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Tendances Hiver 2017-2018


Julien764

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Posté(e)
Chambéry (Savoie, 73), 270m
il y a une heure, PJet a dit :

Sinon, je suis d'accord que "un état présent n'augure en rien le futur" cependant la réserve de froid reste quelque chose d'important et celle-ci nous a extrêmement manquée l'année dernière, où certaines belles situations n'ont apporté qu'un temps humide et frais. Je pense que les comparaisons de @gugo vont dans ce sens. 

Oui c'est un peu ça que je voulais exprimer, en fait on prend deux synoptiques avec exactement la même dynamique.

Si le froid est plus présent là haut dans l'une des deux synoptique alors forcément chez nous le froid est plus présent.

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Bonjour à tous,     On m'a devancé dans l'ouverture du topic bien joué .    Comme chaque année je pense il est bon de rappeler  que les tendances saisonnières sont des prévisi

Bon, je vais carrément sortir (sans non plus complètement couper les liens) avec le sujet central de ce topic, à savoir les perspectives à venir par chez nous l'hiver prochain. Mais je pense que le co

A moins de 40 jours du début de l'hiver, je me lance sur une petite prévision.  Après 4 hiver assez peu fructueux, qu'en sera t-il de cette saison 2017-2018 ?  Pour faire cette prévision , o

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il y a 57 minutes, PJet a dit :

Sinon, je suis d'accord que "un état présent n'augure en rien le futur" cependant la réserve de froid reste quelque chose d'important et celle-ci nous a extrêmement manquée l'année dernière, où certaines belles situations n'ont apporté qu'un temps humide et frais. Je pense que les comparaisons de @gugo vont dans ce sens. 

Je pense que tu fais référence à l'enneigement sur l'hémisphère nord, j'ai un avis plutôt réservé sur ce sujet abordé par Gugo.

Début novembre, l'enneigement sous les 60éme // est plutôt rare ou éphémère à cette période de l'année, en Europe de l'ouest. 

En Sibérie, c'est tellement loin qu'on est pas vraiment concerné.

Je suis d'accord pour dire qu'un enneigement étendu peut favoriser un refroidissement plus important, mais c'est une juste conséquence par rapport à une synoptique favorable,

une série de descentes polaires récurrentes. Dans ce contexte, on est presque sûr de ramasser quelque chose.

Si il survient une séquence zonale étendue , tout le stock de froid sera balayé en quelques jours. Si c'est juste un zonal localisé à l'ouest de L'Europe, ton stock de froid n'aura jamais l'occasion de nous faire influencer, il va juste nous narguer à nos portes.

Alors les réserves de froid ou étendues neigeuses pour faire des prévisions saisonnières, bof...

 

         

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Posté(e)
Nastringues (24) & Tercis-les-Bains (40)
Il y a 3 heures, PJet a dit :

[...]

Sinon, je suis d'accord que "un état présent n'augure en rien le futur" cependant la réserve de froid reste quelque chose d'important et celle-ci nous a extrêmement manquée l'année dernière, où certaines belles situations n'ont apporté qu'un temps humide et frais. Je pense que les comparaisons de @gugo vont dans ce sens. 

Bonne journée

 

Pas convaincu. Si on se réfère à l'épisode de froid sec du mois de janvier 2017, par une simple piqûre de rappel, nous sommes passés à ce moment-là, proche d'une réelle VDF relativement sensible pour le pays, peut-être assez durable (ou du moins, plus durable que ce que nous avons eu au final) et potentiellement neigeuse, dans la forme (bon  après ça, c'est tout autre chose). Nous avions suivi tous ensemble des modèles et notamment le CEP au fil des runs, relativement stable dans sa modélisation (avant de se rallier à GFS et UKMO) d'un important écoulement d'une masse d'air franchement froide et massive en flux de NNE, qui aurait pu très certainement, non apporter un épisode froid assez majeur.

 

Finalement, nous avions accouché d'une souris, mais cette finalité (fatalité) n'était certainement pas du à un manque de réserves en  air froid à ce moment-là, mais clairement si mes souvenirs sont exacts et à moins d'une erreur de ma part, d'une activité dépressionnaire atlantique finalement un peu trop vigoureuse, dans un contexte dominé dans le même temps, par des vents zonaux, encore bien trop vigoureux et organisés, pour permettre à cette synoptique de ne pas se faire lamentablement rabotée au moindre petit grain de sable... comme très souvent. Les exemples ne manquent pas si on se réfère à certains hivers précédents.

 

En plein cœur de l'hiver, en l'absence de réserves d'air froid suffisamment proches et organisées, la mise en place d'une synoptique favorable à grande échelle, avec un placement idéal et favorable des centres d'action, peu en l'espace de quelques jours et sans réelles difficultés (en combinaison de certains indices / soutiens, importants et au verts), nous faire nettement basculer dans l'hiver et dans un froid intense, par drainage polaire ou continental. Même la plus importante réserve d'air glaciale, aux portes du pays, peut se faire littéralement et rapidement balayer en un claquement de doigt, en un revers de main et repousser très largement vers les régions Nordiques, par la mise en place d'un courant zonal marqué, tout comme dans un courant zonal bien installé, l'élévation soudaine et graduelle d'une dorsale bien placée, au bon moment, au bon endroit et avec vigueur, si les éléments le permettent, peut là aussi nous faire basculer plus ou moins rapidement dans le côté froid de la force et avec intensité (un bel exemple de janvier 2007 et de son épisode bien hivernal de la dernier semaine du mois, mais c'est loin d'être le seul exemple).

 

Après, je n'occulte pas le fait que des réserves d'air froid relativement proches, ne permettraient pas d'avoir un écoulement froid plus rapide, plus marqué à terme et un peu plus facile à mettre en place sur le pays (c'est même certain), au travers d'une synoptique favorable, certes, mais je ne pense toujours pas au fil des années, que ce soit une obligation primordiale, pour avoir du froid (d'advection) sur le pays. La machine peut très bien s'emballer, d'un côté comme de l'autre et, finalement parfois, plus rapidement que  l'on puisse l'imaginer... avec une rapide continentalisation du flux et l'accumulation en quelques jours, d'importantes zones de froid intenses, en peu de temps, à proximité du pays. Pas besoin dès lors de se focaliser dessus, plusieurs semaines ou même un ou deux mois, à l'avance.

 

Au mieux, je verrais plutôt ainsi ces réserves d'air froid, maintes fois évoquées et mises en avant, pour du " BONUS " supplémentaire, un peu comme les épinards de Popeye xD, venant ajouter du piquant, à une situation favorable, venant se mettre en place... que d'un élément obligatoire.

Modifié par DoubleKnacki
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Posté(e)
St Germain les Corbeil
Il y a 2 heures, DoubleKnacki a dit :

Après, je n'occulte pas le fait que des réserves d'air froid relativement proches, ne permettraient pas d'avoir un écoulement froid plus rapide et un peu plus facile à mettre en place sur le pays, au travers d'une synoptique favorable, certes, mais je ne pense toujours pas au fil des années, que ce soit une obligation, pour avoir du froid (d'advection) sur le pays.

 

Les réserves d'air froid créent de fortes subsidence qui lorsqu'elles sont suffisamment étendues peuvent influencer la circulation générale en favorisant les blocages continentaux et surtout en les entretenant par rétroaction positive. Je m'explique :

1- Un blocage se forme sur un continent au  dessus du 50e parallèle.

2- En basses couches, le froid s'intensifie par inertie.

3- L'air très froid au sol favorise de fortes inversions ce qui accentue la subsidence.

4- Le blocage se renforce

5- retour à 2-

C'est pour cette raison que les puissants anticyclone russe déborde sur l'Europe surtout en fin d'hiver, les hautes latitudes sont bien plus froides en février qu'en décembre.

Pour ce qui est de la tendance TLT, ma prévision pour novembre se porte bien pour l'instant, le régime AR semble être la star de ce 11ème mois de l'année.*

hiver.png

gensnh-21-5-228.png

 

Une offensive hivernale me semble probable fin novembre,  j'y reviendrai ce soir.

 

 

 

 

 

Modifié par faycal
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Le 01/11/2017 à 15:10, gugo a dit :

II/La Nina qui fait joujou

 

Effectivement durant ce mois d’octobre la Nina a pas mal « joué », elle a eu tendance à disparaitre avant de s’intensifier, à ce jour on en est là :

[...]

Donc la tendance petite Nina est bien présente pour novembre et décembre ce qui favorise un NAO-, pour janvier qui a de gros risque d’être encore sous la Nina, cela favoriserait une tendance sec et anticyclonique. Février ne semble pas encore calé, mais ne devrait pas être sous l’influence d’une Nina on sera sans doute au-dessus des -0.5°C.

 

 

Pas d'accord avec la partie en gras : le problème, c'est qu'on ne peut pas mettre tous les épisodes de Niña dans un même panier. L'affirmation d'une liaison entre ces épisodes et des séquences de NAO- est vraie .. mais uniquement pour les Niña orientales (ou EP, pour East Pacific), celles pour lesquelles on se trouve dans un schéma "pur" de placement des anomalies de température de surface et de toute la circulation atmosphérique associée. Pour les Niña occidentales (ou CP, pour Central Pacific, mais on peut aussi parler de Niña Modoki), à savoir celles qui présentent un décalage vers l'ouest de la dynamique générale,  on constate exactement l'inverse (elles conduisent plutôt à de la NAO+).

 

 

Voici, sur les dernières décennies, les anomalies moyennes de pression (gauche) et de géopotentiels à 300 hPa (droite) relevés en janvier / février durant les épisodes de Niña classiques, ou EP :

 

nina.png

 

 

Au niveau de l'Europe, c'est le schéma classique d'une NAO négative : ça bloque sur le nord de l'Europe avec des anomalies positives de pression et de géopotentiels, et on relève des champs d'anomalies négatives sur le bassin Méditerranéen. Oui, ce type de Niña, c'est clairement favorable à des cycles NAO-.

 

Problème, voici ce que l'on observe en faisant le même exercice mais cette fois avec les épisodes de Niña modoki, ou CP :

 

nina2.png

 

 

Des anomalies basses entre Groenland et Scandinavie, et plus largement dans tout le nord Atlantique, une ceinture d'anomalies hautes depuis l'est des Etats-Unis jusqu'à la péninsule Ibérique, et le bon vieux flux zonal entre les deux, c'est le schéma type des conditions NAO+.

 

Confirmation avec les données de la NAO elle-même mois par mois, selon le type d'épisode Niña associé : en janvier, c'est -2 en moyenne avec les Niña classiques (EP) et +2 en moyenne avec les Niña modoki (CP) :

 

 

nao.png

 

 

Du coup, on comprend bien que cela ne nous apprend rien en l'état de se limiter à constater l'existence ou pas d'un épisode de Niña, c'est bien davantage son type qui nous intéresse. Et sur ce point, on a une bonne nouvelle : les conditions actuelles sont assez typiques en l'état d'une Niña classique. Dans les images que j'ai montrées précédemment, le classement des épisodes Niña a été réalisé à partir de l'étude du positionnement des anomalies de température de surface : dans les épisodes Niña classiques le "cœur froid" en automne est observé à environ 100/120° de longitude ouest, alors que dans les épisodes modoki c'est plutôt vers 150/160° de longitude ouest.  Pour mieux le visualiser, voici le schéma classique des Niña EP (gauche) et des Niña CP (centre), et à la même échelle et pour les mêmes dates la situation observée cette année (droite) :

 

nina3.png

 

Peu de doute, cette année le profil des SST n'a rien à voir avec du Modoki.

 

 

Maintenant, reste à confirmer le développement de cet épisode. Les observations présentées ci-dessus n'ont en effet été obtenues qu'à partir des "vrais" épisodes de Niña, mais sur ce point il faut rappeler que nous sommes toujours officiellement en conditions neutres.  Les prévisions sur la suite des événements n'étant ni très mauvaises ni très bonnes, à l'exemple de ce quitte ou double que propose le bureau australien de météorologie (BOM) :

 

20171024.poama_nino34.png

 

 

-0.29° au dernier relevé mais avec pas mal de fluctuations, il y a encore un peu de route à faire pour enfoncer le seuil des -0.8° sur la moyenne de novembre :

 

nina4.png

 

 

 

 

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Le 02/11/2017 à 11:12, PJet a dit :

Sinon, je suis d'accord que "un état présent n'augure en rien le futur" cependant la réserve de froid reste quelque chose d'important et celle-ci nous a extrêmement manquée l'année dernière, où certaines belles situations n'ont apporté qu'un temps humide et frais. Je pense que les comparaisons de @gugo vont dans ce sens. 

 

Le 02/11/2017 à 12:54, DoubleKnacki a dit :

 

Pas convaincu. Si on se réfère à l'épisode de froid sec du mois de janvier 2017, par une simple piqûre de rappel, nous sommes passés à ce moment-là, proche d'une réelle VDF relativement sensible pour le pays, peut-être assez durable (ou du moins, plus durable que ce que nous avons eu au final) et potentiellement neigeuse, dans la forme (bon  après ça, c'est tout autre chose). Nous avions suivi tous ensemble des modèles et notamment le CEP au fil des runs, relativement stable dans sa modélisation (avant de se rallier à GFS et UKMO) d'un important écoulement d'une masse d'air franchement froide et massive en flux de NNE, qui aurait pu très certainement, non apporter un épisode froid assez majeur.

 

[...]

 

Au mieux, je verrais plutôt ainsi ces réserves d'air froid, maintes fois évoquées et mises en avant, pour du " BONUS " supplémentaire, un peu comme les épinards de Popeye xD, venant ajouter du piquant, à une situation favorable, venant se mettre en place... que d'un élément obligatoire.

 

Pourtant, la problématique des réserves froides (qu'on pourrait aussi appeler le "degré de trop), n'est plus vraiment à démontrer.

 

J'ai déjà pas mal posté la dessus, mais pour une petite démonstration, voici un petit graphique qui représente l'évolution des températures hivernales à Beauvais (et on retrouve les mêmes résultats partout en France), en fonction du flux et des conditions (plutôt dépressionnaires,plutôt anticycloniques, neutres) :

 

 

Beauvais.png

 

 

Par exemple,

- Les jours avec flux d'ouest dépressionnaire, la Tm quotidienne moyenne était d'environ 5.7° sur la période 1951-1980, contre environ 6.9° sur la période 1981-2010.

- Les jours avec flux de nord-est neutre, la Tm quotidienne moyenne était d'environ -2.0° sur la période 1951-1980, contre environ -0.8° sur la période 1981-2010.

- Les jours avec flux de nord anticyclonique, la Tm quotidienne moyenne était d'environ 1.0° sur la période 1951-1980, contre environ 1.8° sur la période 1981-2010.

 

Si on avait de problème de "pas de chance", "il y a eu un grain de sable", cela s'exprimerait par une réduction du nombre de flux froids. On a foiré la mise en place du blocage, donc au lieu d'un flux d'est on a un flux d'ouest. Sauf qu'on ne constate rien de tel : à Beauvais, station à partir de laquelle j'ai réalisé le graphique ci-dessus, la nombre de jours avec flux d'est / nord-est est resté stable à environ 18% du total entre 1951-1980 et 1981-2010.

 

Donc non, les coups ne sont pas plus rares. Par contre ils sont indéniablement moins bons en terme de résultat, quelle que soit la composante (plutôt est ou plutôt nord-est) et le champs de pression (dépressionnaire, anticyclonique, neutre).

 

Et ça, c'est pas un manque de chance.

C'est un réchauffement climatique.

 

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Posté(e)
Chambéry (Savoie, 73), 270m

@TreizeVents  ce que tu démontres explique d'ailleurs sans doute les résultats sur l'étude sur laquelle je me basais en disant ça(http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2006RG000199/full):

 

image.png

 

 Ils prennent sans doute en compte la Nina normale ET la Nina modoki de ce fait cela rend les schémas ci dessus, où de octobre à décembre on tend au NAO- contrairement à janvier-mars. 

Mais merci de ton apport cela change tout à la prévision globale ce que tu as démontré avec une Nina bien plus favorable au NAO- en janvier-février que décembre ce qui voudrait dire qu'une Nina faible en nov-déc n'aura pratiquement aucune incidence sur l'hiver, sauf peut être en janvier.

Il y a 3 heures, TreizeVents a dit :

-0.29° au dernier relevé mais avec pas mal de fluctuations, il y a encore un peu de route à faire pour enfoncer le seuil des -0.8° sur la moyenne de novembre

pourtant la NOAA ne semble pas avancer la même chose avec -0.5: http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/analysis_monitoring/lanina/enso_evolution-status-fcsts-web.pdf
 

Et -0.30 semble bien peu quand on regarde la carte ci dessous:

image.png.be833d5c78fbb996f487990730874e78.png
 

Modifié par gugo
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C'est un visuel intéressant que tu nous présentes là Treize. Selon ces données, à flux égal il fait généralement plus doux, c'est effectivement l'info générale. 

 

Après dans le détail, il n'est pas facile de savoir jusqu'à quel point c'est exploitable. Si on met en avant des contre exemples, on peut se demander pourquoi le flux de NO perturbé ne se réchaufferait pas, doit on y déceler l'effet de cette fameuse zone Sud Groenlandaise qui est prévue peu se réchauffer?

 

On peut aussi se demander pourquoi les flux de S/SE ne se réchauffent pas, voire même se refroidissent. L’occurrence de ce type de flux est elle trop faible pour s'analyser correctement en terme de stats, y a t'il un souci de classement dans la catégorie dans le sens où comme l'exprime Yann, la fréquence des différents  types de synoptiques conduisant à ces flux à t'elle pu évoluer? et/ou existe t'il une évolution d'un point de vue humidité qui impacte le résultat, en lien avec l'hygrométrie ou la nébulosité...etc

Je pense que je ne suis pas clair non plus :D

 

La démonstration recherchée est difficilement contestable, et dans le détail ça ouvre un questionnement intéressant.

 

 

Modifié par sebb
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En effet, le problème étant de mettre la main sur une telle classification présentant des données journalières sur une période de temps assez longue pour pouvoir établir des comparaisons, ce que je n'ai justement jamais trouvé. Du coup, je suis limité à l'étude du flux et de la pression uniquement sur la station étudiée, ce qui effectivement va conduire à ignorer l'origine "de fond" de la masse d'air. Cela étant, je n'ai jamais vu à jour d'étude ou de rapport évoquant une modification générale des types de situation sur l'Europe, qui permettrait de donner des éléments de réflexion pour pousser un peu l'examen.

 

Plusieurs remarques tout de même :

 

D'une part, on peut quand même constater que sur cette étude qui distingue entre 9 directions et 3 types de flux soit 9 x 3 = 27 séries, il n'y en n'a que 4 sur lesquelles la Tm 1981-2010 est plus basse que celle 1951-1980. Et ces quatre séries se retrouvent sur les types de flux (S / SE) qui sont les moins représentés, avec des échantillons qui sont en conséquence très réduits et peu représentatifs (du coup je te répond Sebb).

 

Supposons que indépendamment de la direction et du type de flux, il y ait du fait des changements en cours une modification de fond des schémas de circulation atmosphérique, conduisant à faire évoluer défavorablement (du point de vue hivernophile)  l'origine des masses d'air qui nous parviennent et donc bien évidemment le résultat de température d'où les évolutions constatées. C'est une possibilité.

 

Mais tout de même, que l'on soit perdant dans 23 types de flux sur 27, et surtout dans tous ceux qui sont les plus représentés, c'est quand même un résultat lourd. J'ai du mal à considérer comme possible que cela soit le résultat de variations dans les types de circulation qui seraient aussi systématiquement en notre défaveur. Quand on perd quelques fois au jeu c'est qu'on a pas de chance, quand on perd presque systématiquement c'est que les dés sont pipés.

 

Qui plus est, mis à part une légère baisse des flux de NO au bénéfice des flux d'O, il n'y a pas eu d'évolution notable des régimes de vent entre 1951-1980 et 1981-2010. Envisageons qu'il y ait, au niveau de l'Europe, une évolution dans l'occurrence des différents schémas atmosphériques, avec comme dans ton exemple davantage de blocages britanniques et moins de blocages scandinaves. Dans les deux cas, c'est un régime d'E / NE à Beauvais, mais pas avec les mêmes masses d'air c'est une évidence. C'est tout à fait possible, mais là encore j'ai du mal à envisager qu'une telle évolution puisse passer inaperçue dans les fréquences de type de flux.

 

Il faudrait que non seulement on ait des évolutions dans les types de régime qui nous soient presque systématiquement défavorables, mais en plus il faudrait que ces évolutions soient parfaitement synchronisées avec les anciens régimes pour rester invisibles dans les schémas de répartition. La probabilité me parait quand même bien mince.

 

D'autre part, envisageons qu'il y ait réellement une modification dans les types de flux avec un facteur très défavorable pour la France. Logiquement, on devrait retrouver d'autres régions d'Europe pour lesquelles ces changements seraient favorables. La masse d'air froid continentale qui n'a pas déferlé sur Beauvais, elle a déferlé sur les Balkans ou la Scandinavie. Le problème, c'est que sans aller aussi loin que pour l'étude de Beauvais, j'ai fait le même type de recherche sur une station suédoise (Stockholm) et une station hongroise (Budapest), et que les résultats y sont identiques : réchauffement sur quasiment chaque type de flux. S'il y a du froid qui ne vient plus chez nous, il ne va pas la bas non plus, ce qui ne plaide donc pas en faveur d'une problématique liée à une modification des schémas directionnels.

 

 

il y a 42 minutes, gugo a dit :

@TreizeVents  ce que tu démontres explique d'ailleurs sans doute les résultats sur l'étude sur laquelle je me basais en disant ça(http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2006RG000199/full):

 

pourtant la NOAA ne semble pas avancer la même chose avec -0.5: http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/analysis_monitoring/lanina/enso_evolution-status-fcsts-web.pdf
Et -0.30 semble bien peu quand on regarde la carte ci dessous:

 

L'étude que tu cites est un peu dépassée, car la classification des différents types d'épisodes ENSO n'existait pas encore au moment où elle est parue. Ainsi va la science : au départ les chercheurs avaient étudié directement l'ENSO et les hivers européens (et n'avaient pas trouvé quand chose). Puis en réalisant des études où l'hiver était analysé mois par mois ils ont découvert des incidences différentes selon la période qui ne se voyaient pas quand on lissait à l'hiver dans son ensemble. Aujourd'hui, on a mis au point une classification entre les différents épisodes de l'ENSO, et on découvre que selon le type d'épisode les conséquences sont parfois radicalement opposées, avec de nouvelles incidences qui étaient initialement noyées et qui apparaissent au grand jour. Show must go on...

 

Pour la température elle-même, attention, la NOAA et le BOM n'utilisent pas les mêmes méthodes de mesure, et n'ont pas la même zone de définition, d'où les écarts entre leurs résultats.

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Superbe démonstration Treize Vents, claire et très pédagogique.

Avec quelques autres, vous donnez à Infoclimat une véritable autorité sur le Net, tant en matière de météorologie que de climatologie...

...

1981/2010...dire que ce n'est déjà plus notre climat, et que nous écrivons 2011/2040.

Un petit mal au cœur quand même....

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bonjour!il me semble que cela fait bon nombre d années que nous ne sommes plus sous influence d un AS en hiver qui a la caractéristique de véhiculer des conditions hivernales.??une récurrence anticyclonique, notamment en Decembre...nouvelle preuve de cela cet hiver??merci

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Allez, un peu d'optimisme concernant les prévisions hivernales.

Est-ce que cet optimisme va ruisseler sur nous, pauvres masses laborieuses peu gâtées par la nature?

Hum, on verra!

Enfin, voici le texte (au moins c'est simple ça nous change!) émanant de l'excellent site ski-nordique.net:

 

* Yann Giezendanner, météorologiste à Chamonix et pionnier du routage en montagne, affiche son optimisme et prévoit beaucoup de neige sur le site de TV Mountain :

Novembre 2017

"Le blocage qui nous a valu un bel automne semble disparaître peu à peu. Le courant perturbé d’ouest à  nord-ouest apportera de nombreuses perturbations sur les Alpes et l'Europe. Les pluies seront donc fréquentes, parfois la neige à plus basse attitude.

Cela devrait permettre d'avoir un enneigement, en moyenne et haute montagne. (j’ai mis les pneus d’hiver)."

Décembre 2017

"Poursuite du grand courant océanique perturbé sur l'Europe. Cela veut dire passage de nombreuses perturbations avec des fluctuations de température amenant de la pluie forcément en moyenne montagne et l'arrivée d'air plus froid appontant de la neige jusqu'en plaine.

Ces variations entre l'air doux et l'air froid provoqueront un bon enneigement à toutes les attitudes."

Janvier 2018

"Plus froid en janvier mais le courant perturbé semble ne plus s'arrêter sur l'Europe, les tempêtes se suivent et se ressemblent. Ici,   sur les Alpes du Nord, les perturbations seront fréquentes pendant des semaines. Les chutes de neige seront abondantes à toutes les altitudes.

Évidemment, entre les perturbations il y aura de très belles journées."

 

Voilà, si ce n'est pas de l'optimisme, ça y ressemble beaucoup!

 

 

 

 

Modifié par meteor
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Posté(e)
Bust, Alsace Bossue dpt 67 (alt 310m)
il y a 59 minutes, meteor a dit :

 

Allez, un peu d'optimisme concernant les prévisions hivernales.

Est-ce que cet optimisme va ruisseler sur nous, pauvres masses laborieuses peu gâtées par la nature?

Hum, on verra!

Enfin, voici le texte (au moins c'est simple ça nous change!) émanant de l'excellent site ski-nordique.net:

 

* Yann Giezendanner, météorologiste à Chamonix et pionnier du routage en montagne, affiche son optimisme et prévoit beaucoup de neige sur le site de TV Mountain :

Novembre 2017

"Le blocage qui nous a valu un bel automne semble disparaître peu à peu. Le courant perturbé d’ouest à  nord-ouest apportera de nombreuses perturbations sur les Alpes et l'Europe. Les pluies seront donc fréquentes, parfois la neige à plus basse attitude.

Cela devrait permettre d'avoir un enneigement, en moyenne et haute montagne. (j’ai mis les pneus d’hiver)."

Décembre 2017

"Poursuite du grand courant océanique perturbé sur l'Europe. Cela veut dire passage de nombreuses perturbations avec des fluctuations de température amenant de la pluie forcément en moyenne montagne et l'arrivée d'air plus froid appontant de la neige jusqu'en plaine.

Ces variations entre l'air doux et l'air froid provoqueront un bon enneigement à toutes les attitudes."

Janvier 2018

"Plus froid en janvier mais le courant perturbé semble ne plus s'arrêter sur l'Europe, les tempêtes se suivent et se ressemblent. Ici,   sur les Alpes du Nord, les perturbations seront fréquentes pendant des semaines. Les chutes de neige seront abondantes à toutes les altitudes.

Évidemment, entre les perturbations il y aura de très belles journées."

 

Voilà, si ce n'est pas de l'optimisme, ça y ressemble beaucoup!

 

 

 

 

 

Bonjour,

 

Avec toutes ces certitudes, ce serait ballot de se retrouver avec un début d'hiver à dominante Est :), même si ça parait très peu probable. 

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En même temps pour un gars qui vend de la neige, son discours ne peut être empreint d'autre que de rêve de neige pour ces futurs clients des stations.

Si un spécialiste tenait un discours complétement inverse assez catastrophique annonçant des poussés anticyclonique subtropicales comme jusqu'en décembre 2015 sans le moindre flocon imaginer la tête des futurs clients ou lecteur des sites cités plus haut. -_-

 

Ps : j'ai beaucoup aimé le factuel "j’ai mis les pneus d’hiver"

Modifié par Zifool
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De toute façon j'ai cité cela comme exemple d'optimisme béat (ou, peut-être, intéressé).

Le gars a fait sa prévision le 3/10/2017.

Et ce matin, j'ai découvert ça:

 

llose-06112017.jpg

 

marrant quand même.

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À près de 4 semaines de l'ouverture de la saison météorologique hiver 2017-2018, quelles sont les probabilités d'un hiver doux, normal ou froid ? Du moins, peut-on en dégager une probabilité à l'heure actuelle grâce aux modèles ? 

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Moncoutié 13kms au nord de Cahors(46)-350m
il y a 8 minutes, Crawlings a dit :

À près de 4 semaines de l'ouverture de la saison météorologique hiver 2017-2018, quelles sont les probabilités d'un hiver doux, normal ou froid ? Du moins, peut-on en dégager une probabilité à l'heure actuelle grâce aux modèles ? 

 

Il y'en a 14 pages, dont 3 qui datent de moins d'une semaine... a moins que nos prévisionnistes saisonniers soient devenus kamikazes a 4 semaines de début décembre je doutes que même un seul s'aventure sur une tendance hivernale tranchée, les indices sont dégagés mais a eux seuls ils n'augurent d'aucunes certitudes.

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Marseille (13) (alt : 40m) et Gap (05) (alt : 780m)
Il y a 6 heures, meteor a dit :

 

Allez, un peu d'optimisme concernant les prévisions hivernales.

Est-ce que cet optimisme va ruisseler sur nous, pauvres masses laborieuses peu gâtées par la nature?

Hum, on verra!

Enfin, voici le texte (au moins c'est simple ça nous change!) émanant de l'excellent site ski-nordique.net:

 

* Yann Giezendanner, météorologiste à Chamonix et pionnier du routage en montagne, affiche son optimisme et prévoit beaucoup de neige sur le site de TV Mountain :

Novembre 2017

"Le blocage qui nous a valu un bel automne semble disparaître peu à peu. Le courant perturbé d’ouest à  nord-ouest apportera de nombreuses perturbations sur les Alpes et l'Europe. Les pluies seront donc fréquentes, parfois la neige à plus basse attitude.

Cela devrait permettre d'avoir un enneigement, en moyenne et haute montagne. (j’ai mis les pneus d’hiver)."

Décembre 2017

"Poursuite du grand courant océanique perturbé sur l'Europe. Cela veut dire passage de nombreuses perturbations avec des fluctuations de température amenant de la pluie forcément en moyenne montagne et l'arrivée d'air plus froid appontant de la neige jusqu'en plaine.

Ces variations entre l'air doux et l'air froid provoqueront un bon enneigement à toutes les attitudes."

Janvier 2018

"Plus froid en janvier mais le courant perturbé semble ne plus s'arrêter sur l'Europe, les tempêtes se suivent et se ressemblent. Ici,   sur les Alpes du Nord, les perturbations seront fréquentes pendant des semaines. Les chutes de neige seront abondantes à toutes les altitudes.

Évidemment, entre les perturbations il y aura de très belles journées."

 

Voilà, si ce n'est pas de l'optimisme, ça y ressemble beaucoup!

 

 

 

 

 

La même personne qui prévoyait un Été remarquablement orageux et pluvieux en montagne et notamment dans le 05.... On a vu ce que ça a donné ! Le pire Été depuis le début des relevés presque.

J'ai regardé ses prévisions saisonnières des derniers mois. Systématiquement il a faux en fait. Et tous les mois il modifie ses prévisions. En Septembre et Octobre du coup il a rien posté. Et quand il a vu qu'il commençait à neiger en Novembre il est réapparu.

En Août, il dit que l'Hiver sera sec et doux. Puis ensuite il corrige et dit que ce sera tempête etc... Ça n'a aucunes valeur et c'est bien dommage.

Le travail des gens sur ce forum est surement beaucoup plus approfondi. Et même si ce n'est pas toujours juste au moins on a des explications :) 

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Marseille (13) (alt : 40m) et Gap (05) (alt : 780m)
Il y a 1 heure, sastrugis a dit :

Ce qui est le plus curieux c'est que Météo-France laisse un de ses "employés" délivrer des prévisions saisonnières en dehors des sentiers très réglementés de l'organisme ???

 

Visiblement il est retraité de MF. Mais ce n'est indiqué nul part sur le site..

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Je vais fonctionner de manière très basique mais partant du constat que nous connaissons des phases de longues durées. J'ai envie d'attendre quelques jours et voir si la dynamique de flux de nord-ouest que nous connaissons actuellement va se poursuivre prochainement. 

Je trouve que l'AA a regagné sa position plus habituelle, que l'échange méridien semble relativement bien en place sans pour autant bouleverser l'activité cyclonique en Atlantique. 

 

Alors, pourquoi pas envisager une première partie de la saison sous ce même regime. Flux de nord-ouest assez dépressionnaire en allant vers l'Europe Centrale, plus anticyclonique en se dirigeant vers l'ouest (plus proche de l'AA). En fait un AA qui jouerait son rôle de toboggan.

 

Cela se caractériserait par un temps globalement perturbé (sans excès et notamment en allant vers l'ouest), une première partie assez fraîche mais sans excès en raison de l'origine du flux franchement maritime mais bien bénéfique pour les massifs montagneux. 

 

Estimant qu'une phase peut durer en moyenne deux mois, je vois bien novembre et Décembre  de la sorte. 

 

Bien entendu, c'est une prévision peu scientifique et assez personnelle, je reprécise. C'est plus pour répondre à certains qui demandent simplement si on peut s'attendre à Du doux, dans les normales ou du frais. J'opte donc pour du frais perturbé mais sans excès. 

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C'est quand même un peu risqué de parier sur une récurrence à partir d'une situation présente qui ne fait que commencer.

Tu es bien meilleur dans topic LT:)

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Moncoutié 13kms au nord de Cahors(46)-350m
il y a 38 minutes, Jack75 a dit :

C'est quand même un peu risqué de parier sur une récurrence à partir d'une situation présente qui ne fait que commencer.

Tu es bien meilleur dans topic LT:)

 

Ma foi, il a au moins le mérite d'essayer et de se mouiller (lui...), mais il a prit la précaution de mettre la tenue de scaphandrier.:D

 

Citation

Je vais fonctionner de manière très basique mais partant du constat que nous connaissons des phases de longues durées

Citation

Bien entendu, c'est une prévision peu scientifique et assez personnelle, je reprécise

 

Quand a partir d'un constat a l'instant T et en avançant le fait que les situations synoptiques tendent a durer dans le temps lorsqu'elles sont installées, pourquoi pas, c'est une approche d'un point de vue scientifique peu cartésienne mais qui sur le plan factuel et passé n'est pas dénuée de sens.

Modifié par cédric du Lot
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Haute Joux, Les Fourgs 1140m
il y a 29 minutes, Jack75 a dit :

C'est quand même un peu risqué de parier sur une récurrence à partir d'une situation présente qui ne fait que commencer.

Tu es bien meilleur dans topic LT:)

pas compris il n'est pas le seul à présenter cette tendance! sans rancune Jack;) amicalement

merci run pour ton point de vue que je partage

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il y a 3 minutes, pablo25 a dit :

pas compris il n'est pas le seul à présenter cette tendance! sans rancune Jack;) amicalement

merci run pour ton point de vue que je partage

Je voulais simplement souligner le risque de faire des prévis saisonnières à partir d'une configuration présente.

J'aurais été étonné que tu ne partages pas le point de vue de Run, un flux d NO pendant deux mois, c'est le Graal pour Pablo :D

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  • Sebaas changed the title to Analyse des possibilités hivernales à long terme

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