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Canicule : d'ici 2050, des températures records de l'ordre de 55 degrés en France ?


Ventdautan

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La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)
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La situation synoptique est extrêmement rare. En général les masses d'air très chaudes sont associées à des flux de sud assez forts qui ne permettent que de scorer loin dans les terres et en dernier lieu le littoral par retour du vent de terre en fin d'épisode avec une masse d'air amoindrie. Les deux ensemble sont très rares. Effectivement en août 2017 une situation proche s'était produite mais avec une masse d'air 4 degrés plus fraiche (26 au mont aigoual). Donc un des seuls moyens d'aller plus haut, c'est d'avoir une masse d'air plus chaude, on ne peut plus aller au delà du gradient adiabatique. C'est tout ce que je dis, sans parler de statistiques je parle juste de physique

 

Tu as raison, mais ce que tu expliques ce sont les températures de la masse d'air à 850hpa. Oui je suis d'accord avec toi en ce qui concerne les 30°C relevé vers 1500m lors de cet épisode, la synoptique d'altitude est essentiel pour le comprendre. Mais est-ce la seule chose qui influence ensuite les températures au sol ? Le contenu en air humide de l'air joue un rôle important aussi, et une partie de cette canicule d'ailleurs a été absorbé par une humidité de l'air importante. Les modèles prévoyaient des températures encore plus importantes que ce qui a été relevé, mais avaient négligé l'humidité de l'air et les zones de records correspondent assez bien aux zones qui étaient les plus sèches lors du pic (mistral). Or plus le contenu en vapeur d'eau est élevé, plus le gradient vertical de température est faible. Toute la question est de savoir si l'effet de serre va augmenter le contenu en vapeur d'eau provoquant une rétroaction positive ou une diminution du gradient vertical aidé par la convection, provoquant une rétroaction négative. Quoi qu'il en soit, la réponse d'une masse d'air de 30°C à 850 hpa a le potentiel pour provoquer des températures encore plus élevés au sol que ce qui a été relevé, si le gradient vertical est plus élevé dans un air plus sec. L'idéal étant qu'il soit en plus subsident.

 

Je pense que la durée d'une canicule joue aussi un rôle important en limitant le refroidissement nocturne au sol. Il y a forcément un effet d'accumulation, probablement aidé aussi par l'inertie de la température du sol lui-même, en particulier si l'air n'est pas brassé (anticyclone). Enfin bref, on peut toujours faire pire. La même masse d'air dans une durée de type 2003, qu'est-ce que cela aurait donné ?

 

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Désolé de remettre une pièce, mais je pense qu'à l'aune de ce qui vient de se passer au Canada, il peut être instructif de relire encore une fois ce sujet. Pour aller plus loin, mon impression, q

Ca on verra... Encore une affirmation bien péremptoire alors que ce qui vient de se passer a justement fait exploser les précédentes certitudes. Oui la probabilité est très faible, mais on voit justem

Après le climato-sceptiscime, le climato-relativisme ? Ne remettant pas vraiment en cause le réchauffement climatique anthropique mais relativisant son ampleur et ses conséquences déjà bien réelles ?

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La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Pour illustrer mon propos, à la base empirique, je suis tombé ce matin sur cette étude de la canicule de 2003 en France :

 

http://lodel.irevues.inist.fr/climatologie/index.php?id=908

 

Citation

 

[...]

Dans un système aussi complexe que l’atmosphère, les interactions permanentes rendent difficiles l’appréciation des causes et des effets. La prise en compte simultanée des événements se déroulant en altitude et dans les basses couches de l’atmosphère nous a cependant permis de mieux cerner les mécanismes et la chronologie de la canicule de l’été 2003.

Dans un premier temps, il semble que la puissance de l’advection tropicale d’altitude ait pu créer les bases d’un système thermodynamique capable de perdurer longtemps et d’accentuer lui-même la chaleur (autocatalyse). L’analyse démontre que ce phénomène météo-climatique exceptionnel a trouvé son origine en altitude mais que son intensité et sa durée sont en grande partie imputables à des processus d’interface air-sol. Dans le plan vertical, le scénario de la canicule peut donc se résumer par un enchaînement logique en deux temps, composé à l’origine par un grand mouvement vertical descendant (compression)(a), suivi par un léger mouvement vertical ascendant au contact d’un substratum surchauffé, accentuant et distribuant la chaleur dans les très basses couches (conduction et mélange)(b) :

(a)advection tropicale d’altitude : subsidence réchauffement + assèchement de la colonne d’air constitution d’un « matelas » d’air chaud : formation d’une masse d’air calme, clair et chaud

(b)air calme, clair et chaud + données astronomiques (soleil haut et jour long) :

  • de jour, intense échauffement du substratum canicule à l’interface propagation de la chaleur dans les très basses couches  (ascendances instabilisatrices limitées par l’air chaud d’altitude)

  • de nuit, rafraîchissement limité de l’air malgré le rayonnement IRT (« matelas » chaud)

Autrement dit, la chaleur serait venue « d’en haut » et aurait ensuite été renforcée « par le bas ». Toutes choses égales par ailleurs, rappelons que début août la situation est particulièrement propice à l’établissement d’une période de forte chaleur au sol et dans les basses couches car à cette saison l’élévation du soleil au-dessus de l’horizon et la longueur des jours engendrent encore un bilan radiatif positif, phénomène d’origine astronomique renforcé par l’inertie thermique du système Terre-Atmosphère. La conjonction de facteurs planétaires saisonniers (fixes) et d’éléments météorologiques (aléatoires) dans une configuration optimale est donc à l’origine de cette canicule exceptionnelle.

[...]

 

 

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Il y a 20 heures, adri34 a dit :

 

La situation synoptique est extrêmement rare. En général les masses d'air très chaudes sont associées à des flux de sud assez forts qui ne permettent que de scorer loin dans les terres et en dernier lieu le littoral par retour du vent de terre en fin d'épisode avec une masse d'air amoindrie. Les deux ensemble sont très rares. Effectivement en août 2017 une situation proche s'était produite mais avec une masse d'air 4 degrés plus fraiche (26 au mont aigoual). Donc un des seuls moyens d'aller plus haut, c'est d'avoir une masse d'air plus chaude, on ne peut plus aller au delà du gradient adiabatique. C'est tout ce que je dis, sans parler de statistiques je parle juste de physique 🙂

A priori, je serais tenté de dire que le changement climatique modifie également les centres d'actions et donc les synoptiques : ce qui était rare avant devient plus fréquent, voire devient la norme, tant que l'équilibre en bout du changement n'est pas atteint.

j'aime reprendre mon exemple de la casserole qui chauffe sur une gazinière : au départ il y a un relatif équilibre dans la masse d'eau entre le fond et le haut; puis lorsqu'on allume le gaz, l'eau du fond chauffe en premier, et remonte vers la surface, forçant l'eau plus froide à descendre pour être chauffée à son tour (situation de goutte froide bloquée sur l'Atlantique Nord, qui nous advecte l'air très chaud d'Afrique, pour illustrer l'image); ensuite il y a 2 possibilités : soit on coupe le gaz et les "bulles" se calment pour que la masse d'eau se rééquilibre à peu près, soit on laisse chauffer jusqu'à ce que l'eau bout et atteigne une température globale également relativement homogène mais plus chaude.
Tout ça pour dire que l'argument de la rareté synoptique ne tient plus dans le contexte actuel : il y a un changement global qui affecte la normalité des synoptiques. On en voit les prémices.

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Nice (06)-Corniche Fleurie / parfois Saint-Félix de Lodez (34)
Le 07/11/2018 à 19:02, ChristianP a dit :

Fin 81 avec les données dispo, 42.7° [39.5° ; 45.9°] avait en valeur centrale une durée de retour de 3000 ans qui est passée à 70 ans selon la même loi avec le RC supplémentaire avec les données de 82 à fin 2017.

 

Perso c'est cette phrase qui m'interpelle et devrait faire prendre conscience qu'on prend un virage assez serré, on est au début de l'épingle même. Si ça continue les valeurs records millénales du passé deviendront du simple "commun" d'ici 50 à 100 ans.  Diviser par 40 une période de retour en l'espace de 40 ans c'est quand même hallucinant. 

En caricaturant (quoi que), c'est comme si que les 46°C du Triadou deviendraient quelque chose d'assez fréquent d'ici 2100, là où l'exceptionnel sera bel et bien des T°>50°C. 

 

Des masses d'air de 28°C à la 850hPa qui atteignent la France, voire du 25°C à la 850hpa jusqu'à 50° de latitude Nord en France, qui l'aurait spéculé sur ce forum il y a ne serais-ce que 10 ans ? Je me souviens bien que les 20°C à la 850hPa faisaient "fantasmer" un bon nombre d'habitants du nord de la Loire il y a une décennie, clairement cette époque est révolue... Nos enfants guetteront peut-être les 18Z GFS à la recherche du 30°C, voire du 33°C à la 850hPa d'ici 25ans :ph34r:

 

D'un côté pour le passionné de météo c'est assez "stimulant" ces changements, on sent qu'on palpe quelque chose d'inédit et qu'on est au début d'une nouvelle ère, mais vu toutes les conséquences que cela va impliquer à moyen/long terme il y a vraiment de quoi s'inquiéter et passé l'excitation de battre des records mythiques on est un peu scié et pantois quant à l'avenir qui nous attend... 

Modifié par cirrus007
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Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Cet histoire de sondage ne colle pas dans des secteurs comme la plaine du Luc, la topo et le foehn sont particuliers. Dans les records par vent de terre là-bas, la T est aussi la résultante de multiples compressions/foehn en amont en passant les collines et les mini plaines pour finir par un énième effet hot avec la plus forte compression, plus puissante encore, en tombant des massifs dans la plus grande et basse plaine au Luc/Le Cannet avant le massif des Maures. Plus on va vers l'W et NW du Var (selon la direction du vent de terre) et moins l'air est chaud malgré le vent de terre et malgré les cas avec une même T  à 850 hPa, car il n'a pas subi autant de compressions successives. Donc analyse trop globale à partir d'un RS, il faut voir ça avec modèle de topoclimatologue.

 

Avec la théorie  globale des RS (et non à l'échelle fine), on n'aurait pas pu relever 42.2° au Luc avec seulement 21° à 850 hPa, http://www.meteociel.fr/modeles/archives/archives.php?day=5&month=8&year=2017&hour=12&type=ncep&map=0&type=ncep&region=&mode=0

et alors même que ce record a été très tronqué à cause du vent de terre pas franc, qui a perdu rapidement contre la brise très tôt et dont je voyais le mur s'approcher et finir par stopper un peu plus tard mon record plus à l'W. Le 44° était largement jouable au Luc le 5 août 2017 avec un vent de terre qui serait resté jusqu'à 18h et non remplacé par la brise dans le début d'AM, ceci malgré les 21° à 850 hPa. Avec 28° à 850 hPa, à la place de 21° dans la même config pour tout le reste, ça nous fait déjà du 49° au minimum, avec le même vent de terre remplacé par la brise avec le même timing, donc plus avec du vent de terre jusqu'à 18h minimum ! C'est clair que ça peut arriver cet été comme dans 100 ans (au pire dans moins de 300 ans si on continue comme actuellement à se goinfrer d'énergie, c'est garanti avec une croissance de 2.3% de consommation d'énergie par an, même si on retirait tout le surplus de CO2 anthropique  tmp.pnghttps://dothemath.ucsd.edu/2011/07/galactic-scale-energy/ ...)   ou plus que toutes les conditions soient réunies au Luc.

 

 

Les séries de données sont bien trop courtes pour estimer sérieusement les possibilités de la météo en Tx absolue un jour/mois donné, d'autant plus que le climat n'est pas stable et donc à l'instant t, comme la moyenne sur 30 ans  se réchauffe en permanence, par définition on a qu'un record maxi journalier/mensuel/absolu du nouveau climat tant qu'il n'est pas stabilisé. Il suffit de voir l'écart de ces valeurs du 28/06 avec les courbes des records journaliers/mensuels/absolus diffusés ici ou là. Ca signifie de fait que sur des milliers d'années de ce climat stable au niveau du RC actuel, les valeurs records des 364 autres jours finiront à ce niveau de décalage respectif relativement au jour spécifique donné dans l'année, un niveau impensable avant cette journée. Amusez-vous à estimer les records potentiels ( au bout de milliers d'années sans plus de RC), pour d'autres jours de l'année, en décalant la courbe annuelle initiale des records journaliers avant ce record, jusqu'au niveau du record du 28/06 sans modifier la courbure... Tous les records journaliers qui ne sont pas battus très largement, deviennent insignifiants maintenant à cause de ce 28/06 car on sait que la météo a pu faire ce jour-là. Il n'y a aucune loi physique, ni statistique qui empêchera d'observer un écart énorme spécifique à la saison, au mois, au jour, un autre jour, respectant la courbure générale annuelle,  c'est juste une question d'échantillonnage. On verra peut-être dans les analyses des pro, combien est attribué au RC  et combien à la situ météo exceptionnelle, mais dans tous les cas, le fait est que ce niveau d'écart avec les autres records est possible même si on ne pouvait pas départager exactement les causes.

 

 

 J'ai très bien en mémoire l'air autrement plus limpide et sec dans l'absolu pendant le record de 42.7° du 7 juillet 1982 au Luc et les 40.4° à Toulon à 10 m de la mer (Il était difficile de se baigner sur les plages du Mourillon de Toulon, avec le vent fort  très sec et l'eau froide. L'évaporation avec ce vent était terrible quand on sortait mouillé, on se gelait pendant un court moment malgré le soleil surpuissant avec ce ciel sans trouble et la T élevée)  à l'inverse du ciel dans le Gard du 28/06 qui est très typique de ma brise de mer classique ici. Donc c'est clair qu'on peut faire plus avec des Td moins élevés et une situation favorable pour le vent de terre à ciel limpide. Quand on voit la valeur de Vinon sur Verdon dans le haut Var à 44.3° en site classe 1, alors que la masse d'air a été assez humide et instable pour générer des orages pas très loin, ça ne fait aucun doute que le Luc montera un jour bien plus que les 46.5° estimés par les stats.

 

 

La situation favorable ne sera pas simple à atteindre au Luc, car depuis des années je remarque que le vent de terre résiduel ou non dans ces cas, ne parvient plus à atteindre autant la plaine du Luc et ici plus à l'W, malgré parfois des prévisions météo de son extension. Brignoles semble devenir une limite du vent de terre plus fréquente l'été. D'après moi le problème est qu'avec le RC supplémentaire, la dépression thermique de la plaine du Luc se renforce et protège le Luc plus souvent de l'extension du vent de terre qui se termine habituellement dans les Maures ou contre la brise avant le Dramont, une situation qui permettaient les plus gros records. L'idéal pour scorer au Luc ou ici, c'est d'être à la limite de portée du vent de terre. La brise dans l'autre sens est un véritable mur sur lequel l'air déjà comprimé x fois,  vient encore plus se comprimer, et c'est de cette façon que Fréjus St Raphaël au bord de mer avait chiffré plus que Le luc en 83, une station classe 1 dans cette direction de vent alors que le Dramont tout proche était en brise,  qui détenait auparavant le record de France au bord de mer avec 42° en 1983.
 
Donc mon pronostic (d'illuminé averti 😂 ) spécifique au Luc maintenant qu'il est possible de relever du 28 à 30° à 850 hPa à grande échelle sur le SE, en oubliant les stats, c'est du 49-50° de nos jours dans le cas d'un vent de terre d'W assez bien établi dans ce coin de la plaine du Luc avec un air aussi chaud. (Mon estimation de 46.5° était basée que sur les stats sans l'effet spécifique et les possibilités observées de la météo et en particulier le 28/06. )

 

La théorie est trop globale avec un RS en prime pas réalisé au dessus de la plaine du luc et sans aucun détail de ce qui se passe partout dans les très basses couches au-dessus des massifs et des plaines en amont et de celle du Luc. Il faudrait disposer des infos et se concentrer sur les détails à une échelle très fines dans les très basses couches entre l'W Var en aval des massifs et la plaine du Luc. La topoclimatologie en amont et vers le Luc, jouent à fond pour produire du 42.2° avec 21° à 850 hPa.  A l'inverse du climat, il faut raisonner à très petite échelle. Le RS donne une info globale très utile mais insuffisante pour un coin comme Le Luc avec tous les phénomènes de petites échelles de très basses couches partout en amont  et surtout entre 2 stations de RS.

 

Edit :

J'ai d'ailleurs retrouvé une explication de Pierre Carrega qui m'a beaucoup appris en topoclimatologie, qui montre comme le foehn dit "sec au vent", par dynamisme peut réchauffer un max l'air, dans un extrait d'un vieux bulletin de MSE :


"On a ce mardi 1er août un cas typique de Foehn « sec », c’est à dire sans pluie au vent du relief. Contrairement aux sempiternelles interprétations présentes dans les manuels, la plupart des cas de Foehn donnant une forte chaleur sèche sous le vent d’un relief (ici la Côte d’Azur) ne sont pas accompagnés de pluie au vent (versant W du massif Central et des Alpes), et ne sont pas des foehns « humides au vent ». On sait que dans ce cas la chaleur gagnée sous le vent, par rapport au vent, s’explique par une épaisseur de compression adiabatique « sèche » (sans condensation) plus importante sous le vent que ne l’est l’épaisseur de détente « sèche » au vent, car la masse d’air a perdu de l’eau par précipitation sur les reliefs au vent (pluies orographiques). Cette perte d’eau provoque à la descente de l’air, une fois passé le sommet, une rapide désaturation et un réchauffement adiabatique « sec » beaucoup plus important que n’a été le refroidissement en mode saturé à la montée. Dans le cas de ce 1er août, la plongée de l’air sous le vent n’est pas précédée d’une ascendance au vent. Le phénomène est purement dynamique et relève de la mécanique des fluides : la vitesse suffisante du flux de secteur W vers 3000-4000m d’altitude conjuguée à son orientation par rapport au relief préalpin le fait plonger, et gagner environ 1°C par 100m, soit 30° pour 3000m de descente… (fig 7). Les quelques nuages lenticulaires constatés se moulent dans la partie supérieure des ondes engendrées en aval du relief (lignes rouges)."


http://www.meteosudest.org/Pierre/BulletinPC01082006.php

Modifié par ChristianP
Ajout de précisions.
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Il y a 10 heures, grecale2b a dit :


Tout ça pour dire que l'argument de la rareté synoptique ne tient plus dans le contexte actuel : il y a un changement global qui affecte la normalité des synoptiques. On en voit les prémices.

 

En effet, quand on voit que depuis 2000, on a connu 17 vagues de chaleur en 19 ans (en espérant qu'il n'y en aura pas d'autres cette année), alors qu'au cours des 53 années précédentes il n'y en avait moins d'une année sur deux, la fréquence a donc dors et déjà doublée ; .... et forcément la sévérité va avec....

 

Vagues de chaleur 2.png

Modifié par th38
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Je ne suis absolument pas météorologue mais lorsque je regarde le graph de MF ci-dessus, une question me vient immédiatement à l'esprit :

Si on compare la première canicule 2003 à ce qu'il vient de se passer (et ce qu'il se passe encore près de la Méditerranée), on voit clairement que l'intensité et la sévérité de 2019 ont été bien supérieures à 2003. Que ce passerait-il si le schéma ayant conduit à la canicule d'août 2003 devait se reproduire en 2019? Où se situerait la bulle, quel serait son diamètre? Et surtout quelles seront les températures atteintes?

 

Question de béotien...

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Posté(e)
Rouergue, Ouest Aveyron (12800) 500m alti
Le 01/07/2019 à 18:57, Sebaas a dit :

Ces spéculations me semblent irréalistes et accrocheuses en terme de communication. Le modèle ALADIN-Climat souffre de pas mal de problème, est hydrostatique (vous en savez les limites)..c'est vraiment à prendre avec des "pincettes"..pour la tendance en gros pourquoi pas..

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Posté(e)
Toulouse (quartier Lardenne)
il y a 14 minutes, slo a dit :

Je ne suis absolument pas météorologue mais lorsque je regarde le graph de MF ci-dessus, une question me vient immédiatement à l'esprit :

Si on compare la première canicule 2003 à ce qu'il vient de se passer (et ce qu'il se passe encore près de la Méditerranée), on voit clairement que l'intensité et la sévérité de 2019 ont été bien supérieures à 2003. Que ce passerait-il si le schéma ayant conduit à la canicule d'août 2003 devait se reproduire en 2019? Où se situerait la bulle, quel serait son diamètre? Et surtout quelles seront les températures atteintes?

 

Question de béotien...

 

Un beau graphe vaut mieux qu'un long discours. Voici une des possibilités pour 2100.

Attention, ça reste de la modélisation climatique, avec de nombreuses hypothèses et approximations.

Dans ce scénario là, la canicule d'août 2003 passerait comme une canicule faiblarde (et je ne parle même pas de celle de juin 2003).

 

RCP8.5.PNG

Modifié par Ventdautan
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Melun (surtout), montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77 (parfois)

Je suis souvent étonné quand je lis certaines affirmations, comme quoi c'est une fois que la canicule est installée qu'il fait de plus en plus chaud au fur et à mesure des jours, ou encore que des sols humides changent tout par rapport à des sols sec quand advient la canicule etc.

On voit à chaque fois que ce n'est jamais si simple. Si on prend Clermont, le record absolu est arrivé le premier jour, ça a baissé ensuite, malgré la T brûlante à 850.

Plus généralement, le pic n'a pas été atteint en fin de canicule à masse d'air constante à 850 : c'est parfois au début, parfois au milieu, parfois ensuite. Les relevés de 2003 le montrent bien : il n'y a pas eu de pic à proprement parler, mais une semaine à 40 sur la France.

 

Concernant l'évènement récent, l'extraordinaire a eu lieu dans le sud-est, ailleurs c'est à un niveau moins impressionnant (avec quelques valeurs rarissimes localement comme la Rochelle ou Saumur).

 

C'est clair que cet évènement du sud-est pose plein de questions, arriver à un truc pareil est vraiment impressionnant. La conjonction de plusieurs facteurs favorables (avec une géographie propre aux départements proches du rhône) l'explique, couplé à une masse d'air hors du commun.

 

Mais ailleurs et malgré cette masse d'air a priori inédite, on ne bat en général pas les absolus, on en est parfois assez loin. C'est une surprise au final (je vous passe les prévisions initiales arpège, un peu pommées par la situation, avec du 40  généralisé). Phénomènes d'humidité, de flux de basse couche mal appréhendés par les modèles quelques jours avant ->  Alors à plusieurs années on est dans une belle incertitude pour prévoir les Tx !

 

 

 

 

Modifié par edd
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il y a 8 minutes, Ventdautan a dit :

 

Un beau graphe vaut mieux qu'un long discours. Voici une des possibilités pour 2100.

2003 passerait comme une canicule faiblarde.

RCP8.5.PNG

 

Si je lis bien, on dépasserait en intensité et en sévérité les prévisions les plus alarmistes pour la période 2021-2050 dès 2019.

Par contre, si ce scénario se réalise, on met les 6 millions de français au nord du 45ème parallèle?? 😲

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)
il y a 52 minutes, edd a dit :

[...]

 

 

Il faudra absolument une compression adiabatique avec un air subsident pour atteindre les records, cela a été dit à plusieurs reprises. Si la masse d'air est humide, le gradient vertical de température devient plus faible (avec même possibilité d'ascendance, faisant fuir la chaleur du sol) et l'advection tropicale d'altitude n'atteindra pas son plein potentiel au sol. C'est ce qui fait la différence entre les endroits n'ayant pas dépassés les records de ceux l'ayant dépassé.

 

PS : pour la valeur de Saumur, attention apparemment ça serait une station de classe 3 (mal situé).

 

 

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Posté(e)
Melun (surtout), montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77 (parfois)
Il y a 1 heure, Damien49 a dit :

 

Il faudra absolument une compression adiabatique avec un air subsident pour atteindre les records, cela a été dit à plusieurs reprises. Si la masse d'air est humide, le gradient vertical de température devient plus faible (avec même possibilité d'ascendance, faisant fuir la chaleur du sol) et l'advection tropicale d'altitude n'atteindra pas son plein potentiel au sol. C'est ce qui fait la différence entre les endroits n'ayant pas dépassés les records de ceux l'ayant dépassé.

 

PS : pour la valeur de Saumur, attention apparemment ça serait une station de classe 3 (mal situé).

 

 

 

J'entends bien, mais nos modèles français n'ont pas pu anticiper cela sur cet épisode (hors SE) ? Car cela change la donne pour les futures canicules et leur prévision... (pas tellement la récurrence des épisodes, mais l'intensité).

 

Pour Saumur, vu l'écart avec les autres stations, je le comprends aisément.

 

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  • 2 weeks later...
Posté(e)
Grenoble (limite Eybens)

Je pense qu'il faut quand même faire la part des choses et se méfier de l'effet amplificateur des médias, toujours friands de records.

 

En fait, dans cette canicule 2019, des records impressionnants de chaleur ont été battus certes , mais finalement sur des périodes très courtes.

Y compris dans le Sud-Est

Ainsi , même à Nîmes, ville particulièrement réputée pour ces chaleurs estivales, la température n'aura dépassé 40° qu'1 seul jour.

Alors certes, le jour en question (28/06), la barre des 40° a été pulvérisée (ainsi que le précédent record)

Mais si on devait en rester là, on pourrait dire qu'en 2019, à Nîmes, la température a dépassé 40°  1  jour sur 365.

Objectivement, on ne peut parler de températures régulières au-dessus de 40° ,  même en été...

 

Ça n'enlève évidemment rien au fait que cette canicule a été longue et intense

Mais ces pics de chaleur au-dessus de 40° relèvent encore de l'épiphénomène, il me semble

 

 

 

 

Modifié par Dionysos
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il y a 30 minutes, Dionysos a dit :

 

Objectivement, on ne peut parler de températures régulières au-dessus de 40° ,  même en été...

 

 

Il y en a qui ont envie de vivre dans la vallée de la mort... 👹

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Il y a 6 heures, Dionysos a dit :

Je pense qu'il faut quand même faire la part des choses et se méfier de l'effet amplificateur des médias, toujours friands de records.

 

En fait, dans cette canicule 2019, des records impressionnants de chaleur ont été battus certes , mais finalement sur des périodes très courtes.

Y compris dans le Sud-Est

Ainsi , même à Nîmes, ville particulièrement réputée pour ces chaleurs estivales, la température n'aura dépassé 40° qu'1 seul jour.

Alors certes, le jour en question (28/06), la barre des 40° a été pulvérisée (ainsi que le précédent record)

Mais si on devait en rester là, on pourrait dire qu'en 2019, à Nîmes, la température a dépassé 40°  1  jour sur 365.

Objectivement, on ne peut parler de températures régulières au-dessus de 40° ,  même en été...

 

A Nîmes puisque tu en parles, on a non seulement battu le record absolu de Tx, mais on a aussi fait tomber le record de la semaine la plus chaude depuis le début des mesures. Alors faire passer ça pour un épiphénomène ponctuel en se raccrochant à on ne sait quelle prévision médiatique fantaisiste pour essayer d'en tirer on ne sait pas trop quel relativisme, c'est pas un peu osé ?

 

Modifié par TreizeVents
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Pont de dore (63) 330 m
Il y a 2 heures, TreizeVents a dit :

 

A Nîmes puisque tu en parles, on a non seulement battu le record absolu de Tx, mais on a aussi fait tomber le record de la semaine la plus chaude depuis le début des mesures. Alors faire passer ça pour un épiphénomène ponctuel en se raccrochant à on ne sait quelle prévision médiatique fantaisiste pour essayer d'en tirer on ne sait pas trop quel relativisme, c'est pas un peu osé ?

 

Chez moi  j'ai relevé 3 jours à plus de 40° et 2 à  plus de 39° , mais des nuits pas trop chaude, ce qui a rendu supportable cette chaleur, par contre pour la semaine prochaine, l'herbe est brûlée maintenant donc les nuits risque d'être plus chaude quand juin et ceci avec des temperautres plus faible en journée. 

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  • 1 year later...

Désolé de remettre une pièce, mais je pense qu'à l'aune de ce qui vient de se passer au Canada, il peut être instructif de relire encore une fois ce sujet.

Pour aller plus loin, mon impression, que j'ai partagée sur le topic de suivi de l'événement, c'est que ces modélisations extrêmes peuvent nous sembler absurdes parce qu'on a tendance à penser intuitivement le réchauffement comme linéaire : en gros pour qu'il fasse 50°C en France, il faut qu'on atteigne 60°C dans le Sahara. Or, au fur et à mesure des événements des dernières années j'ai le sentiment que cette approche est très trompeuse car les records ne sont pas battus avec la même marge partout. Dans les déserts chauds on est déjà au max du potentiel chaque été, et on a plutôt tendance à y battre les records petit à petit, dixièmes par dixièmes. En revanche ce qui se dessine ailleurs et dans les latitudes plus tempérées, est l'apparition d'excursions de conditions de chaleur intense "désertique", avec un gradient en latitude des records qui tend à diminuer. Sans précurseurs de même ampleur dans des régions plus chaudes, on est donc quelque peu surpris par ces records.

A voir évidemment par la suite car on a encore peu de recul sur ces événements.

Modifié par Arkus
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Hettange-Grande (57) ou Étival (39)
Il y a 17 heures, Arkus a dit :

Pour aller plus loin, mon impression, que j'ai partagée sur le topic de suivi de l'événement, c'est que ces modélisations extrêmes peuvent nous sembler absurdes parce qu'on a tendance à penser intuitivement le réchauffement comme linéaire : en gros pour qu'il fasse 50°C en France, il faut qu'on atteigne 60°C dans le Sahara. Or, au fur et à mesure des événements des dernières années j'ai le sentiment que cette approche est très trompeuse car les records ne sont pas battus avec la même marge partout.

C’est ce que je pense aussi. La température, ce n’est pas de la proportionnalité. Les canicules seront forcément de plus en plus puissantes en évoluant dans le temps, et donc sûrement plus meurtrières. Les 55°C me paraissent beaucoup pour un horizon 2050 mais c’est largement possible pour 2100. Et il n’y aura pas à mon avis pas que les canicules qui s’amplifieront, les cyclones, les inondations ou encore les tsunamis. 

 

Le record actuel de température en France est il me semble de 45,9°C. Je ne suis pas calé en climatologie mais ce record sera sûrement battu d’ici 2030. Admettons que chaque décennie nous gagnons 1,5°C en record de température, un peu de calcul mental, et on arrive à 51,9°C en 2050, et là ça me parait beaucoup. Je pense plus que l’on va gagner (si on peut dire ça) un peu moins d’un degré chaque décénnie. Ce qui fait 50°C.

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Il y a 2 heures, Mételle a dit :

 

Le record actuel de température en France est il me semble de 45,9°C. Je ne suis pas calé en climatologie mais ce record sera sûrement battu d’ici 2030. Admettons que chaque décennie nous gagnons 1,5°C en record de température, un peu de calcul mental, et on arrive à 51,9°C en 2050, et là ça me parait beaucoup. Je pense plus que l’on va gagner (si on peut dire ça) un peu moins d’un degré chaque décénnie. Ce qui fait 50°C.

 

 Oui, et il faut ajouter que ce record est intervenu fin juin. C'est à dire il ne s'est pas installé sur la période la plus chaude qui est, elle, à la jonction de fin juillet/début août où les tx sont en France en moyenne 1.4°C au dessus de celles de fin juin

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Il y a 4 heures, Mételle a dit :

 

Le record actuel de température en France est il me semble de 45,9°C. Je ne suis pas calé en climatologie mais ce record sera sûrement battu d’ici 2030. Admettons que chaque décennie nous gagnons 1,5°C en record de température, un peu de calcul mental, et on arrive à 51,9°C en 2050, et là ça me parait beaucoup. Je pense plus que l’on va gagner (si on peut dire ça) un peu moins d’un degré chaque décénnie. Ce qui fait 50°C.

 

Le rythme du réchauffement moyen en France c'est autour de 0.4°C par décennie actuellement. Il est considéré que les records montent plus vite que la moyenne donc on doit être quelque part entre 0.5°C et 1°C par décennie.

Le souci c'est que dans nos régions tempérées, les événements susceptibles d'atteindre le maximum de chaleur potentielle sont rares, moins fréquents qu'une occurrence par décennie en un lieu donné (du moins jusque là). Ce qui fait qu'on accumule un potentiel "invisible" pendant une longue période, et au moment on l'événement extrême survient, on franchit d'un seul coup un gros palier.

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Le 01/07/2021 à 21:22, Arkus a dit :

Désolé de remettre une pièce, mais je pense qu'à l'aune de ce qui vient de se passer au Canada, il peut être instructif de relire encore une fois ce sujet.

Pour aller plus loin, mon impression, que j'ai partagée sur le topic de suivi de l'événement, c'est que ces modélisations extrêmes peuvent nous sembler absurdes parce qu'on a tendance à penser intuitivement le réchauffement comme linéaire : en gros pour qu'il fasse 50°C en France, il faut qu'on atteigne 60°C dans le Sahara. Or, au fur et à mesure des événements des dernières années j'ai le sentiment que cette approche est très trompeuse car les records ne sont pas battus avec la même marge partout. Dans les déserts chauds on est déjà au max du potentiel chaque été, et on a plutôt tendance à y battre les records petit à petit, dixièmes par dixièmes. En revanche ce qui se dessine ailleurs et dans les latitudes plus tempérées, est l'apparition d'excursions de conditions de chaleur intense "désertique", avec un gradient en latitude des records qui tend à diminuer. Sans précurseurs de même ampleur dans des régions plus chaudes, on est donc quelque peu surpris par ces records.

A voir évidemment par la suite car on a encore peu de recul sur ces événements.

 

Je pense que le potentiel doit pouvoir se quantifier assez facilement :

La Terre de réchauffe actuellement d'environ 0,35°C par décennie, la France environ 60% plus vite (1,8°C vs 1,1°C par rapport à la situation préindustrielle); soit environ +0,6°C la décade.

J'avais lu du Jean Jouzel qui indiquait que pour les records c'était *2 (et *3 pour les minima).

Donc le potentiel de record absolu monte de 1,2°C par décennie (avec surement un dégradé Brest->Strasbourg). 

Enfin il suffit de regarder l'âge de record de Strasbourg, pour savoir à + combien de °C nous pouvons aboutir avec une synoptique parfaite.

Si le record est très vieux il faut tempérer tout de même- la vitesse du réchauffement étant en constante accélération depuis 1950- le ''vieux potentiel non accompli'' est plus faible

 

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Il y a 10 heures, Arkus a dit :

 

Le rythme du réchauffement moyen en France c'est autour de 0.4°C par décennie actuellement. Il est considéré que les records montent plus vite que la moyenne donc on doit être quelque part entre 0.5°C et 1°C par décennie.

 

 

 Etant donné que l'humanité a produit 20% plus de CO2 sur la décennie 2010-2020 que sur 2000-2010; il y a une dynamique d'accélération (de 20% ?) - avec un décalage d'une dizaine d'année (si demain matin nous atteignons la neutralité carbone cela n'a d'incidence sur l'évolution des températures qu'une dizaine d'année plus tard je crois)

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Eh bien si c'est si simple, on se demande pourquoi des milliers de scientifiques se cassent la tete a bosser sur des modèles compliques depuis trente ans...

 

En revanche la remarque d'ardus me semble très pertinente: je ne sais pas pour l'HS mais dans l'HN, plus on se rapproche du pole, plus les records de chaleurs deviennent frequents et / ou sont battus très largement (parfois plusieurs degrés autour de l'Arctique. 

 

Ca serait interessant d'avoir une etude comparant les changements de records par latitudes de l'HN entre 1961/90 (ou meme pré 1990)- 1971/00 - 1981/10 - 1991-20: ca ne m'étonnerait pas qu'a partir de 45 degrés Nord (par exemple), 

 

1/ certaines stations aient battu le record des décennies précédentes a chaque nouvelle décennie (record des années 2010 > aux années 00 > années 90 > 

 

2/ un bon nombre de stations aient battu leur record de chaleur de l'ere pré 1990 de plus de 5 degrés 

 

3/ Un nombre non-négligeable aient battu le record par plus de 10 degrés (des latitudes tempérées au pole). 

 

4/ Les zones tropicales ou équatoriales ne connaissent pas cette tendance, avec pas mal de records anciens subsistants ou alors a peine battus de moins d'un ou deux degrés...

 

Si on considère toutes les stations météos émettant depuis 1950, je ne pense pas qu'au dessus de 45 degres Nord il reste beaucoup de records absolus datant d'avant 1990 - ni meme d'avant 2010 désormais...

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il y a 46 minutes, Hugo_HK a dit :

Eh bien si c'est si simple, on se demande pourquoi des milliers de scientifiques se cassent la tete a bosser sur des modèles compliques depuis trente ans...

 

En revanche la remarque d'ardus me semble très pertinente: je ne sais pas pour l'HS mais dans l'HN, plus on se rapproche du pole, plus les records de chaleurs deviennent frequents et / ou sont battus très largement (parfois plusieurs degrés autour de l'Arctique. 

 

Ca serait interessant d'avoir une etude comparant les changements de records par latitudes de l'HN entre 1961/90 (ou meme pré 1990)- 1971/00 - 1981/10 - 1991-20: ca ne m'étonnerait pas qu'a partir de 45 degrés Nord (par exemple), 

 

1/ certaines stations aient battu le record des décennies précédentes a chaque nouvelle décennie (record des années 2010 > aux années 00 > années 90 > 

 

2/ un bon nombre de stations aient battu leur record de chaleur de l'ere pré 1990 de plus de 5 degrés 

 

3/ Un nombre non-négligeable aient battu le record par plus de 10 degrés (des latitudes tempérées au pole). 

 

4/ Les zones tropicales ou équatoriales ne connaissent pas cette tendance, avec pas mal de records anciens subsistants ou alors a peine battus de moins d'un ou deux degrés...

 

Si on considère toutes les stations météos émettant depuis 1950, je ne pense pas qu'au dessus de 45 degres Nord il reste beaucoup de records absolus datant d'avant 1990 - ni meme d'avant 2010 désormais...

 

Bonnes remarques en effet.

Plus on monte en latitude, plus les records sont bousculés (vers le haut).

 

En France, les synoptiques "parfaites" (tels 1947 ou 2003) /Versus 1956, 1963 ou 1985 pour le froid) deviennent anciennes. 

2019 qui a pu effacer presque tous les records de 47 et une partie de ceux de 2003, et qui a d'autre part écrasé le record absolu ne va pas tenir longtemps...la sortie de route a été trop brève, et trop précoce.

Un printemps sec, un blocage fin juillet/début août, et il semble statistiquement possible que les 45°C soient titillés sur toute la moitié sud, et les 50°C approchés ici où là...

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