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Canicules au Moyen Age


Ledevin

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
il y a 48 minutes, Tip1979 a dit :

Je préfère un récit ancien écrit depuis des siècles à une photo numérique dont il faut connaitre l'historique pour savoir si elle est vrai.

Après l'interprétation de ces textes, c'est autre chose.

exemple:

Ne pensez vous pas que "exposition défavorable"  veut dire qu'il était à l'ombre et donc qu'il n'a pas dit combien il faisait réellement en plein soleil ?

Fiabilité de l'instrument mis à part, faut penser comme au XVIIIème et ça c'est pas facile...

 

Les plantes font leur cycle en fonction, de la lumière, de la température et de l'eau disponible, pas du calendrier, même si ces trois conditions sont généralement aux mêmes dates chaque année.

Je te rejoint pour le métabolisme des plantes et se mettre du point de vue du XVIII ème, c est intéressant

J ajouterai que , dans le cas des documents anciens, le mieux c est d arriver a recouper plusieurs qui disent a peu près la même chose a propos du même événement

Les erreurs ou exagérations se répèrent entre autres comme ça en paléo---, les authenticités aussi

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Posté(e)
Colombier (42) , Alt. 1030 m
Il y a 8 heures, th38 a dit :

 

Oui, des cerises en décembre c'est possible, et ça s'est passé chez moi en 2003 ! (Moyenne vallée du Rhône).

 

Cette année là, la chaleur record et la sècheresse ont mis bien des arbres en sommeil au cours de l'été qui se sont réveillés en septembre, et quelques branches ont bourgeonnées et fleuries. Il y a eu des cerises vertes en novembre, quelques une ont rosi fin novembre puis le gel à tout éliminé.

 

Bref, l'épisode relaté est donc possible, (avec certainement une floraison non massive mais plutôt pittoresque). C'est en fait le signe d'un arbre déboussolé, qui en septembre se croit en mars....

Enfin je dois dire que ces quelques branches qui ont fleuri à l'automne on crevé l'hiver qui a suivi.

Et il faut intégrer que la sélection végétale n'étaient pas encore passée à grande échellle et que les cerisiers de ces périodes étaient encore proche des cerisiers sauvages avec des productions par arbre plus basses mais peut être une meilleure souplesse et adaptation au milieu.

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Le 07/07/2021 à 13:35, Hugo_HK a dit :

Mouais enfin le problème de ces histoires c'est que c'est difficile a croire... cueillir des cerises en Décembre en France, je considère cela impossible jusqu'a preuve du contraire, photo a l'appuie...

 

Ceci dit, de la meme maniere que des phénomènes météo de froid extremes sont toujours possibles de nos jours (records de froid d'Avril, Fevrier/Mars 2018 au RU, Mars 2013 sur une bonne partie de l'Europe du Nord, December 2010 sur l'Europe du Nord ou la VDF de Fevrier 2012 sont des exemples), il est tout a fait possible et meme certain qu'on ait connut des canicules sévères au 17e, 18e et 19e siècles.

 

Il me semble qu'Avril 1800 avait connut un episode de chaleur sensationnel en Allemagne /Europe Centrale, a une époque pourtant très froide (la fin du 18e / debut 19e fut l'une des apogées du PAG, avec des grands  hivers en 1784, 1785, 1786, 1789, 1795, 1798, 1799, 1800 et des printemps /automnes souvent tres froids et parfois très neigeux)

 

Oui il y a eu des mois extraordinairement chauds au 18ème et 19ème siècle.

 

Berkeley a reconstituée des anomalies thermiques mensuelles (par rapport à la moyenne 1951-1980) ici pour les régions Lorraine, Alsace, Palatinat depuis 1743 et qui permet de voir ces mois extraordinaires.

(lien ici pour le bassin parisien=>http://berkeleyearth.lbl.gov/locations/49.03N-2.45E)

 

Par exemple le mois de mai 1868, avec une incertitude réduite (< à 1°), probablement plus chaud encore que les plus chauds de nos mois de mai contemporains.

 

image.thumb.png.82f7770481133d6a091edd2cfa9d8652.png

Pour illustrer voici les relevés de l'époque dans le Bas-Rhin au sud de Strasbourg, à quelques km d'Entzheim (station MF de référence actuelle pour Strasbourg).

 

Le bilan thermique de ce mois est au dessus des mois de mai les plus chauds de Strasbourg-Entzheim. Même en gardant à l'esprit qu'il est difficile de comparer vue les différences de matériel et d'emplacement, il est probable que ce mois de mai 1868 fut dans le NE aussi chaud voir + chaud que mai 2018, mois contemporain référence dans un contexte de RC.

 

image.png.f06961b351996460a53bb852d4386e20.png

 

 

Sinon il y a également les duo juillet-août 1859 et 1911, qui n'ont rien à envier à nos contemporains au niveau de la chaleur.

 

image.thumb.png.4b819830799a303581c722b5a131395e.png

 

Ici les relevés effectués à l'époque à Nancy.

 

La vague de chaleur du 21 juillet au 14 août ne dénoterait pas dans le contexte actuel...

image.png.122c7fa1e4d05537b02dd5e5ef8c948b.png

 

 

image.png.5a665b1917d8636eea25d6c22893b148.png

 

En prime début septembre 1911...on n'a pas  fait mieux depuis.

image.png.fde3dab24efcd7cfd20c27c06138f066.png

 

Modifié par thib91
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Trop bien ce lien!

 

J'avais écris il y a une dizaine d'années des récits de coups de chaleur en Europe pour les 18e / 19e siècles mais je ne les retrouve plus...

 

J'avais fais de posts spéciaux pour

l'hiver / printemps 1779,

Aout-Novembre 1779

ete / Automne 1783

Sept 1784

l'hiver 1796,

Avril 1800,

Aout 1807, 

Mai 1833,

hiver 1833/34

Hiver 1845/46

Ete 1846

Mars 1859

l'été 1859,

Avril / Mai 1865

Sept 1865

Fevrier 1869

Sept/oct 1869

Mai 1868 etc...

 

Mais ces posts sont désormais introuvables dans l'historique quand je fais des recherches? est ce que c'est possible qu'ils aient été retirer des archives du forum?

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Posté(e)
Hettange-Grande (57) ou Étival (39)

Suite à la récente suppression de mon post, je réécris un message plus correcte. De toute façon, lorsque je vais vu que 20 heures après la publication du message, il était toujours en phase de modération, je savais qu'un truc n'allait pas...

 

La mortalité lors des canicules au Moyen-Âge.

 

Après m'être intéressé au canicules des croisades, je m'intéresse à la mortalité. Assez difficile ce sujet car j'ai cherché et je n'ai pas trouvé énormément d'écrits sur ce sujet. Aujourd'hui, il y a à peu près 300 000 morts causés par les canicules. J'ai lu cet article du Figaro et j'ai pensé alors qu'à l'époque médiévale, cela devait être à peu près pareil. Alors maintenant j'ai cherché la pauvreté dans le monde actuel et j'ai trouvé que 710 millions de personnes gagnent un dollar par jour. Puis j'ai cherché pour le Moyen-Âge : environ tout le tiers état (un peu d'histoire s'il vous plaît !) serait considéré comme pauvre. Soit environ 85% de la population. 

 

J'ai encore cherché sur d'autres canicules et j'ai trouvé un article sur un site concernant les étés 1636, 1705 et 1719 :

 

Le nombre des victimes des grandes chaleurs de l’Antiquité et du Moyen Âge sont très difficiles à évaluer, les surmortalités estivales se confondant avec les épisodes de famines ou d’épidémies de peste. Il faut véritablement attendre le XVIIe siècle pour commencer à disposer des premières données chiffrées.

 

1636 : 500 000 morts

En 1636, année où Corneille écrit le Cid, un été caniculaire frappe la France, et plus précisément la capitale où les témoins décrivent « un effroyable harassement de chaleur » qui se maintient pendant plusieurs semaines. Cette terrible vague de chaleur et les maladies infectieuses qu’elle engendre vont provoquer la mort de 500 000 personnes.
Un chroniqueur du nord de la France témoigne : « Cette année 1636 a été mémorable pour la grande mortalité et contagion qui a été très forte par tous les pays, villes et villages, ayant emporté une bonne partie des créatures partout où elle s’est attachée (…) une infinité de monde qui est mort par fièvres chaudes, dysenteries.

 

Mais le pire était encore à venir. En 1718 et 1719, deux étés caniculaires se succèdent. Durant le second, les fortes chaleurs s’étalent sans discontinuer de juin à la mi-septembre. Une forme de climat saharien s’abat sur la région parisienne et les témoins rapportent même l’invasion de nuées de sauterelles en provenance d’Afrique du Nord. Elles ravagent les cultures jusqu’en Normandie !

La sécheresse est si importante qu’à Paris, la Seine atteint son plus bas niveau historique. C’est à ce niveau record (26,25 mètres au-dessus du niveau de la mer) que correspond la cote zéro de l'échelle hydrométrique du pont de la Tournelle, autrefois utilisée pour mesurer la crue de la Seine.

Ces deux étés caniculaires saignent à blanc le royaume : 700 000 morts (dont 450 000 pour la seule année 1719) pour un pays qui compte une vingtaine de millions d’habitants. Les victimes sont essentiellement des bébés et des enfants, atteints de dysenterie véhiculée par l’infection des eaux devenues trop basses.

Au cours du XVIIIe siècle, d’autres étés caniculaires entraînent des pics de mortalité considérables. Les étés 1747 et 1779 font ainsi chacun près de 200 000 victimes. À chaque fois, dans l’indifférence quasi-générale, ce sont des générations entières de nourrissons qui sont décimées par les maladies infectieuses en conséquence de la chaleur et de la sécheresse.

 

Avant que vous me demandez, j'ai repris le texte de ce site...

 

Modifié par Mételle
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Le 09/07/2021 à 15:01, Mételle a dit :

1636 : 500 000 morts

 

En 1636, année où Corneille écrit le Cid, un été caniculaire frappe la France, et plus précisément la capitale où les témoins décrivent « un effroyable harassement de chaleur » qui se maintient pendant plusieurs semaines. Cette terrible vague de chaleur et les maladies infectieuses qu’elle engendre vont provoquer la mort de 500 000 personnes.

 

 

 

Ce chiffre des 500000 morts est souvent partagé dans divers articles pour l'été 1636, mais sa relation directe avec une période de forte chaleur n'est pas avérée.

 

La population de la France était estimée à environ 20 ou 21 millions d'habitants à cette époque, dont la moitié avait moins de 25 ans et au mieux 8% avait plus de 60 ans. Cela représenterait une mortalité de 2,5 % d'une population totale qui était par ailleurs, en moyenne, très jeune. Pour donner une comparaison, la canicule de 2003, c'est environ 0,025 % de mortalité sur la population totale du pays, et l'immense majorité des décès concernait des personnes de plus de 60 ans.

 

Certes, les niveaux de confort, le système de santé, ou d'hygiène, n'ont rien de comparable entre 1636 et 2003. Il n'empêche que les canicules dans les pays "non habitués" ont de tout temps été fatales bien majoritairement les personnes âgées, et que sauf à avoir eu des 50° sur tout le pays ces 500000 morts de chaleur c'est un chiffre complètement fantaisiste au regard de la démographie de l'époque. Et de manière générale, l'âge moyen de la population, resté globalement très bas jusqu'à la révolution industrielle, fait que de grandes séquences de mortalité en liaison directe avec la chaleur sont peu probables.

 

Une vaste épidémie de dysenterie est semble t-il la cause la plus probable de l'excès de mortalité de 1636, sachant que la peste rodait encore à cette période même si elle était en recul. Et si les épidémies de dysenterie montrent une certaine corrélation avec étés chauds, elles en montrent une plus flagrante encore avec les périodes de sécheresse. D'ailleurs, la plupart des plus grandes épidémies de dysenteries se sont déclarées en automne, quand les cours d'eau sont au plus bas suite à une sécheresse estivale qui se prolonge trop.

 

Entre 1684 et 1686, la France a ainsi connu trois été particulièrement chaud d'après les archives que nous en avons, avec notamment des dates de début de vendange globalement similaires à celles de 1636, ce qui laisse supposer des conditions thermiques plus ou moins comparables. Et pourtant, pas de trace de grandes épidémies de dysenterie sur ces trois années dans le nord de la France, ce qui témoigne d'un rapport qui n'est pas si direct entre ces épidémies et le seul critère de la chaleur.

 

 

Pour moi par exemple, ce passage est tellement imprécis qu'il est limite mensonger :

 

Citation

Au cours du XVIIIe siècle, d’autres étés caniculaires entraînent des pics de mortalité considérables. Les étés 1747 et 1779 font ainsi chacun près de 200 000 victimes.

 

L'excès de mortalité de 1779 découle d'une forte épidémie de dysenterie qui s'est produite entre septembre et novembre (après un quatuor juillet / octobre très sec), en dans une large partie nord-ouest de la France c'est en novembre qu'on a relevé le plus de décès. Ramener cet excès de mortalité à une éventuelle canicule estivale est donc, au mieux, très réducteur.

 

Et par ailleurs, le chiffre de 200000 morts est également avancé pour les épidémies de dysenterie vers 1738-1742, période marquée par des étés particulièrement frais .. mais secs.

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles

Merci @TreizeVents de ces précisions et recherches, j avais la même réflexion il me manquait les données que tu as apportées, ça transparaît même dans les documents sources

En effet la dysenterie revient quand même plusieurs fois dans les sources citées et ça devrait mettre la puce à l'oreille quand à la cause réelle du nombre de décès avancé 

Le 09/07/2021 à 15:01, Mételle a dit :

Cette année 1636 a été mémorable pour la grande mortalité et contagion

 

Le 09/07/2021 à 15:01, Mételle a dit :

Cette terrible vague de chaleur et les maladies infectieuses qu’elle engendre vont provoquer la mort de 500 000 personnes.

Aucune précision sur la proportion de morts dus directement à l un ou a l autre 

Le 09/07/2021 à 15:01, Mételle a dit :

Les victimes sont essentiellement des bébés et des enfants, atteints de dysenterie véhiculée par l’infection des eaux devenues trop basses.

 

Le 09/07/2021 à 15:01, Mételle a dit :

générations entières de nourrissons qui sont décimées par les maladies infectieuses

C est écrit en filigrane en fait 

Les documents cités de l'époque nous en apprennent très peu pour ne serait-ce qu une estimation des températures qui se sont réellement produites

Au mieux, ils montrent montre que les étés de l époque avaient des conséquences que n ont pas ceux d aujourd'hui, surtout du fait des conditions saniraires médiocres et connaissances médicales insuffisantes à l'époque 

 

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il y a 2 minutes, Matpo a dit :

Les documents cités de l'époque nous en apprennent très peu pour ne serait-ce qu une estimation des températures qui se sont réellement produites

 

On a quand même, outre certains proxys (dates des vendanges, études des cernes), quelques données très anciennes comme la série des températures parisiennes depuis 1676 (Rousseau, 2009).

 

Pour 1779 par exemple, dans la série de Rousseau cet été ressort avec une température moyenne de 18,9° à Paris, ce qui est assez banal au regard des années voisines, même si dans le détail un mois d'août chaud (21,0°) est compensé par un juin frais (15,9°).

 

Et l'été 1747 ressort avec la même valeur, 18,9° de Tm avec août comme mois le plus chaud avec 19,7°

 

Bon, il faut normalement se garder de certaines comparaisons directes comme celles-ci, mais sur les dix premiers jours de juillet la station de Paris (Montsouris) affiche 19,1° de Tm, soit davantage que les Tm de 1747 et de 1779. Je ne suis pas convaincu que beaucoup de parisiens trouvent pourtant ce début juillet caniculaire... :D

 

 

Quand bien même la comparaison entre les valeurs de l'époque et 2021 ne serait pas pertinente, on peut se limiter à remarquer que dans la série des valeurs anciennes il y a pas mal d'étés bien plus chauds que 1747 et 1779. Du genre 1780, avec 20,2° de Tm avec un mois d'août à 22,7°.

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Posté(e)
Hettange-Grande (57) ou Étival (39)

Je reconnais que cela manque de précisions et je vous remercie d'en avoir apporté. 

Il y a 15 heures, TreizeVents a dit :

Pour moi par exemple, ce passage est tellement imprécis qu'il est limite mensonger :

 

Citation

Au cours du XVIIIe siècle, d’autres étés caniculaires entraînent des pics de mortalité considérables. Les étés 1747 et 1779 font ainsi chacun près de 200 000 victimes.

 

L'excès de mortalité de 1779 découle d'une forte épidémie de dysenterie qui s'est produite entre septembre et novembre (après un quatuor juillet / octobre très sec), en dans une large partie nord-ouest de la France c'est en novembre qu'on a relevé le plus de décès. Ramener cet excès de mortalité à une éventuelle canicule estivale est donc, au mieux, très réducteur.

Je tiens juste à préciser que j'ai repris le texte de ce site et que j'attendais d'avoir des réponses pour développer. Donner des chiffres est je pense compliqué lorsque l'on parle d'un époque assez vieille, surtout qu'à cette époque il y avait de nombreuses autres catastrophes et surtout virales. 

Du coup là je n'ai plus rien à dire car tu as déjà dit pas mal de choses.

 

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Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale

si on voulait être tatillon jusqu'au bout, on pourrait aussi dire que les époques dont vous parlez ne font pas partie du moyen-âge, celui-ci étant usuellement considéré comme allant de la chute de l'empire romain à la découverte de l'Amérique. 

et donc concernant le "vrai" moyen-âge (en gros du 5e siècle au 15e siècle) les données de T° sont inexistantes.

on ne peut que se référer au écris des moines à propos de dates de vendanges et autres récoltes. 

tout cela est donc assez flou mais on peut raisonnablement penser qu'il y a toujours eu des canicules, aussi rares soient-elles, et surtout pendant l'optimum médiéval autour de l'an mil. il existe pour cette époque des récits de canicules et de vendange précoce. mais difficile de se faire une idée car c'est toujours assez vague et très subjectif... 

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  • 2 months later...

Bonjour,

 

On a retrouvé des empreintes de pas datant de plus de 23 000 ans au nouveau mexique... On était bien avant le moyen âge il me semble...

N'y a-t-il pas une énorme tromperie sur l'histoire? On a déjà du mal à statuer sur qui a découvert l'Amérique alors annoncer des chiffres sur les mortalités dues aux canicules j'y crois pas.

Des cerises en décembre? On en a bien mais pas l'hémisphère Nord. Pour en avoir il faudrait modifier la course du soleil  dans son cycle annuel. pas facile au moyen âge.

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8 hours ago, laburle07 said:

Bonjour,

 

On a retrouvé des empreintes de pas datant de plus de 23 000 ans au nouveau mexique... On était bien avant le moyen âge il me semble...

N'y a-t-il pas une énorme tromperie sur l'histoire? On a déjà du mal à statuer sur qui a découvert l'Amérique alors annoncer des chiffres sur les mortalités dues aux canicules j'y crois pas.

Des cerises en décembre? On en a bien mais pas l'hémisphère Nord. Pour en avoir il faudrait modifier la course du soleil  dans son cycle annuel. pas facile au moyen âge.

 

Hein?!

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  • 6 months later...

Il n'a pas été évoqué ici mais l'été 1540 fut possiblement aussi voir + intense que celui de 2003.

 

https://www.researchgate.net/profile/Oliver-Wetter/publication/235790094_An_underestimated_record_breaking_event_why_summer_1540_was_likely_warmer_than_2003/links/09e415138764fca565000000/An-underestimated-record-breaking-event-why-summer-1540-was-likely-warmer-than-2003.pdf?origin=publication_detail

 

https://pure.mpg.de/rest/items/item_2562007/component/file_2562005/content

 

Citation

Our results show medium confidence that summer mean temperatures (TJJA) and maximum temperatures (TXx) in Central Europe in 1540 were warmer than the respective present-day mean summer temperatures (assessed between 19662015). The model-based reconstruction suggests further that with a probability of 40%70%, the highest daily temperatures in 1540 were even warmer than in 2003, while there is at most a 20% probability that the 1540 mean summer temperature was warmer than that of 2003 in Central Europe

 

En 1540, « on parlera de chaleur et de sécheresse tellement intenses que l’on passe à pied sec toutes les rivières de l’Est et que les moulins doivent s’arrêter faute d’eau. On moissonne en juin et les vendanges se font en août ».

«Le mois de juillet est brûlant et terrible», nota un chroniqueur alsacien. La fumée obscurcissait le soleil, l’odeur du feu flottait dans l’air. Il y avait de plus en plus de départs d’incendie et les arbres qui n’avaient pas brûlé, perdirent leurs feuilles au mois d’août. La récolte fut maigre. La faim et la soif rendaient les gens fous. Ils se livrèrent à des chasses aux sorcières et à des violences. Les sages se retiraient à l’ombre et buvaient ce qu’ils trouvaient. Mais la dysenterie se répandit, car l’eau était souvent insalubre. Les symptômes? Diarrhée, crampes d’estomac et – comme si c’était nécessaire – déshydratation. Personne ne sait combien de vies coûta l’été 1540. En automne, lorsque les températures se remirent lentement à baisser, les vignerons cueillirent des raisins rabougris. Le vin qu’ils en tirèrent était si concentré qu’on en but encore 400 ans plus tard.

 

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Posté(e)
Lausanne, Suisse (650 m)
Il y a 5 heures, thib91 a dit :

Il n'a pas été évoqué ici mais l'été 1540 fut possiblement aussi voir + intense que celui de 2003.

 

dans le passage cité, les auteurs disent (j'ai reformulé) qu'il y a au moins 80% de probabilités que la température moyenne estivale de 1540 soit inférieure à celle de 2003, donc pour moi ça signifie qu'il y a peu de chance que l'été 1540 est été aussi, voir + chaud que 2003...

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On 4/19/2022 at 9:34 PM, meteomettra said:

dans le passage cité, les auteurs disent (j'ai reformulé) qu'il y a au moins 80% de probabilités que la température moyenne estivale de 1540 soit inférieure à celle de 2003, donc pour moi ça signifie qu'il y a peu de chance que l'été 1540 est été aussi, voir + chaud que 2003...

...mais 40-70% de chances que les TXX aient été plue élevées. En soit ca n'est pas surprenant a l'échelle Européenne: 2003 tient les records absolus de chaleur sur une bonne partie de la France (enfin, tenait), et pas loin dans le Sud de l'Angleterre ou regions voisines (Benelux, Suisse), mais finalement la canicule d'Aout 200 ne fut pas aussi exceptionnelle en Europe Centrale ou Europe du Nord que d'autres episodes recents.

 

Ceci dit pour l'époque c'est tout de meme un résultat impressionnant (climat bien prévu, donc écart type vs normes de d'époques plus fortes!).

 

 

 

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