événement extrême qui est en train de se produire. C'est humain. Certes.

Cela dit, il devient désormais de plus en plus impossible de nier qu'il se passe quelque chose de tangible et de net en termes de tendance climatique.

Regarde, rien que pour la station de Lyon-Bron, j'ai compilé toutes les données allant de 1921 à 2018, soit presque 100 ans

 

ey9e.jpg

 

k6kv.jpg

 

On n'y voit aucune stabilisation particulière du signal depuis 2005, comme tu le dis. En tout cas, pas pour Lyon. Et je ne pense pas que l'évolution diffère beaucoup dans les autres stations françaises.

La Tm moyenne annuelle est malheureusement la plus éloquente : on est passé d'une moyenne stable à 11,4°C environ jusque vers 1980, pour monter en flèche et atteindre désormais les 14°C, ou en tout cas au moins 13,5°C !  C'est hallucinant !

La moyenne estivale, qui était globalement de 19,5°C jusqu'en 1980, monte de plus en plus et s'approche des 22 à 23°C désormais !

Quant aux records de chaleur, ils sont passés de 35°C environ à 37°C aujourd'hui.

Et les records de froid, eux, c'est l'hécatombe : les Tnn annuelles atteignaient facilement les -15°C (voire les -20°C !) jusque dans les années 70, mais maintenant, depuis plus de 30 ans, il semble être devenu impossible d'atteindre les -15°C, et il est même difficile de passer sous les -10°C !!

 

Modifié par dann17
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Images postées

Thread à dérouler. Je poste le lien ici étant donné qu'il aborde la question du changement climatique.

J’espère que Cotissois ne va pas à nouveau accuser Christophe Cassou de faire du flood sur Twitter. 

 

 

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Higurashi : svp soyez respectueux, je parle du signal de fond. Pas de la montée des records. Les records de temperature sur 1 jour c'est pas grave et pas primordial à l'analyse.  Le signal de fond se lie à la performance agricole, economique, etc. C'est une information critique. 

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Je parle de ce PS à propos du thread de C. Cassou sur l'ancien épisode de canicule.

 

Le 11/07/2019 à 23:38, Cotissois 31 a dit :

PS : je dois dire qu'il n'est pas normal non plus de faire 30 tweets à la suite pour poster un texte long. C'est du flood.

 

 

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Ce qui est vraiment très dérangeant,  ce sont que les conditions synoptiques ne correspondent plus au masse d'air associés que l'on pourrait deviner sans les regarder. On ne va pas me dire que c'est la condition synoptique du siècle pour avoir une telle canicule et pourtant, on ne va pas battre des records de chaleur mais les pulvériser.

Au contraire quand une condition synoptique a l'air sympa en hiver sur le papier, c'est très souvent décevant coté masse d'air. (ou alors avoir un moscou-paris et une très basse anomalie qui arrive de là bas).

Maintenant, à chaque flux de sud (qui est courant en été avec la position de l’anticyclone des acores et du soulèvement des masse d'air à l'avant des perturbations océaniques), cela devient vite la panique à bord.  J'aimerai bien savoir si cette situation avait eu lieu en 1980, combien de degrés, il aurait fallu retirer.

Avoir du +20 degrés à 850 hpa, c'est plus facile maintenant que d’avoir du -5 à 850 hpa en hiver.

Modifié par Virgile
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Avis partagé, à la louche, on doit avoir genre 2 degrés sous le coude sur les records absolus battus cet été.  C'est très très subjectif et pas  étayé comme affirmation, on est bien d'accord. On peut même faire encore plus abstrait, en disant qu'on "sent" bien que les 45°C sont jouables sur la moitié nord et les 48°C atteignables dans le sud.

 

Tu rajoutes un mois de sécheresse au printemps, tardive cette année en surface, tu abaisses le talweg actuellement responsable de cette chaleur encore un cran vers le sud, tu le fais se réalimenter en restant percher au même endroit longtemps, et tu dois obtenir des valeur encore plus folles. Modélisation qui doit donner un résultat d’occurrence rare et supérieur à 0.

 

 

Modifié par sebb
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Il y a 21 heures, nemo84 a dit :

Bonjour. Nouveau sur le forum, non spécialiste de la climatologie, je cherche à comprendre ce qui se passe.

 

Il semblerait, d'après plusieurs scientifiques, que la plus grande fréquence des canicules serait due à l'affaiblissement du Jet Stream. Cet affaiblissement du Jet Stream serait lui-même lié à l'augmentation très rapide de la température de l'Artique (encore que tout le monde ne partage pas cette explication). Affaibli, le Jet Stream présenterait des ondulations beaucoup plus importantes, amenant de grandes quantités d'air très chaud (ou d'air très froid) sur des régions auparavant tempérées.

 

Qu'en pensez-vous sur le forum ?. Peut-on trouver une confirmation de cette hypothèse dans les flux aériens récents ?

 

Autre question (il n'est pas sûr qu'elle soit pertinente...), est-ce que l'anomalie froide atlantique nord joue un quelconque rôle dans les positions des anticyclones concernés.

 

Je ne vois pas de rapport avec le  jetstream. Ce que l'on constate avec les relevés mais aussi avec l'agriculture, c'est que les climats se modifient et on assiste à un véritable décalage climatique. On apprenait à l'école que l'Espagne était découpé en 3 parties coté climat avec une partie océanique , une partie continentale et celle du sud méditerranéen. Ce qui n'est plus du tout le cas. En été, Madrid, c'est devenu Marrakech.  Même dans le nord de l'Espagne, on passe maintenant 80 % du temps à avoir des températures  supérieurs à 20 degrés à 850 hpa. Donc il est normal qu'au moindre flux de sud, on se paie direct le sauna ibérique. Plus besoin d'attendre 3 jours pour que la chaleur saharienne se mette en place. 1 journée suffit. Évidemment, si cela continue et je ne vois pas pourquoi cela va s’arrêter, ce sauna ibérique va remonter plus nord et les perturbations océaniques auront du mal à rafraichir notre pays  soit en restant bloqué ou en  passant très nord. Je m'attends donc à des périodes de chaleur de plus en plus longues.

En hiver, au contraire, les réserves froides n'existent plus coté européen et la mer Baltique est très rarement prise par les glaces. Les réserves froides restent concentrées sur le continent nord américain et au nord de la Sibérie.

Modifié par Virgile
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Les threads sur twitter non 

 

Pour le coup, je trouve que c'est une chance de voir des scientifiques s'exprimer de la sorte sur des sujets dont ils sont par ailleurs spécialistes. 

 

En tout cas, loin de moi l'idée d'être irrespectueux ;)  Vos interventions ont une qualité manifeste que je ne saurais dénigrer, même si je n'en partage pas tous les aspects.

Modifié par Higurashi
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il y a 47 minutes, Virgile a dit :

 Plus besoin d'attendre 3 jours pour que la chaleur saharienne se mette en place. 1 journée suffit.

 

 

Tout à fait ; 

J'ai mis si dessous l'exemple de juillet 83 à Lyon.

C'est l'exemple type, mais 47 ou 76 donnent le même profil

Pour atteindre les records (à Lyon, jusqu'à aujourd'hui, le record de juillet datait de 83) il fallait une bonne course de fond ; et quand tu dis 3 jours, c'était même bien davantage.

Par contre, quand on voit ce qui s'est passé en juin ou en juillet de cette année, la grosse artillerie débarque en un rien de temps...

testimg.png

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Il y a 7 heures, Cotissois 31 a dit :

 

Ce n'est pas 2018 qui va suffire à changer l'analyse.

Je sais que c'est troublant par rapport à l'intuition, mais un climatologue qui dit "les étés français n'augmentent plus depuis 2005" a parfaitement raison.   D'après les modèles climatique, c'est quasiment logique d'avoir une pause car d'après eux on avait augmenté trop rapidement entre 1980 et 2005. 

Je ne comprends pas ce langage "les étés français n'augmentent plus depuis 2005", s'agit t'il du paramètre temps, durée en langage courant  ou du paramètre thermique, chaleur en langage courant?

Je ne comprends pas ce langage, " c'est quasiment logique d'avoir une pause car d'après eux on avait augmenté trop rapidement entre 1980/2005", faut-il comprendre que la subjectivité est la règle parmi les climatologues (logique, trop rapidement)? , s'agit-il du fait que suite à

un forçage (de nature à préciser) la chaleur monte rapidement puis se stabilise en faisant un pallier, en quelque sorte une action suivi d'une réaction avant une autre action, c'est ce qu'on appelle en langage de l'analyse graphique une impulsion suivi d'une consolidation avant une autre impulsion.

Tout ondule, tout oscille autour de nous, si nous prenons l'exemple de la mer en marée montante (forçages lunaire+solaire++++), les vagues finiront toujours par monter plus haut sur le rivage, dans une série de retraits et d'avancées pour arriver à un maximum lui même suivi d'autres

maxima….

Ce que j'attends donc des spécialistes c'est qu'il nous disent comment la température va fluctuer dans quelle direction sur quelle partie de l'année et dans  quels cadres oscillatoires (cosmique, tectonique, anthropique).

Pour ce qui me concerne, en climat très océanique, je n'ai pas observé de pause dans la hausse des températures en particulier pendant la période

estivale et surtout après le 15 Juillet, série sur 30 ans glissant, depuis 1956.

 

Quant à l'intuition c'est une force, il faut regarder comment d'illustres scientifiques ont procédé pour casser les certitudes de leurs pairs incrédules; par exemple, (sans satellites, sans cosmonautes, sans toute notre technologie moderne) essayes de démontrer que la Terre est Ronde ou plutôt de forme sphérique!… et pourtant malgré le manque de preuves scientifiquement démontrées (au sens moderne) certains hommes depuis l'époque antique le savaient.

Je ne comprends pas ce langage," En théorie, il n'y a aucun problème de poster en "changement climatique" en même temps qu'un fort événement météo a lieu. Ce sont deux disciplines quasiment indépendantes", en réalité, les disciplines sont différentes, sans oublier que le climatologue se nourrit de la succession des évènements météorologiques  que lui communique le météorologue, ils sont donc interdépendants. Ce qui veut dire

que le climatologue peut à la fois vivre l'instant présent et l'inscrire dans un ou des processus à venir. 

Les scientifiques doivent se faire un devoir de divulguer leurs connaissances au grand public  en s'attachant à utiliser un langage compréhensible, 

si c'est particulièrement difficile, il leur faut faire preuve de pédagogie; cette mission est particulièrement nécessaire quand il s'agit des conditions de vie,voire de la survie de tous les habitants de la Terre.

 

 

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Il y a 1 heure, Higurashi a dit :

Pour le coup, je trouve que c'est une chance de voir des scientifiques s'exprimer de la sorte sur des sujets dont ils sont par ailleurs spécialistes.

 

Vous voyez les bons côtés, vous avez raison. J'en vois les mauvaises raisons lol 

 

Sinon voilà, j'ai exposé une vingtaine de graphiques de qualité expert labellisés "Météo-France" depuis plusieurs semaines . Tous ont un signal de fond qui n'est pas inquiétant dans l'immédiat car le réchauffement des étés a ralenti et que ça peut potentiellement durer encore 10 à 20 ans. La chance de l'Europe "britannique" et Paris est dedans.  C'était la partie "bonne nouvelle". 

Il n'y a pas que des "bonnes nouvelles" évidemment, mais je crois que les médias font suffisamment bien le travail sur les mauvaises nouvelles !

Modifié par Cotissois 31
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il y a 7 minutes, Cotissois 31 a dit :

 

Vous voyez les bons côtés, vous avez raison. J'en vois les mauvaises raisons lol 

 

Sinon voilà, j'ai exposé une vingtaine de graphiques de qualité expert labellisés "Météo-France" depuis plusieurs semaines . Tous ont un signal de fond qui n'est pas inquiétant dans l'immédiat car le réchauffement des étés a ralenti et que ça peut potentiellement durer encore 10 à 20 ans. La chance de l'Europe "britannique" et Paris est dedans.  C'était la partie "bonne nouvelle". 

 

Cotissois, on ne remets pas en doute ce que vous nous dites, d'ailleurs graphiques à l'appui.

Mais votre pédagogie n'est pas très bonne ce qui explique les réactions

Je vais donner un exemple (tout plein de vérité) pour me faire comprendre :

 

En France, la progression des températures enregistrée au cours du mois de mars ralentie en avril, et ça dure tout le restant du printemps 🤩

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Je suis embêté qu'aucun officiel français n'ait jamais fait de comm' publique sur le sujet. 

Après, j'ai déjà tout dit sur différents messages.  Le fait que le signal de fond des étés a ralenti sur toutes les stations de la moitié nord n'est qu'un élément.

Modifié par Cotissois 31
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Aurait on véritablement franchi un cap dans le RC avec ces deux alertes rouge coup sur coup alors qu on n en n'avait pas connues en l'espace de 15 ans ? (Potentiellement en 2003, mais seulement sur quelques départements) ou bien cette intensité est elle isolée ? Seul l avenir nous le dira avec certitude évidemment mais quel est votre avis ? 

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Il y a 8 heures, Cotissois 31 a dit :

 Le fait que le signal de fond des étés a ralenti sur toutes les stations de la moitié nord n'est qu'un élément.

 

Y'a-t'il une explication claire à cela? Je veux dire, qu'est-ce qui peut désormais concrètement retenir la poursuite à la hausse de la courbe ces 10/20 prochains étés par exemple? Quel élément synoptique va pouvoir concrètement empêcher ou en tout cas limiter de nouvelles canicules  dans les étés à venir, quand on voit la facilité avec laquelle l'Afrique du Nord débloque ses dorsales pour un oui ou pour un non? Qu'est-ce qui sinon, en l'absence de telles canicules,  va pouvoir empêcher nos étés de monter d'un cran niveau chaleur de fond? Parce qu'il est aussi là le souci, sur des étés qui se sont gentiment réchauffés, se greffent maintenant des canicules de plus en plus calibrées.

Ce sont de simples questions, pas une façon de démonter quoi que ce soit.

Par contre, j'ai également du mal à comprendre la notion de " ça a trop monté trop vite, ça doit forcément s'arrêter". Enfin c'est lié aux questions ci-dessus. Pourquoi ce qui est valable pour nous ne le serait pour l'Arctique, où ça grimpe encore plus vite et où ça va encore grimper visiblement ( Edit, sans oublier que les hautes latitudes sont celles qui se réchaufferont le plus, les tropiques le moins)

 

Concernant le graphique de Bourges:

 

PASSE_CEN_TEMPE_TM_ETE_IMAGE_18033001.pn

 

2003 a en effet permis à la moyenne sur 11 ans de prendre un sacré pallier, et on le voit bien, ce décrochement/plateau, qui va de 1998 à 2008.

Mais on peut prendre le raisonnement inverse aussi: si on n'avait pas eu l'hallucinante anomalie de 2003, qui a réussi à tirer vers le haut de manière évidente cette courbe de moyenne glissante, ne serions-nous pas finalement encore en  pente montante en toute fin de graphique ( même si moins clairement que durant les années 1980/1990)? Est-ce qu'on peut se baser sur l'impact du seul ovni 2003 pour dire que la courbe est stabilisée maintenant?

Modifié par Fil67
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Disons que c'est plutôt l'Ouest de la France qui se réchaufferait un peu moins que l'Est.

Une hypothèse qui vient à l'esprit concerne l'influence océanique (les océans se réchauffant moins vite que les terres)

Pour les étés, dans un futur lointain (2071-2100), on trouve ce genre de simulation:

vnd.ogc.se_inimage&SRS=EPSG:900913&OPACI

 

l'anomalie variant de 3/4°C à 5/6°C, en gros.

 

Modifié par meteor
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Oui le graphe plus haut concernait la température moyenne en été.

Par contre concernant les extrêmes chauds, c'est plus partagé et on aurait presque des anomalies plus élevées dans le Nord:

 

vnd.ogc.se_inimage&SRS=EPSG:900913&OPACI

 

désolé mais l'échelle n'apparaît pas, disons entre 4/5 et 8/9°C, toujours en gros.

 

enfin vous avez tout ce que vous voulez sur le site du DRIAS

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Citation

Est-ce qu'on peut se baser sur l'impact du seul ovni 2003 pour dire que la courbe est stabilisée maintenant?

 

La méthode standard est de ne pas se poser ce genre de questions. Le signal décennal est ce qu'il est.

 

A mon avis, la réponse finale viendra des anglais. Quand ils annonceront une prévision décennale des étés pour eux, il suffira de se dire que ça concerne le nord de la France. Londres est à 400 km de Paris.  Le plus probable est qu'ils feront une prévision décennale des moyennes annuelles, mais sait-on jamais.

Modifié par Cotissois 31
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Que vous regardiez ici

https://www.metoffice.gov.uk/research/climate/maps-and-data/uk-temperature-rainfall-and-sunshine-time-series

ou

https://ukcip.ouce.ox.ac.uk/wp-content/PDFs/UKCP09_Trends.pdf

 

Personne n'enlève les années "anormales". Les signaux filtrés/de fond/décennaux sont fonction de toutes les années, qu'elle soient anormales ou pas.

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il y a 47 minutes, Cotissois 31 a dit :

Que vous regardiez ici

https://www.metoffice.gov.uk/research/climate/maps-and-data/uk-temperature-rainfall-and-sunshine-time-series

ou

https://ukcip.ouce.ox.ac.uk/wp-content/PDFs/UKCP09_Trends.pdf

 

Personne n'enlève les années "anormales". Les signaux filtrés/de fond/décennaux sont fonction de toutes les années, qu'elle soient anormales ou pas.

 

Bien sûr il n'est pas question d'enlever quoi que ce soit pour obtenir ce que l'on veut.

Néanmoins, on parle de signal de fond comme quoi les étés ont tendance à ne plus voir leur température moyenne augmenter depuis le début des années 2000, ok, mais pourquoi concrètement? Parce que justement on a dans cette série l'été 2003 qui fut suffisamment exceptionnel pour conditionner à lui tout seul et de manière évidente une moyenne glissante sur 11 ans! Bref, mon raisonnement n'est pas évidemment d'ôter 2003 pour le plaisir, mais simplement de se dire que si 2003 avait été un été moins anormal, on constaterait bel et bien que la courbe de moyenne sur 11 ans est en hausse constante depuis le début des années 2000.

Si on avait eu une anomalie moyenne de 10°C sur l'été 2003, on en serait rendus à dire que les derniers étés sont plus froids que ceux de la période 2000/2010, ce qui serait évidemment totalement faux dans 90% des cas. C'est juste à ça que je veux en venir. 2003 est l'arbre qui cache la forêt dans ce cas précis. Peut-être faudrait-il alors calculer sur 20 années glissantes pour minimiser l'impact évident de 2003, et avoir ainsi une vision peut-être moins étriquée, et plus "climatologique" du coup?

Modifié par Fil67
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Il y a 14 heures, Cotissois 31 a dit :

 

Vous voyez les bons côtés, vous avez raison. J'en vois les mauvaises raisons lol 

 

Sinon voilà, j'ai exposé une vingtaine de graphiques de qualité expert labellisés "Météo-France" depuis plusieurs semaines . Tous ont un signal de fond qui n'est pas inquiétant dans l'immédiat car le réchauffement des étés a ralenti et que ça peut potentiellement durer encore 10 à 20 ans. La chance de l'Europe "britannique" et Paris est dedans.  C'était la partie "bonne nouvelle". 

Il n'y a pas que des "bonnes nouvelles" évidemment, mais je crois que les médias font suffisamment bien le travail sur les mauvaises nouvelles !

Bonne nouvelle?  pas inquiétant? drôle de commentaires alors qu'on explose les records depuis 2 étés maintenant (et les été précédents n'étaient pas froid). Parfois on est dans l'expression voir le verre à moitié plein, voir le verre à moitié vide. Mais on est même plus dans ce cas là quand on te lit. Tous mais tous les voyants sont au rouge.  Y a pas même pas de débat. Choisir une ville en oubliant 2018 et en ne prenant pas en compte 2019 pour nous asséner que les étés français se réchauffent moins vite qu'avant et nous dire que c'est pas inquiétant, c'est une bonne nouvelle, c'est grotesque. Évidemment, qu'un moment ou un autre , la courbe va fléchir car on va pas connaitre du +50 en France en 2030.

Même s'il y a avait un statuquo depuis 10 ans, ça ne serait pas une bonne nouvelle vu le RC depuis 1980. Mais là ça parle d'une baisse de la hausse des températures. Tu pourras employer bonne nouvelle, pas inquiétant quand au moins 5 étés durant les 10 prochaines années seront au dessous des normes de 2000 et pas des 3 dernières années.

 

Modifié par Virgile
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Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale

+1000 avec Virgile !

le coté "pas inquiétant" il faudrait expliquer ça aux forestiers et jardiniers qui voient les arbres et quasiment tous les autres végétaux dépérirent à vitesse grand V, quand ils ne sont pas déjà cuits ! 

puis l'expliquer aussi aux agriculteurs qui ont leur récoltes foutues ainsi qu' aux poissons qui s'asphyxient doucement dans 10cm d'eau chaude et trouble (vu dans la rivière en bas de chez moi...) et puis aux gens qui ont du stopper des réacteurs nucléaires parce qu'ils ne pouvaient plus les refroidir correctement.

c'est vrai que c'est pas du tout inquiétant !

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il y a 31 minutes, Fil67 a dit :

 

Bien sûr il n'est pas question d'enlever quoi que ce soit pour obtenir ce que l'on veut.

Néanmoins, on parle de signal de fond comme quoi les étés ont tendance à ne plus voir leur température moyenne augmenter depuis le début des années 2000, ok, mais pourquoi concrètement? Parce que justement on a dans cette série l'été 2003 qui fut suffisamment exceptionnel pour conditionner à lui tout seul et de manière évidente une moyenne glissante sur 11 ans! Bref, mon raisonnement n'est pas évidemment d'ôter 2003 pour le plaisir, mais simplement de se dire que si 2003 avait été un été moins anormal, on constaterait bel et bien que la courbe de moyenne sur 11 ans est en hausse constante depuis le début des années 2000.

Si on avait eu une anomalie moyenne de 10°C sur l'été 2003, on en serait rendus à dire que les derniers étés sont plus froids que ceux de la période 2000/2010, ce qui serait évidemment totalement faux dans 90% des cas. C'est juste à ça que je veux en venir. 2003 est l'arbre qui cache la forêt dans ce cas précis. Peut-être faudrait-il alors calculer sur 20 années glissantes pour minimiser l'impact évident de 2003, et avoir ainsi une vision peut-être moins étriquée, et plus "climatologique" du coup?

 

La capacité des scientifiques est de pouvoir prévoir un peu le signal de fond/décennal.  Si jamais ce signal de fond se réalise en une seule année, c'est vrai que ça ressemble à une "arnaque", mais c'est aussi un cas inattendu. En règle générale, le signal de fond/décennal se retrouve visiblement sur de nombreuses années.

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il y a 13 minutes, boubou07 a dit :

... et puis aux gens qui ont du stopper des réacteurs nucléaires parce qu'ils ne pouvaient plus les refroidir correctement.

c'est vrai que c'est pas du tout inquiétant !

 

Si je ne m'abuse, ce n'est pas un problème d'efficacité de refroidissement mais un problème de norme de température en sortie pour protection du milieu naturel, ce qui n'est pas tout à fait pareil.

Modifié par Boomslang47
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