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Point de rosée


Messages recommandés

Posté(e)
Bas-Rhin, Stutzheim-Offenheim, Kochersberg, altitude 163m

Bonjour,

Est ce quelqu'un peut m'expliquer la notion de point de rosée de façon claire. Les explications sur les sites de Météo France, Wikipédia sont assez flou pour moi. Pression partielle, pression de vapeur saturante... ce sont des termes que je n'arrive pas à saisir...

Merci de m'éclaircir sur ce point

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Posté(e)
Clermont Ferrand - 470 m

Si je ne le trompe pas pour être clair le ppnt de rosé est la température à laquelle ta particule dans l'atmosphère v.a se condenser. Par exemple si ton point de rosé est a 8 degrés et que ta température ambiante est a 20 degré l'atmosphère est très sèche. Lorsque la température ambiante va se raprocher de ta température du point de rosé l'air deviendra de plus en plus humide jusqu'a atteindre les 100% ta particule va se condenser et former "un nuage". J'éspère ne pas dire de bêtise et avoir eté clair ^^.

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Posté(e)
Toulouse (quartier Lardenne)

Bonjour,

Est ce quelqu'un peut m'expliquer la notion de point de rosée de façon claire. Les explications sur les sites de Météo France, Wikipédia sont assez flou pour moi. Pression partielle, pression de vapeur saturante... ce sont des termes que je n'arrive pas à saisir...

Merci de m'éclaircir sur ce point

Bonjour,

La température du point de rosée (Td) d'une particule d'air humide est la température à laquelle cette particule devient saturée lorsqu'elle subit un refroidissement isobare (à pression constante).

Un exemple concret (ou pas happy.png), considérons une particule d'air au sol dans ta maison ayant une masse de 1kg, une pression de 1030 hPa (condition anticyclonique), une température de 20°C et une température du point de rosée de 10°C (particule en forme de cylindre par exemple).

Tu dois savoir qu'au cours d'un refroidissement, la quantité maximale de vapeur d'eau que peut contenir la particule d'air diminue. Si tu refroidis ta maison à pression constante (à 1030 hPa) jusqu'à ce que t'atteigne les 10°C, ta particule va devenir saturée (elle ne peut pas contenir plus de vapeur d'eau), l'humidité relative sera alors de 100%.

Si tu refroidis encore de manière que ta température descend en dessous des 10°C, la quantité maximale de vapeur d'eau que peut contenir la particule devient inférieure à la quantité de vapeur d'eau initialement présente. La particule ne peut donc conserver intégralement son stock de vapeur d'eau, il y a condensation du surplus de vapeur d'eau autrement dit, tu vas avoir l'apparition d'un brouillard dans ta maison biggrin.png.

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bonjour

pour moi le principe à comprendre est que

1) l'air peu contenir un peu de vapeur d'eau, le rapport entre la quantité d'air et la quantité de vapeur d'eau , multiplié par un certain coefficient, s'appelle humidité relative

2) la quantité de vapeur d'eau "supportable" par l'air n'est pas infinie, au delà d'un maximum la vapeur d'eau condense : l'humidité relative atteint les 100%, l'air est saturé

3) plus l'air est froid moins il peut "supporter" de vapeur d'eau, autrement dit de l'air humide à 70% (h relative) à 15°C s'approche de la saturation si sa température tombe à 8°C et il est saturé à 4°C (ces chiffres sont certainement faux mais c'est le principe qui compte )

le point de rosée est la température à laquelle de l'air non saturé à une certaine température (par ex 15°C) deviendrait saturé, si la quantité de vapeur d'eau qu'il contient reste constante (augmentation de l'humidité relative avec le refroidissement)

l'écart entre température de l'air et son point de rosée donne donc une idée de son humidité relative : plus l'air est humide moins cet écart est grand et inversement

voilà en gros, les explications thermodynamiques viendront sûrement de la part des gens plus pointus

bonne journée

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Posté(e)
Bas-Rhin, Stutzheim-Offenheim, Kochersberg, altitude 163m

bonjour

pour moi le principe à comprendre est que

1) l'air peu contenir un peu de vapeur d'eau, le rapport entre la quantité d'air et la quantité de vapeur d'eau , multiplié par un certain coefficient, s'appelle humidité relative

2) la quantité de vapeur d'eau "supportable" par l'air n'est pas infinie, au delà d'un maximum la vapeur d'eau condense : l'humidité relative atteint les 100%, l'air est saturé

3) plus l'air est froid moins il peut "supporter" de vapeur d'eau, autrement dit de l'air humide à 70% (h relative) à 15°C s'approche de la saturation si sa température tombe à 8°C et il est saturé à 4°C (ces chiffres sont certainement faux mais c'est le principe qui compte )

le point de rosée est la température à laquelle de l'air non saturé à une certaine température (par ex 15°C) deviendrait saturé, si la quantité de vapeur d'eau qu'il contient reste constante (augmentation de l'humidité relative avec le refroidissement)

l'écart entre température de l'air et son point de rosée donne donc une idée de son humidité relative : plus l'air est humide moins cet écart est grand et inversement

voilà en gros, les explications thermodynamiques viendront sûrement de la part des gens plus pointus

bonne journée

Merci à tous pour vos explications, je vois plus clair smile.png

Par contre je ne comprends pas cette phrase

"le point de rosée est la température à laquelle de l'air non saturé à une certaine température (par ex 15°C) deviendrait saturé, si la quantité de vapeur d'eau qu'il contient reste constante (augmentation de l'humidité relative avec le refroidissement)"

Si la quantité de vapeur d'eau reste constante??

Je pensais si elle augmentait non??

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oui il s'agit bien de l'humidité relative, mais ma définition est à préciser : une masse d'air peut contenir une quantité maximum de vapeur d'eau à une certaine température, par ex 15°C. Le thermodynamicien te dira (pas moi mais il va bien en sortir un du bois ! ) quelle quantité maxi 1kg d'air peut contenir à 15°C. Dans ton jardin, pour reprendre l'exemple de Vendautan, ce kg d'air contient disons 5g de vapeur d'eau. L'humidité relative à 15° c'est le pourcentage de vapeur d'eau présente dans ton kg d'air (les 5g) par rapport à ce maximum calculé pour 15° .

Quand l'air refroidit - pour x raisons, par exemple détente dans une ascendance ou près d'un sol qui refroidit par rayonnement nocturne - le maximum de vapeur d'eau possible diminue, et comme la quantité de vapeur n'a pas changé (5g), son pourcentage augmente et peut atteindre 80, 90, jusqu'à 100% et là ça condense : on a atteint la température du point de rosée. C'est le cas lorsque des cumulus de beau temps se forment : leur base est à l'altitude du point de rosée, ou bien quand le brouillard se forme au petit matin comme hier sur la Prairie à Caen où j'habite, il y avait 2m d'épaisseur de brume sur cette grande pelouse, pas de bol j'avais pas d'appareil photo

maintenant il faut qu'un gonze sorte du bois et nous explique comment on calcule ce maxi, je crois que l'emmagramme devrait servir mais je ne sais pas vraiment bien

voili voilà

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complément : l'article de wikipedia n'est pas mal, avec une table des températures de point de rosée en fonction de l'humidité relative

http://fr.wikipedia.org/wiki/Point_de_ros%C3%A9e http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Dewpoint-RH-fr.svg

en fait, "le point de rosée" est une température, celle à laquelle survient la condensation (rosée)

exemples

pour de l'air à 70% d'HR à 25°C le point est vers 18°C

pour de l'air à 30% d'humidité relative à 25°C, le point de rosée se situe vers 7°C,

on voit bien que plus l'air est sec plus le point est bas, et inversement

sur une carte de points de rosée , les zones de points hauts sont corrélées avec l'air humide

http://www.wetterzentrale.de/topkarten/fsavneur.html

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Posté(e)
Bas-Rhin, Stutzheim-Offenheim, Kochersberg, altitude 163m

encore un complément

http://sup.ups-tlse.fr/uved/Ozone/BasesScientifiques/projet/site/html/ProcessusCondensation_1.html#CondensationRefroidissement

j'avoue avoir un peu de difficulté avec ce site là, les emagrammes ne sont pas très lisibles

Merci pour toutes ces explications technique, tout n'est pas évident à comprendre je vais essayer de relire tout cela tranquillement default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Mais quel est vraiment l'intérêt de connaître cette température en météo??

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Merci pour toutes ces explications technique, tout n'est pas évident à comprendre je vais essayer de relire tout cela tranquillement smile.png

Mais quel est vraiment l'intérêt de connaître cette température en météo??

Bonjour Guillaume.

La point de rosée représente un intérêt très important (malheureusement en France on attache pas trop d'importance au point de rosé, et c'est bien dommage) car le point de rosée sert aussi à différencier une chaleur sèche d'une chaleur humide, par exemple une T° de 33°C avec un point de rosée de 23°C sera largement plus suffocant qu'une T° de 36°C avec un point de rosée de 14°C.

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Posté(e)
Bas-Rhin, Stutzheim-Offenheim, Kochersberg, altitude 163m

Bonjour Guillaume.

La point de rosée représente un intérêt très important (malheureusement en France on attache pas trop d'importance au point de rosé, et c'est bien dommage) car le point de rosée sert aussi à différencier une chaleur sèche d'une chaleur humide, par exemple une T° de 33°C avec un point de rosée de 23°C sera largement plus suffocant qu'une T° de 36°C avec un point de rosée de 14°C.

Bonsoir The_Phoenix,

Bien sur mais l'humidité nous suffit à dire si c'est une chaleur humide ou sèche...

C'est pour cela je ne vois pas vraiment l'intérêt de cette température????

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Posté(e)
Bas-Rhin, Stutzheim-Offenheim, Kochersberg, altitude 163m

Bonjour,

La température du point de rosée (Td) d'une particule d'air humide est la température à laquelle cette particule devient saturée lorsqu'elle subit un refroidissement isobare (à pression constante).

Un exemple concret (ou pas happy.png), considérons une particule d'air au sol dans ta maison ayant une masse de 1kg, une pression de 1030 hPa (condition anticyclonique), une température de 20°C et une température du point de rosée de 10°C (particule en forme de cylindre par exemple).

Tu dois savoir qu'au cours d'un refroidissement, la quantité maximale de vapeur d'eau que peut contenir la particule d'air diminue. Si tu refroidis ta maison à pression constante (à 1030 hPa) jusqu'à ce que t'atteigne les 10°C, ta particule va devenir saturée (elle ne peut pas contenir plus de vapeur d'eau), l'humidité relative sera alors de 100%.

Si tu refroidis encore de manière que ta température descend en dessous des 10°C, la quantité maximale de vapeur d'eau que peut contenir la particule devient inférieure à la quantité de vapeur d'eau initialement présente. La particule ne peut donc conserver intégralement son stock de vapeur d'eau, il y a condensation du surplus de vapeur d'eau autrement dit, tu vas avoir l'apparition d'un brouillard dans ta maison biggrin.png.

Bonjour Ventdautan,

Dans ton exemple les deux phrases sont contradictoire :

Tu dois savoir qu'au cours d'un refroidissement, la quantité maximale de vapeur d'eau

que peut contenir la particule d'air

diminue

. Si tu refroidis ta maison à pression constante (à 1030 hPa) jusqu'à ce que t'atteigne les 10°C, ta particule va devenir saturée

(elle ne peut pas contenir plus de vapeur d'eau), l'humidité relative sera alors de 100%.

D'abord tu marques elle diminue, puis tu marques elle est saturée (donc à augmenté)??

Où n'ai je pas bien compris??

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Bonjour Ventdautan,

Dans ton exemple les deux phrases sont contradictoire :

Tu dois savoir qu'au cours d'un refroidissement, la quantité maximale de vapeur d'eau

que peut contenir la particule d'air

diminue

. Si tu refroidis ta maison à pression constante (à 1030 hPa) jusqu'à ce que t'atteigne les 10°C, ta particule va devenir saturée

(elle ne peut pas contenir plus de vapeur d'eau), l'humidité relative sera alors de 100%.

D'abord tu marques elle diminue, puis tu marques elle est saturée (donc à augmenté)??

Où n'ai je pas bien compris??

Salut,

Elles ne sont pas contradictoires. Dans son exemple, lorsque la température de la particule diminue, son humidité relative augmente, car sa capacité de contenance de vapeur d'eau diminue.

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Posté(e)
Toulouse (quartier Lardenne)

Bonjour Ventdautan,

Dans ton exemple les deux phrases sont contradictoire :

Tu dois savoir qu'au cours d'un refroidissement, la quantité maximale de vapeur d'eau

que peut contenir la particule d'air

diminue

. Si tu refroidis ta maison à pression constante (à 1030 hPa) jusqu'à ce que t'atteigne les 10°C, ta particule va devenir saturée

(elle ne peut pas contenir plus de vapeur d'eau), l'humidité relative sera alors de 100%.

D'abord tu marques elle diminue, puis tu marques elle est saturée (donc à augmenté)??

Où n'ai je pas bien compris??

Je crois que tu n'as pas bien compris. Peut être que si j'explique avec le rapport de mélange, tu comprendras mieux du moins je l'espère.

Le rapport de mélange d'une particule nommé r est égale la masse de vapeur d'eau contenue dans la particule nommé mv divisé par la masse d'air sec de la particule nommé ma (masse de la particule sans vapeur d'eau). On a donc r=mv/ma qui s'exprime en g/kg d'air sec.

Le rapport de mélange saturant d'une particule nommé rw est égale la masse maximale de vapeur d'eau que peut contenir la particule nommé mvmax divisé par la masse d'air sec de la particule nommé ma. On a donc rw=mvmax/ma.

Sachant que plus la température est basse, plus la masse maximale de vapeur d'eau que peut contenir la particule est faible à une pression donnée.

Ainsi, il faut bien distingué r qui est une caractéristique de ta particule et rw qui ne dépend que de la température de ta particule à une pression donnée.

Tu comprend ainsi que pour une particule non saturé, rw > r.

Pour amener ta particule à saturation à pression constante c'est à dire pour arriver à avoir r=rw, tu as 2 possibilités :

- soit tu augmentes r en apportant de la vapeur d'eau supplémentaire à ta particule pour arriver à r=rw, par exemple si tu une baignoire remplie d'eau dans ta maison, l'évaporation de l'eau de cette baignoire va faire augmenter la masse de vapeur d'eau de ta particule soit le r en supposant que ta maison soit un milieu isolé de l'extérieur.

- soit tu diminues rw en faisant diminuer la température jusqu'à ce que tu arrives à la bonne température tel que r=rw. La bonne température s'appelle la température du point de rosée. C'est l'exemple que je t'ai donné dans le message précédent.

Prenons l'exemple que j'ai donné précédemment avec P=1030 hPa, T=20°C et Td=10°C.

On a vu que rw ne dépend que de T. Ainsi, avec T=20°C et P=1030hPa, on a rw=14.2g/kg environ par lecture sur émagramme (je pourrais aussi la calculer précisément mais j'ai un peu la flemmeblushing.gif).

Supposons que le r de ta particule est r=7.5g/kg ce qui nous fait une humidité relative d'environ 53%.

Diminuons la température de ta maison, on la fait passer d'abord de 20°C à 18°C : le r ne bouge pas vu que c'est une caractéristique de ta particule, par contre, le rw diminue vu que l'on diminue la température. A 18°C et à 1030hPa, rw=12.7g/kg environ soit une humidité relative d'environ 59%.

Continuons à diminuer la température jusqu'à 12°C, r reste toujours égale et rw diminue toujours vu que T diminue. à 12°C et à 1030hPa, rw=8.7g/kg environ soit une humidité relative d'environ 86%.

Continuons à diminuer la température jusqu'à ce que l'on arrive à 10°C soit la Td. A 10°C et à 1030hPa, rw=7.5g/kg ce qui est égale à r. Ta particule vient de se saturer et l'humidité relative est de 100%.

Continuons à diminuer la température jusqu'à 8°C, à 8°C et 1030hPa, rw=6.5g/kg alors que l'on a r=7.5g/kg. La particule ne peut plus contenir son stock d'eau total, il y a condensation d'une quantité de rl=r-rw=7.5-6.5=1g/kg. On a donc l'apparition d'un brouillard dans ta maison.

Ainsi, les nouvelles caractéristiques de ta particule sont T=8°C, r=6.5g/kg, rw=6.5g/kg, H=100% et rl=1g/kg. rl est la masse d'eau liquide qui s'est condensé divisé par la masse d'air sec.

J'espère que tu as mieux saisi cette notion de Td.

.

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Bonsoir The_Phoenix,

Bien sur mais l'humidité nous suffit à dire si c'est une chaleur humide ou sèche...

C'est pour cela je ne vois pas vraiment l'intérêt de cette température????

Bonsoir Guillaume.

Non, ont ne peut pas vraiment voir si l'humidité nous permet de dire, si c'est une chaleur humide ou sèche, car un 38°C avec 50% d'humidité (impossible en France), Td : 26°C sera beaucoup plus humide que un 30°C avec un taux d’humidité plus élevé (65%) Td : 23°C, donc se point de rosée est finalement très utile et surtout très important, il doit être considérer comme une T° et ne pas être négliger.

La canicule devrait plus être mis en place avec une T° de 33°C pour un point de rosée de 23°C (commun au Quebec pendant les vagues de chaleurs) que avec une T° de 36°C mais accompagner d'un point de rosée de 14°C.

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Posté(e)
Bas-Rhin, Stutzheim-Offenheim, Kochersberg, altitude 163m

Je crois que tu n'as pas bien compris. Peut être que si j'explique avec le rapport de mélange, tu comprendras mieux du moins je l'espère.

Le rapport de mélange d'une particule nommé r est égale la masse de vapeur d'eau contenue dans la particule nommé mv divisé par la masse d'air sec de la particule nommé ma (masse de la particule sans vapeur d'eau). On a donc r=mv/ma qui s'exprime en g/kg d'air sec.

Le rapport de mélange saturant d'une particule nommé rw est égale la masse maximale de vapeur d'eau que peut contenir la particule nommé mvmax divisé par la masse d'air sec de la particule nommé ma. On a donc rw=mvmax/ma.

Sachant que plus la température est basse, plus la masse maximale de vapeur d'eau que peut contenir la particule est faible à une pression donnée.

Ainsi, il faut bien distingué r qui est une caractéristique de ta particule et rw qui ne dépend que de la température de ta particule à une pression donnée.

Tu comprend ainsi que pour une particule non saturé, rw > r.

Pour amener ta particule à saturation à pression constante c'est à dire pour arriver à avoir r=rw, tu as 2 possibilités :

- soit tu augmentes r en apportant de la vapeur d'eau supplémentaire à ta particule pour arriver à r=rw, par exemple si tu une baignoire remplie d'eau dans ta maison, l'évaporation de l'eau de cette baignoire va faire augmenter la masse de vapeur d'eau de ta particule soit le r en supposant que ta maison soit un milieu isolé de l'extérieur.

- soit tu diminues rw en faisant diminuer la température jusqu'à ce que tu arrives à la bonne température tel que r=rw. La bonne température s'appelle la température du point de rosée. C'est l'exemple que je t'ai donné dans le message précédent.

Prenons l'exemple que j'ai donné précédemment avec P=1030 hPa, T=20°C et Td=10°C.

On a vu que rw ne dépend que de T. Ainsi, avec T=20°C et P=1030hPa, on a rw=14.2g/kg environ par lecture sur émagramme (je pourrais aussi la calculer précisément mais j'ai un peu la flemmeblushing.gif).

Supposons que le r de ta particule est r=7.5g/kg ce qui nous fait une humidité relative d'environ 53%.

Diminuons la température de ta maison, on la fait passer d'abord de 20°C à 18°C : le r ne bouge pas vu que c'est une caractéristique de ta particule, par contre, le rw diminue vu que l'on diminue la température. A 18°C et à 1030hPa, rw=12.7g/kg environ soit une humidité relative d'environ 59%.

Continuons à diminuer la température jusqu'à 12°C, r reste toujours égale et rw diminue toujours vu que T diminue. à 12°C et à 1030hPa, rw=8.7g/kg environ soit une humidité relative d'environ 86%.

Continuons à diminuer la température jusqu'à ce que l'on arrive à 10°C soit la Td. A 10°C et à 1030hPa, rw=7.5g/kg ce qui est égale à r. Ta particule vient de se saturer et l'humidité relative est de 100%.

Continuons à diminuer la température jusqu'à 8°C, à 8°C et 1030hPa, rw=6.5g/kg alors que l'on a r=7.5g/kg. La particule ne peut plus contenir son stock d'eau total, il y a condensation d'une quantité de rl=r-rw=7.5-6.5=1g/kg. On a donc l'apparition d'un brouillard dans ta maison.

Ainsi, les nouvelles caractéristiques de ta particule sont T=8°C, r=6.5g/kg, rw=6.5g/kg, H=100% et rl=1g/kg. rl est la masse d'eau liquide qui s'est condensé divisé par la masse d'air sec.

J'espère que tu as mieux saisi cette notion de Td.

.

Je vois plus clair mais il me faut encore quelques précisions:

qu'est ce que l'émagramme?

Comment arrives tu à trouver le rw par le calcul, la formule est là mais bon comment l'utiliser?

Tu marques la particule à 7.5g/kg donc l'humidité est de 53% comment trouves tu ces 53%??

Merci d'avance default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Toulouse (quartier Lardenne)

Je vois plus clair mais il me faut encore quelques précisions:

qu'est ce que l'émagramme?

Comment arrives tu à trouver le rw par le calcul, la formule est là mais bon comment l'utiliser?

Tu marques la particule à 7.5g/kg donc l'humidité est de 53% comment trouves tu ces 53%??

Merci d'avance wink.png

L'émagramme est un diagramme thermodynamique très utile pour représenter un profil vertical de l'atmosphère en un point donné.

En voici un exemple vierge :

13110301290936183.jpg

Sur ce diagramme, il y a de représenté plusieurs de paramètres météo : la pression (droites horizontales de couleurs bistres continues), la température (droites diagonales à 45° penchant vers la droite de couleurs bistres continues), les courbes adiabatique (courbes vertes continues), les courbes pseudo adiabatiques (courbes vertes en pointillé), les rapports de mélange (droites plus incliné que les droites de températures de couleur bistres en tireté). Il y a même les épaisseurs entre certaines couches isobares et les différence entre température et température virtuelle de représenté (points rouge)

Pour caractériser le profil vertical d'une atmosphère, on trace généralement la courbe d'état (ensemble de couple de points T et P) et la courbe du thermomètre mouillé (ensemble de couple de points T'w et P).

Pour trouver le rw par le calcul, il faut d'abord trouvé la tension de vapeur saturante par le calcul ew(T) qui est donné par la formule de Tétens : ew(T)=6.107*10^((7.5*T)/(237.3+T)) avec T la température en degrés Celsius et ew(T) la tension de vapeur saturante exprimé en hPa. Elle ne dépend que de la T. La formule de Tétens est une formule empirique et utilisé en France.

A partir de ew, on peut trouver rw avec la relation suivante :

rw(T,P)=0.622*ew(T)/(P-ew(T))

rw ne dépend que de la T et de la pression. On peut le retrouver avec l'émagramme qui est donné par le point d'état (T,P).

Pour calculer l'humidité U, la définition stricte est U=100*e/ew avec e la tension de vapeur de la particule mais en faisant quelques approximations (e et ew << P), on peut montrer U=100*r/rw. Donc avec r=7.5 et rw=14.2, U=100*7.5/14.2=53 environ soit 53%.

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Bonjour,

Est ce quelqu'un peut m'expliquer la notion de point de rosée de façon claire. Les explications sur les sites de Météo France, Wikipédia sont assez flou pour moi. Pression partielle, pression de vapeur saturante... ce sont des termes que je n'arrive pas à saisir...

Merci de m'éclaircir sur ce point

De façon simple, sans émagramme ni autre jargon thermodynamique : comme tu le sais, l'air ne peut contenir qu'une certaine quantité de vapeur d'eau (gaz). Lorsque sa capacité maximale de rétention en vapeur d'eau est atteinte, cette vapeur d'eau se condense en gouttelettes d'eau liquide, soit à la surface d'un objet (rosée ou buée), soit sous forme d'un brouillard ou d'un nuage en suspension dans l'air.

Pour amener cet air à saturation, il y a trois possibilités :

1- tu diminues uniquement sa température, jusqu'à ce que la vapeur d'eau se condense (plus l'air est froid moins il peut contenir de vapeur d'eau). C'est ce qui se passe la nuit par ciel suffisamment dégagé à la surface du sol : la température de celui-ci diminue, les variations de pression atmosphérique ou de vapeur d'eau atmosphériques sont généralement négligeables. Lorsque la baisse de température est suffisante la rosée se forme au sol, la température a atteint ce que l'on appelle la température du point de rosée, ou point de rosée tout court. C'est aussi le même phénomène qui explique la formation de la buée sur les vitres en hiver.

2- tu diminues la pression atmosphérique : la température s'abaisse en même temps, c'est une loi physique (on parle de détente) et l'eau finit par se condenser. C'est ce qui explique par exemple la formation des cumulus de beau temps : des bulles d'air chaudes montent tant que leur température est supérieure à celle de l'air environnant (principe de la montgolfière), sans que leur composition en vapeur d'eau ne change. Arrivé à une certaine température, un nuage se forme. C'est également de cette manière que se forme le brouillard de pente, lorsque de l'air remonte une pente, et que la vapeur d'eau finit par se condenser suite à la baisse de pression.

3- tu ajoutes de la vapeur d'eau à un certain volume d'air jusqu'à ce qu'il ne puisse plus en contenir suffisamment. C'est ce qui se passe avec le brouillard d'évaporation par exemple.

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  • 2 weeks later...

Bonjour

Est-ce absolument exact de dire, pour de l'air humide enfermé dans un récipient étanche à pression constante, dans une plage de température allons de 5°C à 40°C, qu'au-dessus du point de rosée, le rapport mg de H20/ kg d'air sec restera inchangé quelque soit la température?

N'y aurait-il pas un début de condensation au fur et à mesure que la temp descend vers le point de rosée? Où tout autre méchanisme par lequel les molécules de h20 adhèrent de plus en plus aux parois du récipient avec la baisse de températuree, ainsi appauvrissant le mélange?

Merci

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bonjour

pour compléter la discussion, quelqu'un pourait-il nous éclairer sur la différence entre température du point de rosée et température du thermomètre mouillé ? Elles dépendent toutes les 2 de l'humidité relative et de la température de la particule d'air à un instant donné

merci

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bonjour

pour compléter la discussion, quelqu'un pourait-il nous éclairer sur la différence entre température du point de rosée et température du thermomètre mouillé ? Elles dépendent toutes les 2 de l'humidité relative et de la température de la particule d'air à un instant donné

merci

Si on considère une certaine "particule" ou "parcelle" d'air :

- Comme expliqué plus haut, la température du point de rosée est la température à laquelle il faut abaisser cette particule pour qu'elle devienne saturée en vapeur d'eau, c'est à dire pour que l'humidité relative devienne égale à 100%. Cette température est donc obtenue à pression constante et sans apport de vapeur d'eau.

- La température du thermomètre mouillé est obtenue lorsqu'on amène la particule à saturation par ajout de vapeur d'eau, tout en maintenant la pression constante. Tant que la particule n'est pas saturée, tout apport supplémentaire d'eau liquide à l'intérieur de la particule va être évaporé, ce qui va augmenter l'humidité relative de cette particule. L'évaporation étant un processus qui absorbe de l'énergie calorifique, ceci se traduit par un abaissement de la température de l'air de la particule : lorsque l'humidité relative est de 100%, la température de l'air de la particule prend une valeur appelée "température du thermomètre mouillé" (j'explique l'origine de ce terme un peu plus loin).

Il est à noter que pour une particule d'air non saturée, la température du thermomètre mouillé (t'w) est toujours supérieure à la température du point de rosée (td) de cette particule : td < t'w < t. Au fur et à mesure que la particule se sature par apport de vapeur d'eau, la température (t) s'abaisse et la température du point de rosée (td) augmente jusqu'à saturation. On a alors : t = td = t'w.

Chacun des couples t / td et t / t'w constituent des mesures indirectes de l'humidité relative. Le couple t / td est utilisé dans les hygromètres à point de rosée. Le couple t / t'w dans les psychromètres.

Un psychromètre est constitué par deux thermomètres à mercure ou alcool : un thermomètre classique, dit sec ; et un thermomètre dont le bulbe est entouré d'une mousseline ou tissu imbibé d'eau (le tissu est constamment maintenu mouillé par un réservoir d'eau liquide). D'où l'origine du terme de "température du thermomètre mouillé". Des abaques permettent d'obtenir la valeur de l'humidité relative connaissant t et t'w. Cet instrument a longtemps été l'"hygromètre" de référence, avant d'être supplanté par les sondes électriques.

J'espère avoir répondu à ta question.

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Merci pour ces explications claires, je n'avais pas bien vu l'apport d'eau, je ne voyais que t= td= tw si air saturé

J'applique ce principe parfois en mer pour voir si la brume (= danger) va survenir : on mesure la température de l'air avec un thermomètre puis on entoure le réservoir avec un linge bien mouillé et on fait tournoyer au bout d'une garcette (ficelle) pas trop vite pour ne pas fausser la lecture. Tant que l'air n'est pas saturé l'eau du linge s'évapore en absorbant de la chaleur et le thermo descend. Plus l'air est humide, moins il y a d'évaporation et la température du thermomètre mouillé reste proche de celle de l'air. Si la temp mouillé est identique à celle de l'air c'est que l'air est saturé et la brume peut survenir à tout moment, en général c'est dans l'heure.

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