slo Posté(e) 18 février 2020 Perpignan Partager Posté(e) 18 février 2020 Il y a 9 heures, Flora a dit : Etre anti-globalisation, de fait, semble impossible maintenant (vu tous les traités signés, compliqué de revenir dessus du jour au lendemain. Ne s'appelle pas Trump qui veut... ou voudrait même le vouloir...) Mais dégager l'économie de marché (casinos du "je mise pour/contre telle prévision") de l'économie réelle (je mise pour tel(le) porteur de projet), c'est peut être un meilleur plan?? Je rappellerais juste l'énorme guerre des chefs qui a eu lieu, il y a 5 ans, au ...Centre Actionnaire / Comité Agile / Calfeutrage des Appâts (j'sais plus le nom entier. Connais juste l'acronyme...) bref, guerre qui a opposé ces deux services et dont seul celui de l'économie de marché est arrivé gagnant. 5 ans plus tard, le boss finit par dire ouvertement que ne plus aider l'économie réelle les mène droit au mur. (Edit: le lien de l'entretien vers le Financial Times ne fonctionne plus. 😣 Bon ben je n'ai plus de preuve... reste les entretiens avec Gaël Giraud : https://planetes360.fr/si-une-grande-banque-francaise-faisait-faillite-letat-serait-incapable-dhonorer-la-garantie-des-depots-de-100-000-e/ Et en effet... les 3 plus grosses banques françaises se retrouvent dans le palmarès des 10 banques européennes les plus risquées. Leurs actifs sont plus volatiles que jamais et ne résisteront pas plus d'un trimestre à une crise du style 2008. Pour une transition, il faut des partenaires - la mutualisation passe aussi, et tellement, par le financier - et au lieu de désigner uniquement le consommateur, il serait juste de citer (et d'inciter) les banques à une nouvelle redistribution des cartes... non? Si une crise comme en 2007-2008 frappait à notre porte demain, c'est tout notre système économique qui s'effondrerait. Il a tenu le coup il y a une dizaine d'année grâce à l'intervention des banques centrales qui ont, et qui continuent, à injecter énormément de liquidité dans le système et grâce aux Etats qui ont pris des participations plus ou moins importantes dans des banques. Or c'est aujourd'hui impossible, les états n'en n'ont plus les moyens. Aujourd'hui les taux courts sont négatifs or aucune théorie économique ne fonctionne dans ce cas, aucune n'a été prévue pour ce cas. Bref, on navigue à vue depuis 10 ans... Quant à souhaiter que les banques prennent une part active à certaine "redistribution des cartes", c'est je pense complètement illusoire... 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
slo Posté(e) 18 février 2020 Perpignan Partager Posté(e) 18 février 2020 il y a une heure, Bofix a dit : Tiens par exemple, je viens de voir qu'un grand nom d'un domaine de Champagne vient d'annoncer qu'il allait arrêter l'utilisation des herbicides dans ces vignes à la fin de l'année. En échange, il investit dans une douzaine de tracteurs emjambeurs électriques et des robots, pour un prix unitaire de 200 000€! Et bien, quelle exploitation céréalière, maraîchère ou viticole de taille raisonnable a t'il aujourd'hui les moyens de s'offrir de tels engins? Et qu'en est-il de la pollution indirecte de ces engins: fabrication et recyclage des batteries, usine à charbon ou nucléaire pour fournir le courant...? C'est quand même un bon signe que près de 1200ha de Champagne ne soit plus désherbé quand même Mais pour le reste je suis d'accord avec toi! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
boubou07 Posté(e) 18 février 2020 Aubenas en Ardèche méridionale Partager Posté(e) 18 février 2020 Il y a 12 heures, sebb a dit : si on retire le vin, aussi inutile que le téléphone si j'abuse de certaines logiques ... attention, je ne dis pas qu'un téléphone est inutile, en revanche oui je pense qu'un téléphone qui fait en même temps ordinateur, tv, radio et appareil photo c'est inutile ou tout ou moins totalement superflu... Il y a 12 heures, sebb a dit : Des gens sont convaincus (en un mot ^) que l'agriculture en France doit progressivement devenir uniquement haut de gamme si l'on considère qu'un produit à peu près dépourvu de résidus chimiques toxiques est un produit haut de gamme et qu'un produit pollué est un produit normal alors oui, l'agriculture en France doit devenir uniquement haut de gamme. La France est une des plus grandes puissances agricole du monde. nos terres sont (étaient ?) parmi les plus fertiles de la planète et notre climat est (était ?) exceptionnellement favorable à l'agriculture. comparé aux autres pays à l'échelle su monde, il faut se rendre compte à quel point nous sommes chanceux d'être globalement épargnés par les phénomènes qui rendent difficile l'agriculture (chaleur extrême, ouragans, cyclone, pluie de mousson, froid glacial, etc...) c'est ce terroir qui nous a permis de devenir et de rester pendant des siècles une grande puissance et un pays prospère, malgré notre taille modeste (et le fait qu'on ai pas de pétrole 😆) nous sommes donc tout à fait capable d'être en autonomie alimentaire tout en produisant proprement, ce qui était d'ailleurs le cas dans la 1ère moitié du 20eme siècle. mais le nombre d'agriculteurs et d'exploitations a chuté après la déprise et l'exode rural des années 60 et 70. et le phénomène a continué depuis. le nombre d'hectares consacrés à l'agriculture a chuté également, transformés en lotissements, parking, zones commerciales et industrielles, infrastructures de toutes sortes... et c'est là que le bat blesse, persuadé que l'agriculture était ringarde, pénible et obsolète pour des nations modernes et riches comme la notre, nous avons délaissé le secteur le plus vital qui soit et qui plus est celui qui a fait notre force et notre réputation dans le monde (associé à notre gastronomie, nos paysages, nos vins...) nous avons scié la branche sur laquelle on était assis, oubliant que l'argent de ne sa mange pas et que notre pays (au sens physique du terme) devaient necéssairement être travaillé et entretenu par des paysans nombreux et qualifiés. pourtant, avec le réchauffement climatique et la désertification d'immenses régions dans le monde, associé à une explosion démographique, l'agriculture est la clé de demain. bientôt les humains se souviendrons qu'il faut manger pour vivre et travailler la terre pour manger. ce n'est pas pour rien si les chinois achètent des terres en Afrique... ceux qui seront en mesure d'avoir des terres saines et une agriculture en état de marche seront les rois du monde, comme jadis. Le France à tout les atouts en main pour réaliser une nouvelle révolution agricole : former des foules de jeunes agriculteurs, remettre en culture nos terres en utilisant le formidable savoir agronomique d'aujourd'hui, les innombrables variétés a notre disposition et re tisser un réseau d'exploitation à taille humaine. bien sur on continuera d'importer et d'exporter, ce qui s'est toujours fait, mais par delà cet aspect, veiller à conserver notre autonomie. il y a, je le vois bien, toute la problématique de la financiarisation, de la PAC et des traités internationaux, je n'ai pas de réponse (et ce genre de sujet me rebute) mais je pense que nous allons revenir de tout ça lorsque les choses vont se corser au niveau climatique et environnemental. l'humanité devrait bientôt être acculée à abandonner la mondialisation du commerce et de la finance face aux problèmes écologiques. ou alors on va dans le mur jusqu'au bout et good-bye.... 4 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Discolulu Posté(e) 18 février 2020 Dijon, Bellefond Partager Posté(e) 18 février 2020 L’Agriculture, vaste sujet ! l’agriculture de demain, quelle vision prospective ?…honnêtement, le foisonnement d’expérimentation est tellement important, le virage de l’opinion publique sur une prise de conscience de l’origine de toutes marchandises est amorcé, les habitudes de consommation s’érodent … Les pouvoirs publics ont donc toutes leurs responsabilités dans l’accompagnement de cette mutation. Tiens, petit changement de sémantique, je n’emploierais pas ou plus le mot « transition » ... Il m’horripile. L’agriculture doit opérer une mutation profonde : Une mutation pour une alimentation de qualité et de proximité, une mutation pour dynamiser l’économie des campagnes, une mutation pour répondre aux enjeux du changement climatique, une mutation pour la protection de l’environnement, la gestion économe des ressources et l’aménagement du territoire, une mutation pour redonner du sens aux métiers agricoles, une mutation vers plus de résilience... 4 Enjeux : Cohésion et stratégie de territoire : Co-construire avec les acteurs locaux Emploi, formation et promotion du métier : préparer l’avenir et revaloriser le métier Mutation énergétique : l’Agriculteur : premier producteur d’énergie de demain Mutation écologique : économe en eau, rompre avec la pétrochimie, promouvoir les SfN, diversifier, varier Il faut (faudrait) orienter massivement tous les fonds disponibles vers les exploitations qui mutent.. arrêter le goinfrage des géants monosilo en pratique intensive, sans recherche d’évolution.. Et les fonds sont en baisse, drastique, aucune lueur d’espoir, PAC, Régions, départements seront en diminution. L’argent fuit le monde agricole « français » car un cultivateur hors G20 sera toujours bien moins cher économiquement et les flux monétaire vont là où il y aura de la rentabilité. Il faut donc accompagner économiquement cette mutation pour retrouver un autre modèle, social, circulaire, économe, vivable. C’était le but d’origine de la PAC (accompagné vers une mutation thermique de l’agriculture dans les année 60-70).. c’était une fausse route. Changeons-en ! La perfidie des aides surfaciques peut être inversée, on peut subventionner les bandes non cultivées en bordure de rivière (parfois plus compliqué à travailler mais monnayable en Ha), on peut remorceller en finançant des haies… Claude Bourguignon dit que certains sols mettront 30 ans à retrouver une microbio saine… il faut arrêter maintenant le massacre..il faut peut-être investir les zones forestières, sous-bois, intelligemment avec expérimentation d’agroforesterie, de permaculture et laisser des hectares entiers reprendre leur souffle. Honnêtement, je ne sais pas si cela suffira.. les lobbys, les filières archaïques, les actionnaires sont puissants et le levier est fermement maintenu dans la mauvaise position.. 6 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
slo Posté(e) 18 février 2020 Perpignan Partager Posté(e) 18 février 2020 il y a 41 minutes, Discolulu a dit : L’Agriculture, vaste sujet ! l’agriculture de demain, quelle vision prospective ?…honnêtement, le foisonnement d’expérimentation est tellement important, le virage de l’opinion publique sur une prise de conscience de l’origine de toutes marchandises est amorcé, les habitudes de consommation s’érodent … Les pouvoirs publics ont donc toutes leurs responsabilités dans l’accompagnement de cette mutation. Tiens, petit changement de sémantique, je n’emploierais pas ou plus le mot « transition » ... Il m’horripile. L’agriculture doit opérer une mutation profonde : Une mutation pour une alimentation de qualité et de proximité, une mutation pour dynamiser l’économie des campagnes, une mutation pour répondre aux enjeux du changement climatique, une mutation pour la protection de l’environnement, la gestion économe des ressources et l’aménagement du territoire, une mutation pour redonner du sens aux métiers agricoles, une mutation vers plus de résilience... 4 Enjeux : Cohésion et stratégie de territoire : Co-construire avec les acteurs locaux Emploi, formation et promotion du métier : préparer l’avenir et revaloriser le métier Mutation énergétique : l’Agriculteur : premier producteur d’énergie de demain Mutation écologique : économe en eau, rompre avec la pétrochimie, promouvoir les SfN, diversifier, varier Il faut (faudrait) orienter massivement tous les fonds disponibles vers les exploitations qui mutent.. arrêter le goinfrage des géants monosilo en pratique intensive, sans recherche d’évolution.. Et les fonds sont en baisse, drastique, aucune lueur d’espoir, PAC, Régions, départements seront en diminution. L’argent fuit le monde agricole « français » car un cultivateur hors G20 sera toujours bien moins cher économiquement et les flux monétaire vont là où il y aura de la rentabilité. Il faut donc accompagner économiquement cette mutation pour retrouver un autre modèle, social, circulaire, économe, vivable. C’était le but d’origine de la PAC (accompagné vers une mutation thermique de l’agriculture dans les année 60-70).. c’était une fausse route. Changeons-en ! La perfidie des aides surfaciques peut être inversée, on peut subventionner les bandes non cultivées en bordure de rivière (parfois plus compliqué à travailler mais monnayable en Ha), on peut remorceller en finançant des haies… Claude Bourguignon dit que certains sols mettront 30 ans à retrouver une microbio saine… il faut arrêter maintenant le massacre..il faut peut-être investir les zones forestières, sous-bois, intelligemment avec expérimentation d’agroforesterie, de permaculture et laisser des hectares entiers reprendre leur souffle. Honnêtement, je ne sais pas si cela suffira.. les lobbys, les filières archaïques, les actionnaires sont puissants et le levier est fermement maintenu dans la mauvaise position.. C'est chouette ce que tu écris et je suis globalement d'accord avec toi... Mais... Les débouchés? Le prix? Le consommateur? Tant qu'il n'aura pas compris que le qualité de son alimentation est son avenir et l'avenir de ses enfants et petits-enfants, on restera sur des niches comme on l'est aujourd'hui. Tant que le produit agricole ne sera pas valorisé à son juste prix, tes 4 enjeux ne valent pas grand chose... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Discolulu Posté(e) 18 février 2020 Dijon, Bellefond Partager Posté(e) 18 février 2020 il y a 22 minutes, slo a dit : Les débouchés? Le prix? Le consommateur? Ce sont bien des questions du premier enjeux.. et tous les acteurs territoriaux doivent tirer dans le même sens. Ça rejoint l'exemple de la cantine avec repas locaux et bio ou raisonnée si possibles et le prix que les foyers sont prêt à mettre. Mais les pouvoirs publics peuvent aider les familles les plus modestes, prendre en charge une partie... la mise en place de PAT vont dans cet objectif aussi. ..c'est possible dans ma région, beaucoup plus compliqué dans les zones hyperurbanisee .. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 18 février 2020 Partager Posté(e) 18 février 2020 Il y a 13 heures, Flora a dit : Etre anti-globalisation, de fait, semble impossible maintenant (vu tous les traités signés, compliqué de revenir dessus du jour au lendemain. Ne s'appelle pas Trump qui veut... ou voudrait même le vouloir...) Mais dégager l'économie de marché (casinos du "je mise pour/contre telle prévision") de l'économie réelle (je mise pour tel(le) porteur de projet), c'est peut être un meilleur plan?? Je rappellerais juste l'énorme guerre des chefs qui a eu lieu, il y a 5 ans, au ...Centre Actionnaire / Comité Agile / Calfeutrage des Appâts (j'sais plus le nom entier. Connais juste l'acronyme...) bref, guerre qui a opposé ces deux services et dont seul celui de l'économie de marché est arrivé gagnant. 5 ans plus tard, le boss finit par dire ouvertement que ne plus aider l'économie réelle les mène droit au mur. (Edit: le lien de l'entretien vers le Financial Times ne fonctionne plus. 😣 Bon ben je n'ai plus de preuve... reste les entretiens avec Gaël Giraud : https://planetes360.fr/si-une-grande-banque-francaise-faisait-faillite-letat-serait-incapable-dhonorer-la-garantie-des-depots-de-100-000-e/ Et en effet... les 3 plus grosses banques françaises se retrouvent dans le palmarès des 10 banques européennes les plus risquées. Leurs actifs sont plus volatiles que jamais et ne résisteront pas plus d'un trimestre à une crise du style 2008. Pour une transition, il faut des partenaires - la mutualisation passe aussi, et tellement, par le financier - et au lieu de désigner uniquement le consommateur, il serait juste de citer (et d'inciter) les banques à une nouvelle redistribution des cartes... non? Je partage le même avis, d'ailleurs si l'état empreinte parfois à des taux négatifs, cela montre bien que certains ne savent pas quoi faire de leur argent, et préfèrent en perdre une quantité connue, plutôt que de prendre le risque bancaire... propos caricatural, mais probablement pas si loin que ça du fond réel. Après on accuse le système bancaire et sa spéculation capable de faire vaciller l'économie réelle, mais le poids bancaire vient de la quantité d'argent que le citoyen y dépose. On pourra tenter n'importer quelle réglementation, c'est le rapport de force qui pilotera hors nationalisation, sans parler d'une nécessité d'entente mondiale : / . Si les placements étaient beaucoup plus faibles, la spéculation pèserait bien moins lourd vs le poids de l'économie réelle. Mais réduire l'héritage a du symbole, et limiter le placement maxi par exemple pour renforcer l'économie réelle, sont des mesures indigestes et déstabilisantes pour un vert allant vers plus de vert se rendant compte qu'il est en verre et contre tout ce ce qu'il défend sincèrement si. J'avoue ces raccourcis en 2 lignes sont indignes lol Pour poursuivre l'échange avec Boubou, partiellement d'accord aussi sur la vitesse de la progression technologique qui d'une, ne va pas se faire en un claquement de doigt, et de 2, n'est pas pour autant écologique. Cela étant, l'objectif numéro un est de diminuer les pesticides (produits pharmaceutiques ça fait mieux pour un raisonné ^^ ) , pas de produire vert sur toute la ligne... et il y a un essor concernant plusieurs techniques, on parle du bio contrôle déjà en bon développement qui n'est pas si vert que ça dés qu'il y a de l’intrant, de l'intervention chirurgicale par drone qui reste encore en phase de cobbaye en France, mais pourrait être adoptée assez vite en viticulture par exemple, ou en culture céréalière. Et on a aussi le développement de toujours plus de robots au sol, notamment dans le maraîchage: https://cityramag.fr/maraichage-robots-desherbants-bio/ Et tant qu'on est dans l'image, on terminera avec de l'humour, ou pas lol : 3 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
CycloCantal Posté(e) 18 février 2020 Quézac(479m d’altitude) ou Brive-La-Gaillarde(119 m d’altitude)(travail). Partager Posté(e) 18 février 2020 L’agriculture ? Moi je la connais bien ! Faut dire que il y a que des champs autour de moi... Pour l’avenir de l’agriculture, je vous fais un petit texte : « Mai 2037, Robert, un agriculteur, essaie de lutter contre la canicule qui a atteint 48,9° en arrosant 3 fois plus ses plantes avec son nouveau drone 7.8 qui a de multiples fonctions : arrosage, tondeuse, moissonneuse...ETC Tout repose sur ce drone. Si jamais il tombe en panne, c’est fini ! [...] » Bon, c’est un peu exagéré mais ça pourrait devenir comme ça un jour ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
marco44 Posté(e) 18 février 2020 asserac 44 Partager Posté(e) 18 février 2020 CycloCantal c'est une vision comme une autre mais elle serait bien triste. Nous recevons pas mal de jeune sur notre exploitation, master en environnement, demande de stage... Certains on bien envie de s’installer et beaucoup nous disent qu'ils aimeraient mieux le faire sans la DJA parce qu'il ne souhaite pas de grosses structures. Alors pourquoi ne pas revoir les critères, soutenir un peu plus ce genre d'installation. Tout est fait aujourd'hui pour aller a l'agrandissement ou aider les plus grosses structures, la PAC aussi va dans ce sens. La Pac devait devenir plus verte, et on voit qu'ils ont reculés, ils suppriment l'aides a la conversion bio pour maintenir les MAEC tout ça parce que l'enveloppe n'a pas augmentée, alors que les deux sont importantes. Pour beaucoup de gens la PAC c'est des chiffres exorbitants et il ne comprennent pas le fonctionnement. On entend souvent dire " les paysans ils se plaignent tout le temps mais quand on voit le pognon de la PAC, et c'est nous qui payons" La moyenne européenne c'est 0.30 euro par personne et par jour, c'est moins que notre redevance audiovisuelle, alors tout est relatif. Je préférerais qu'on aide plus l'agriculture que nos quelques chaines publiques qui ne sont pas a plaindre. Si on continue comme maintenant je pense que l'agriculture en tout cas en France sera pratiquement anéantie dans 10,20 ou 30 ans (pour l'humanité ce sera peut-être plus rapide) . Je pense que c'est a chaque citoyen de prendre conscience que manger et boire c'est "vitale" et que ça devrait être une des priorités. Le système est tel aujourd'hui qu'on a des gens qui meurent de faim, d'autres qui bouffent de la m.rde d'autres qui bouffent du caviar et une toute petite partie qui essaie de trouver un juste milieu. Est ce que ça changera avant la catastrophe? C'est pas sûr... 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
BRAZILman64 Posté(e) 18 février 2020 Lasseube, Béarn (64) Partager Posté(e) 18 février 2020 Il y a 4 heures, CycloCantal a dit : « Mai 2037, Robert, un agriculteur, essaie de lutter contre la canicule qui a atteint 48,9° en arrosant 3 fois plus ses plantes avec son nouveau drone 7.8 qui a de multiples fonctions : arrosage, tondeuse, moissonneuse...ETC Tout repose sur ce drone. Si jamais il tombe en panne, c’est fini ! [...] » il y a 58 minutes, marco44 a dit : CycloCantal c'est une vision comme une autre mais elle serait bien triste. C'est une vision bien triste, je suis d'accord avec toi, mais je trouve qu'elle s'inscrit très bien dans notre époque et qu'elle n'est pas dénuée de sens. Le discours (le Grand Récit) qui amène l'idée que la technologie apportera les réponses aux problèmes du monde agricole (ou environnementaux, le grand récit est partout quand il s'agit de profits...) existe et constitue, à mes yeux, une réponse fausse permettant à l'agriculture de faire tourner l'industrie qui s'y raccroche. Il permet de maintenir les agriculteurs dans l'idée qu'investir dans la machinerie lui garantira de maintenir sa production ou tout simplement de produire. Il permettra surtout d'engraisser les mêmes acteurs qui ont accompagné l'évolution de l'agriculture depuis la seconde guerre mondiale. Ce n'est pas pour rien qu'aux Etats Unis, un brevet a été déposé pour le développement d'un drone capable de polliniser et il obtient des résultats, c'est génial. Plus besoin d'abeilles, il n'y a pas de souci à se faire... la production est et sera garantie... Dans les années 2000, le virage sémantique du chef d'exploitation vers celui du chef d'entreprise agricole est bien dans la même continuité et il éloigne l'agriculteur (trice) de la terre. Je ne suis pas partant de l'idée que la technologie apportera les réponses de l'agriculture de demain. Elle peut aider, c'est un fait, mais elle ne peut pas remplacer, à mes yeux, le bénéfice de travailler sa terre, de la connaître et de la comprendre. Je ne doute pas un seul instant des capacités d'un agriculteur (trice) pour produire au mieux tout en s'inscrivant et respectant son environnement. Il faut aimer la terre, le travail de la terre et le reste suivra (bien que j'ai conscience que ce n'est pas aussi simple). C'est bien une mutation qui est nécessaire à mes yeux ou simplement un retour au source de l'agriculture... Mais pour autant, j'ai bien conscience que le tracteur simplifie les taches, mais il ne peut pas remplacer l'Homme au risque de tomber dans les travers que l'on connait. 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
marco44 Posté(e) 18 février 2020 asserac 44 Partager Posté(e) 18 février 2020 Il y a une chose aussi qui a fait depuis un certains nombres d'années que le métier en a rebuté plus d'un ( je pense que c'est idem pour les artisans les commerçants..) ce sont les cotisations sociales. Les régimes on été alignés a celui de la sécu pour ce qui est des cotisations mais le reste ne suit pas. Nous on a faillis arrêter a cause de nos cotisations sociales, depuis 2 ans le régime a changé et on respire un peu plus mais c'était limite!!!! Un exemple très révélateur, on annonce une grande avancée pour l'agriculteur, il pourra désormais avoir des indemnisées journalières en cas de maladie, 21 euro par jours environ mais avec un délai de carence de 7 jours, dans le même temps on nous augmente les cotisations de environ 350 euro par an, je vous laisse faire le calcul, tout ça n'est que de la fumisterie. Un ami a eu 1 an d’arrêt, plus de 6 mois d'hospitalisation, il a eu droit a 7 mois d'indemnité journalière mais on lui a demandé de payer ses cotisations alors qu'il ne pouvait pas travailler ou il devait arrêter son activité. Bref ceci sont quelques exemples qui n'encourage pas a devenir agriculteur. Mais ce qui me touche le plus dans ce métier, c'est la solitude des gens, ne pas exprimer son mal être, qui ne sera pas forcement entendu, alors je dis a tout ces personnes que la vie vaut mieux ça. 2 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 18 février 2020 Partager Posté(e) 18 février 2020 (modifié) Pour être entouré de nombreux agriculteurs pour x raisons, ce qui revient assez souvent, c'est le quasi proverbe "en agriculture on vit pauvre mais on meurt riche". C'est vrai que le bâti, les terres et le matos finissent souvent par constituer un gros patrimoine, conséquence pour beaucoup d'un lourd endettement tout au long de la carrière qui atteint parfois les limites du tenable, et les dépasse parfois. Puis en fin de carrière, on diminue l'investissement, on devient de plus en plus propriétaire de son exploitation, on éponge les dettes, et le stress diminue un peu. Et d'un coup, tout est vendu, et des dizaines de milliers d'euros débarquent, souvent davantage. Ils n'en profitent pas plus tôt car pour le moment, en tout cas pour une large majorité, ce ne sont pas des femmes et des hommes d'affaires, mais des Hommes de la terre. Vendre de la dette pour en financer une autre n'est pas leur métier, ni leur éthique. Même si au fil des années, il deviennent spécialistes dans l'optimisation de la TVA et de la PAC, ça reste secondaire. On trouvera toujours nombre d'exceptions, puis là c'est du ressenti, je n'ai pas lu d'étude sur ce point, mais cette sensation que le monde agricole conserve une véritable honnêteté intellectuelle, sorte de savant dosage entre pudeur, abnégation et humilité vis à vis des caprices de la météo, je ne sais pas mais il en ressort un parfum de vrai malgré toutes les difficultés. Modifié 18 février 2020 par sebb Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Flora Posté(e) 18 février 2020 Torfou, à la jonction 44-49-85. Begard (22) pour les vacances Partager Posté(e) 18 février 2020 il y a 13 minutes, sebb a dit : Pour être entouré de nombreux agriculteurs pour x raisons, ce qui revient assez souvent, c'est le quasi proverbe "en agriculture on vit pauvre mais on meurt riche". C'est vrai que le bâti, les terres et le matos finissent souvent par constituer un gros patrimoine, conséquence pour beaucoup d'un lourd endettement (...) On trouvera toujours nombre d'exceptions, puis là c'est du ressenti, je n'ai pas lu d'étude sur ce point Tout à fait d'accord avec toi, Sebb, pour peu qu'il s'agisse de belles terres (genre nord est parisien). Mais les prix du foncier agricole indiquent de grandes disparités en France au niveau €/m2. Tellement grandes que le proverbe cité ne vaut pas grand chose pour beaucoup d'agriculteurs. En tout cas, trop encore se suicident endettés. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 18 février 2020 Partager Posté(e) 18 février 2020 Il y a 2 heures, marco44 a dit : Le système est tel aujourd'hui qu'on a des gens qui meurent de faim, d'autres qui bouffent de la m.rde d'autres qui bouffent du caviar et une toute petite partie qui essaie de trouver un juste milieu. Est ce que ça changera avant la catastrophe? C'est pas sûr... Alors je suis aller voir les chiffres des précédents rapports de l'ONU, et il ressort que la faim dans le monde est en tendance baissière au sens large, c'est assez facile à retrouver à l'aide de quelques mots clefs sur internet, les sources étant convergentes. Et une fois qu'on commence à zoomer, on observe que la courbe vient de s'inverser depuis 2015: Il est tôt pour y lire un changement de pente, on un artefact, toujours est-il que selon ces estimations, nous n'avons pas été capable de passer sous le seuil d'une personne sur dix ne mangeant pas à sa faim. En ce qui concerne la famine, je ne reporte aucun chiffre, puisque les données m'ont l'air confuses avec de gros écarts, c'est de toute façon toujours de trop, dés qu'on est le vital. Les causes ne sont pas simples, l'économie de marché n'a pas été inventée en 2015, l'extensification dans certains pays, l’appauvrissement des sols ailleurs, est encore compensée par l'intensification en de nombreux pays via la mécanisation, les pesticides et la déforestation. C'est alors la météo qui est le plus souvent mis en avant, et si ça dure, alors c'est le climat qu'il faudra pointer du doigt, ce que les rapports scientifiques annoncent depuis déjà de nombreuses années d'ailleurs. "Chez nous", sur le papier, avec cette tension, cela pourrait conduire à la fin de l’appauvrissement du revenu agricole pourrait-on se dire?, toutefois de plus en plus balisé, forfaitaire, si l'aléa météo augmente en occurrence et en puissance, alors le nombre d'années en partie blanches, voire parfois à 100% augmentera aussi en fréquence, le revenu pourrait finalement rester plafonnant en tout cas en l'absence de stratégie d'externalisation de l'entreprise. De fait, l'aide publique acceptée et acceptable quand il s'agit d'une année exceptionnelle sur une zone donnée, ne saura être tolérée si elle atteint des niveaux et des fréquences importantes,; jugée insuffisante et parfois injuste par le bénéficiaire, et devenant de moins en moins bien comprise par le reste de la population, cette aide pourrait alors devenir inopérante. C'est donc vers le secteur privé qu'il faudra se tourner encore davantage, et ne pas se contenter du minimum de couverture, je parle des assurances évidemment, et des coûts très importants projetés dans tous les domaines, notamment agricole, afin d'en valoriser, et d'en garantir le besoin totale de la trésorerie d'un exercice, donc un risque important car c'est la crainte du changement de pilote qui est en jeu. C'est ce point là qui m'ennuie le plus en matière agricole, une mutation profonde mais sourde d'une grosse partie de l'agriculture, la fin du lisier devant les préfectures. Pour éviter ça, il va falloir être solide, se montrer diversifier, histoire de ne pas dépendre que d'une seule source de revenu, et avoir des partenaires tampons entre le système bancaire/assureur et l'exploitation. Facile à dire... 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Flora Posté(e) 18 février 2020 Torfou, à la jonction 44-49-85. Begard (22) pour les vacances Partager Posté(e) 18 février 2020 Quant à l'investissement technologique, voilà où l'on en est maintenant... Une bonne grosse hausse des vols de matériel agricole, tant et si bien convoité qu'on doit en assurer la sécurité. En plus des actions "anti speciste" ou "idéologiques". https://mobile.interieur.gouv.fr/Le-ministre/Dossiers-de-presse/Presentation-de-DEMETER-la-cellule-nationale-de-suivi-des-atteintes-au-monde-agricole Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Flora Posté(e) 18 février 2020 Torfou, à la jonction 44-49-85. Begard (22) pour les vacances Partager Posté(e) 18 février 2020 (modifié) il y a 26 minutes, sebb a dit : ... C'est alors la météo qui est le plus souvent mis en avant, et si ça dure, alors c'est le climat qu'il faudra pointer du doigt (...) C'est donc vers le secteur privé qu'il faudra se tourner encore davantage, et ne pas se contenter du minimum de couverture, je parle des assurances évidemment, et des coûts très importants projetés dans tous les domaines, notamment agricole, afin d'en valoriser, et d'en garantir le besoin totale de la trésorerie d'un exercice, donc un risque important car c'est la crainte du changement de pilote qui est en jeu. C'est ce point là qui m'ennuie le plus en matière agricole, une mutation profonde mais sourde d'une grosse partie de l'agriculture, la fin du lisier devant les préfectures. Pour éviter ça, il va falloir être solide, se montrer diversifier, histoire de ne pas dépendre que d'une seule source de revenu, et avoir des partenaires tampons entre le système bancaire/assureur et l'exploitation. Facile à dire... Oui. Surtout que, déjà pour AXA, "un monde a +4¤C est un monde inassurable" https://www.axa.com/fr/newsroom/communiques-de-presse/axa-accélère-dans-son-engagement-contre-le-changement-climatique Nous sommes, aux dires des dernières observations, à +3,2. https://news.un.org/fr/story/2019/11/1056951 Modifié 18 février 2020 par Flora Source à rajouter 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bofix Posté(e) 19 février 2020 Olivet (45) Auteur Partager Posté(e) 19 février 2020 Il y a 10 heures, marco44 a dit : Il y a une chose aussi qui a fait depuis un certains nombres d'années que le métier en a rebuté plus d'un ( je pense que c'est idem pour les artisans les commerçants..) ce sont les cotisations sociales. Oui, et on peut parler de la retraite, tant qu'on y est! La belle promesse du Gouvernement pour nous "offrir" un minimum de 1000€ par mois Je préfère en rire... Mais en y regardant de plus près, ce sera que pour les futurs retraités d'ici 46 années (pour les autres, la retraite minimum est à 750€) et entre-temps, nos cotisations passent de 21 à 28%! Alors je ne sais pas vous, mais avec un tel "gain", ça ne fait pas rêver pour s'installer ! Juste pour une comparaison, et tant pis si je me met des cheminots à dos (source SNCF, FNSEA, INSEE...) Cheminot: - Heures de travail par an: 1568h - Age moyen de départ en retraite: 53ans - Retraite moyenne / mois: 2500€ Agriculteur: - Heures de travail par an: 2433h - Age moyen de départ en retraite: 63ans - Retraite moyenne / mois: 760€ Et je n'irai pas comparer la pénibilité au travail entre un cheminot et un éleveur... 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bofix Posté(e) 19 février 2020 Olivet (45) Auteur Partager Posté(e) 19 février 2020 Et puis ceci, il n'y a que moi, que ça choque: Livraison de neige par hélicoptère Livraison de neige par camion Alors je veux bien qu'il s'agisse d'une activité économique pour certains, mais tout de même! Est-ce que skier est plus vital que de se nourrir correctement? S'il n'y a pas de neige, et bien on fait autre chose, c'est ça de vivre avec la nature et de la respecter. Mieux vaut s'y préparer dès maintenant car dans les années à venir ça sera de pire en pire question neige avec le réchauffement! J'entends d'ici le scandale si l'été un hélicoptère venait arroser nos parcelles car il ne pleut pas On est capable de déployer des moyens complètement surréalistes pour simplement pouvoir satisfaire des envies de loisirs, mais nous sommes incapables de faire la même chose pour l'alimentation locale... Quand je dis que les gens sont devenus complètement fous... 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
slo Posté(e) 19 février 2020 Perpignan Partager Posté(e) 19 février 2020 @Bofix Evidemment que ça ne sert à rien de mettre dos à dos agriculteurs et cheminots. Beaucoup de professions ont une situation enviable pour les agriculteurs. Quasiment toutes en fait... Et évidemment que tu n'es pas le seul à être choqué. Mais comme je l'ai dit plus haut, notre société est tombée dans le culte de l'instant, du plaisir immédiat. Et d'ailleurs je pense que la révolution internet n'y est pas étrangère. Et avec les ados qu'on se traîne aujourd'hui, ce n'est pas près de changer... @Flora et @sebb Je ne connais les coûts d'assurance contre les pertes pour accident météo en grande culture, élevage ou maraîchage. En vigne, l'assurance grêle coûte entre 25 et 33% du CA annuel. Autant dire que c'est rédhibitoire. Autre chose. Je pense sincèrement que l'agriculture doit être traitée localement. Au pire au niveau continental. On ne nourrira pas l'Afrique ou l'Asie avec du blé européen ou américain, tout comme l'Europe ne se nourrira jamais de sorgho ou de millet (enfin, hors RC bien sûr). Partout il y a des terres arables et elles sont très largement suffisantes pour y produire de quoi nourrir l'humanité (http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf_analyse181005.pdf). Tout comme @BRAZILman64, je pense que l'agriculteur doit d'abord préserver son capital, à savoir son sol. La science et la technologie peut et doit bien-sûr l'aider, surtout par les connaissances des conséquences des actions sur le végétal et le sol. Mais rien ne remplacera la main de l'agriculteur, tout comme aucune machine ne remplacera le savoir-faire du boulanger ou du vigneron. 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
boubou07 Posté(e) 19 février 2020 Aubenas en Ardèche méridionale Partager Posté(e) 19 février 2020 pour ce qui est de la malnutrition dans le monde, ne pas oublier que dans 99% des cas, les gens meurent de faim à cause des guerres, des dictatures, de famine sciemment organisée. c'est un problème politique et non pas agricole... sinon 100% d'accord avec tout ce qui a été dit sur la condition agricole, un vrai scandale ! remarquons aussi que de tout temps, les agriculteurs ont toujours été tout en bas de l'échelle sociale, alors que c'est aux qui nourrissent tout le monde 🤔 peut-être parce qu'à l'origine, tout le monde était agriculteur, ceux qui ne le sont plus se sentiraient comme plus évolués, détachés des caprices de la terre et de la météo ? 3 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
slo Posté(e) 19 février 2020 Perpignan Partager Posté(e) 19 février 2020 il y a 21 minutes, boubou07 a dit : pour ce qui est de la malnutrition dans le monde, ne pas oublier que dans 99% des cas, les gens meurent de faim à cause des guerres, des dictatures, de famine sciemment organisée. c'est un problème politique et non pas agricole... Exact! La grande famine orchestrée par Staline dans les années 30, celle d'Irlande du milieu du XIXème siècle due en partie aux conflits catholiques/protestants (et de l'arrivée du mildiou en Irlande aussi)... Et en Afrique, la mauvaise gestion de la décolonisation a sans doute fait les plus grands ravages... 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 19 février 2020 Partager Posté(e) 19 février 2020 il y a 6 minutes, boubou07 a dit : pour ce qui est de la malnutrition dans le monde, ne pas oublier que dans 99% des cas, les gens meurent de faim à cause des guerres, des dictatures, de famine sciemment organisée. c'est un problème politique et non pas agricole... Je n'ai pas trouvé ce chiffre, mais en même temps quand on dit que c'est politique on a rien dit du tout finalement. J'ai la sensation d'avoir à mon échelle, une partie de la responsabilité de la faim dans le monde. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
tao Posté(e) 19 février 2020 Naillat, 360m, 23 Partager Posté(e) 19 février 2020 Il y a 2 heures, Bofix a dit : Et puis ceci, il n'y a que moi, que ça choque: Livraison de neige par hélicoptère Livraison de neige par camion Bonjour, je suis choqué autant que toi, mais je suis tout autant choqué par le drainage systématique des zones humides en territoire d'élevage bovin dont la seule justification est de permettre le passage d'engins de plus en plus lourds. Et quand face aux sécheresses actuelles certains réclament à corps et à cri des retenues colinéaires alors même que les ruisseaux et les sources se tarissent de plus en plus régulièrement en raison en partie des drainages et de l'arrachage des haies du bocage limousin je peux légitimement poser quelques questions à mes voisins agriculteurs sans être taxé d’utiliser l'agri-bashing à chaque désaccord. J'éprouve même une réelle tristesse ( étant moi même issu d'une famille agricole ) en voyant comment les éleveurs du coin sont de plus en plus dépossédés de ce qui leur est le plus cher par l'action conjointe des banques, des lobbys de vente de matériel agricole ou de l'industrie chimique et des chambres d'agriculture. Le capital ne leur appartient plus, il transite simplement par leurs exploitations. il y a une heure, slo a dit : je pense que l'agriculteur doit d'abord préserver son capital, à savoir son sol. La science et la technologie peut et doit bien-sûr l'aider, surtout par les connaissances des conséquences des actions sur le végétal et le sol. Mais rien ne remplacera la main de l'agriculteur, tout comme aucune machine ne remplacera le savoir-faire du boulanger ou du vigneron. Je suis entièrement d'accord avec ceci, faudrait-il encore que le sol ou le cheptel soientt considéré comme un capital. Actuellement au regard des pratiques, les outils ( les plus gros ) ne deviendraient-ils pas la première source de fierté de certains? 5 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
slo Posté(e) 19 février 2020 Perpignan Partager Posté(e) 19 février 2020 "Ces plants proviennent du Royaume-Uni, et sont eux-mêmes issus de semences produites aux Pays-Bas." Voilà où on en est. Je suis près à parier mon slip que si ce maraîcher conservait une partie de sa production pour faire ses semences il n'aurait pas eu ce problème.. Pour gagner quelques centimes ou pour satisfaire une quelconque obligation, on fait parcourir le monde à des graines et à des plantes, ça s'appelle le retour de bâton. 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 19 février 2020 Partager Posté(e) 19 février 2020 (modifié) Absolument ça fait parti des risques de l'échange global, et ce n'est qu'un début je pense, ça va poser des tas de problèmes bien plus sérieux que celui-là, mais jamais à la hauteur de son inverse (de mon point de vue). Donc soit on combat les fléaux les uns après les autres , soit on s'en protège, et on combat le principe de cet échange globalisé à la racine. Ca dépend de la sensibilité de chacun. En tant que koro sen flago, ben, inutile d'en dire plus' : ) Modifié 19 février 2020 par sebb Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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