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Assiste t-on à un emballement du réchauffement climatique ?


max87

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La question que je souhaite poser dans ce topic est la suivante : Assiste-t-on à une emballement imprévu du réchauffement climatique ?

En effet, on observe durant les cinq dernières années un enchaînement de mois en excédent thermique, beaucoup plus qu'il y a ne serait-ce que dix ans. 

Aujourd'hui nous enchaînons, me semble-t-il, 13 mois consécutifs excédentaires. On a l'impression de vivre d'ores et déjà ce que le GIEC prévoyait pour 2050 ou 2100. Pire encore, la sécheresse semble nous gagner davantage que prévu avec des synoptiques de blocage récurrentes en période estivale.

Faisons-nous face à un changement climatique plus violent que prévu (dans le sens de la chaleur et de la sécheresse) ou les cinq dernières années ont-elles été particulièrement chaudes et sèches du fait d'un cycle ou du hasard des positionnements des centres d'action ?

 

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Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale

je suis tout à fait d'accord, les dernières années dépassent ce qui avait été prévu et nous sommes dans ce qui était envisagé pour 2050. 

je vais prendre des pincettes XXL pour en parler mais il me semble en effet que des effets rétro actifs doivent encore nous échapper, ou bien les effets astronomiques sont plus importants que prévus.

pour ce qui est de la sécheresse, il faut bien prendre en compte qu'elle est fortement corrélée avec la chaleur puisque les effets du manque d'eau sont décuplés par les fortes chaleurs.

chez moi par exemple nous venons de passer un mois sans quasiment aucune précipitations; sachant que nous avons une de gros orages cet été, ça n'aurait pas posé de problème avec des T° digne de septembre (Txm autour de 24°C ici) mais comme on oscille entre 30 et 34°C les effets sont dévastateurs et la flore est grillée sur place. 

en tous cas le réchauffement est bien plus rapide que prévu et quand on voit la pluie de records depuis 2 ans, on peut raisonnablement penser que les prévisions sur lesquelles se base le giec sont bien en dessous de la réalité et qu'il y a des lacunes dans leurs analyses.

et donc, si on veut s'adapter, il va falloir prendre en compte des aléas météo violents et immédiat. nos forêts sont à l'agonie et il serait urgent d'élaborer un plan d'envergure pour modifier la répartitions des essences. idem en agriculture où la situation est à un point de bascule...   

 

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles

Bonjour ! 

Juste pour dire que septembre 2020 est parti pour être le 16 e mois d affilée plus chaud que la normale 

Personnellement une accélération du RC me paraît logique étant donné l inertie depuis des dizaines d années de systèmes comme les océans, le déclenchement de boucles à rétroaction positives comme le pergelisol ou la diminution de la surface de banquise arctique, 

Tout ça aditionné à l augmentation de l émission des GES et de leurs taux respectifs, d autant plus qu on est dans les prévisions des modèles en terme de T

1210283-simulation-du-5e-rapport-du-giec-vs-realite.png.4e169dcb6eff9b971c078de2b5b8c1d9.png

 

La question des cycles à été suffisamment débattue pour voir que la variabilité interne du climat (dont les cycles existants) n est pas responsable du RC observé ces dernières années, ce serait même le contraire 

Enfin le hasard du positionnement des centres d actions n explique pas grand chose quand on parle de T globale, 

Mieux vaut regarder du côté de l EEI (équilibre énergétique de la Terre)

 

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Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale

en terme de Tm globale on est peut-être dans les clous (vu le nombre de scénarios envisagés, il y en a forcément un qui correspond à la réalité...)

mais c'est au niveau des extrêmes météo que l'on est dans l'imprévu.

et c'est justement là que c'est le plus dangereux pour la flore, les populations, l'agriculture...

par exemple, les 46 °C en Languedoc l'été dernier ou les 38°C en Sibérie cette année sont des phénomènes qui peuvent provoquer des dégâts énormes en très peu de temps. 

la multiplication et l'intensité de ces nouveaux phénomènes dépassent tout ce qui avait été envisagé pour la période actuelle. cela laisse supposer des épisodes catastrophiques pour la décennie qui arrive.  

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Ce n'est pas une accélération, c'est juste le pire scénario... " L’article montre que la tendance récente à la fonte du Groenland et de l’Antarctique suit les pires scénarios modélisés dans le dernier rapport du GIEC."https://global-climat.com/2020/09/13/la-contribution-des-calottes-glaciaires-a-lelevation-du-niveau-de-la-mer-suit-le-pire-scenario/

 

Depuis 5ans, il semble que les années se succèdent en se surpassant les unes aux autres. Mais ce n'est pas complètement vrai , 2016 est par exemple en tête des mois d'Août avec +0,556° sur la période 1981-2010. La bonne échelle de recule sur ce qui se passe actuellement, on ne l'a pas, il faut 30 ans ou 40ans de recul de données. Là, l'humanité est sur le scénario le plus négatif, et sans doute celui qui a été le moins étudié dans la communauté scientifique. Pour preuve, la commande funeste d'un rapport d'évaluation pour savoir si il fallait mieux 1,5° de réchauffement que 2°...

Je pense qu'on manque de projection sur le scénario du pire et peut-être plus particulièrement les évènements exceptionnels.

 

 

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Dans mon idée, je voulais aussi mettre en avant l'impression que l'on a en France ces dernières années, à savoir que l'on se réchauffe plus qu'ailleurs (?). Par exemple, en Amérique du Nord, il y a toujours des hivers là où chez nous, il n'y a plus rien. On a même vu ces dernières années de la neige au Maghreb ou au Proche Orient quand nous, on avait 10°. 

Pour ce qui est des Tm globales à échelle mondiale, on est dans les clous, je suis d'accord.

Mon propos est un peu léger mais je vous fais confiance pour le discuter scientifiquement. Je ne suis pour ma part que l'instigateur de questions, de débats.

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
Il y a 2 heures, max87 a dit :

Dans mon idée, je voulais aussi mettre en avant l'impression que l'on a en France ces dernières années, à savoir que l'on se réchauffe plus qu'ailleurs (?). Par exemple, en Amérique du Nord, il y a toujours des hivers là où chez nous, il n'y a plus rien

C est vrai , les hivers chez nous et là bas ne sont pas les même c est clair !🌡️❄️

Mais faut penser une chose : un réchauffement global peut induire des refoidissements locaux et/ou ponctuel

La question est intéressante

Par exemple, voilà ce que dit une étude sortie récemment au sujet des hivers froids aux states

https://journals.ametsoc.org/jcli/article/33/18/8069/348406/Severe-Cold-Winter-in-North-America-Linked-to

Ils s aperçoivent des effets de la diminution de la superficie de glace de mer dans le détroit de Béring : ça impacte la circulation athmosphérique , aussi océanique, elle se trouve modifiée

Le réchauffement de Béring induit au final un refroidissement en Amérique du Nord en impactant ses courants dans l athmosphere

Pour le moment les T en Béring sont a la hausse, mais la banquise, bien que faible en extent, diminue peu depuis 2015

Par contre, ils s attendent a une diminution, et cette diminution pourrait ne pas avoir le même effet que celui constaté aujourd'hui

Autre exemple intéressant avec l'augmentation (étude récente qui contredit ce qui était avancé il y a quelques années) du courant atlantique AMOC induit un refroidissement dans la zone où l'échange thermique avec les eaux de l arctique se faisait, car cette échange thermique maintenant se fait plus au nord

Donc refroidissement local dans la région où se faisait (mais se fait plus, ou moins) cet échange, ce qui explique depuis quelques temps le refroidissement de l'Atlantique nord visible sur les carte de l'évolution de la T dans le monde

C est d une complexité renversante, 

Heureusement on comprend les causes (GES en première lignes) et les retombées primaires (RC global) mais toute la cascades d événements et de rétroactions positives et négatives réservent des surprises

Voilà pour le refroidissement en Nord Amérique, ou nord atlantique, 

Pour l Europe je laisse d autres te répondre

Simplement , signalons que le renforcement , contre toute attente , de l AMOC, infirme l opinion d il y a quelques années, lorsqu on pensait son affaiblissement allait nous apporter des hivers plus froids

L augmentation de l AMOC a priori est alimentée par des T en nette augmentation dans l océan indien, son moteur

 

Modifié par Matpo
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Posté(e)
Matagami (région Nord du Québec)
Il y a 4 heures, max87 a dit :

Dans mon idée, je voulais aussi mettre en avant l'impression que l'on a en France ces dernières années, à savoir que l'on se réchauffe plus qu'ailleurs (?). Par exemple, en Amérique du Nord, il y a toujours des hivers là où chez nous, il n'y a plus rien. On a même vu ces dernières années de la neige au Maghreb ou au Proche Orient quand nous, on avait 10°. 

Pour ce qui est des Tm globales à échelle mondiale, on est dans les clous, je suis d'accord.

Mon propos est un peu léger mais je vous fais confiance pour le discuter scientifiquement. Je ne suis pour ma part que l'instigateur de questions, de débats.

 

Sujet Très intéressant... hate de lire d'autres de vos analyses sur le sujet

 

 Pour ma part J'ai vécu de 2018 à 2020 au Québec et en effet l'Hiver existe toujours bien au Canada ( et la neige aussi !! :D ) ... et la aussi les changements de temps paraissent beaucoup moins violents qu'en europe depuis 5 ans.... mais peut etre qu'une impression?  Et peut etre aussi le fait que le réchauffement climatique n'agit pas de la meme manière en climat Continental par rapport au climat Océanique européen...ou il semble que des hautes pressions seches et réccurentes s'installent depuis 5 ans notamment en été .

 

 

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En France, c'est clair que les 5 dernières années posent question, et on peut étendre à la dernière décennie.

D'une décennie sur l'autre, le bruit aidant, 6 mois devrait être supérieurs à ceux correspondant de la décennie précédente, et 6 mois devraient être inférieurs

Ca a été exactement le cas entre les années 70 par rapport aux années 60 : on a eu 6 mois supérieurs (janvier, février, mars, mai, août et décembre) les autres inférieurs.

 

En 80, le RC agit et voilà ce qui se passe :

 

Mois supérieurs à la décennie précédente :

Décennie 80/70 : 10 : mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre novembre et décembre

Décennie 90/80 : 8 : janvier, février, mars, avril, mai, juin, août, décembre.

Décennie 00/90 : 8 : février, avril, mai, juin, juillet, septembre, octobre, novembre

Décennie 10/00 : 12 : tous (il est acquis, même si les 3 derniers mois de l'année ne sont pas complets, ils ne sont statistiquement plus récupérables.

 

Mieux, même, les 12 mois de l'année ont connu chacun, en France, depuis 1900, leur décennie la plus chaude entre 2011 et 2020.

 

Si ce n'est pas un emballement, ça y ressemble...

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Il y a 1 heure, th38 a dit :

Si ce n'est pas un emballement, ça y ressemble...

 

Attention, un emballement m'évoque une accélération. Il y a une multiplication des signaux d'alerte, c'est indéniable, mais cela ne s'inscrit-il pas dans une continuité ? Comme un ouragan qui se renforcerait un peu plus chaque jour et provoquerait des dégâts de plus en plus spectaculaires sur les îles qu'il croise. L'emballement, ne serait-ce pas passer de catégorie 1 à 4 en quelques minutes ? 

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Guillaume Séchet s'est posé la même question https://www.meteo-lyon.net/actualites/sommes-nous-en-train-de-vivre-un-emballement-climatique-16-septembre-2020.html

Apportez-vous les mêmes réponses ? ...

august-noaa.jpg

climat-evolution-courbe.jpg

sa conclusion S'il faudra davantage de recul pour affirmer qu'un emballement climatique est en cours (il est préférable de juger sur plusieurs décennies que sur quelques années), il n'est pas possible de nier la présence de nombreux facteurs alarmants à travers le monde...

 

Modifié par sebinnis
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Si on regarde plus précisément les données, de Berkeley par exemple, depuis 1990, l'accélération (obtenue par interpolation polynomiale) serait de 0.0002°C/décennie sur le plan global, donc non significative.

En France, l'accélération serait de 0.0012°C/décennie, plus forte que sur le plan global, mais très faible cependant.

J'ai même calculé une infime décélération depuis 1976.

Personnellement, ce qui m'interpelle d'avantage, ce sont, sur le plan global, les années 2019 et 2020, dont l'importance des anomalies ne trouve pas de justification dans un El Niño quelconque.

Là, enfin, c'est mon avis, il y a question à se poser.

Mais bien entendu il est trop tôt pour conclure et les toutes prochaines années seront sans doute intéressantes à surveiller.

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Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale

dans cette question, tout dépend de ce qu'on met derrière le terme "réchauffement climatique"

s'il s'agit uniquement de mesurer l'accélération de la hausse des T° moyenne à l'échelle d'un continent, d'un océan ou de la terre entière; alors effectivement l'accélération est infime et il faudra attendre d'avoir davantage de recul pour juger. 

mais si sous ce terme on inclus les anomalies et les phénomènes ponctuels qui en découlent plus ou moins directement, là ce n'est plus la même chose... 

par exemple, la récurrence de longues périodes sèches concommitentes avec des T° au dessus de la normale, les pics de chaleur, les épisodes venteux exceptionnellement longs, etc...

ces phénomènes connaissent semblent-il une accélération dans l'augmentation de leurs occurrences.

pour la France, ces dernières années, on observe un nombre croissant de records battus, voire pulvérisés à tous les niveaux

records de chaleurs mensuels pour les Tx comme pour les Tn, records du nombre de jours de vents forts consécutifs (jours de mistral au printemps) records du nombre de jours consécutifs sans précipitations un peu partout, records du nombre de Tn "tropicales" sur la côte d'azur, records de précipitations sur 24h en été dans le sud... 

à ce niveau là, il apparait que ce que l'on pourrait qualifier de dérèglement ou de "multiplication des phénomènes extrêmes" s'accélère. 

c'est du moins clairement ce qui est observé par ceux qui travaillent dans le milieu agricole et forestier et qui voient s'enchaîner ces phénomènes destructeurs de plus en plus rapidement. pour être clair, il n'y a quasiment plus une seule saison sans épisode extrême d'une intensité qui n'était jusqu'ici observée que très rarement, voire jamais. 

autrement dit, on se retrouve dans une situation angoissante où tout est devenu possible, même ce qui était inimaginable il y a encore dix ans.    

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Clair que sur ce qui est mesuré, on est loin d'un emballement. C'est d'ailleurs tellement linéaire qu'on peut se demander si l'emballement ne concerne pas une accélération du retard pris par la T2M vs le forçage, genre un délai océanique pour se mettre à l'équilibre qui augmente. Avec du coup, un couple océan/terres émergées davantage bancal.

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Il me semble que ce sujet a été abordé récemment dans le forum des statistiques globales et que la conclusion était: il pourrait peut être bien y avoir une accélération du réchauffement mais on n'en a encore aucune preuve statistique. En tout cas, on parlait d'accélération, pas d'emballement

 

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il y a 7 minutes, sirius a dit :

Il me semble que ce sujet a été abordé récemment dans le forum des statistiques globales et que la conclusion était: il pourrait peut être bien y avoir une accélération du réchauffement mais on n'en a encore aucune preuve statistique. En tout cas, on parlait d'accélération, pas d'emballement

 

voir  entre autres  le post  de Treize Vents p 167

 

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Posté(e)
Ecromagny (plateau des 1000 étangs, 420m)

Sujet passionnant!

Je demandais aussi s'il pouvait y avoir un lien entre une pollution locale sur un continent (au hasard, l'Europe), qui ferait exploser le réchauffement sur cette partie du globe, et au contraire des zones où les gaz à effet de serre seraient plus diffus du fait d'une densité de population moindre, avec des effets moins marqués sur les températures les plus basses notamment.

 

Pour étayer mon hypothèse, mon expérience personnelle me montre à quelle point les températures minimales entre le plateau Suisse où je travaille et le plateau du sud vosgien où j'habite peuvent être différentes. En Suisse, nous avons une densité de population de 250hab/km2, des usines et des bouchons de partout. Chez moi, à la même altitude (400m), nous avons 25hab/km2 et une couverture forestière de plus de 70%. 

Des que le ciel est clair, il y a au moins 2°C d'écart entre les 2 positions. Il pourrait s'agir d'un micro-climat lié à la localisation, mais je me dit que le CO2 coincé sur le plateau Suisse pourrait aussi provoquer un effet de serre local plus marqué que chez moi, où la pollution est plus diffuse et la forêt épure en partie le CO2. Ceci irait d'ailleurs dans le sens du discours ambiant, où le plateau Suisse se serait tout particulièrement réchauffé.

En gros, peut-on imaginer des effets urbains atténués à une échelle régionale, lié à un capuchon de gaz à effets de serres "stagnants" sur la zone où ils sont produits, et plus largement encore, à l'échelle continentale?

Un tel phénomène est-il possible? Et si oui, pourrait-il en partie expliquer la différence entre le RCA en Amérique (canada, grandes plaines) et en Europe, à une échelle supérieur.

 

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
il y a 26 minutes, tuefeli a dit :

Sujet passionnant!

Je demandais aussi s'il pouvait y avoir un lien entre une pollution locale sur un continent (au hasard, l'Europe), qui ferait exploser le réchauffement sur cette partie du globe, et au contraire des zones où les gaz à effet de serre seraient plus diffus du fait d'une densité de population moindre, avec des effets moins marqués sur les températures les plus basses notamment.

.

 

Oui question intéressante 

Mais Perso je pense pas, l effet de serre est lui même diffus, et ajoute à cela le brassage des masses d air, horizontal et de convection, surtout en montagne à la tombée de la nuit

Même dans les grandes villes, l ICU est surtout le fait d un Albedo faible et d un stock de chaleur dans les infrastructures routes et bâtiments 

Par contre au niveau d un continent la c est sur c est non 

Le brassage est colossal, d ailleurs suffit de regarder les énormes anomalies thermiques positives en Sibérie pour s en convaincre, les GES se diffusent dans l atmosphère 

Pour la Noaa, un graphe qui représente le taux de Co2 est enregistré au sommet du mauna kea, à Hawaii 

Assez isolé du reste du monde, mais en fait une station "de fond" 

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Pour ceux que ça intéresse, une étude sur l'évolution des sécheresses météorologiques à l'échelle de l'Europe de l'ouest entre 1851 et 2018.

 

Results reveal a general absence of statistically significant long‐term trends in the study domain, with the exception of significant trends at some stations, generally covering short periods. The largest decreasing trends in SPI‐3 (i.e., increasing drought conditions) were found for summer in the British and Irish Isles. In general, drought episodes experienced in the last two or three decades have precedents during the last 170 years, emphasizing the importance of long records for assessing change.

 

En résumé, pas d'évolution climatique notable en ce qui concerne les périodes de pluies. L'étude rappelle cependant l'augmentation des conditions de sécheresse des sols en lien avec la hausse des pertes par évaporation.

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
Il y a 1 heure, tuefeli a dit :

 

 

Après l intensité des pluies j aimerai lire quelque chose à ce sujet 

Il me semble que les occurences d événements extrêmes c'en intensité s accroît 

Or des pluies plus intenses sont moins efficaces, donc pour un même bilan hydrique l humidité des sols peut être très differente

C est à l échelle locale, mais ça peut influer si les pluies intenses suivent une tendance globale 

Mais tout à fait d accord l évolution des pluies du moins sous nos latitudes n est pas en terme de cumul annuel moyen, bouleversée 

Modifié par Matpo
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Le CO2, le N2O et le CH4  ont des temps de résidence dans l'atmosphère de plusieurs dizaines d'années (plus de 100 pour le co2 , cad que ce nest qu'au bout de ce délai que le co2 ajouté est notablement absorbé par l'océan)

 Ces gaz ont donc largement le temps de se diffuser , par contre les aérosols ont une durée de vie de l'ordre de la dizaine de jours, leur influence est donc locale ou régionale. L'influence locale de la pollution peut donc s'exercer par ce biais mais ça ne va pas vraiment dans un sens qui expliquerait tes observations.

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Posté(e)
Ecromagny (plateau des 1000 étangs, 420m)

disons que j'imaginais que la concentration de CO2 pouvait quand même varier pas mal entre un endroit fortement urbanisé et industrialisé, lieux de la production des pollutions, et un endroit où la forêt domine. Lorsque le CO2 diffuse dans l'atmosphère, il se dilue de la même façon qu'un filet de colorant dans une baignoire : plus on s'éloigne de la source, moins il y a de couleur, même si le temps de résidence du colorant dans la baignoire est très long. Et si du colorant se déverse perpétuellement dans la baignoire, la couleur globale de la baignoire change, mais c'est toujours près de la source que ça reste le plus significatif.

Quant à la remarque de Matpo sur la Sibérie, a-t-on une idée aujourd'hui de la quantité de méthane dégazée par là-bas, avec le dégel du permafrost? et si Quebec semble moins se réchauffer que l'Europe, en va-t-il de même pour le grand nord canadien ou l'Alaska?

 

Merci de vos réponses constructives, en tout cas!

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Je regarderai plus précisément demain.. mais clairement les valeurs de CH4 sur le site de mesure Russe est supérieur aux valeurs de Mauna Loa.. je pense qu'il y a une sur-concentration possible de GES sur certaines zones .. 

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles

Voilà puisqu'on en parle, une référence que j ai trouvé excellente pour expliquer et visualiser l effet de serre

https://www.climat-en-questions.fr/reponse/fonctionnement-climat/effet-serre-par-philippe-bousquet-jean-louis-dufresne

 

Entre autres choses, il y est expliqué que l effet de serre résulte d une cascades d emissions et de reemissions infrarouges des gazs à effet de serre sur des altitude allant jusqu à 3 000 /8 000 m

Voila pourquoi entre autres je parlais de dilution 

À ces altitudes là colonne d air est un joli mélange et ne reflète plus les particularités de surface

Alors si on ajoute à ça que les reemissions se font dans toutes les directions, et pas droit vers le sol... 

Je dis pas que ton idée est fausse mais l effet doit être minime 

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