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Intensité de la foudre et épaisseur du nuage


Messages recommandés

Bonjour à toutes et à tous,

 

Désolé d’être très peu présent sur le forum mais quand je viens, c’est qu’il y a des choses qui me turlupinent et l’avis de spécialistes sur le sujet pourraient grandement aider aux doutes émis aussi bien par les amateurs que par les scientifiques.

 

Le sujet pourrait faire appel à un débat sur ce forum. Alors voilà. Je pense que certains passionnés ont déjà vu une carte de distribution de superbolts dans le monde (pour celles et ceux qui ne l’ont toujours pas vue, je vous envoie l’image).

 

Sur l’image, on constate bien que les distributions se font en particulier sur la côte Est-Atlantique (Europe), en Méditerranée, et surtout sur la Cordillère des Andes. On précise aussi que la période la plus propice à ces impacts de foudre sur les deux premières se font essentiellement durant les mois hivernaux (novembre à février). 

 

Certains chercheurs font des études sur la cause de la répartition nette de ces puissants impacts. La première hypothèse qui leur vient à l’esprit sur la raison de cette répartition proviendrait de la température de l’eau. Cependant, dans les Andes, il n’y a pas d’eau. Ils sont dans l’impasse.

 

Alors je me demandais si cette répartition ne dépendait simplement pas avec l’épaisseur du cunimb. Les situations orageuses hivernales sur la côte Est-Atlantique s’apparente généralement à des orages de traîne, où la base est d’environ 1000 mètres et le sommet de 6000. Donc une épaisseur de seulement 5000 mètres, voire moins, tout dépendant de l’anomalie de tropopause.

 

De l’autre côté de l’Atlantique, dans les Andes, nous sommes dans une région de très haute montagne (environ 4000 mètres). La base de ces orages est donc extrêmement haute (6000 voire 7000 mètres d’altitude) avec une tropopause se situant à environ 11 000 mètres, ce qui revient à une épaisseur de cumulonimbus de traîne (environ 5000 mètres). 

 

Dans le monde, ces régions seraient les seules, orageuses, à avoir des cumulonimbus aussi peu épais.

 

Question que je pose ici, est-ce cette hypothèse est plutôt bien fondée?

 

Si oui, d’où provient toute cette énergie pour produire un impact de foudre aussi intense? Est-ce que ça dépend de la longueur de cette dernière? Les foudres plus longues seraient-elles moins intenses, plus ramifiées sur la photo. Plus le dipôle est court (les charges + et - sont plus rapprochés) et plus cela produit une décharge puissante?

 

Voici quelques question auxquelles un débat scientifique pourrait avoir lieu. 

 

Merci à celles et ceux qui auront pris le temps de lire ce message, en l’attente de réponses à mes doutes.

 

Axel.

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Sujet intéressant auquel je ne saurais donner un avis un tant soit peu argumenté. La production d'un différentiel dans les champs électriques est déjà complexe, le déclenchement de la foudre aussi. Ce qui m'interpelle davantage sur ta carte, c'est que l'essentiel de ces impacts se produisent en mer : est-Atlantique, Méditerranée, confluence océan Atlantique et Indien, entre Sénégal et Brésil, entre Éthiopie et Sri Lanka, etc. L'« anomalie » est sur les Andes. L'épaisseur des Cb n'est pas « réduite » dans les régions équatoriales citées.

Modifié par _sb
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il y a 37 minutes, _sb a dit :

Sujet intéressant auquel je ne saurais donner un avis un tant soit peu argumenté. La production d'un différentiel dans les champs électriques est déjà complexe, le déclenchement de la foudre aussi. Ce qui m'interpelle davantage sur ta carte, c'est que l'essentiel de ces impacts se produisent en mer : est-Atlantique, Méditerranée, confluence océan Atlantique et Indien, entre Sénégal et Brésil, entre Éthiopie et Sri Lanka, etc. L'« anomalie » est sur les Andes. L'épaisseur des Cb n'est pas « réduite » dans les régions équatoriales citées.

 

Oui c'est un peu tôt pour avoir un retour académique sur cette publi récente.

 

Si tu veux visualiser un peu plus les données (WWLN) :

https://public.tableau.com/profile/uw.news#!/vizhome/Superbolts/Dashboard1

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Il y a 3 heures, _sb a dit :

Sujet intéressant auquel je ne saurais donner un avis un tant soit peu argumenté. La production d'un différentiel dans les champs électriques est déjà complexe, le déclenchement de la foudre aussi. Ce qui m'interpelle davantage sur ta carte, c'est que l'essentiel de ces impacts se produisent en mer : est-Atlantique, Méditerranée, confluence océan Atlantique et Indien, entre Sénégal et Brésil, entre Éthiopie et Sri Lanka, etc. L'« anomalie » est sur les Andes. L'épaisseur des Cb n'est pas « réduite » dans les régions équatoriales citées.

 

Probablement du fait que ce soit de petits congestus en tout début de vie qui commencent le bal par un superbolt. En Floride, j’ai déjà assisté au développement d’un orage en passant par la phase congestus, qui a donné un très gros coup d’extra-nuageux, le tout premier éclair de sa courte vie.

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Il y a 2 heures, Thundik81 a dit :

 

Oui c'est un peu tôt pour avoir un retour académique sur cette publi récente.

 

Si tu veux visualiser un peu plus les données (WWLN) :

https://public.tableau.com/profile/uw.news#!/vizhome/Superbolts/Dashboard1

Merci pour ce sujet très intéressant. Je prendrai le temps de le lire plus en détail. La carte est également très prlante.

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Posté(e)
Tourrette-Levens (06) 420m

L'anomalie Européenne est sans doutes à mettre en lien avec la température anormalement élevée des mers à cet endroit pour la latitude (gulf stream, bassin méditerranéen). L'explosion du nombre d'orage se produisant avec une tropo particulièrement basse est vite assimilable à cette surexpression des superbolts.

 

Ensuite, on peut aussi remarquer ceci:

 

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  • 2 weeks later...
Le 14/11/2019 à 19:22, Météo78 a dit :

L'anomalie Européenne est sans doutes à mettre en lien avec la température anormalement élevée des mers à cet endroit pour la latitude (gulf stream, bassin méditerranéen). L'explosion du nombre d'orage se produisant avec une tropo particulièrement basse est vite assimilable à cette surexpression des superbolts.

 

Ensuite, on peut aussi remarquer ceci:

 

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Après, quid concernant les Andes, car c’est l’endroit où la concentration de superbolts est la plus importante. Car la géographie est montagnarde et non océanique...

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Plus la distance entre 2 points de l'espace est grande, plus la différence de potentiel est grande. Autrement dit le champ électrique de claquage nécessaire va être plus grand pour un coup de foudre de grande longueur. Ils sont donc plus rares, mais plus intense.

 

 

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