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Tendance Hiver 2019-2020


Julien764

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C'est l'éternel problème...
Une saison c'est 4 mois (3... ah oui 3 fois 4 = 12 oulalala merci Yann), on peut très bien avoir un mois largement en dessous des normales puis un mois largement au dessus puis deux mois dans les normes ce qui représenterais une tendance biaisée.
Pour l'été 2019  rien n'avait été vu, et pourtant pour le coup le signal était clair et et précis pour toute la saison.

 

Pour ce genre de prévision je trouve qu'il serait plus judicieux de décomposer par décades, si on arrive à sentir la tendance du mois de décembre ça serait déja pas mal, le reste est pour moi une pure illusion encore, même si il est clair que le RC favorisera toujours des températures au dessus des normales...

Modifié par kéké
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Il reste quand même le fait que 6 mois de l'année les jours sont plus courts que les nuits et qu'à ce titre le soleil n'a pas le temps de réchauffer l'atmosphère.

Et pendant ces 6 mois,  la couche d'atmosphère est si épaisse que les rayons solaires perdent toute leur énergie.

Juste pour dire que même s'il y a 4 saisons officielles, en vérité  il n'y en a que deux, une chaude une froide.

Enfin c'est ainsi que je ressens nos saisons en France.

 

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Il y a 11 heures, vincentnico a dit :

 

Juste pour dire que même s'il y a 4 saisons officielles

 

 

Elles sont justes astronomiques ces saisons...

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Posté(e)
Torfou, à la jonction 44-49-85. Begard (22) pour les vacances
Le 13/10/2019 à 21:07, vincentnico a dit :

Il reste quand même le fait que 6 mois de l'année les jours sont plus courts que les nuits et qu'à ce titre le soleil n'a pas le temps de réchauffer l'atmosphère.

Et pendant ces 6 mois,  la couche d'atmosphère est si épaisse que les rayons solaires perdent toute leur énergie.

Juste pour dire que même s'il y a 4 saisons officielles, en vérité  il n'y en a que deux, une chaude une froide.

Enfin c'est ainsi que je ressens nos saisons en France.

 

J'entends bien le ressenti. 

Mais des confluences de températures et d'ensoleillement ne se mettent elles pas en place lors du printemps et de l'automne? 

Un exemple un peu "cliché" sont les tornades du couloir central américain, dont la fréquence haute apparaît en mi saison, avec le mélange plus forcé de l'air polaire et l'air tropical. 

Je veux dire que l'hiver et l'été paraissent plus inertes en terme de modélisation générale, alors que les equinoxes signent toujours un grand rebrassage. Non?

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Selon moi, oui tu as raison.

Ce que je voulais dire c'est que les saisons ne sont plus vraiment marquées tout comme à l'équateur elle ne le sont pas du tout.

Le changement du climat fait que la zone où les saisons sont peu ou pas "franches" remontent de plus en plus vers les pôles.

Mon ressenti en France, est lié au fait que de nos jours nous avons une saison chaude  et une saison "fraiche" (même pas froide) et c'est à peu près tout.

 

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Il y a 6 heures, vincentnico a dit :

Selon moi, oui tu as raison.

Ce que je voulais dire c'est que les saisons ne sont plus vraiment marquées tout comme à l'équateur elle ne le sont pas du tout.

Le changement du climat fait que la zone où les saisons sont peu ou pas "franches" remontent de plus en plus vers les pôles.

Mon ressenti en France, est lié au fait que de nos jours nous avons une saison chaude  et une saison "fraiche" (même pas froide) et c'est à peu près tout.

 

 

Je t'ai taquiné un peu hier mais j'ai le même ressenti ici près de la Grande Bleue.

Le printemps n'existe quasiment plus, ou en tous cas, se réduit comme peau de chagrin. La climato de Perpignan le montrera d'ailleurs pour 2019 avec  un nombre de jours avec Tx>=20°C et >=25°C légèrement au dessus de la moyenne (environ +10%) mais avec des Tx>=30°C qui doublent quasiment.

Concernant l'automne c'est différent. En fait, c'est tout l'hiver qui semble devenir un très grand automne entre maintenant et la mi-mars. On verra ce qu'il en ressort de 2019/2020.

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Posté(e)
Wépion (Namur, vallée de la Meuse) - BELGIQUE
il y a une heure, bernardt60 a dit :

Si on en revenait maintenant au sujet de ce topic :$

 

Peut-être faudrait-il rouvrir le topic sur le "changement climatique en France", fermé depuis quelques jours ? :)

La discussion m'intéresse, surtout s'agissant du constat d'un automne "géant" englobant l'hiver et qui est autant perceptible en Belgique qu'à Perpignan :$

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Une petite question que vaut ce modèle IRI qui apparemment va dans le sens de celui de météo consult et qui nous envoi un hiver plutôt dans les normes voir un peu en dessous avec une anomalie froide présente en Europe centrale ? Statistiquement parlant. Merci    ( cette configuration nous amènerais régulièrement un temps froid surtout pour l’est du pays et un temps plutôt instable en Méditerranée et un temps sec malheureusement ailleurs)           

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Modifié par PSG8375
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Vu qu'IRI c'est une moyenne de différents modèles, il vaut .. ce que valent ces autres modèles. Un peu comme si on faisait la moyenne de GEM, GFS et du CEP sur une modélisation à J+10 et qu'on se demanderait après coup la fiabilité de la chose... Seule chose que j'ai un peu de mal à expliquer (?), c'est comment la moyenne de IRI ressort avec 40 % de probabilité d'un hiver plus frais que la normale sur l'Europe centrale, quand on regarde le panel des modèles utilisés.

 

 

 

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Posté(e)
Vandoeuvre-lès-Nancy(54) et Château-Salins(57)

L'algorithme est peut être programmé pour prendre en compte: anomalie négative multipliée par anomalie positive donne anomalie négative... en mode multiplication basique lol

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Il y a 6 heures, sebinnis a dit :

 

J'ai déjà répondu X fois.

 

M Saunders est un chercheur académique. Son annonce n'est pas sortie en peer-reviewed, il a rédigé une note pas très standard et il a alerté des tabloïds, mais peut-être qu'il ne peut pas faire autrement. S'il suit le processus académique, son étude sortira l'été prochain...

 

De plus, J Cohen surveille ses indices et n'est pas d'accord avec l'idée d'un consensus d'hiver chaud en Europe. Non pas que l'hiver sera X ou Y, mais il rejette l'idée de consensus. Les seuls outils qui convergent sont des modèles saisonniers, ça ne définit pas un consensus. J Cohen est également un chercheur académique qui maîtrise beaucoup de choses en prévision saisonnière (pas forcément l'Europe, mais quand même il a un CV).

 

Je pense que pour beaucoup, les modèles saisonniers acquièrent aujourd'hui une légitimité de premier ordre, toute convergence de modèles saisonniers serait un signal prioritaire. Je dois dire que M Saunders et J Cohen ont beaucoup plus l'esprit de la recherche scientifique.

Modifié par Cotissois 31
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M Saunders a récemment collaboré avec P Klotzbach dans plusieurs études de ce type. Je ne crois pas que P Klotzbach, star admirée sur twitter, soit un rigolo.

https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/2017JD026492

Modifié par Cotissois 31
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Posté(e)
Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren)
Le 15 octobre 2019 à 08:37, vincentnico a dit :

Selon moi, oui tu as raison.

Ce que je voulais dire c'est que les saisons ne sont plus vraiment marquées tout comme à l'équateur elle ne le sont pas du tout.

Le changement du climat fait que la zone où les saisons sont peu ou pas "franches" remontent de plus en plus vers les pôles.

Mon ressenti en France, est lié au fait que de nos jours nous avons une saison chaude  et une saison "fraiche" (même pas froide) et c'est à peu près tout.

 

Enfin le coup d'identifier 4 saisons est typiquement lié aux régions tempérées et n'existe que depuis 3-4000 ans.

Cela fait des dizaines de milliers d'années qu'il n'y a que 2 saisons, la froide et la chaude. 

Le climat de la France a durant 35000 ans plutôt ressemblé à celui de Vorkuta ou Norilsk.

Je vais vous retrouver la carte des pergélisols il y a 18 000 ans.

 

Notre phase de changement climatique actuel à tendance "réchauffement" allonge la durée de la saison chaude en écrasant les intersaisons printemps et automne.

En Arctique, au contraire, ces intersaisons prennent de l'ampleur.

 

Les modèles saisonniers vont être confrontés au problème de quasiment ne plus prendre en compte le climat passé récent mais de déceler le type de variation thermique qui peut surgir de saisons lissées...

 

A+!

 

Alex.

 

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il y a 22 minutes, Alex. a dit :

Enfin le coup d'identifier 4 saisons est typiquement lié aux régions tempérées et n'existe que depuis 3-4000 ans.

Cela fait des dizaines de milliers d'années qu'il n'y a que 2 saisons, la froide et la chaude. 

Le climat de la France a durant 35000 ans plutôt ressemblé à celui de Vorkuta ou Norilsk.

Je vais vous retrouver la carte des pergélisols il y a 18 000 ans.

 

Notre phase de changement climatique actuel à tendance "réchauffement" allonge la durée de la saison chaude en écrasant les intersaisons printemps et automne.

En Arctique, au contraire, ces intersaisons prennent de l'ampleur.

 

Les modèles saisonniers vont être confrontés au problème de quasiment ne plus prendre en compte le climat passé récent mais de déceler le type de variation thermique qui peut surgir de saisons lissées...

 

A+!

 

Alex.

 

Et je dirais même plus :

Quant à rouvrir le topic sur le "Changement climatique en France" ne nous voilons pas la face ...., je crois que vu le climat tendu actuel et que c'est un sujet vite amené border line au niveau politique , je crois qu'il vaut mieux attendre  plus de sérénité dans les débats 9_9

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Il y a 1 heure, bernardt60 a dit :

 

Quant à rouvrir le topic sur le "Changement climatique en France" ne nous voilons pas la face ...., je crois que vu le climat tendu actuel et que c'est un sujet vite amené border line au niveau politique , je crois qu'il vaut mieux attendre  plus de sérénité dans les débats 9_9

 

 

Dommage ; cette communication de MF aurait bien eu sa place....

Il n'est pas possible de stopper ceux qui partent sur le niveau politique ?

 

http://www.meteofrance.fr/actualites/76377260-evenements-extremes-de-2019-quelle-a-ete-la-part-du-changement-climatique

 

Cela étant, pour ce topic, cet article explique pourquoi il devient plus difficile aujourd'hui d'avoir une vague de froid .....

Modifié par th38
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Le 15/10/2019 à 18:54, TreizeVents a dit :

Vu qu'IRI c'est une moyenne de différents modèles, il vaut .. ce que valent ces autres modèles. Un peu comme si on faisait la moyenne de GEM, GFS et du CEP sur une modélisation à J+10 et qu'on se demanderait après coup la fiabilité de la chose... Seule chose que j'ai un peu de mal à expliquer (?), c'est comment la moyenne de IRI ressort avec 40 % de probabilité d'un hiver plus frais que la normale sur l'Europe centrale, quand on regarde le panel des modèles utilisés.

 

 

Ce n'est pas rigoureusement une moyenne, c'est un meta-modèle probabiliste. L'objectif est clairement (comme pour tous les meta-modèles) d'exploiter un panel de modèles en considérant que l'ensemble permet une représentation plus affinée de l'atmosphère à LT et TLT que chacun des modèles individuellement. On les retrouve classiquement dans les projections climatiques liées au RC mais aussi dans les modèles saisonniers. Pour la « fiabilité » d'IRI, on peut consulter cette page.

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Posté(e)
Torfou, à la jonction 44-49-85. Begard (22) pour les vacances

HORS SUJET

@th38

J'aimerais bien que ce sujet ne soit que pure science. Mais il est de plus en plus difficile d'evincer l'humain et les décisions énergétiques, et ceci est visible dès les 1eres lignes dans l'article que tu mets en pièce jointe. 

"Quelle a été la part du changement climatique d'origine humaine dans ces événements extrêmes?"

L'introduction même de cet article MF que tu joins est révélateur. 

J'ai compris - en grimaçant de mes erreurs lourdes - que la science n'est pas débattue sur certains topics ici avec l'humain et sa politique. Tout en comprenant pourquoi. L'objectivité scientifique est un but essentiel. 

Mais pour autant, il m'est de plus en plus difficile de séparer l'influence humaine de notre ère, désormais qualifiée d' "anthropocene", des résultats des modèles globaux. Ainsi que le font tous les articles "grand public"  de tous les médias météorologiques (MF, Met Office, Deutsche Wetter, Weather Channel ...) 

Contrairement à beaucoup d'entre eux, je souhaite m'efforcer de plus compartimenter résultats scientifiques et changements à opérer. Parce qu'il est essentiel d'avoir des donnees objectives et indépendantes, mais pour autant, ceux qui partent sur le niveau politique ne sont pas à éloigner non plus, puisque seules la réaction et la gestion du problème dépendront d'eux.  

Eux... 

Euh...

Nous. Quoi. 

FIN DU HORS SUJET

Modifié par Flora
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Inclure le réchauffement climatique dans la communication de prévision saisonnière,  comme réclame th38, est quand même difficile.

Ecrire "anormalement froid" dans un rapport et dire "normal" en public me paraît une grande difficulté pratique. Le dire une fois, on peut, mais comment systématiser la chose sans finir en cacophonie ? A mon avis impossible.

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Posté(e)
Malakoff (92) / Bordeaux (33)

Des nouvelles de l'indice de la couverture neigeuse en Sibérie : on est passé d'un enneigement au dessus de la moyenne début octobre à un enneigement bien en  dessous au 15 octobre (courbe noire ci-dessous) 

 

 

Néanmoins d'après GFS la couverture neigeuse devrait de nouveau augmenter d'ici fin octobre en Sibérie. 

 

A suivre... 

Modifié par Girondin
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Il y a 3 heures, Girondin a dit :

Des nouvelles de l'indice de la couverture neigeuse en Sibérie : on est passé d'un enneigement au dessus de la moyenne début octobre à un enneigement bien en  dessous au 15 octobre (courbe noire ci-dessous) 

 

Pas forcément une bonne nouvelle : dans ses études, Cohen a beaucoup travaillé sur des corrélations basées sur la vitesse de progression de l'enneigement (voir ici par exemple), et a mis en avant le fait que plus l'enneigement progressait vite (on part de bas et on fini haut), plus l'hiver avait le potentiel d'être dominé par des conditions AO-. Et donc inversement, que si l'enneigement plafonne en octobre (comme ici), ce serait plutôt du AO+, davantage propice aux hivers doux.

 

Cela étant, soyons complet, ce lien de causalité est loin de faire l'unanimité.

 

Je vais faire un peu de radotage par rapport à ce que j'ai déjà pu dire dans les topics des années passées, mais plus le temps passe et moins je suis convaincu de la validité de ces comparaisons avec des situations datant d'un "climat d'avant". Loin de moi l'idée de prétendre qu'on devrait jeter à la corbeille ce genre d'approches statistiques, ou que le travail de Saunders sur la NAO de vaut pas un clou. Mais si on prend l'exemple de cette étude, de ce que j'ai regardé vite fait aucune des années de référence comparative n'avait eu lieu alors que le nord de l'Océan Pacifique atteignait le seuil d'anomalie +0.8° en température de surface en octobre. Coucou le "blob" qui est revenu, on devrait taper quelque part entre +1,5° et +2,0° d'anomalie en cet octobre 2019 dans cette zone.

 

Dans la grande machinerie hémisphérique des échanges climatiques hivernaux, Béring est l'une des zones les plus actives et ce qu'il s'y passe peut influencer le Groenland / Terre Neuve en deux à trois jours, et l'Atlantique nord en cascade le lendemain / surlendemain. On peut avoir les mêmes analogues sur pas mal de critères traditionnels, mais quelle confiance accorder à une vision "mêmes causes - potentiellement mêmes conséquences sur la NAO" quand vous rajoutez une cause nouvelle qui n'était pas dans l'équation de départ, et qui se résume à rien de moins qu'un degré et demi sur un bassin océanique majeur ?

 

 

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