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Les Forums d'Infoclimat

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Tendance été 2020


Clement89

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il y a 13 minutes, ggdu19 a dit :

Bon beh Juin 2020 ne mettra pas fin à la série des mois excédentaire! Avec une anomalie de +0,2°C à l'échelle du Pays, on fini encore dans le positif !

http://www.meteofrance.fr/actualites/83480708-climat-un-mois-de-juin-souvent-orageux

 

Patience, la série des mois excédentaires aura plus de chance de s'interrompre quand on calculera les anomalies par rapport à la normale 1991-2020. :D Si on s'amuses à calculer les anomalies des mois précédents en prenant une période de 30 ans plus récente, la série s'arrête. Ce chiffre est positif mais il permet d'en déduire que la température moyenne en juin 2020, en France, était peu écartée de la température moyenne établie sur la dernière période de référence.

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Bonjour,   je me demande si le paradoxe ne serait à rechercher sur la vitesse à laquelle les quatre derniers étés sont passés dans la représentation collective comme celle d'un été normal...

Tout raté ...   Il n'y a jamais eu d'an 0, on passe directement du -1 au 1. La première décennie c'est donc les années 1, 2, .. 9, 10. La seconde décennie commence l'an 11. Le prem

9 stations dans le cadran nord-ouest (Caen, Le Mans, Angers, Blois, Châteauroux, Niort, Poitiers, Brest et Rennes), un peu déséquilibré ton panel...   Mais bon cela ne change pas grand chose

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Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )
il y a 59 minutes, Cers a dit :

 

Patience, la série des mois excédentaires aura plus de chance de s'interrompre quand on calculera les anomalies par rapport à la normale 1991-2020. :D Si on s'amuses à calculer les anomalies des mois précédents en prenant une période de 30 ans plus récente, la série s'arrête. Ce chiffre est positif mais il permet d'en déduire que la température moyenne en juin 2020, en France, était peu écartée de la température moyenne établie sur la dernière période de référence.

 

oui enfin, il faut savoir que cette anomalie de +0,2° on la doit uniquement à ces 7 jours de soleil et chaleur soit les 3 premiers jours du mois et les 4 en dernière décade. Sans cela, le mois aura fini en un déficit tout simplement. Il y a 40 ans en arrière où l'europe bénéficiait d'une période fraiche, les jours où les températures étaient supérieures à 25° ou 30° étaient extremement rares lors d'un mois très mitigé ce qui n'est plus cas maintenant " pour l'instant"

Modifié par mike
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il y a une heure, Cers a dit :

 

Patience, la série des mois excédentaires aura plus de chance de s'interrompre quand on calculera les anomalies par rapport à la normale 1991-2020. :D Si on s'amuses à calculer les anomalies des mois précédents en prenant une période de 30 ans plus récente, la série s'arrête. Ce chiffre est positif mais il permet d'en déduire que la température moyenne en juin 2020, en France, était peu écartée de la température moyenne établie sur la dernière période de référence.

Il est, selon moi, scientifiquement incorrect de passer d'une année à l'autre à une norme basée sur un décalage moyen de 10 ans alors que chaque autres années on se base sur la même moyenne. 

Soit on garde les références de l'ère préindustrielle (mais on va être quasi toujours trop au-dessus des normes et les variations d'anomalies seront moins visibles ( ex: prenez 1,6,4 et 101,106,104).

Ce qu'il devrait être fait c'est de se baser par exemple sur des moyennes climatiques comme cela:

- Pour 2019 (période 1989-2018) ;

- Pour 2020 (période 1990-2019) ;

- Pour 2021 (période 1991-2020) ;

Et ainsi de suite. 

De cette manière là on ne risque pas d'avoir le passage d'une décennie qui fausse un peu les résultats d'anomalies. 

Modifié par Turquoise_ExNico41
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En tout les cas on peut dire que pour l’instant cette été rompt la récurrence de ces derniers été depuis 2015,il se démarque clairement de ses prédécesseurs!

Quand on regarde les modélisations jusqu’à long terme pour le tiers nord de notre pays,on peut affirmer avec une certaine assurance que l’on est pas prêt de renouer avec les fortes chaleurs (30 degrés et plus),le signal est très clair!

Certains scénarios et runs envisagent même des conditions quasi-automnales!

 

Il est clair que pour ce mois de juillet,le risque de canicule semble déjà vraiment très faible voire nul vu la configuration synoptique (AR/NAO+) mise en place et qui semble bien huilée!

Modifié par Bouteiller
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Posté(e)
Bourgoin-Jallieu (38)
Il y a 6 heures, Bouteiller a dit :

En tout les cas on peut dire que pour l’instant cette été rompt la récurrence de ces derniers été depuis 2015,il se démarque clairement de ses prédécesseurs!

Quand on regarde les modélisations jusqu’à long terme pour le tiers nord de notre pays,on peut affirmer avec une certaine assurance que l’on est pas prêt de renouer avec les fortes chaleurs (30 degrés et plus),le signal est très clair!

Certains scénarios et runs envisagent même des conditions quasi-automnales!

 

Il est clair que pour ce mois de juillet,le risque de canicule semble déjà vraiment très faible voire nul vu la configuration synoptique (AR/NAO+) mise en place et qui semble bien huilée!

 

Euh il n'est pas plus frais que 2016 pour l'instant... Et on va peut-être éviter le régionalisme sur ce topic. 

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Il y a 6 heures, Nico41 a dit :

Il est, selon moi, scientifiquement incorrect de passer d'une année à l'autre à une norme basée sur un décalage moyen de 10 ans alors que chaque autres années on se base sur la même moyenne. 

Soit on garde les références de l'ère préindustrielle (mais on va être quasi toujours trop au-dessus des normes et les variations d'anomalies seront moins visibles ( ex: prenez 1,6,4 et 101,106,104).

Ce qu'il devrait être fait c'est de se baser par exemple sur des moyennes climatiques comme cela:

- Pour 2019 (période 1989-2018) ;

- Pour 2020 (période 1990-2019) ;

- Pour 2021 (période 1991-2020) ;

Et ainsi de suite. 

De cette manière là on ne risque pas d'avoir le passage d'une décennie qui fausse un peu les résultats d'anomalies. 

 

Ce n'est pas faussé ni scientifiquement incorrect. Il est vrai que, dans le contexte actuel de réchauffement climatique, une mise à jour régulière pourrait s'avérer intéressante mais présente quelques inconvénients. Et tu oublies la variabilité inter-annuelle du climat. Changer de période de 30 ans aussi fréquemment n'aurait pas forcément plus de sens. Si les normes sont calculées pour des périodes dites standard, c'est aussi par souci d'uniformité à des fins de comparaison, et d'un point de vue pratique.  

 

Pour citer l'OMM dans l'un de ses rapports :

 

"la finalité des normales climatiques est double: elles servent à déterminer implicitement les conditions auxquelles on peut le plus vraisemblablement s'attendre prochainement en un lieu donné, tout en servant de point de comparaison stable pour les changements climatiques observés sur le long terme. Dans un climat stable, on peut servir ces deux finalités en utilisant une période de référence commune. Toutefois, s’agissant des éléments pour lesquels on constate désormais une tendance claire et systématique (la température notamment), la capacité prédictive des normales climatiques est optimale si on les actualise le plus fréquemment possible." ... "En revanche, l’utilisation d’une période de référence stable pour les jeux de données portant sur le long terme présente des avantages manifestes, tant du point de vue pratique (en évitant de devoir recalculer tous les dix ans des jeux de données faisant ressortir les anomalies) et en termes de communication: une valeur annuelle «supérieure à la moyenne» ne devient pas soudain «inférieure à la normale» à cause d’un changement de période de référence." ... "S’il est vrai qu’une mise à jour annuelle des normales climatologiques standard permettrait d’atteindre une capacité de prévision optimale, il est entendu que cela serait irréalisable dans de nombreux pays, et il a donc été décidé d’actualiser ces normales tous les dix ans ..."

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Le 03/07/2020 à 18:30, Bouteiller a dit :

En tout les cas on peut dire que pour l’instant cette été rompt la récurrence de ces derniers été depuis 2015,il se démarque clairement de ses prédécesseurs!

Quand on regarde les modélisations jusqu’à long terme pour le tiers nord de notre pays,on peut affirmer avec une certaine assurance que l’on est pas prêt de renouer avec les fortes chaleurs (30 degrés et plus),le signal est très clair!

Certains scénarios et runs envisagent même des conditions quasi-automnales!

 

Il est clair que pour ce mois de juillet,le risque de canicule semble déjà vraiment très faible voire nul vu la configuration synoptique (AR/NAO+) mise en place et qui semble bien huilée!

 

Tout ces efforts pour essayer de nous dire que nous vivons un été frais risquent de ne pas empêcher juillet d'être un énième mois au dessus des normes.....

En tous cas, c'est bien parti : acquis pour la première décade, très probable pour la deuxième...

 

En fait, en cette fin de décennie, avec une norme obsolète, quelle est la probabilité d'ici décembre de connaitre un mois en dessous des normes ?

...ça ne doit pas être très élevé !

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Si je peux me permettre, ce qui m'interpelle ce sont les mois consécutifs de NAO négatifs l'été et les mois consécutifs positifs l'hiver.

Du coup les été sont secs et les les hivers sont doux.

Le Pays tout entier s'en trouve affecté avec des quantités de pluie plus importantes dans le sud et des sécheresses interminables dans le nord.

2 exemples en termes de pluviométrie sur les 7 premiers mois où on voit parfaitement l'inversion des écarts (par rapport aux normales de précipitations) :

https://www.infoclimat.fr/climatologie/annee/2020/dieppe/valeurs/07040.html

https://www.infoclimat.fr/climatologie/annee/2020/bordeaux-merignac/valeurs/07510.html

Globalement le climat de la France change mais pas forcément comme on aurait pu l'imaginer (plus chaud et plus sec partout).

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La moyenne est un très bon indicateur lorsqu'on se réfère à une série statistique stable, avec un écart-type faible. Tout le monde comprend que lorsque l'on fait la moyenne de 19 et de 21 ou de 0 et 40, même si le résultat est le même, sa "valeur de référence", n'est plus tout à fait la même.

 

Depuis que je m'intéresse à la météo et surtout à son évolution dans le cadre du réchauffement climatique, je me suis toujours demandé pourquoi les moyennes n'étaient pas pondérées. On voit très bien aujourd'hui, alors que notre référence est encore aujourd'hui la moyenne 81-2010, que des valeurs de températures estivales du début des années 80 nous sembleraient très fraîche et très loin des valeurs de référence dans le climat actuel. Alors pourquoi ne pas donner plus d'importance dans le calcul de cette moyenne aux valeurs les plus récentes?

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il y a 35 minutes, slo a dit :

La moyenne est un très bon indicateur lorsqu'on se réfère à une série statistique stable, avec un écart-type faible. Tout le monde comprend que lorsque l'on fait la moyenne de 19 et de 21 ou de 0 et 40, même si le résultat est le même, sa "valeur de référence", n'est plus tout à fait la même.

 

Depuis que je m'intéresse à la météo et surtout à son évolution dans le cadre du réchauffement climatique, je me suis toujours demandé pourquoi les moyennes n'étaient pas pondérées. On voit très bien aujourd'hui, alors que notre référence est encore aujourd'hui la moyenne 81-2010, que des valeurs de températures estivales du début des années 80 nous sembleraient très fraîche et très loin des valeurs de référence dans le climat actuel. Alors pourquoi ne pas donner plus d'importance dans le calcul de cette moyenne aux valeurs les plus récentes?

 

Cf les papiers de l OMM et mon message précédent.

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il y a 14 minutes, Cers a dit :

 

Cf les papiers de l OMM et mon message précédent.

 

Justement.

Pondérer la moyenne aurait l'avantage de prendre plus en compte la tendance actuelle sans avoir besoin de la réactualiser tous les ans...

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Pour l'OMM et le FAO, la pluie est au moins aussi importante que la température voire plus.  Ca fait une raison facile pour expliquer qu'une moyenne pondérée n'aurait pas forcément un avantage.

Modifié par Cotissois 31
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il y a 21 minutes, Cotissois 31 a dit :

Pour l'OMM et le FAO, la pluie est au moins aussi importante que la température voire plus.  Ca fait une raison facile pour expliquer qu'une moyenne pondérée n'aurait pas forcément un avantage.

 

Evidemment. Je ne pense pas que la pondération soit judicieuse dans le cas des PP.

Mais ce sont deux paramètres différents qui peuvent donc être mesurés et "moyennés" différemment...

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Les températures moyennes peuvent être calculées sur des périodes plus courtes que 30 ans pour rester représentatives, pas les précipitations. Je pense que si l'on veut accorder plus de poids aux températures des dernières années, rien n'empêche de calculer des moyennes plus récentes en plus des normales standard et de référence. Pondérer les températures et pas les précipitations pour définir une norme climatique, cela me paraît incohérent. De plus, en pondérant les températures, la capacité prédictive actuelle est peut-être améliorée, mais çà ne caractérise plus correctement le climat des 30 ans sur lesquelles portent les calculs, et les normales dans ce cas ne peuvent plus servir de point de comparaison stable.

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Citation

rien n'empêche de calculer des moyennes plus récentes en plus

 

+1

 

De plus, il faut rappeler que l'OMM n'est pas le GIEC, le monde de la météo n'est pas le monde de la surveillance du réchauffement climatique.

L'OMM accepte des stations de classe 5 et ne filtre pas l'effet urbain, donc tout est dit sur les objectifs de l'OMM.  Elle répond à un public météo ou qui veut des climatologies approximatives d'une région donnée.

Modifié par Cotissois 31
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La réanalyse ECMWF est tombée, permettant de filtrer tout le "bruit" des reconstructions haute résolution.

 

Avec une classification à 3 (froid/neutre/chaud) et avec une norme récente (81-10), comme utilisés par MF en prévision saisonnière,  c'est incontestablement un bilan neutre pour juin en France.  Evidemment, ça ne dit pas les fréquences, on sait que le chaud a été très minoritaire.

map_1month_anomaly_Global_ea_2t_202006_v02.png

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Le 07/07/2020 à 22:05, th38 a dit :

En fait, en cette fin de décennie, avec une norme obsolète, quelle est la probabilité d'ici décembre de connaitre un mois en dessous des normes ?

...ça ne doit pas être très élevé !

 

Pour rebondir là-dessus, par une petite analyse purement statistique :

Si on prend l'extrapolation de la tendance observée les dernières décennies comme borne supérieure de l'anomalie moyenne actuelle, on est en 2020 environ à +0.95°C sur la norme 81-10. Sachant que les moyennes mensuelles ont un écart-type de 1.2°C, pour avoir un mois déficitaire selon la norme 81-10, il faudrait donc une anomalie de -0.8 sigmas dans le climat estimé de 2020 (soit un mois presque significativement frais en fait). -0.8 sigmas en distribution gaussienne ça nous fait donc une probabilité de 20% qu'un mois donné soit déficitaire. Admettons qu'on ne sache encore rien sur juillet, avoir au moins 1 mois déficitaire sur 6 d'affilée a donc une probabilité de 1-(1-0.2)^6 soit une probabilité de 74%. Si on dit que juillet est plié, alors on descend à 1-(1-0.2)^5 soit 67%.

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En prenant une climatologie complète, depuis 1945, on voit que les mois de juillet à plus de 1021 hPa  au large de la Bretagne, c'est en fait assez fréquent.

Ceci explique que ce mois de juillet a une météo bizarre (mitigé très sec) uniquement par rapport aux 20 dernières années et non pas par rapport à la climatologie complète.

 

La règle historique est bien que juillet soit plus anticyclonique qu'août, règle qui avait disparu depuis 20 ans.  Est-ce qu'il faut donc attendre un retour du flux d'ouest plus humide et orageux en août ? Suspense.

Modifié par Cotissois 31
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il y a 35 minutes, Cotissois 31 a dit :

En prenant une climatologie complète, depuis 1945, on voit que les mois de juillet à plus de 1021 hPa  au large de la Bretagne, c'est en fait assez fréquent.

Ceci explique que ce mois de juillet a une météo bizarre (mitigé très sec) uniquement par rapport aux 20 dernières années et non pas par rapport à la climatologie complète.

 

La règle historique est bien que juillet soit plus anticyclonique qu'août, règle qui avait disparu depuis 20 ans.  Est-ce qu'il faut donc attendre un retour du flux d'ouest plus humide et orageux en août ? Suspense.

Il me semble que 1986 décrit bien l’exemple que tu cites .
Juillet plutôt maussade, très p)eu orageux (surtout au nord) avec un déficit pluviométrique parfois marqué (la synoptique c'est un peu comme ce mois de Juillet Snao /AR) puis Août souvent pluvio/orageux mais températures restant en dessous des normes pour le bilan du mois (car fin de mois très fraiche)

https://www.infoclimat.fr/climatologie-mensuelle/07156/aout/1986/paris-montsouris.html

Modifié par kéké
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Tu as raison sur le fait qu'un flux d'ouest ne suffit pas forcément à donner des gros orages.  Le coeur des mois de juillet dépressionnaire, ce n'est pas les années 1990 mais la période vers 2010. Il ne faut pas non plus un flux d'ouest trop dépressionnaire pour activer les vrais orages.

 

Si on repense aux années avant 1995, il faut surtout retenir que tout est possible en été.  Anticyclone, dépression, vent de sud, vent de nord.

Depuis 1997, on n'avait pas eu un seul (!) mois de juillet anticyclonique et là on sent qu'on va y avoir droit :D

Modifié par Cotissois 31
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Posté(e)
Salles (65) alt 630m (versant S du massif du Pibeste qui culmine à 1585m à l'aplomb du village)
Le 08/07/2020 à 08:50, vincentnico a dit :

Globalement le climat de la France change mais pas forcément comme on aurait pu l'imaginer (plus chaud et plus sec partout).

Et pourquoi donc, le climat te parait du coup, plus frais et plus humide quelque part  ?

Les données chiffrées ne changent pas la donne que tu avances, me semble t*il !

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il y a 45 minutes, Cotissois 31 a dit :

Si on repense aux années avant 1995, il faut surtout retenir que tout est possible en été.  Anticyclone, dépression, vent de sud, vent de nord.

Depuis 1997, on n'avait pas eu un seul (!) mois de juillet anticyclonique et là on sent qu'on va y avoir droit :D

Par contre j'ai du mal là...
Je n'estime pas vraiment ce mois de Juillet anticyclonique, d'ailleurs prends Juillet 2013 c'était autre chose niveau anticyclone ! (mais aussi niveau instabilité car il y avait des incursion fraiches dans le blocage anticyclonique)

Non je ne trouve pas que les pressions soient particulièrement élevées, il s'agit d'un flux d'ouest certes anticyclonique et sec, mais avec des pressions moyennes entre rail perturbé et ceinture subtropicale.

Modifié par kéké
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J'ai fait une subtilité, j'ai pris la pression au large de la Bretagne pour mieux identifier les courbures des isobares. Mon vocabulaire anticyclonique/dépressionnaire se considère aussi en terme de courbure ;)

 

 

climindex.82.245.181.15.195.6.2.31.png

Modifié par Cotissois 31
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Il y a 21 heures, Cotissois 31 a dit :

 

La règle historique est bien que juillet soit plus anticyclonique qu'août, règle qui avait disparu depuis 20 ans.  Est-ce qu'il faut donc attendre un retour du flux d'ouest plus humide et orageux en août ? Suspense.

 

Merci pour cette remarque.

Cela étant, dans la moitié Est de la France au moins, c'est depuis 1970 qu'août s'est asséché.

50 ans ça dépasse largement le bruit.

Peut on revenir aux mois d'août orageux de la première moitié du XXème ? 

A t'on une explication sur ces mois d'août asséchés ? Le RC ? Autre ?

 

Et les projections pour août de cette année ne semblent pas partir non plus vers un mois d'août très foudroyé...

 

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