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Climat des Vosges et du Jura


Tim39

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Posté(e)
Grand Valtin (88) - 825m
Le 01/05/2020 à 21:30, fran39 a dit :

Rapidement j'ai sorti 2 cartes de normales 1981/2010 très (trop?) zoomées sur les Vosges et le Jura. On y voit aussi les données aux postes.

Et pour La Pesse c'est 1871.6 mm que j'ai...

CAR_NRS_A_Personnalise_RR(1).png

CAR_NRS_A_Personnalise_RR.png

 

Merci @fran39 !

Ce serait possible d'avoir la même chose pour les Vosges centrales, centré autour de Gérardmer-Xonrupt-Le Valtin-La Bresse ? 😀

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Rapidement j'ai sorti 2 cartes de normales 1981/2010 très (trop?) zoomées sur les Vosges et le Jura. On y voit aussi les données aux postes. Et pour La Pesse c'est 1871.6 mm que j'ai...

Voilà et merci pour tes très riches derniers posts.

Quelques records dans le département du Jura. D'après un document du début des années 2000, gentiment dérobé au CDM de Lons le Saunier, auquel j'ai apporté quelques précisions et actualisations.

Images postées

Posté(e)
Goldbach-Altenbach (68) 705 m Versant Sud du Grand Ballon (1424 m)
il y a 9 minutes, Nunbora a dit :

Ce serait possible d'avoir la même chose pour les Vosges centrales, centré autour de Gérardmer-Xonrupt-Le Valtin-La Bresse ? 😀

 

C'est une vue un peu large et avec les moyennes 1971-2000, mais on voit le secteur des Vosges centrales :

 

Capture3.PNG

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Posté(e)
Grand Valtin (88) - 825m

Je ne sais pas si vous connaissez cet ouvrage en libre-accès:

https://books.google.fr/books?id=pskCAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false

 

C'est pas récent (1849!) et empreint du style de son époque, mais c'est un très gros travail, méticuleux et rigoureux avec les moyens de l'époque. Les comparaisons climatiques entre les Vosges, le Jura et les Alpes sont impressionnantes je trouve, quand on pense que ce n'est même pas le sujet principal du livre.

 

Quelques extraits parmi d'autres:

 

"En prenant le Jura moyen pour terme de comparaison, on peut dire approximativement que les mêmes températures moyennes, ou plutôt les mêmes mouvements de la végétation déterminant les limites des régions, ont lieu une centaine de mètres plus bas dans les montagnes du Rhin, et une centaine de mètres plus haut dans la majeure partie des Alpes; mais ces différences vont jusqu'au double et plus si l'on compare les Vosges et le Schwarzwald au Jura méridional et aux Alpes occidentales. "

 

clima1.thumb.jpg.686632e566ae248e7ddada881c798200.jpgclima2.jpg.1f00bfafa4019174d5ec5585389847ec.jpgclima3.jpg.7cd7db35822c91923413747e21ed3866.jpg

 

"La plupart des observateurs ont fixé vers 2700m la limite inférieure des neiges permanentes, de 1600 à 1800m la limite supérieure des forêts, de 1000 à 1200 m celle des céréales, de 400 à 500m celle de la vigne. Ainsi, dans les Vosges, la végétation arborescente cesse vers 1200 à 1300 mètres : les sommités des Ballons de Sultz, Giromagny, Boerenkopf, Hohneck, Rossberg qui dépassent cette limite, sont nues et n'offrent plus que quelques arbustes nains. Il en est de même dans le Schwarzwald pour celles du Feldberg et du Boelchen. Dans le Jura, la végétation arborescente ne cesse que vers 1400 à 1500 m; ainsi les sommités des Raimeux, Graitery, Rizoux, etc., qui restent inférieures à ce niveau offrent encore des forêts, tandis que celles des Haasenmatt, Chasseral, Chasseron, etc., qui les dépassent, n'offrent plus que des pâturages alpestres; et comme peut-être quelques-unes de ces sommités ont été autrefois boisées, on peut s'arrêter à la limite extrême de 1500m pour cette partie centrale du Jura. La vigne au pied des Vosges et du Schwarzwald s'élève jusqu'à 450 m et dépasse quelquefois 550m dans le Bassin suisse. Les plus hautes céréales des Vosges ne dépassent guère 700 à 850 m, celles du Schwarzwald 700 à 800 m, celles du Jura central 900 à 1000m, celles des Alpes centrales 1000 à 1200m. II y a donc en général peu de différence dans les régions d'altitude entre les Vosges et le Schwarzwald, tandis qu'entre ces chaînes et le Jura il y en a une d'au moins 100 mètres et probablement davantage, entre le Jura et les Alpes au moins autant, et, par conséquent, au moins 200m entre les montagnes du Rhin et les Alpes."

 

 

Modifié par Nunbora
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Posté(e)
Jardin des deux rives Bas-Rhin
Il y a 2 heures, Nunbora a dit :

 

Merci @fran39 !

Ce serait possible d'avoir la même chose pour les Vosges centrales, centré autour de Gérardmer-Xonrupt-Le Valtin-La Bresse ? 😀

Salut, si jamais il reste ces cartes sur le sujet Climat en Alsace, ou il y'a une petite partie des Vosges Alsacienne :

https://forums.infoclimat.fr/f/topic/53420-climat-en-alsace/?do=findComment&comment=3002453

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Posté(e)
Grand Valtin (88) - 825m

Voilà ce que René Auscher dit en 1912 des sports de neige dans nos massifs:

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65378999/f13.item

 

"LES VOSGES

Les Vosges offrent en hiver de merveilleux champs de sports. Elles comprennent une région montagneuse couverte de bois de sapins aussi beaux en hiver qu'en été. De nombreuses habitations, qui peuvent à l'occasionoffrir un abri précieux, y sont parsemées. Enfin des pistes soigneusement jalonnées permettent en toute saison de les parcourir sans difficulté.
Les buts d'excursions les plus connus, la Schlucht, le Donon. le Ballon d'Alsace, sont des plus fréquentés et peuvent être atteints avec facilité des divers centres: de Saint-Dié, de Remiremont, stations que la seconde Semaine d'Hiver du T. C. F. révélapourainsi dire aux touristes, de Belfort et de Giromagny ou, comme dans les villes précédentes, existent des Ski-Clubs fort actifs. Mais le centre véritablement organisé au point de vue du tourisme est Gérardmer où, gràce à son lac, se pratiquent en hiver tous les sports de la neige et de la glace. Gérardmer est situé à 700 mètres environd'altitude et sa périoded'enneigement est de trois à quatre mois.


LE JURA

L'initiative locale a certainement fait des efforts en ce qui concerne l'aménagement du Jura, au point de vue du tourisme. Mais cette région, resserrée entre les Vosges et les Alpes, plus connues et plus fréquentées, trop proche de la Suisse, dont la renommée est si solidement établie, ne possède pas encore de centre bien organisé. On fait des sports d'hiver à Pontarlier, à Morez, à Saint-Claude, à Nantua, a Gex, à Champagnole, chef-lieu de canton qui pourrait devenir un centre des plus agréables. Le grand mouvement de visiteurs ne s'est toutefois pas encore manifesté et reste limité aux sportsmen des environs; mais on peut espérer que sous peu le Jura, grâce à l'intérêt qu'iloffre, acquerra lui aussi, avec tous les avantages et les agréments des sports de la neige, la richesse que crée pour un pays le mouvement de tourisme. Les lacs, nombreux dans la région, permettent d'ailleurs aux amateurs les sports de la glace les plus variés."

Modifié par Nunbora
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Posté(e)
Riedisheim (68 - 262 m)
Il y a 5 heures, alsavosges a dit :

C'est une vue un peu large et avec les moyennes 1971-2000, mais on voit le secteur des Vosges centrales :

Merci ! C'est cette carte-là que je cherchais (avec les normes 81-10 en revanche, mais qu'importe), mettant en évidence la pluviométrie supérieure à 2100 mm à Bussang. 

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Posté(e)
Grand Valtin (88) - 825m

Dans l'annuaire du club alpin français (fondé en 1874), on peut lire en 1882:

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9646441j/f476.image.r=petits glaciers termporaires des vosges charles grad

 

"Les Vosges voient également se former de petits glaciers temporaires que les chaleurs du mois d'août font disparaître. E. Collomb y a reconnu, dans une épaisseur de quelques mètres, le même ordre de superposition que dans les Alpes, c'est-à-dire de haut en bas, petit névé ou neige poudreuse, névé à gros grains, glace de névé, glace bulleuse, glace compacte reposant sur le sol. Ces glaciers temporaires se retrouvent également dans le haut Jura, au Crêt de la Neige et au Colombier de Gex, par exemple."

Modifié par Nunbora
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Posté(e)
Grand Valtin (88) - 825m

Et pour finir sur une note poétique, quelques extraits du poème de N. François (1796):

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61293833/f2.item.r=glaciers des vosges

 

Pourquoi des extraits? d'abord parce que son poème de 25 pages n'en finit pas et ensuite parce que c'est un long poème de propagande désuète pour les Vosges et pour la toute jeune République.

On perçoit cependant de ci de là des allusions intéressantes et des témoignages d'il y a plus de deux siècles sur la végétation, le climat et les activités dans les Vosges et c'est en cela que ces extraits ont,  je pense, leur place dans ce fil, libre à chacun de sauter des strophes 😉 ou, au contraire, d'aller lire le poème entier sur le lien ci-dessus.

 

"Le Rhin coule à leurs piés. Leur éternelle masse
Touche aux bords applanis de la fertile Alsace.
Je les vois, couronnant le Suisse belliqueux ,
S'étendre au mont Jura , qui s'allie avec eux.
Le Donnon , qui s'élève au milieu de la chaîne,
La domine, du tiers de sa tête hautaine"

 

"Admirez avec moi, sur ces roches pressées ,
Le reflet éclatant des neiges condensées.
Jamais l'astre du jour ,échauffant nos climats
N'a , du haut de ces monts , détaché les frimats,.
Leur cime , toutefois , teinte de sa lumière ,
Des clartés du matin s'embellit la première ;
Et dans sa flamme encor leur sommet est noyé ,
Quand le voile des nuits est partout déployé."

 

"Descendons cependant de ces cimes bleuâtres ,
Et suivons par degrés les longs amphitéâtres
Qu'au penchant de ces monts il nous faut admirer
A ceux des Alpes même on peut les comparer.
Leur coupe est moins hardie et n'en est pas moins belle;
Leur front n'est.pas couvert d'une neige éternelle.
La chûte des glaçons suspendus aux rochers ,

Y menace bien moins , et troupeaux , et bergers ;"
 

"Déserts, rochers, torrens , cavernes spacieuses
Lacs tranquiles et purs , forêts silencieuses
Solitudes, coteaux , vallons , prés verdoyans ,
Bois coupés de sentiers escarpés , tournoyans ;"

 

"Voilà des deux côtés ce qui frappe mes yeux,
Dans les Alpes, en grand; en petit, dans ces lieux.
Les Vôges, dont la scène est moins âpre et moins vaste
Offrent également un bisarre contraste.
Le premier des attraits est la variété.
Sur la même montagne, en bas, on a l'été ,
A la cime , l'hiver, dans le milieu , l'automne.
Là, d'un côté, l'on sème , et de l'autre, on moissonne"

 

"Des vallons cultivés , d'horribles fondrières ,
Des torrens passagers , d'éternelles glacières ,

Des cascades, des lacs , des ruisseaux argentés,
Des monts tristes et nuds , et des bords enchantés,
De puissans végétaux qui croissent sans culture,
Des landes , des moissons , des tapis de verdure,
Du marbre et du granit, de la tourbe et du fer,
Et partout de vieux pins , respectés par l'hiver."

 

"Sortez de ces enclos, où la vaine Angleterre
Voulant, dans un arpent, montrer toute la terre ,
Tourmente un terrain plat pour en faire un coteau,
Et vous fabrique un lac-de quelques gouttes d'eau.
De grâce, laissez-là ses extraits de rocailles ,
Ses bois plantés d'hier, ses jeunes antiquailles;
Venez voir un jardin superbe, illimité,
Et qui par l'art de Kent ne peut être imité,
Peintres, dessinateurs, artistes et poêtes,
Quittez de vos cités les mesquines retraites.
Venez voir la nature en ce grand attelier,
Si c'est elle , en effet, qu'il vous faut copier."

 

"Les Vôges, si pourtant je ne m'aveugle pas ,
Tous les jours, à mes yeux , ont de nouveaux appas.
Les habitans sont bons, leurs compagnes sont belles.
J'aime sur-tout les moeurs simples et naturelles ,
Le style sans apprêt de ce franc montagnard :
C'est son coeur qui vous parle , et son coeur n'a point d'art."

 

"Aux piés du Rotabach, sept mois couvert de neige
La Bresse a,  de tout tems , gardé le privilège"

 

"La truite, qu'en ses lacs éleva Gérardmer,

Le saumon qui vers nous remonte de la mer,"

 

"C'est Plombières.' C'est là que vingt sources au moins
Préviennent, en été, vos voeux et vos besoins.
C'est là qu'un air salubre et des vapeurs bouillantes
Raniment, par degrés, vos forces chancelantes,
Rendent le mouvement à vos membres perclus,
Et même l'appétit à ceux qui n'en ont plus."

 

"Curieux empressés, dans vos courses perdues,
Qu'allez vous demander à la Suisse? des vues?
Des Eaux? des Lacs? des Rocs? un peuple fier et doux?
Ne cherchez pas si loin ce qu'on trouve chez vous."

 

"Ces titres ne sont pas les seuls de notre gloire.
Les Vôges ont aussi leur place dans l'histoire ;
Et de grands souvenirs, dans nos fastes vivans.
Peuvent sur leurs sommets attirer les savans.
Je ne veux pas pourtant chercher dans la montagne
Les forêts, où l'on dit qu'a chassé Charlemagne,"

 

 

Modifié par Nunbora
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Posté(e)
Paris (Jourdain)
Il y a 9 heures, Nunbora a dit :

 

Merci @fran39 !

Ce serait possible d'avoir la même chose pour les Vosges centrales, centré autour de Gérardmer-Xonrupt-Le Valtin-La Bresse ? 😀

 

Voilà et merci pour tes très riches derniers posts.

CAR_NRS_A_Personnalise_RR(2).png

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Posté(e)
Mignovillard - 870m/1200m - Haut Jura

De nouveau merci @fran39 pour tes cartes, et merci également @Nunbora pour les archives en or. En effet quelle rigueur avec les moyens de l'époque.

 

Climat du Jura et des Vosges, très intéressant... à creuser encore et encore.

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Posté(e)
Goldbach-Altenbach (68) 705 m Versant Sud du Grand Ballon (1424 m)

@fran39: pourquoi ces écarts avec les fiches climato 1981-2010 ?

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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

ça sent le report de bugs à Météo-France! 😄

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Posté(e)
Paris (Jourdain)
il y a 26 minutes, alsavosges a dit :

@fran39: pourquoi ces écarts avec les fiches climato 1981-2010 ?

 

J'ai regardé pour le cas de la Pesse, les 1673mm de la fiche climato correspondent à la moyenne des 20 premières années de mesures (1996-2015).

Les 1871 mm sont peut-être une estimation de la méthode Aurelhy... comme on avait pas 30 ans de mesures pour calculer des vraies normales...

http://documents.irevues.inist.fr/handle/2042/53750

 

Ces cartes sont d'ailleurs issue de cette méthode...

 

à confirmer ;)

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Posté(e)
Goldbach-Altenbach (68) 705 m Versant Sud du Grand Ballon (1424 m)
Il y a 2 heures, fran39 a dit :

J'ai regardé pour le cas de la Pesse, les 1673mm de la fiche climato correspondent à la moyenne des 20 premières années de mesures (1996-2015).

Les 1871 mm sont peut-être une estimation de la méthode Aurelhy... comme on avait pas 30 ans de mesures pour calculer des vraies normales...

http://documents.irevues.inist.fr/handle/2042/53750

Ces cartes sont d'ailleurs issue de cette méthode...

à confirmer ;)

 

Merci pour la réponse, mais je doute fort car 200 mm d'écart, c'est énorme!

C'est encore pire au Markstein puisque la période considérée sur la fiche climato est plus proche (1989-2010) et l'écart est de 345 mm (1523.3 mm / 1868.5 mm).

Modifié par alsavosges
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Posté(e)
Paris (Jourdain)
Il y a 16 heures, alsavosges a dit :

 

Merci pour la réponse, mais je doute fort car 200 mm d'écart, c'est énorme!

C'est encore pire au Markstein puisque la période considérée sur la fiche climato est plus proche (1989-2010) et l'écart est de 345 mm (1523.3 mm / 1868.5 mm).

200 mm c'est à la fois beaucoup dans l'absolu et peu sur une base de 1800 mm. 

 

En fait ce que j'ai voulu dire est que la méthode Aurelhy donne une estimation pour pallier le manque d'observation. Ça n'est pas aberrant de telles erreurs dans des zones de relief là où il y a un fort gradient d'altitude et de pluviométrie.

 

La méthode (pour x ou y raison ) surestime donc la normale réelle.

 

Il faut se souvenir que de toutes façons ces cartes sont des valeurs continues de "pseudo" normales (qu'on a pas car on dispose que d'un faible nombre de stations).. donc ça fait une belle carte ça donne une idée mais ça n'est pas la vérité absolu.

 

Surtout en montagne...

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Posté(e)
Goldbach-Altenbach (68) 705 m Versant Sud du Grand Ballon (1424 m)

 

Il y a 22 heures, Count a dit :

Merci ! C'est cette carte-là que je cherchais (avec les normes 81-10 en revanche, mais qu'importe), mettant en évidence la pluviométrie supérieure à 2100 mm à Bussang. 

 

il y a une heure, fran39 a dit :

En fait ce que j'ai voulu dire est que la méthode Aurelhy donne une estimation pour pallier le manque d'observation. Ça n'est pas aberrant de telles erreurs dans des zones de relief là où il y a un fort gradient d'altitude et de pluviométrie.

La méthode (pour x ou y raison ) surestime donc la normale réelle.

Il faut se souvenir que de toutes façons ces cartes sont des valeurs continues de "pseudo" normales (qu'on a pas car on dispose que d'un faible nombre de stations).. donc ça fait une belle carte ça donne une idée mais ça n'est pas la vérité absolu.

Surtout en montagne…

 

Modifié par alsavosges
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Posté(e)
Grand Valtin (88) - 825m

Cette étude de 1954 des annales de l'institut de physique du globe (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32586581t) est également très intéressante, même si nos hivers ont depuis malheureusement considérablement changé... voici quelques extraits:

 

Attention, ça commence fort, avec l'enneigement moyen et les types de temps à neige :

 

IPG1.png.99f95ef81f083e6b8c1f69c79c2673b4.pngIPG2.png.0ec9465ace5fe2030353e7c0e1e82524.pngIPG3.png.8f1767372de0e583002cd1e3dba1ddd4.pngIPG4.png.341b4296d81c93088fb1949f2fb36e1e.png

 

 

"Mais ces explications par le régime thermique ne font que déplacer le problème sans le résoudre. Pour aller plus loin il est nécessaire de considérer les types de temps à neige.

On peut les grouper en deux catégories principales :

 

1-  Invasion d'air tiède, liée au passage d'une dépression à trajectoire septentrionale (Scandinavie ou Mer du Nord) qui appelle des vents du secteur chaud (SW). Les précipitations formées sur ce « front chaud » auront d'autant plus de chances d'être neigeuses que la température antérieure aura été plus basse, et les probabilités de redoux neigeux augmenteront donc en raison inverse de la température moyenne du mois considéré et en raison directe de l'altitude. Tombant sur un sol froid, les neiges de redoux auront plus de chance de se maintenir d'emblée. Mais si le redoux s'accentue, il arrivera fréquemment qu'une fraction croissante de pluie se mêle à la neige et finisse par la remplacer complètement.

 

2- Invasion d'air polaire à la suite du passage d'une dépresssion à trajectoire méridionale (Méditerranée, SE de l'Europe) ou méridienne (Scandinavie — Afrique du Nord). S'avançant du NW à la façon d'un coin, l'air froid fait sentir ses effets d'abord sur les régions les plus déprimées. Il arrive souvent, en plaine surtout, que les précipitations provoquées par ce  "front froid » soient d'abord liquides. Succédant à la pluie, la neige, au début, est très mouillée et commence par fondre ; puis elle se maintient sur les endroits secs, herbes et branchages ; enfin, le sol se refroidissant, les taches de neige s'agrandissent et se soudent. L'enneigement le plus complet du paysage, avec couche épaisse sur chaque branche d'arbre et véritable manteau de neige sur les conifères, se produit lorsqu'une invasion progressive d'air polaire maritime, à une température voisine de 0°, succède à un temps anticyclonique très froid.

 

Or une étude détaillée de la fréquence des types de temps au Ballon de Guebwiller, au cours de 16 années, permet de faire les constatations suivantes :

a) La fréquence des perturbations de tout genre s'accroît de façon presque continue d'octobre à avril. Elles représentent 46 % de la durée du mois en octobre et en novembre, 51% en décembre, 54 % en janvier, 60%  en février, 55 % en mars, 59 % en avril et 56 % en mai.

b) Les invasions d'air polaire, accompagnées de pluie ou de neige, sont de plus en plus nombreuses d'octobre à avril, et celles d'air tiède (redoux neigeux ou pluvieux) de moins en moins, à part un minimum en novembre et un léger maximum en janvier.

Voici le tableau de fréquence, donnant k nombre absolu de ces manifestations en 16 ans, et les pourcentages du total que représente chaque catégorie :

 

IPG6.png.97dcd4235ced383b34f74ea0494b0bce.png


Or, plus l'hiver touche à sa fin, plus les redoux ont tendance à être pluvieux plutôt que neigeux, alors que la plupart des invasions d'air polaire sont encore accompagnées de neige en plein mois d'avril, ainsi qu'en témoigne le tableau ci-dessous :

 

IPG7.png.0ce20864854cba09b528efe8ed301b0c.png


Cela s'explique que mars puisse avoir plus de jours de neige que décembre, et avril autant que ce dernier mois, malgré des températures moyennes bien plus élevées :"

IPG8.png.16995a7a87cabc1b5ced488eabd2a66a.png

 

 

Modifié par Nunbora
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Posté(e)
Grand Valtin (88) - 825m

On continue avec la persistance des chutes de neige :

 

"On peut calculer de cette façon, par exemple, que chaque quantité de neigé tombée en janvier comporte une probabilité de persistance à l'état solide de. 2,5 jours à Strasbourg, de 5 jours au lac de la Lauch, de 11 jours au Grand Ballon, etc. Il ressort également de ce tableau que, pour une même quantité de neige tombée, les durées probables sont à peu près les mêmes en mars qu'en janvier et février, à partir de 800m d'altitude ; qu'elles sont plus longues, au Ballon, en avril qu'en décembre, et beaucoup plus en mai qu'en novembre.

 

Les facteurs qui favorisent la persistance de la couverture neigeuse en fin d'hiver sont les suivants : 

 

1- L'existence de la couche de neige elle-même, qui entretient à sa surface un micro-climat plus froid que celui qui règne à 2 mètres au-dessus et fait que de la neige tombant sur de la neige a plus de chances, toutes choses égales d'ailleurs, de ne pas fondre immédiatement que si elle tombe sur un sol dégarni. Ces conditions sont fréquemment réalisées en mars, qui hérite presque chaque année, en montagne, d'une couche de neige formée en février. Ajoutons que si la couche dépasse 15 à 20 cm d'épaisseur, elle n'est plus perméable au rayonnement solaire et la fusion ne se fera qu'en surface ; ce n'est que lorsqu'elle s'amenuisera au-delà de cette valeur critique que la fusion s'accélèrera rapidement.

 

2- Le tassement freine la fusion en modifiant la texture de la neige. Or il est d'autant plus fort que l'enneigement a été prolongé, c'est-à-dire, toutes choses égales d'ailleurs, plus fort en fin d'hiver qu'au début.

 

3-  Enfin la fréquence des types de temps favorables à la persistance de l'enneigement est aussi à l'avantage des mois de mars et d'avril. Considérons les périodes de beau temps froid succédant à des chutes de neige et au cours desquelles seules une fusion et une évaporation assez lentes interviennent. Il ne suffit pas de prendre le nombre total de jours où, pendant le mois étudié, la combinaison s'est réalisée, car ses effets seront tout autres, selon qu'il s'agira de plusieurs courtes périodes séparées par des dégels ou d'une seule longue période. En effet, « des lames de neige minces sont fondues l'une après l'autre bien plus facilement qu'une lame épaisse de hauteur équivalente à la somme des leurs ».

On peut donc dire que la fréquence et l'ordre de succession des types de temps est plus favorable à la fin qu'au début de l'hiver à la préservation des couches de neige. Nous retrouvons là ce qui a été dit plus haut de la fréquence accrue des invasions d'air polaire et de la rareté des « fronts chauds » et des « secteurs chauds » en fin d'hiver.
Ainsi achèvent de s'expliquer les anomalies positives qu'accuse au Grand Ballon l'épaisseur moyenne de la neige en mars, avril et mai."

 

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Posté(e)
Grand Valtin (88) - 825m

et on termine avec la conclusion:

 

"1- Régimes nivométriques:

 

Le facteur altitude jouant seul dans le cadre d'un climat océanique abaisse la valeur des moyennes thermiques mensuelles et aboutit à une progression lente, suivie d'une diminution symétrique (le la valeur du coefficient. nivornétrique. Il ne provoquerait aucune dissymétrie du régime s'il n'y avait action refroidissante de la neige sur le climat, qui repousse le minimum thermique de janvier vers février à mesure que l'on s'élève.
Le facteur continentalité accroit l'amplitude thermique annuelle et introduit un minimum pluviométrique d'hiver. La courbe théorique du régime nivométrique comprendrait donc deux maximums de décembre et de mars, encadrant un minimum secondaire de janvier-février ; par ailleurs ses variations seraient beaucoup plus brutales que dans le cas précédent.

 

Le jeu simultané des deux facteurs aboutit à des combinaisons variées. Dans le fossé rhénan l'altitude est trop faible pour qu'il y ait plus de trois mois, décembre-février, assez froids pour avoir un enneigement sérieux. Aussi le facteur continentalité ne peut-il faire apparaître  le minimum secondaire indiqué plus haut. Il ne se manifeste que par la faible masse des précipitations totales de décembre-février, qui accroît la valeur du coefficient nivométrique, et par un excédent des précipitations neigeuses de décembre sur celles de février. Cet excédent, déjà sensible en Lorraine, est plus net encore ici.
En montagne, le facteur altitude accroît le nombre de mois enneigés et la masse totale de la neige ; cela suffit à provoquer un refroidissement des mois de fin d'hiver par rapport à ceux du début, et à déplacer vers février et mars les valeurs maximums du coefficient nivométrique. Mais par ailleurs la semi-continentalité qui prévaut sur le bord oriental du massif entraîne une baisse des précipitations à Partir de janvier ou février. Ces deux facteurs agissent donc en sens contraire, et plus ou moins fortement selon l'altitude et la position de la station considérée. C'est pourquoi, sans chaste, k maximum des précipitations neigeuses du Grand Ballon se place en janvier, bien que le coefficient nivométrique s'accroisse jusqu'en mars.

 


2) Durée de l'enneigement.


Là. aussi nous voyons juxtaposés deux grands types, celui de la plaine, qui s'apparente, en très atténué, au type sibérien : la couverture « plus durable qu'épaisse » ; et celui de montagne, semblable au type alpin, où la durée est prolongée par la masse même de la neige qui s'accumule et se transmet d'un mois au suivant.
Nous sommes mieux en mesure maintenant d'expliquer les différences constatées entre l'enneigement des Vosges et de la plaine d'Alsace et celui des régions encadrantes.

 

L'avantage des Alpes s'explique sans doute par la plus grande importance du massif qui fait qu'à altitude égale, dans les Préalpes tout au moins, les précipitations sont un peu plus fortes et la température hivernale un peu plus influencée par la présence de vastes étendues neigeuses.


L'avantage de la Forêt Noire ne s'explique que très imparfaitement par son altitude à peine supérieure à celle des Vosges, et par sa position un peu plus orientale. En réalité les hauteurs d'eau recueillies chaque année en Foret-Noire sont inférieures à celles que l'on recueille clans les Vosges à altitude égale. Ce qui joue surtout, semble-t-il, c'est la forme du massif, dont la dissymétrie EW, inverse de celle des Vosges, place les plus hauts sommets sur le bord occidental ; ainsi les parties les plus froides sont aussi les plus arrosées, contrairement à. ce qui se passe dans les Vosges.

 

Quant au Massif Schisteux rhénan, il apparaît comme moins enneigé que notre région clans les stations plus océaniques (Aix-La-Chapelle, Birkenfeld), défavorables aux couvertures prolongées ; plus enneigé au contraire dans les stations aussi continentales, mais plus nordiques (Trèves, Mayence, Francfort, Giessen, Altastenberg).

 


3) Rôle de la neige dans la géographie régionale.

 

Le retour périodique d'une couverture neigeuse dans la montagne et même dans la plaine a des conséquences dans des domaines multiples.


a) Le climat régional en est affecté, surtout sous la forme d'un retard apporté au réchauffement printanier : la couche de neige interpose entre le sol et le rayonnement solaire un écran qui en absorbe et surtout en réfléchit une part très importante. C'est ainsi qu'au Grand Ballon les mois d'avril qui ont connu l'enneigement le plus prolongé ( 1907, 1908, 1922) ont présenté l'écart négatif le plus fort par rapport à. la température moyenne, alors qu'en plaine, déneigée, cet écart était moins grand et l'eût été moins encore si n'avait joué l'action refroidissante des verts d'ouest qui parvenaient à la plaine après avoir traversé les sommets enneigés des Vosges.

 

b) La morphologie vosgienne doit, on le sait, plusieurs de. ses traits à l'action des glaciers quaternaires. Sans vouloir aborder l'étude de l'enneigement pendant les périodes glaciaires, peut-on déceler une morphologie nivale actuelle ? Entreprise délicate, car le départage est difficile entre formes actuelles et formes fossiles, de même qu'entre effets de la nivation et effets de l'alternance gel-dégel. En s'appuyant sur les études minutieuses qu'ont faites J.P. Rothé et G-. Rempp des « sentiers de vaches » et des « réseaux de buttes » des hautes Vosges (1935), on peut penser que la neige intervient de deux façons dans les processus morphologiques actuels :
— 1. pour accélérer la fondation de ces « terrassettes » ou « sentiers de vaches » que l'on observe sur les parois des conques & neige. Le glissement de la neige est attesté par la largeur des rimayes qui se forment dans les derniers névés subsistant au printemps, et il est vraisemblable que la neige entraîne les formations meubles vers le bas, en accentuant l'effet des processus de solifluction.
— 2. pour freiner tes actions du gel et du dégel alternatifs du sol, en interposant un manteau isolant qui atténue l'amplitude des variations thermiques du sol. De fait on remarque une action maximum du gel du sol, avec formation de réseaux de buttes, sur les hautes surfaces faiblement inclinées et dénudées, balayées par le vent, où la couverture neigeuse n'est jamais très épaisse.
En somme l'action morphologique de la neige, très limitée, se bornerait à. une accélération des processus sur les fortes pentes exposées au NE, où s'accumulent les névés les plus épais et tes plus persistants, et à un freinage sur les pentes plus faibles, sauf lorsque son épaisseur diminue au point d'atténuer ou d'annuler l'effet d'écran.

 

c) Les cours d'eau vosgiens subissent dans leur régime  et dans leurs crues certains effets de l'enneigement. La capitalisation d'une bonne partie des précipitations pendant les mois d'hiver leur vaut un régime nival atténué, avec un fort maximum de printemps. C'est l'existence de cet écoulement rapide et brutal des eaux au printemps, trop tôt pour que cette irrigation soit réellement profitable, qui a conduit à aménager en réservoirs artificiels certains bassins de surcreusement glaciaire comme celui d'Alfeld ou celui de la Lauch, de façon à échelonner l'écoulement sur une plus longue période. Par ailleurs la présence d'une couverture neigeuse est de nature à aggraver les effets catastrophiques de certaines crues hivernales. C'est ainsi qu'en décembre 1919 et en, décembre 1947 les graves inondations qui se sont produites en plaine, tant à. l'Est qu'à l'Ouest des Vosges, s'expliquent par la combinaison de pluies exceptionnellement abondantes et de la fusion rapide d'une couche de neige qui atteignait 70 cm à partir de 1000 m. d'altitude. La crue de 1947, presque aussi forte que celle de 1919, a cependant suivi des pluies deux fois moins abondantes ; mais le réchauffement avait été plus fort, entraînant une fusion complète de la couche de neige, alors qu'en 1919 seulement 20 cm de celle-ci avaient disparu.


d) L'agriculture dans la plaine d'Alsace profite des effets bienfaisants de la neige. Sous un climat aussi continental, la culture du blé d'hiver serait aléatoire si les périodes les plus froides ne s'accompagnaient pas le plus souvent d'un enneigement même faible, qui freine le refroidissement du sol par rayonnement.
C'est surtout en novembre-décembre que l'absence de manteau neigeux peut faciliter les dégâts dus au gel. La jeune pousse de blé, à ce moment là, vit encore sur tes réserves de sa graine qui, si elle gèle, devient impropre à assurer sa fonction. Le gel devient moins dangereux à partir de janvier, lorsque la plante est plus développée et que s'est effectué le tallage. Ainsi le froid très vif de décembre 1946 (—14° à Strasbourg le 20), en l'absence de tout enneigement a entraîné le gel des blés dans la Majeure partie de la plaine d'Alsace. De même des mécomptes ont été essuyés lorsqu'on a expérimenté en Alsace des variétés de blé à rendements plus élevés, mais moins résistants au froid que la variété locale, comme le Vilmorin 27 par exemple.
D'une façon générale, dans la plaine, où sa persistance au sol ne risque jamais de se prolonger trop longtemps au printemps, la neige a. un rôle bienfaisant. En fondant, elle imbibe le sol lentement et profondément ; c'est pourquoi on recommande des labours d'automne très profonds sur les parcelles que l'on destine aux cultures sarclées. « Année de neige, année de biens », disent nos cultivateurs.


e) Enfin l'enneigement a des incidences, dans les Vosges et très exceptionnellement dans la plaine, sur la circulation. Avant la construction des routes de cols et leur déblaiement par de puissants moyens, les Vosges en hiver étaient un milieu des plus hostiles à l'homme, et des récits du XVIIIe siècle font état de voyageurs perdus dans la neige et le brouillard. Mais aujourd'hui les hautes chaumes enneigées sont devenues au contraire un ferment de circulation touristique et d'activités sportives. Certes la trop grande variabilité du régime nivométrique n'a jamais permis la réussite de grands hôtels qui, comme celui du Markstein, cherchaient à attirer la clientèle parisienne. Mais les Vosges sont une ressource précieuse pour les loisirs de la population régionale, car leur proximité et la multiplicité de leurs châlets, refuges et petits hôtels mettent les sports d'hiver à la portée des bourses modestes.

 

Etienne PILLARD,
Maître de conférences
à la Faculté des Lettres de .Slrasbourg. "

 

 

"Faculté des lettres"! curieux, pour un article beaucoup plus scientifique que littéraire...

Désolé s'il reste quelques coquilles, j'ai du passer le texte scanné à la reconnaissance de caractères puis corriger les erreurs manuellement.

Si vous vous procurez le texte intégral, vous aurez pas mal de détails en plus.

 

image.png.0df95cb9249bf685658450a5a6716637.pngimage.png.a81747f750c7064212d8d0b4c7a3e82a.png

 

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Ici dans le Cloud
il y a 20 minutes, Nunbora a dit :

[...]

"Faculté des lettres"! curieux, pour un article beaucoup plus scientifique que littéraire...

[...]

 

Ce n'est que sa thèse complémentaire :D

http://www.sudoc.fr/179411594 / https://bu.unistra.fr/opac/resource/lenneigement-dans-les-vosges-et-dans-la-plaine-dalsace-etude-meteorologique/BUS4551491

Thèse principale :
http://www.sudoc.fr/103777733

 

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Riedisheim (68 - 262 m)
il y a 51 minutes, Nunbora a dit :

"Faculté des lettres"! curieux, pour un article beaucoup plus scientifique que littéraire...

Il y a plus d'une faculté où la Géographie est considérée comme une science humaine, et donc ayant sa place dans un campus de lettres et de sciences humaines. Mais il est vrai que le débat existe. 

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Goldbach-Altenbach (68) 705 m Versant Sud du Grand Ballon (1424 m)
Le 04/05/2020 à 16:05, Count a dit :

Merci ! C'est cette carte-là que je cherchais (avec les normes 81-10 en revanche, mais qu'importe), mettant en évidence la pluviométrie supérieure à 2100 mm à Bussang. 

 

Sans vouloir chercher la polémique mais juste dans le but d'approcher la vérité, on peut estimer que la station de Bussang cumule annuellement 1900 à 1950 mm (les 2200 mm me semblent surestimés et les 1650-1700 mm sous-estimés).

Pour donner cet ordre de grandeur, j'ai comparé cette station à celles du Ballon d'Alsace, du Ballon de Servance et de Kruth sur la période du 5 janvier 2017 à fin avril 2020  

 

Moyenne annuelle sur la période :

- Ballon d'Alsace : 1996 mm

- Ballon de Servance : 1968 mm

- Kruth : 1789 mm

- Bussang : 1668 mm

 

J'ai choisi volontairement 2 stations ventées (avec précipitations neigeuses importantes + réchauffeur de pluviomètre = sous-estimation très probable) et 1 station plus abritée et moins neigeuse.

J'ai comparé ensuite ces cumuls à la moyenne respective réellement mesurée sur une période plus longue (1995-2010 pour Kruth et 1994-2010 pour le Ballon d'Alsace) de chaque station. Je suis parti du 5 janvier pour toutes les stations car on n'a pas de relevés avant le 5 janvier 2017 pour la station de Bussang.

 

Je suis prêt à entendre des éléments contradictoires pour pouvoir affiner cette approche qui manque de recul pour être validée.

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Le 01/05/2020 à 19:02, alsavosges a dit :

La station de Sewen-lac d'Alfeld cumule bien plus que Kruth ou Rupt-sur-Moselle, on est véritablement un bon cran au-dessus avec 2400.9 mm en moyenne à l'année (1026.9 mm du 1er au 31 mars 2016 par exemple). 

Dans les stations à fort cumul du Massif des Vosges, la station du Ballon d'Alsace cumule presque autant avec 2387.7 mm en moyenne.

Je ne pense pas qu'il existe beaucoup de stations, en France métropolitaine , qui cumulent autant (2400 mm) sans creux mensuels marqués

 

Capture.PNG

les 300 mm  de décembre et janvier sont impressionnants ça dépasse nettement le Saentis  et de  30 %  le Grand st Bernard sur ces mois là ! Mais la répartition annuelle me sidère 

 c'est pareil sur toutes les Vosges ?  je n'arrive pas à comprendre  comment janvier peut donner 80 -85 % de plus de précipitations que mai au sud des Vosges alors que sur la moitié  nord du Jura suisse  (à Luxeuil et Belfort  aussi ) ainsi qu'au Feldberg   mai est toujours au moins à peu près égal , et bien souvent nettement  supérieur à janvier sur les fiches climato suisses

 https://www.meteosuisse.admin.ch/home/climat/le-climat-suisse-en-detail/normes-climatologiques/diagrammes-climatiques.html?station=chm

Comment expliquer ça ? 

 

 

Modifié par lothski
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Goldbach-Altenbach (68) 705 m Versant Sud du Grand Ballon (1424 m)
il y a 21 minutes, lothski a dit :

les 300 mm  de décembre et janvier sont impressionnants ça dépasse nettement le Saentis  et de  30 %  le Grand st Bernard sur ces mois là ! Mais la répartition annuelle me sidère 

 c'est pareil sur toutes les Vosges ?  je n'arrive pas à comprendre  comment janvier peut donner 80 -85 % de plus de précipitations que mai au sud des Vosges alors que sur la moitié  nord du Jura suisse  (et à Luxeuil  aussi ) ainsi qu'au Feldberg   mai est toujours au moins à peu près égal , et bien souvent nettement  supérieur à Janvier sur les fiches climato suisses

 https://www.meteosuisse.admin.ch/home/climat/le-climat-suisse-en-detail/normes-climatologiques/diagrammes-climatiques.html?station=chm

Comment expliquer ça ? 

 

Oui, le mois de janvier est plus arrosé que mai :

- Sewen-lac d'Alfeld : 296.4 mm en janvier et 164.9 mm en mai

- Ballon d'Alsace : 243.3 mm et 186.4 mm

… mais l'écart est souvent bien moins important : exemple de Kruth avec 192.7 mm en janvier et 158.2 mm en mai

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Posté(e)
Riedisheim (68 - 262 m)
Il y a 2 heures, alsavosges a dit :

Je suis prêt à entendre des éléments contradictoires pour pouvoir affiner cette approche qui manque de recul pour être validée.

Merci à toi ! Voilà qui semble réaliste et qui permet de replacer l'église au centre du village. ;) 

Seul l'avenir et les relevés nous donneront la vérité sur cette situation pluviométrique dans la vallée. 

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