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Bilan de l'épisode méditerranéen Alpes-Maritimes (Alex) - octobre 2020


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Grenoble secteur de la gare

Le potentiel de chariage vient de la puissance du cours d'eau (pente et débit) pas de ce qu'il y a dans le lit. Il faut comprendre que la rivière érode et produit des sédiments jusqu'à ce que sa charge sédimentaire atteigne sa capacité de transport, c'est ce qu'on appelle en anglais une "transport-limited river". Donc, à mon avis, peut importe qu'il y ait déjà des sédiments ou de la végétation.

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Je n'ai séjourné qu'une seule fois dans l'arrière pays niçois: c'était à l'occasion de notre rencontre nationale à la Croix-sur-Roudoule en février 2010: https://asso.infoclimat.fr/rencontres/detail.p

Ah oui là on gagne sérieusement en résolution!   Les photos sont incroyables, les dégâts sur les routes notamment , mais on voit aussi très bien les colonnes de secours et le nombre d'hélico

Un article de Pierre Carrega et Nicolas Michelot, très intéressant, et publié il y quelques jours : https://journals.openedition.org/physio-geo/12370 On reconnait la trame de P. Carrega, qui retr

Images postées

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Aubenas en Ardèche méridionale

Habitant dans une région très régulièrement frappée par des épisodes de pluies intenses, avec des cumuls automnaux parmi les plus important

de France métropolitaine, je remarque que nous pouvons encaisser des cumuls de l'ordre de 250mm/24h sans qu'il y est de dégâts notables, y compris dans les vallées. et même avec 300 voire 350mm/24h (ce que j'ai déjà vu) les dégâts restent très limités et sans gravité.

il me semble que la raison en est l'adaptation à la fois des rivières et des installations humaines.

ici depuis des siècles, le bâti est perché et un très large espace de part de d'autres des lits des rivières est laissé d'abord à des plages de galets ou des arêtes rocheuses puis à la végétation naturelle, épaisse ripisylve dont les troncs bloquent les matériaux charriées par les crues. 

certes, nos rivières sont capables d'augmenter très fortement et très rapidement leurs débits sans soucis, ce qui aide, mais l'espace laissé à la rivière est toujours très important (à l'exception des anciens moulinages où l'on filait jadis la soie mais même là, ce sont des bâtiments qui offrent un mur énorme, très haut, très épais et sans fenêtre, du coté de la rivière...) 

je pense que la nature fait bien les choses et les ripisylves sur les lits mineurs et majeurs sont des amortisseurs de crue très efficaces sans lesquelles le courant devient complètement destructeurs. les racines retiennent la terre et les arbres retiennent les branchages sur les cotés en laissant la partie centrale de la rivière s'écouler. je l'ai déjà observé de nombreuses fois.

ceci dit, je ne sais pas si c'est ce problème qui a causé la catastrophe dans les AM, vu les cumuls ahurissants observés; mais je pense que d'une manière générale, nous avons la mémoire trop courte et nous bâtissons à des endroits qui devraient être laisser à la nature.

il y a aussi souvent le problème du déboisement qui provoque ravinements et coulées de boue et aussi le remplacements de la flore autochtone par des plantations de résineux qui par acidification du sol, donne des sous-bois dénudés sur lesquels ces même phénomènes d'érosion rapide se produisent.

l'homme ne se projettent pas assez dans l'avenir quand il agit et souvent ses descendants en payent le prix fort...

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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel
il y a 17 minutes, boubou07 a dit :

 

il y a aussi souvent le problème du déboisement qui provoque ravinements et coulées de boue et aussi le remplacements de la flore autochtone par des plantations de résineux qui par acidification du sol, donne des sous-bois dénudés sur lesquels ces même phénomènes d'érosion rapide se produisent.

l'homme ne se projettent pas assez dans l'avenir quand il agit et souvent ses descendants en payent le prix fort...

slt , déja il faut arreter de penser que tous les resineux accidiphient les sols , c'est des conneries  de pro feuillus , il n'y a que l'epicea et le pin sylvestre pas assez eclaircie qui fait cela ,mais  aussi les hetraies pures denses ou il n'y a rien qui pousse.  

Pour avoir visité la ht vallée de l'herault deux semaines après l'episode de 19 sept , eh bien les pentes couvertes de chene vert ou chataignier n'ont pas retenu plus l'eau et les pierres que les resineux ou sol nus , car il y a eu des cones de dejections à chaque sortie de bassin versant peu importe la taille . Les arbres amortissent l'impact au sol de la pluie  ,mais quand il y a trop d'eau ça ruissèle , et je dirais meme plus que les resineux aident plus à l'eau de s'inflitrer dans le sol , ne crée pas de un tapis de feuilles mortes imperméables.

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Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale

ah ben oui je suis un pro feuillu, tout comme mes voisins.

ici le pin maritime a été introduit au 19eme siècle comme bois de mine et il a colonisé partout ou les T° le permettent, donc jusqu'à environs 600m en adret et 500 en ubac. sous les pins, il n'y a quasiment rien à part quelques cistes à feuilles de sauges et un peu de bruyère arborescente maigrichonne. sinon partout un manteau d'aiguilles de pins qui en effet rend le sol encore plus acide et étouffe toutes les jeunes pousses de feuillus ou autres plantes de sous-bois...

les gens qui veulent faire du maraîchage ou planter des fruitiers dans ces coins là doivent couper les pins environnants, retirer l'humus sur au moins 30cm et travailler la terre pendant un ou deux ans avant de pouvoir faire pousser quelque chose correctement.

et puis les résineux c'est aussi que dalle à bouffer pour la faune et n'entomofaune, ni fleurs ni fruits... bref.

 

pour en revenir au ravinement, là tu parle de cumuls >500mm/24h et c'est ce que je disais : avec de telles trombes d'eau qui sont un évènement centennal, tout est arraché on est d'accord. mais avec des épisodes méditerranéens plus habituels, des 200 ou 300mm/24h on voit nettement la différence !

en bas des pentes de pinèdes ça ravine à mort et ça fait des coulées qui entaillent le sol, sous les pentes avec un mélange chênes-verts/châtaigniers/frênes/bruyères cendrées/ronces etc... ça n'a rien à voir, ça absorbe et ça ne coule pas.    

et je parle même pas des cas de feux de forêts... 

les pins sont considérés comme une peste par tous les habitants du coin.  

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La densité de population n'est pas la même dans l'arrière-pays ardéchois et l'arrière-pays niçois. La pression foncière, justifiée ou non, ce n'est pas mon propos ici, est une importante force perturbatrice : à elle seule mais aussi en cascades avec, par exemple, les besoins induits en infrastructures (routes, canalisations, tranchées dans les espaces, etc) dans des vallées étroites et profondes.

De plus, la morphologie du relief n'est pas la même. Loin de moi l'idée de dire que les épisodes méditerranéens sur le 07 et le 06 ne sont pas comparables, mais en les considérant avec des éléments qui distinguent ces départements. ils le sont en ajoutant d'autres éléments qui distinguent ces départements.

 

La douceur aussi qui n'a pas permis un apport sous forme de neige stockant au moins temporairement une part des précipitations.

Modifié par _sb
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Posté(e)
Lausanne, Suisse (650 m)

Du point de vue géomorphologique, le 06 et le 07 sont très différents. Les fortes pentes des versants alpins et des sols plus ou moins jeunes font que l'érosion est beaucoup plus forte à intensités pluvieuses équivalentes, cela est valable aussi bien pour l'érosion de surface par ruissellement, pour les laves torrentielles et les glissements de terrain. Et le "problème" (problème pour l'homme), c'est que lors de ces intensités extrêmes, la grande quantité de matériau générée par les versants ne peut pas être totalement transportée par les rivières principales qui ont une pente beaucoup plus faible. Donc ces sédiments se déposent dans le lit majeur, et lors d'un événement intense et durable comme celui-ci, les dépôts finissent par complètement remplir le lit majeur (formation d'une rivière en tresse) et amorcer de nombreuses érosions de berges (engendrant de nouveaux apports sédimentaires en provenance direct des abords des rivières principales). Ces énormes dépôts induisent bien évidemment une forte hausse du niveau des eaux...
Il faudra ensuite des dizaines d'années pour qu'une partie de ces dépôts soient évacués par les rivières (si les infrastructures humaines le permettent) mais une grande partie restera probablement sur place sous forme de terrasse. Notons aussi que lors d'un événement aussi intense, il y a probablement eu une activation de nombreuses zones d'érosion (aussi bien sur les versants que sur les berges) qui n'étaient pas actives depuis bien longtemps, elles resteront potentiellement actives sur plusieurs années ou décennies lors d'intensités pluvieuses moindres...

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Posté(e)
Nice (06, colline de Cimiez, 95m) ; parfois Allos (04, Haut-Verdon, 1400m) ou Roccasparvera (Italie, Piémont, 800m)
Il y a 5 heures, _sb a dit :

La densité de population n'est pas la même dans l'arrière-pays ardéchois et l'arrière-pays niçois. 

 

Le Haut-Pays niçois est sans doute encore moins dense que l'arrière-pays ardéchois. 

 

Aucune commune n'y dépasse les 2000 habitants, et nombre d'entre elles sont sous la barre des 100.

 

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Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale
il y a 56 minutes, ToNy06 a dit :

Aucune commune n'y dépasse les 2000 habitants, et nombre d'entre elles sont sous la barre des 100.

 

je pense que ça se vaux, c'est à peu près ça dans l'intérieur des Cévennes ardéchoises. 

en fait, j'ai trouvé en regardant des photos et vidéos des dégâts dans les AM que les routes et les maisons étaient relativement proches des rivières. 

ici, dans la haute vallée de l'Ardèche, du Lignon ou du Chassezac, les routes sont à flan de colline nettement au dessus des rivières et tous les hameaux sont accrochés dans les pentes, en hauteur, tant pour échapper aux crues que pour capter le soleil en hiver.

dans les fonds de vallée il n'y a rien ou presque. mais il est vrai que les très fortes pluies sont plus fréquentes ici...

après c'est une impression par rapport aux images que j'ai vu, je connais très peu le 06 et encore moins son arrière pays.

Modifié par boubou07
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Posté(e)
Nice (06, colline de Cimiez, 95m) ; parfois Allos (04, Haut-Verdon, 1400m) ou Roccasparvera (Italie, Piémont, 800m)
il y a 39 minutes, boubou07 a dit :

 

je pense que ça se vaux, c'est à peu près ça dans l'intérieur des Cévennes ardéchoises. 

en fait, j'ai trouvé en regardant des photos et vidéos des dégâts dans les AM que les routes et les maisons étaient relativement proches des rivières. 

ici, dans la haute vallée de l'Ardèche, du Lignon ou du Chassezac, les routes sont à flan de colline nettement au dessus des rivières et tous les hameaux sont accrochés dans les pentes, en hauteur, tant pour échapper aux crues que pour capter le soleil en hiver.

dans les fonds de vallée il n'y a rien ou presque. mais il est vrai que les très fortes pluies sont plus fréquentes ici...

après c'est une impression par rapport aux images que j'ai vu, je connais très peu le 06 et encore moins son arrière pays.

 

En réalité, la plupart des villages de l'arrière-pays sont des villages perchés. 

Ceux qui ont morflé étaient étaient des villages ou hameaux situés dans les vallées. Et ce sont souvent des constructions dans le lit majeur des rivières qui ont été emportées...

 

Pour connaître assez bien les Cévennes, le relief n'est pas vraiment comparable.

Dans les Alpes Méridionales, les reliefs sont bien plus escarpés et les vallées/gorges plus profondes. Impossible de construire certaines routes ailleurs que dans le fond des vallées.

Hormis quelques routes récentes, la plupart d'entre elles se situent plusieurs mètres au dessus du lit des rivières.

 

Comme tu les dis si bien, les épisodes méditerranéens sont tout de même bien plus fréquents dans les Cévennes que dans l'arrière-pays du 06, ce qui a incité à la prudence.

 

Néanmoins, même dans les Cévennes, des épisodes à plus de 400/500mm en une quinzaine d'heures sont extrêmement rares.

Et même dans les Cévennes, je suis certain que de tels cumuls sur des sols secs en un délai si bref auraient provoqué également de terribles dégâts dans les vallées, notamment en aval.

Parce qu'entre nous, voir un cours d'eau monter de 8m (!!!) en quelques heures, c'est pratiquement du jamais-vu au 21ème siècle en France métropolitaine. Et pour le coup, ce sont 4 rivières (l'Estéron, la Tinée, la Vésubie, la Bevera) et 2 fleuves (le Var aval et la Roya) qui ont connu des crues majeures, voire quasi-inédites (pour Tinée, Vésubie et Roya) simultanément...

 

Je pense qu'il s'agit de crues d'une durée de retour plus que centennale, du moins en ce qui concerne la Vésubie, la basse-Tinée et la Roya.

Pour cette dernière, il n'y a qu'à voir l'état de la ville de Vintimille, à l'embouchure de la Roya. Jamais le fleuve n'avait connu une telle crue depuis plusieurs siècles... 

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Lorsque j'évoquais la pression foncière et la densité de population, je faisais référence (sûrement maladroitement) à la surface « disponible » due principalement aux reliefs nettement plus accidentés et raides. Cette pression ne date pas de ces dernières années mais des années 60/70. Ça incite à prendre l'espace là où il est un peu plus facile d'accès (accès : routier mais aussi facilité relative pour construire (moins de travaux, etc)). Les vieux villages sont hauts, beaucoup moins les quartiers « récents ». C'est la différence que j'ai perçu lors de mes périples dans ces deux secteurs et que je partageais.

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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

Je n'ai séjourné qu'une seule fois dans l'arrière pays niçois: c'était à l'occasion de notre rencontre nationale à la Croix-sur-Roudoule en février 2010: https://asso.infoclimat.fr/rencontres/detail.php?id=12

 

Je mets la photo pour le fun, y'en a qui ont pris quelques années, moi le premier lol

 

12.jpg

 

On en a fait des coins perdus et des routes "rock'n roll" en une quinzaines d'années de rencontres, mais c'est la seule fois dans ma vie d'automobiliste où j'ai flingué un cardan à cause d'une pierre au milieu de la route (véhicule de location qui avait 300 km quand je l'ai loué...). La seule fois de ma vie également où la voiture qui me suivait (celle de @thom34 en l'occurrence, avec @Enzo T. à bord) s'est pris une pavasse sur le capot. La seule fois de ma vie enfin, ou quelques heures après notre passage (je crois que c'était en vallée de la Tinée, avant de redescendre par la Vésubie), la route a été FERMEE suite à un éboulement, TUANT un automobiliste. On était en fin d'hiver, fonte et dégel à gogo, et ça tombait littéralement de partout (même à La Réunion sous des averses tropicales propices à la chute de "galets" comme y disent la-bas (comprenez, des rochers de plusieurs tonnes), je n'ai jamais revu ce type de phénomène!)

 

Bref, tout cela pour dire que l'arrière pays niçois est connu pour la grande instabilité de ces terrains, avec des dénivelés que l'on ne retrouve nullement dans les Cévennes. Cévennes qui ont le bon gout ne pas partir en petit bout tout au long de l'année et au moindre épisode pluvieux (merci M. Fabre pour le reboisement des pentes de l'Aigoual!). @Raph06 vous en parlera beaucoup mieux que moi s'il trouve un peu de temps pour passer sur ce topic, mais le 06 regroupe tout de même une sacrée collection de risques de glissements de terrain de très grande ampleur, qui s'ajoutent aux risques sismique et météorologique. Bref, à part les quelques éperons rocheux bien stables, il me semble que cet arrière pays niçois sera toujours un peu hostile pour l'Homme!

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On ne devrait pas tarder à avoir les vues de l'IGN...

Communiqué : http://www.ign.fr/institut/sites/all/files/cp_tempete_alex.pdf

Plan de vol : https://pbs.twimg.com/media/Ej5I_0_WkAU2QxM.jpg:orig

FlightRadar24 (dernier jour pour récupérer l'ensemble des vols gratuitement) : https://www.flightradar24.com/data/aircraft/f-galn

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  • Responsable Technique
Il y a 16 heures, Sebaas a dit :

 @Raph06 vous en parlera beaucoup mieux que moi s'il trouve un peu de temps pour passer sur ce topic, mais le 06 regroupe tout de même une sacrée collection de risques de glissements de terrain de très grande ampleur, qui s'ajoutent aux risques sismique et météorologique.

 

Tu résumes ça plutôt bien déjà !

Sans polémiquer, il est vrai que cet évènement reste franchement exceptionnel pour le département, surtout quand on prend en compte son ampleur géographique, très bien résumé par @ToNy06 juste au dessus.

Vouloir le comparer au glissement de terrain de Roquebillière de 1926 est un poil trop facile... Au passage, les références servant à la rédaction du mémoire de master cité par @sylver19 sont plus complètes que ce dernier... : 

Et puis pour ma part j'ai encore quelques doutes sur les donnés de pluviométrie de 1926, qui sont contradictoires selon les sources, j'ai rapidement échangé avec Gaétan Heymes sur Twitter à ce propos :

 

 

 

Après quand on construit dans le lit majeur, on ne peut malheureusement plus s'étonner de rien...

 

Pour la Roya, en plus des valeurs du réseau Météo-France, on a quelques stations du laboratoire Géoazur, installées dans le BV de la Bendola, un affluent de la Roya.

328 mm en tête du BV, au niveau de la frontière Italienne, 206 mm au milieu du BV en fond de vallon et 237 au niveau de Saorge :

 

 

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m
Le 10/10/2020 à 14:44, sylver19 a dit :

qui rajoute un comblement des rivières  rapidement , dont la conséquence est l'élévation du niveau de l'eau qui érode des berges non touchées habituellement . Donc s'il n'y d'épisode au moins une fois tout les 10 ans pour purger naturellement ce surplus de materiaux encombrant les rivières , il faudra le faire artificiellement car cela se reproduira .

 

Une rivière ne se comble pas. Si tu la prive du transport et de la mobilisation des sédiments/matériaux, tu auras surtout une incision du lit et une accentuation de la pente, un phénomène qui sera LUI, très propice aux affouillements, déstabilisations et à de fortes énergies d'écoulement lors des épisodes de crues. C'est même l'un des pires facteurs sur toutes les rivières qui subissent cette évolution. C'est un peu un raisonnement du milieu XXeme siècle, le "curage" des lits ! Il ne faut surtout pas venir recreuser ou recalibrer les chenaux, lits et matériaux qui viennent d'être mobilisés par cet épisode.  Toute les rivières qui ont été curées ou recalibrées sont des désastres écologiques mais aussi géo-hydromorphologiques (et je ne parle même pas quand il y a des successions de seuils, retenues ou barrages avec des blocages de sédiments et des ruptures de pentes...)

 

Le 11/10/2020 à 09:52, Obiou a dit :

Bonjour, je ne suis pas convaincu par ce raisonnement. On peut voir sur les photos aériennes qu'une grande partie des sédiments mobilisés ont été produits par l'épisode via des  glissement de terrain, des laves torrentielles et l'érosion des berges. En fait du point de vue géologique il s'agit d'une rivière dont le profil est limité part le transport des sédiments. C'est juste lié à la pente qui contrôle la capacité de transport, si on enlève les sédiments, la crue en produit et en amène de nouveaux et ça ne règle pas le problème. Il faut juste ne rien construire dans le lit et laisser de la place à la rivière. Surtout qu'on ne peux pas enlever tous les matériaux des anciennes terrasses alluviale ni ceux du lit, le volume est colossal. C'est comme l'argument du barrage, face a ce type d’événement ça n'aurait rien changé. Par contre pour la biodiversité, laisser se développer la ripisilve a beaucoup plus d'intérêt.

 

 

Le 11/10/2020 à 10:36, Vedasien a dit :

Bonjour, 

 

Cette phrase me fait réagir sur un seul point. Bien que je sois globalement partisan pour laisser se développer la ripisylve, cette idée me semble avoir une limite. Aujourd'hui, la notion de "renaturation" des cours d'eau est un argument de poids afin de contrer l'urbanisation des lits des rivières, soit. Mais, il me paraît également essentiel de pouvoir nettoyer les parties laissées à la nature dans les lits majeurs. Car, dans le cas des Alpes Maritimes comme dans d'autres situations, laisser ces espaces sans entretien reviendrait à donner un potentiel de charriage (matériaux, troncs d'arbres, végétation...) tout aussi important. 

 

Je suis donc partisan que l'on laisse une place plus importante à la nature, tout en garantissant le nettoyage nécessaire de ces parties naturelles. Car je ne suis pas persuadé que laisser un espace sans entretien (fermeture des paysages entre autre...) soit si bénéfique pour la biodiversité. Mais, je ne suis pas un expert dans ce domaine, et je le reconnais fort volontiers. 

 

Encore une fois, l'idée de lits "nettoyés" est une perception totalement fausse et dangereuse du fonctionnement des rivières. Ce n'est pas un canal d'évacuation des eaux pluviales ! ^^ La ripisylve joue un rôle majeur : thermo régulatrice sur la température de l'eau, apports en caches et nourriture pour la faune piscicole et SURTOUT, maintien et stabilisation des berges, ce qui limite encore une fois les affouillements, au contraire des enrochements artificiels qui dans de tels cas, sont de vrais châteaux de cartes qui ne résistent pas (cf. les routes qui ont été rognées et qui bien souvent longent les cours d'eau soit par enrochement soit par mur de soutainement en béton). En plus, un lit mineur étroit, entouré d'ouvrages (murs, enrochement, routes etc.) voit sa hauteur d'eau augmenter et là même, son énergie décuplée. Plus le lit majeur sera large et non artificialisé, mieux ce sera, il faut laisser le maximum de possibilité à la rivière de divaguer, de méandrer et de dissiper son énergie, même si dans certaines portions, ce sera difficile, puisqu'il y a parfois juste la place pour faire passer la route.

 

Les images ariennes que j'ai vu de ces cours d'eau après l'épisode montre des chenaux multiples en tressage (typique des rivières à forte capacité de charriage) qui n'existaient peut-être pas forcément avant (lit "canalisé" par route adjacente ou constructions), or la rivière a simplement retrouvé sont organisation originelle et naturelle. Il serait vraiment de bon ton de laisser le plus possible l'état actuel du lit majeur et ne pas revenir tout recreuser, curer, enlever, enrocher et bétonner. C'est évidemment surtout valable pour les parties aval ou les zones urbaines qui ont été touchées. Sur certaines portions très encaissées de l'amont, avec au final uniquement le lit mineur bordé de la route, il sera difficile de faire autrement.  

 

Une rivière a un fonctionnement toujours très évolutif, chaotique. Elle change de cours, de lit, remobilise, creuse, dépose, et cela se fait parfois de façon très brutale. L'homme a toujours eu - et a encore- beaucoup de mal à l'accepter avec des doctrines hyper interventionnistes mais qui s'avèrent dans la plupart des cas largement contre-productives ou provoquent de nouvelles problématiques. L'idée que l'on peut totalement contrôler ce type de rivière est une utopie qui espérons le franchement, s'estompera de plus en plus, moins de "curatif" au profit d'un "laisser faire" en maximisant le plus possible les espaces dédiés à la rivière et laisser s'imposer une certaine acceptation, ce qui permettra un travail plus profond sur la prévention et la sensibilisation (comportements en situation de crise, plans de gestion des risques et PCS, évacuations). 

Modifié par chris68
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Aubenas en Ardèche méridionale
il y a une heure, chris68 a dit :

Plus le lit majeur sera large et non artificialisé, mieux ce sera, il faut laisser le maximum de possibilité à la rivière de divaguer, de méandrer et de dissiper son énergie, même si dans certaines portions, ce sera difficile, puisqu'il y a parfois juste la place pour faire passer la route.

C'est justement ce que je décrivais à propos de nos rivières cévenoles, un large lit majeur boisé. 

mais effectivement, si la vallée est en V et qu'il n'y a pas assez de place c'est un problème pour faire passer les infrastructures...

si les pentes sont trop raides pour faire passer les routes plus haut alors ça devient insoluble, sauf à lancer des chantiers pharaoniques avec tunnels et viaducs.

c'est un problèmes sur lequel il va pourtant falloir se pencher dans de nombreux endroits car ce genre de déluge risque malheureusement de devenir fréquent dans tous le quart sud-est de la France. il serait peut-être plus rentable de repenser et de modifier l'aménagement des vallées à risque plutôt que de subir des catastrophes de ce genre et de devoir tout reconstruire ensuite.    

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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel

slt ,j'ai parlé de surplus ^^ pas de tout raclé lol , eh vous ferez bien comme vous voudrez et on comptera encore les morts dans quelques temps .

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Malbosc - bourg centre (07) - 480m en Cévennes Ardéchoises / Saint-Jean-de-Védas (34) - La Fermaude
Il y a 1 heure, chris68 a dit :

 

Une rivière ne se comble pas. Si tu la prive du transport et de la mobilisation des sédiments/matériaux, tu auras surtout une incision du lit et une accentuation de la pente, un phénomène qui sera LUI, très propice aux affouillements, déstabilisations et à de fortes énergies d'écoulement lors des épisodes de crues. C'est même l'un des pires facteurs sur toutes les rivières qui subissent cette évolution. C'est un peu un raisonnement du milieu XXeme siècle, le "curage" des lits ! Il ne faut surtout pas venir recreuser ou recalibrer les chenaux, lits et matériaux qui viennent d'être mobilisés par cet épisode.  Toute les rivières qui ont été curées ou recalibrées sont des désastres écologiques mais aussi géo-hydromorphologiques (et je ne parle même pas quand il y a des successions de seuils, retenues ou barrages avec des blocages de sédiments et des ruptures de pentes...)

 

 

 

 

Encore une fois, l'idée de lits "nettoyés" est une perception totalement fausse et dangereuse du fonctionnement des rivières. Ce n'est pas un canal d'évacuation des eaux pluviales ! ^^ La ripisylve joue un rôle majeur : thermo régulatrice sur la température de l'eau, apports en caches et nourriture pour la faune piscicole et SURTOUT, maintien et stabilisation des berges, ce qui limite encore une fois les affouillements, au contraire des enrochements artificiels qui dans de tels cas, sont de vrais châteaux de cartes qui ne résistent pas (cf. les routes qui ont été rognées et qui bien souvent longent les cours d'eau soit par enrochement soit par mur de soutainement en béton). En plus, un lit mineur étroit, entouré d'ouvrages (murs, enrochement, routes etc.) voit sa hauteur d'eau augmenter et là même, son énergie décuplée. Plus le lit majeur sera large et non artificialisé, mieux ce sera, il faut laisser le maximum de possibilité à la rivière de divaguer, de méandrer et de dissiper son énergie, même si dans certaines portions, ce sera difficile, puisqu'il y a parfois juste la place pour faire passer la route.

 

Les images ariennes que j'ai vu de ces cours d'eau après l'épisode montre des chenaux multiples en tressage (typique des rivières à forte capacité de charriage) qui n'existaient peut-être pas forcément avant (lit "canalisé" par route adjacente ou constructions), or la rivière a simplement retrouvé sont organisation originelle et naturelle. Il serait vraiment de bon ton de laisser le plus possible l'état actuel du lit majeur et ne pas revenir tout recreuser, curer, enlever, enrocher et bétonner. C'est évidemment surtout valable pour les parties aval ou les zones urbaines qui ont été touchées. Sur certaines portions très encaissées de l'amont, avec au final uniquement le lit mineur bordé de la route, il sera difficile de faire autrement.  

 

Une rivière a un fonctionnement toujours très évolutif, chaotique. Elle change de cours, de lit, remobilise, creuse, dépose, et cela se fait parfois de façon très brutale. L'homme a toujours eu - et a encore- beaucoup de mal à l'accepter avec des doctrines hyper interventionnistes mais qui s'avèrent dans la plupart des cas largement contre-productives ou provoquent de nouvelles problématiques. L'idée que l'on peut totalement contrôler ce type de rivière est une utopie qui espérons le franchement, s'estompera de plus en plus, moins de "curatif" au profit d'un "laisser faire" en maximisant le plus possible les espaces dédiés à la rivière et laisser s'imposer une certaine acceptation, ce qui permettra un travail plus profond sur la prévention et la sensibilisation (comportements en situation de crise, plans de gestion des risques et PCS, évacuations). 

Bonsoir, 

Je partage et prends en considération ces éléments de réponse. Néanmoins, je n'ai jamais dit que nous devions persévérer dans cette artificialisation des cours d'eau, loin de là d'ailleurs. 

Bien évidemment que l'idée de "naturation" des rivières est une bonne chose. Mais que donnerait ces cours d'eau lors d'une forte crue avec la présence de nombreux bois morts charriés ? Des embâcles ? C'est simplement cette notion que je souhaitais exposer. Possiblement à tort. 

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http://www.ige-grenoble.fr/Des-rivieres-et-des-hommes-1121

 

Des rivières et des hommes : hydrologie, hydraulique et géomorphologie

 

Une semaine après les crues qui ont frappé durement le Sud Est de la France, nous souhaitons vous informer de l’ouverture de la 7ème édition du MOOC "Des rivières et des hommes".

Celle ci aura lieu le mardi 3 novembre à 13h UTC (14h heure française). Pour celles et ceux qui souhaitent mieux comprendre la dynamique des rivières, les techniques de mesures et de modélisations des écoulements, la géomorphologie, l’écologie, ce mooc est fait pour vous.

Toute l’équipe du MOOC “Des rivières et des hommes” est heureuse de vous retrouver prochainement sur la plate-forme !

Inscrivez vous seul.e ou à plusieurs via https://www.fun-mooc.fr/courses/course-v1:grenoblealpes+92003+session07/about

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Il y a 21 heures, Thundik81 a dit :

On ne devrait pas tarder à avoir les vues de l'IGN...

Communiqué : http://www.ign.fr/institut/sites/all/files/cp_tempete_alex.pdf

Plan de vol : https://pbs.twimg.com/media/Ej5I_0_WkAU2QxM.jpg:orig

FlightRadar24 (dernier jour pour récupérer l'ensemble des vols gratuitement) : https://www.flightradar24.com/data/aircraft/f-galn

 

Mentionné dans le webinaire du jour :

https://livee.com/hosting/ign/webinaire_ortho_13102020.pptx

Edit: une image de plus : https://imagizer.imageshack.com/img923/6084/6sd860.jpg

Modifié par Thundik81
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  • Responsable Technique

A la recherche d'infos un peu plus concises sur les fameux 500.2 mm de Saint-Martin-Vésubie "EDF", on remarquera que la fiche métadonnées de la station "SAPC" 06127006 pointés par @Marc09 au lendemain de la catastrophe... renvoi maintenant une 404. Ce qui n'était pas le cas samedi 3 octobre

 

Le 03/10/2020 à 13:56, Marc09 a dit :

Pour donner plus de détails, ce ne sont pas les données de la station Météo-France qui ont été récupérées, ces données viennent de la station Saint-Martin-Vésubie-EDF qui a même exactement mesuré 500.3 mm en 24h climatologiques (entre le 2 octobre 06:00 UTC et le 3 octobre 06:00 UTC) et 501 mm en 24 h glissantes (entre le 2 octobre 05:00 UTC et le 3 octobre 05:00 UTC).

La station automatique Météo-France Saint-Martin-Vésubie_SAPC a très probablement été détruite étant située en bord de rivière, près du stade: https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_06127006.pdf

 

image.png.0ab52f0ce17012f42847940e249c444a.png

 

🙃

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Il y a 23 heures, Thundik81 a dit :

 

Replay officiel : https://www.youtube.com/watch?v=bnVveeoFXKM

 

il y a 33 minutes, Raph06 a dit :

A la recherche d'infos un peu plus concises sur les fameux 500.2 mm de Saint-Martin-Vésubie "EDF", on remarquera que la fiche métadonnées de la station "SAPC" 06127006 pointés par @Marc09 au lendemain de la catastrophe... renvoi maintenant une 404. Ce qui n'était pas le cas samedi 3 octobre

[...]

En PJ la dernière version disponible...

fiche_06127006-20190918-181040.pdf

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Il y a 6 heures, Raph06 a dit :

A la recherche d'infos un peu plus concises sur les fameux 500.2 mm de Saint-Martin-Vésubie "EDF", on remarquera que la fiche métadonnées de la station "SAPC" 06127006 pointés par @Marc09 au lendemain de la catastrophe... renvoi maintenant une 404. Ce qui n'était pas le cas samedi 3 octobre

🙃

 

Tout à fait, la station est désormais officiellement "fermée" et donc j'imagine qu'elle disparaît alors du site des Données Publiques.

Si une nouvelle station est implantée à Saint-Martin-Vésubie, elle ne sera pas sûrement pas installée au même endroit, et pourrait donc recevoir un nouveau numéro de poste.

Modifié par Marc09
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  • Responsable Technique
Il y a 15 heures, Marc09 a dit :

Tout à fait, la station est désormais officiellement "fermée" et donc j'imagine qu'elle disparaît alors du site des Données Publiques.

Si une nouvelle station est implantée à Saint-Martin-Vésubie, elle ne sera pas sûrement pas installée au même endroit, et pourrait donc recevoir un nouveau numéro de poste.

 

C'est quand même étrange qu'elle soit carrément supprimée du site des Données Publiques, car par exemple sa voisine proche, fermée depuis fin 2013 est pourtant toujours bien visualisable : https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_06127003.pdf

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il y a une heure, Raph06 a dit :

 

C'est quand même étrange qu'elle soit carrément supprimée du site des Données Publiques, car par exemple sa voisine proche, fermée depuis fin 2013 est pourtant toujours bien visualisable : https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_06127003.pdf

 

Pas de souci à se faire, ils enrichissent la base avec des stations fermées depuis des années : ça va, ça vient et ça va bien revenir !

http://publitheque.meteo.fr/okapi/_composantsHTML/refGeo/pageInfosStation.jsp?export=oui&insee=06127006

[Si besoin je peux mettre des fiches de poste antérieures pour cette station]

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Le 12/10/2020 à 13:51, Thundik81 a dit :

On ne devrait pas tarder à avoir les vues de l'IGN...

Communiqué : http://www.ign.fr/institut/sites/all/files/cp_tempete_alex.pdf

Plan de vol : https://pbs.twimg.com/media/Ej5I_0_WkAU2QxM.jpg:orig

FlightRadar24 (dernier jour pour récupérer l'ensemble des vols gratuitement) : https://www.flightradar24.com/data/aircraft/f-galn

 

https://www.geoportail.gouv.fr/donnees/ortho-express-alex

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