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Posté(e)
Grasse (06), 200m d'alt.

Un orage sec est défini par son absence de précipitations. Il faudra de toute façon un minimum d'humidité dans l'atmosphère pour engendrer la formation d'un orage, mais on peut cependant trouver de l'orage avec des basses couches très sèches, c'est le cas lors des orages à l'étage moyen qui sont je pense les meilleurs prétendants au titre d'orage sec. 
Il n'est pas rare d'en observer près de la méditerranée avec des orages d'étage moyen remontant en flux de sud dans un environnement sec en basse couche mais humide en altitude avec suffisamment d’instabilité pour permettre la formation de ce type d'orage. 
Ces orages donnent effectivement très peu de précipitation, parfois seulement quelques gouttes (souvent sableuses dans le sud), les rideaux de pluie s'évaporent parfois avant de toucher le sol mais ceux-ci donnent quand même une activité électrique parfois forte. En effet la hauteur des bases (entre 2000 et 3000m d'altitude) permet cette évaporation, plus les basses couches sont sèches plus le risque d'orage sec est présent mais c'est véritablement l'absence de précipitations qui définit ce type d'orage, les orages d'étage moyen peuvent également donner de très fortes pluies, même avec des basses couches relativement sèches.  A l'inverse des basses couches humides permettront des bases plus basses et des précipitations plus importantes.

Néanmoins pour en voir dans nos régions il faut vraiment des conditions particulières, ceux-ci sont moins rares dans les régions semi-arides du sud-est des Etats-Unis par exemple où les basses couchent excessivement sèches permettent une évaporation rapide des précipitations.
 

Les orages secs sont souvent employés un peu maladroitement par le public quand ceux-ci perçoivent des éclairs lointains alors qu'il ne pleut pas sur leur position, un peu comme les orages de chaleur souvent employés pour les cas où les gens voient les éclairs mais n'entendent pas le tonnerre...

Modifié par Tristan06
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Posté(e)
Nastringues (24) & Tercis-les-Bains (40)
Il y a 2 heures, Tristan06 a dit :

[...]

 

Les orages secs sont souvent employés un peu maladroitement par le public quand ceux-ci perçoivent des éclairs lointains alors qu'il ne pleut pas sur leur position, un peu comme les orages de chaleur souvent employés pour les cas où les gens voient les éclairs mais n'entendent pas le tonnerre...

 

Oui, tout à fait. Il y a une idée reçue très répandue avec " ces fameux orages de chaleur " et " même éclair de chaleur ", comme si l'activité électrique... pouvait comme cela se manifester sans la présence d'une cellule orageuse, comme ça dans l'atmosphère...

 

Après, j'ai personnellement un peu de mal avec cette notion d'orage sec, puisque à la base, un orage... bah ce n'est pas sec 😅... et je n'ai aussi jamais vu ici dans la région, une seule fois un orage à base élevée, ne pas être accompagné au moins " d'un minimum de précipitations ", signalé par les radars ou donc, une détection d'activité électrique, sans le moindre écho de précipitations visible.

 

Je pense quand même que cette proportion d'orages ne doit pas être hyper élevé, en tout cas ici dans notre pays... à moins que certaines personnes associes un orage sec, à un orage en cours de développement, avec un début d'activité électrique, mais sans précipitation atteignant le sol " dans un premier temps "... le problème, c'est qu'inévitablement, la cellule orageuse finira tôt ou tard par produire des pluies, donc en l'occurrence, il n'y a rien " de sec " là-dedans.

 

Est-ce que des cas d'orages, sans la moindre précipitation (même quelques gouttes) ont déjà été répétorié dans le monde, du début à la fin de leur période d'activité ? 😨

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Je me permets de répondre à cette question, qui date de plusieurs jours. 

 

Il ne faut pas confondre orages sec avec orage d'atmosphère libre. Ces derniers sont aussi appelés "orages d'étages moyen". Les orages secs ont leurs bases dans les basses couches et sont présents également dans un environnement chaud, qui qui, pour l'observateur au sol, à lieu dans un air sec, alors que les points de rosées permettent une condensations dans les basses couches supérieures. 

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