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Climatologie 2020


metre3

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Posté(e)
Beynac, Celles (15) - alt 1035m

Premiers éléments concernant le bilan climatique 2020 sur ma position:

Sans surprise la température moyenne annuelle est largement excédentaire avec +8.3° alors que la moyenne s'établie à +6.8° soit un excédent de +1.5°.

On note aussi (et si le 31 décembre est dans le gel, ce qui est plus que probable) que le nombre de jours avec gel est également en dessous de la moyenne avec 111 contre 130 en moyenne.

On remarque également une TNN relativement modeste avec -10.1° le 26/12 et une TXX très élevées avec +33.2° le 31/07.

 

Donc sans surprise une année très chaude, hors normes, avec des excédents à tous les niveaux d'un point de vue thermique.

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Je voudrais toutefois apporter un petit bémol à ce phénomène qu'on veut systématiquement englober dans ce qu'on appelle très communément le « réchauffement climatique ».

Hors de moi l'idée de faire le jeu des climato-sceptiques, mais, tout de même, je ne peux me résigner à ne pas parler d'un élément qui a visiblement été mis à l'écart (ou plutôt « étouffé » si j'ose dire) un peu trop rapidement à mon avis, autant par la communauté scientifique que par les medias et donc par quasiment tout le monde. Je ne dis pas que personne ne le sait (évidemment pas !), mais simplement qu'on oublie ce paramètre très important.

Il est question ici des ICU (îlots de chaleur urbains). En France, notamment, je reste persuadé qu'une grande part du réchauffement observé dans les moyennes de températures est attribuée à l'influence plus ou moins directe de ces ICU.

En effet, dans ce pays, la proportion des sols artificialisés atteint désormais 10 % de la superficie totale du territoire français ! En 40 ans, ces surfaces artificielles ont tout simplement doublé ! Et cet accroissement ne faiblit pas.

Cette folie consistant à toujours accroître les zones urbanisées (centres commerciaux et leurs parkings démesurés et des quartiers qui poussent comme des champignons, zones industrielles en expansion, routes de plus en plus larges et nombreuses, multiplication ahurissante des ronds-points, etc.) et cette folie clairement affichée par les dirigeants et les grands medias de ce pays consistant à systématiquement se réjouir de l'augmentation de la population sur le sol français me sidèrent. Outre le fait que cela enlaidit nos pays, ce phénomène va d'ailleurs de pair avec cette vision très intéressante du géographe Christophe Guilluy qui parle des zones rurales et des petites et moyennes villes laissées à l'écart de la mondialisation et qu'il nomme « la France périphérique ». Cette « France périphérique » est cette France méprisée, ou au mieux oubliée, c'est celle qui ne « bénéficie » pas du progrès, celle qui n'a pas pris le train de la mondialisation en marche (sans mauvais jeu de mot), càd de l'urbanisation à tout va. La campagne française est désormais boudée et moquée, on y passe, on la trouve également pittoresque, on y tourne des films qui fleurent bon la France « qu'on aime » (mais une France dans laquelle on ne voudrait plus vivre...) ou des reportages (comme les images d'Epinal de « Des racines et des Ailes »). Ceux qui y travaillent sont parfois agriculteurs, mais en fait non, ce sont des hommes d'affaires qui travaillent à faire rentabiliser leurs productions, au détriments des (vrais) paysans qui, eux, se meurent (au sens figuré, comme au sens propre).

Bref, tout est fait pour que, dans l'esprit des gens, le progrès corresponde à l'urbanisation et donc à l'accroissement de l'artificialisation des sols.

Dès lors, lorsqu'on voit le conflit d'intérêt qui se présente, on comprend mieux pourquoi l'impact des ICU est largement minimisé par les ayatollahs médiatiques.

Dans ces conditions, et lorsque qu'on sait l'impact énorme sur les Tx estivales ou sur les Tn hivernales de la présence de surfaces artificielles dans les environs d'une station météo, comment voulez-vous que lesdites stations ne subissent pas l'influence nécessairement flagrante de ces ICU ?

Je peux même vous dire que ce sont surtout les températures estivales (en journée) qui sont les plus sensibles à la présence des ICU : et cet air fortement réchauffé peut, dès lors, facilement être emporté assez loin dans les zones environnantes puisqu'en journée, les mouvements d'air sont plus présents que la nuit. D'où les canicules de plus en plus marquées.

Je ne suis pas du tout - mais alors pas du tout ! - en train de vous dire que les gaz à effet de serre n'auraient qu'un impact très restreint dans le RC, mais qu'il serait sans doute honnête et sage de reconnaître que l'accroissement démesuré des surfaces urbanisées (ou artificielle) dans le monde entier pèse à mon avis beaucoup plus que ce que l'on croit.

Modifié par dann17
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Posté(e)
Brandérion, Auray et Kernascléden (56)

Pour Quimper et Brest, l'année 2020 se termine avec 0 jour de gel. Pour une moyenne 1981/2010 respective de 18,7j et 16,2j.

La station de St-Brieuc enregistre 1j de gel, pour une moyenne de 20,7j.

La station de Lorient-Lann-Bihoue enregistre 3j de gel, pour une moyenne de 26,9j.

La station de Rostrenen enregistre 3j de gel, pour une moyenne de 27,3j.

La station de Lannion enregistre 4j de gel, pour une moyenne de 17,5j.

Enfin, la station de Lannion enregistre 9j de gel, pour une moyenne de 33,9j.

Modifié par Romain56
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Les Sables d'Olonne

La baisse considérable du nombre de jours de gel se constate aussi en Pays de la Loire

 

Angers connaît en 2020 son score le plus faible : 9 jours contre une moyenne de 36 (1981-2010) et 46 (1951-1980)

Nantes 8 jours contre une moyenne de 32 jours

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Il y a 4 heures, dann17 a dit :

Je voudrais toutefois apporter un petit bémol à ce phénomène qu'on veut systématiquement englober dans ce qu'on appelle très communément le « réchauffement climatique ».

Hors de moi l'idée de faire le jeu des climato-sceptiques, mais, tout de même, je ne peux me résigner à ne pas parler d'un élément qui a visiblement été mis à l'écart (ou plutôt « étouffé » si j'ose dire) un peu trop rapidement à mon avis, autant par la communauté scientifique que par les medias et donc par quasiment tout le monde. Je ne dis pas que personne ne le sait (évidemment pas !), mais simplement qu'on oublie ce paramètre très important.

Il est question ici des ICU (îlots de chaleur urbains). En France, notamment, je reste persuadé qu'une grande part du réchauffement observé dans les moyennes de températures est attribuée à l'influence plus ou moins directe de ces ICU.

En effet, dans ce pays, la proportion des sols artificialisés atteint désormais 10 % de la superficie totale du territoire français ! En 40 ans, ces surfaces artificielles ont tout simplement doublé ! Et cet accroissement ne faiblit pas.

Cette folie consistant à toujours accroître les zones urbanisées (centres commerciaux et leurs parkings démesurés et des quartiers qui poussent comme des champignons, zones industrielles en expansion, routes de plus en plus larges et nombreuses, multiplication ahurissante des ronds-points, etc.) et cette folie clairement affichée par les dirigeants et les grands medias de ce pays consistant à systématiquement se réjouir de l'augmentation de la population sur le sol français me sidèrent. Outre le fait que cela enlaidit nos pays, ce phénomène va d'ailleurs de pair avec cette vision très intéressante du géographe Christophe Guilluy qui parle des zones rurales et des petites et moyennes villes laissées à l'écart de la mondialisation et qu'il nomme « la France périphérique ». Cette « France périphérique » est cette France méprisée, ou au mieux oubliée, c'est celle qui ne « bénéficie » pas du progrès, celle qui n'a pas pris le train de la mondialisation en marche (sans mauvais jeu de mot), càd de l'urbanisation à tout va. La campagne française est désormais boudée et moquée, on y passe, on la trouve également pittoresque, on y tourne des films qui fleurent bon la France « qu'on aime » (mais une France dans laquelle on ne voudrait plus vivre...) ou des reportages (comme les images d'Epinal de « Des racines et des Ailes »). Ceux qui y travaillent sont parfois agriculteurs, mais en fait non, ce sont des hommes d'affaires qui travaillent à faire rentabiliser leurs productions, au détriments des (vrais) paysans qui, eux, se meurent (au sens figuré, comme au sens propre).

Bref, tout est fait pour que, dans l'esprit des gens, le progrès corresponde à l'urbanisation et donc à l'accroissement de l'artificialisation des sols.

Dès lors, lorsqu'on voit le conflit d'intérêt qui se présente, on comprend mieux pourquoi l'impact des ICU est largement minimisé par les ayatollahs médiatiques.

Dans ces conditions, et lorsque qu'on sait l'impact énorme sur les Tx estivales ou sur les Tn hivernales de la présence de surfaces artificielles dans les environs d'une station météo, comment voulez-vous que lesdites stations ne subissent pas l'influence nécessairement flagrante de ces ICU ?

Je peux même vous dire que ce sont surtout les températures estivales (en journée) qui sont les plus sensibles à la présence des ICU : et cet air fortement réchauffé peut, dès lors, facilement être emporté assez loin dans les zones environnantes puisqu'en journée, les mouvements d'air sont plus présents que la nuit. D'où les canicules de plus en plus marquées.

Je ne suis pas du tout - mais alors pas du tout ! - en train de vous dire que les gaz à effet de serre n'auraient qu'un impact très restreint dans le RC, mais qu'il serait sans doute honnête et sage de reconnaître que l'accroissement démesuré des surfaces urbanisées (ou artificielle) dans le monde entier pèse à mon avis beaucoup plus que ce que l'on croit.

 

Pour ma part je pense que l'influence des ICU est un facteur négligeable dans l'évolution des températures moyennes par rapport au forcage dû aux GES.

 

Des stations d'altitudes ou rurales situées dans des environnements n'ayant quasiment pas évolué depuis 50 ans (dans le sens peu ou pas soumises à  l'urbanisation  et restant très éloignées de toute influence urbaine) voient leur tm évoluer rapidement vers le haut, aussi rapidement que des stations plus urbaines et bien plus rapidement que le rythme d'urbanisation du territoire (mais pour cela il faudrait trouver un indicateur). 

 

La station du MT-Aigoual par exemple, quasi +2° par rapport à la fin des années 70 et les 4-5 dernières années.

 

IMG_20201230_221339.thumb.png.47a9d8899026cdcfc18a2aa6a36e501c.png

 

On retrouve ces +2° environ 1500m + bas, dans la plaine gardoise en périphérie de Nîmes, zone au développement urbain important ces 40 dernières années.

IMG_20201230_222049.thumb.png.7a98c910d10ad27182bed1233195bf90.png

 

Erneville au bois, située en pleine diagonale du vide dans la Meuse, stations toujours aussi rurale qu'il y a 50 ans. La aussi +2° environ entre la fin des années 70 et nos 4-5 dernières années.

IMG_20201230_215952.thumb.png.006b6f5523f24a3ea65ef51b4a8c21c3.png

 

En prenant Nancy, stations soumise également au développement urbain des 40 dernières années, évolution très semblables (quasi +2°) à Erneville depuis la fin des années 70.

IMG_20201230_222655.thumb.png.446ec813d184ed91b1eec111d4d3e356.png

 

D'ailleurs j'avais comparé pour la periurbaine Nancy et la rurale Erneville l'évolution des occurrences de fortes et très fortes chaleurs, de fortes et très fortes gelées. Les évolutions étaient du même ordre de grandeur ; forte et rapide augmentation pour les f et tf chaleurs et à l'inverse rapide et forte diminution pour les f et tf gelées.

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Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada
Il y a 3 heures, thib91 a dit :

Pour ma part je pense que l'influence des ICU est un facteur négligeable dans l'évolution des températures moyennes par rapport au forcage dû aux GES.

 

Bonjour,

Je pense que l'analyse est beaucoup plus complexe que ça. En effet, les études sur la quantification de l'impact des multitudes d'ICU sur le RC en sont encore pour le moment encore à leur balbutiements.

Mais plusieurs études semblent converger vers ce que je dis...

https://www.nasa.gov/mission_pages/terra/news/heat-islands.html

 

Ici, par exemple, l'ICU de la ville d'Atlanta : notez les différences énormes entre les zones artificielles (température de surface de 40 à 50°C !) et les zones végétalisées (environ 10 °C) !

thermal images of suburban and urban Atlanta

 

Dans cette autre étude, on explique que les villes se réchauffent plus vite que les campagnes environnantes, parfois beaucoup plus vite.

 

https://www.climatecentral.org/news/urban-heat-islands-threaten-us-health-17919

 

En France, les zones urbaines sont souvent moins ensoleillées et plus ventées que beaucoup de villes américaines. Ceci peut expliquer le fait que les villes ne réchauffent pas bcp plus rapidement que les campagnes.

Cela dit, il faut comprendre un autre point : lorsque 10% de la superficie d'un pays comme la France est artificialisée, il faut bien se dire que l'air qui passe au-dessus de chacune des agglomérations a tendance à se réchauffer. Il se produit alors un brassage dans ce qu'on appelle la couche limite (il s'agit de la strate inférieure de la troposphère, typiquement de 0 à 3000 m d'altitude en été sur le continent, et de 0 à 2000 m en hiver). Ce qui signifie que cet air réchauffé par les surfaces surchauffées des ICU est amené à concerner approximativement tout le pays dans ces 3000 premiers mètres. Le Mont Aigoual n'y échappe donc pas ! On constate par ailleurs que, malgré cette uniformisation de la température de l'air par brassage, une petite différence subsiste entre le Mont-Aigoual et Nîmes : la ville s'est réchauffée de 0,3 °C de plus en 40 ans.

 

L'étude nous dit : « In two thirds of the cities analyzed (41 of 60), urbanization and climate change appear to be combining to increase summer heat faster than climate change alone is raising regional temperatures. In three quarters (45 of 60) of cities examined, urbanized areas are warming faster than adjacent rural locations. »  

Evidemment, il est précisé que dans les villes en région semi-arides et arides, il n'y a quasiment aucune différence (l'ICU y est quasiment nul). Mais dans les villes entourées de forêts, l'ICU peut atteindre jusqu'à 10 °C en moyenne !

 

Ainsi, à cause du brassage de l'air réchauffé au-dessus des ICU dans cette couche limite, il est quasiment impossible de quantifier l'impact de ces ICU sur le RC à partir des seules courbes d'évolution des T moyennes comparées (ville et campagne environnante). C'est beaucoup plus complexe que ça.

Mais ce qui est certain, c'est que cet impact est loin d'être négligeable... et que cet accroissement extrêmement rapide de l'artificialisation des surfaces est un problème mondial. Rien qu'en Chine, les surfaces artificielles ont quadruplé de 1980 à 2012 et représentent une surface plus grande que la France entière. Aux Etats-Unis, l'article ci-dessous note : « Between 1982 and 1997, the US population grew by 17%, while the urbanized area rose by 47%.» Et ce sont les régions forestières les plus touchées.

https://www.fs.fed.us/pnw/pubs/journals/pnw_2010_alig001.pdf

 

Personnellement, je dirais que, sur les 1,5 °C d'augmentation de la T moyenne en France, près de la moitié doit être imputable aux ICU. Mais je sais, ce n'est pour le moment qu'assertion sans fondement concret.

 

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Aubenas en Ardèche méridionale

j'avoue que je me suis déjà posé la question de l'impact de l'urbanisation sur les mesures des stations météo. le problème étant en effet que l'on peut difficilement  mettre cette question sur la table sans être cloué au piloris du "climato-scepticisme"... 

donc l'analyse de @dann17 me semble pertinente.

mais j'irais plus loin, il n'y a pas que l'opposition zone urbaine / zone rurale, il y a la nature de ce qui recouvre le sol.

par exemple, je ne pense pas qu'en été, un champ de couleur brune ou une forêt bien verte dont les arbres dispensent de la vapeur d'eau donnent, à ensoleillement et altitude égal, une même T° atmosphérique.

en Amazonie, la différence est flagrante. sous le puissant soleil de l'équateur, les zones boisées (je ne parle pas de la forêt dense, juste des zones où ils restent de nombreux ilots forestier) sont beaucoup moins chaudes que les zones de savanes ou de paturages pour les bovins. la différence est énorme et systématique. et effectivement, dans les zones fortement urbanisées, la chaleur est encore plus forte, surtout de nuit. 

le béton et l'asphalte sont de véritables radiateurs et lorsqu'on voit le micro-climat que peux engendrer la présence de roches schisteuses en surface, on peut considérer que des milliers d'hectares de bitume noir peuvent avoir une incidence absolument énorme.

la forêt que ce soit en zone tempérée ou en zone tropicale, reste la meilleure climatisation naturelle. les différents biotopes ont surement une incidence selon les rejets de vapeur d'eau qu'ils engendrent, la façon dont ils couvrent le sol, etc... une garrigue caillouteuse ne dégage pas la même chaleur qu'un taillis épais d'arbustes. je ne sais pas s'il y a déjà eu des études là dessus mais ce serait interéssant...   

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Il y a 11 heures, dann17 a dit :

 

Bonjour,

Je pense que l'analyse est beaucoup plus complexe que ça. En effet, les études sur la quantification de l'impact des multitudes d'ICU sur le RC en sont encore pour le moment encore à leur balbutiements.

Mais plusieurs études semblent converger vers ce que je dis...

https://www.nasa.gov/mission_pages/terra/news/heat-islands.html

 

Ici, par exemple, l'ICU de la ville d'Atlanta : notez les différences énormes entre les zones artificielles (température de surface de 40 à 50°C !) et les zones végétalisées (environ 10 °C) !

thermal images of suburban and urban Atlanta

 

Dans cette autre étude, on explique que les villes se réchauffent plus vite que les campagnes environnantes, parfois beaucoup plus vite.

 

https://www.climatecentral.org/news/urban-heat-islands-threaten-us-health-17919

 

En France, les zones urbaines sont souvent moins ensoleillées et plus ventées que beaucoup de villes américaines. Ceci peut expliquer le fait que les villes ne réchauffent pas bcp plus rapidement que les campagnes.

Cela dit, il faut comprendre un autre point : lorsque 10% de la superficie d'un pays comme la France est artificialisée, il faut bien se dire que l'air qui passe au-dessus de chacune des agglomérations a tendance à se réchauffer. Il se produit alors un brassage dans ce qu'on appelle la couche limite (il s'agit de la strate inférieure de la troposphère, typiquement de 0 à 3000 m d'altitude en été sur le continent, et de 0 à 2000 m en hiver). Ce qui signifie que cet air réchauffé par les surfaces surchauffées des ICU est amené à concerner approximativement tout le pays dans ces 3000 premiers mètres. Le Mont Aigoual n'y échappe donc pas ! On constate par ailleurs que, malgré cette uniformisation de la température de l'air par brassage, une petite différence subsiste entre le Mont-Aigoual et Nîmes : la ville s'est réchauffée de 0,3 °C de plus en 40 ans.

 

L'étude nous dit : « In two thirds of the cities analyzed (41 of 60), urbanization and climate change appear to be combining to increase summer heat faster than climate change alone is raising regional temperatures. In three quarters (45 of 60) of cities examined, urbanized areas are warming faster than adjacent rural locations. »  

Evidemment, il est précisé que dans les villes en région semi-arides et arides, il n'y a quasiment aucune différence (l'ICU y est quasiment nul). Mais dans les villes entourées de forêts, l'ICU peut atteindre jusqu'à 10 °C en moyenne !

 

Ainsi, à cause du brassage de l'air réchauffé au-dessus des ICU dans cette couche limite, il est quasiment impossible de quantifier l'impact de ces ICU sur le RC à partir des seules courbes d'évolution des T moyennes comparées (ville et campagne environnante). C'est beaucoup plus complexe que ça.

Mais ce qui est certain, c'est que cet impact est loin d'être négligeable... et que cet accroissement extrêmement rapide de l'artificialisation des surfaces est un problème mondial. Rien qu'en Chine, les surfaces artificielles ont quadruplé de 1980 à 2012 et représentent une surface plus grande que la France entière. Aux Etats-Unis, l'article ci-dessous note : « Between 1982 and 1997, the US population grew by 17%, while the urbanized area rose by 47%.» Et ce sont les régions forestières les plus touchées.

https://www.fs.fed.us/pnw/pubs/journals/pnw_2010_alig001.pdf

 

Personnellement, je dirais que, sur les 1,5 °C d'augmentation de la T moyenne en France, près de la moitié doit être imputable aux ICU. Mais je sais, ce n'est pour le moment qu'assertion sans fondement concret.

 

 

Je ne vois pas comment le surplus calorifique produits par les surfaces urbanisées pourrait participer à la moitié des 1,5° de réchauffement, c'est énorme. Je suppose que cela doit pouvoir se calculer mais  pour réchauffer de 0,7° 3000m d'épaisseur d'atmosphère de façon suffisamment homogène pour concerné le mt aigoual ou le fin fond de la Corrèze (si j'ai bien compris ton raisonnement) j'imagine qu'il faut un forçage autrement plus puissant.

 

Si l'effet ICU  est une réalité indéniable et de mieux en mieux étudié je reste donc dubitatif sur sa proportion à réchauffer au delà des agglomérations et les espaces proches.

 

D'autre part il faut aussi relativiser ce que l'on appel l'artificialisation des sols qui regroupe des choses très différentes. Par exemple, un parc ou un golf qui serait réalisés sur un champs de céréales est considéré comme de l'artificialisation. Beaucoup d'espaces considérés comme urbains ou artificiels sont en fait des jardins, des zones engazonnées, arborées,.ect...

 

 

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Il y a 12 heures, dann17 a dit :

 

Bonjour,

Je pense que l'analyse est beaucoup plus complexe que ça. En effet, les études sur la quantification de l'impact des multitudes d'ICU sur le RC en sont encore pour le moment encore à leur balbutiements.

Mais plusieurs études semblent converger vers ce que je dis...

https://www.nasa.gov/mission_pages/terra/news/heat-islands.html

 

Ici, par exemple, l'ICU de la ville d'Atlanta : notez les différences énormes entre les zones artificielles (température de surface de 40 à 50°C !) et les zones végétalisées (environ 10 °C) !

thermal images of suburban and urban Atlanta

 

Dans cette autre étude, on explique que les villes se réchauffent plus vite que les campagnes environnantes, parfois beaucoup plus vite.

 

https://www.climatecentral.org/news/urban-heat-islands-threaten-us-health-17919

 

En France, les zones urbaines sont souvent moins ensoleillées et plus ventées que beaucoup de villes américaines. Ceci peut expliquer le fait que les villes ne réchauffent pas bcp plus rapidement que les campagnes.

Cela dit, il faut comprendre un autre point : lorsque 10% de la superficie d'un pays comme la France est artificialisée, il faut bien se dire que l'air qui passe au-dessus de chacune des agglomérations a tendance à se réchauffer. Il se produit alors un brassage dans ce qu'on appelle la couche limite (il s'agit de la strate inférieure de la troposphère, typiquement de 0 à 3000 m d'altitude en été sur le continent, et de 0 à 2000 m en hiver). Ce qui signifie que cet air réchauffé par les surfaces surchauffées des ICU est amené à concerner approximativement tout le pays dans ces 3000 premiers mètres. Le Mont Aigoual n'y échappe donc pas ! On constate par ailleurs que, malgré cette uniformisation de la température de l'air par brassage, une petite différence subsiste entre le Mont-Aigoual et Nîmes : la ville s'est réchauffée de 0,3 °C de plus en 40 ans.

 

L'étude nous dit : « In two thirds of the cities analyzed (41 of 60), urbanization and climate change appear to be combining to increase summer heat faster than climate change alone is raising regional temperatures. In three quarters (45 of 60) of cities examined, urbanized areas are warming faster than adjacent rural locations. »  

Evidemment, il est précisé que dans les villes en région semi-arides et arides, il n'y a quasiment aucune différence (l'ICU y est quasiment nul). Mais dans les villes entourées de forêts, l'ICU peut atteindre jusqu'à 10 °C en moyenne !

 

Ainsi, à cause du brassage de l'air réchauffé au-dessus des ICU dans cette couche limite, il est quasiment impossible de quantifier l'impact de ces ICU sur le RC à partir des seules courbes d'évolution des T moyennes comparées (ville et campagne environnante). C'est beaucoup plus complexe que ça.

Mais ce qui est certain, c'est que cet impact est loin d'être négligeable... et que cet accroissement extrêmement rapide de l'artificialisation des surfaces est un problème mondial. Rien qu'en Chine, les surfaces artificielles ont quadruplé de 1980 à 2012 et représentent une surface plus grande que la France entière. Aux Etats-Unis, l'article ci-dessous note : « Between 1982 and 1997, the US population grew by 17%, while the urbanized area rose by 47%.» Et ce sont les régions forestières les plus touchées.

https://www.fs.fed.us/pnw/pubs/journals/pnw_2010_alig001.pdf

 

Personnellement, je dirais que, sur les 1,5 °C d'augmentation de la T moyenne en France, près de la moitié doit être imputable aux ICU. Mais je sais, ce n'est pour le moment qu'assertion sans fondement concret.

 

 

Merci @dann17. Enfin des études qui se penchent un peu plus sur cette urbanisation massif que nous avons vécu post des années 70. Je pense qu'on ne se rend pas compte de la quantité de chaleur que l'on rejette dans l'atmosphère, ça doit être colossale ! Après, en effet, cela doit être compliqué de quantifié vis à vis du RC. Mais on ne peut pas négliger cet aspect là. Nous avons beaucoup d'influence sur notre mère nature.

 

@boubou07 Je suis d'accord avec toi. Un exemple encore plus concret : Quand j'étais au lycée, j'étais en ville, du côté de l'aigle, pour une altitude de 235m. Chez moi, en campagne, 285m. Il y a une différence, même sur le temps sensible et température, c'est vrai. Mais, une fois, il avait neigé beaucoup, que ce soit à mon lycée ou chez moi en campagne. Il a dû tomber 10 cm de neige dans la matinée. L'après midi, un temps nuageux, quelques gouttes, la neige fond. Normal. Or, il se trouve que la neige avait rapidement fondu dans la ville (il restait quelques plaques ici ou là), alors qu'en campagne, tout était presque blanc. Mon exemple fait un peu celui qui boit une bière au comptoir du bar, mais je pense qu'on ne peut pas négliger certains paramètres, comme notre emprunte même sur la nature, où on apporte modifications et urbanisations.

Modifié par Barth61
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Attendons quand même des études un peu plus solides sur le poids des ICU sur le RC. 

Pourquoi pas, mais côté urbanisation, les grandes métropoles françaises ont explosées surtout entre 50 et 75, ensuite, la croissance très ralentie profite surtout au périurbain pavillonnaire. Ca se lit sur tous les espaces de France urbanisés.

 

Après le problème, que ce soit du CO2 ou de la surface asphaltées, il revient au même : ça change notre climat.

On ne peut pas vouloir des hivers comme avant et réduire ou cacher l'influence du RC : ça ne va pas ensemble.

Seule la lutte tous azimuts, ici, au boulot, dans nos associations et autres cercles de vie contre les causes du RC peut nous permettre de rester dans un climat avec de vrais étés (ça ça ne manque plus) et de vrais hivers (ça, moi qui ait connu 63....ça manque).

 

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il y a une heure, th38 a dit :

Attendons quand même des études un peu plus solides sur le poids des ICU sur le RC. 

Pourquoi pas, mais côté urbanisation, les grandes métropoles françaises ont explosées surtout entre 50 et 75, ensuite, la croissance très ralentie profite surtout au périurbain pavillonnaire. Ca se lit sur tous les espaces de France urbanisés.

 

Après le problème, que ce soit du CO2 ou de la surface asphaltées, il revient au même : ça change notre climat.

On ne peut pas vouloir des hivers comme avant et réduire ou cacher l'influence du RC : ça ne va pas ensemble.

Seule la lutte tous azimuts, ici, au boulot, dans nos associations et autres cercles de vie contre les causes du RC peut nous permettre de rester dans un climat avec de vrais étés (ça ça ne manque plus) et de vrais hivers (ça, moi qui ait connu 63....ça manque).

 

 

Eh bien c'est vrai entre 50 et 75. Ralentissement dans les années 80, voir début 90. Puis :

 

Thème 2 leçon 1. Les aires urbaines en France. - Une autre histoire

 

Nouvelle augmentation depuis la fin des années 90. L'expansion des banlieues et autres doivent être pour quelque chose ?

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Je suis désolé , je n'ai pas le trop le temps de chercher, mais il me semble que c'est Treize Vents qui avait fait une démonstration de l'effet de l'ICU au Mont Aigoual ;)

 

EDIT: j'ai retrouvé, c'était finalement Etienne Kapikian ;)

 

 

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Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

[modéré]

 

Il y a 8 heures, boubou07 a dit :

mais j'irais plus loin, il n'y a pas que l'opposition zone urbaine / zone rurale, il y a la nature de ce qui recouvre le sol.

par exemple, je ne pense pas qu'en été, un champ de couleur brune ou une forêt bien verte dont les arbres dispensent de la vapeur d'eau donnent, à ensoleillement et altitude égal, une même T° atmosphérique.

en Amazonie, la différence est flagrante. sous le puissant soleil de l'équateur, les zones boisées (je ne parle pas de la forêt dense, juste des zones où ils restent de nombreux ilots forestier) sont beaucoup moins chaudes que les zones de savanes ou de paturages pour les bovins. la différence est énorme et systématique. et effectivement, dans les zones fortement urbanisées, la chaleur est encore plus forte, surtout de nuit. 

le béton et l'asphalte sont de véritables radiateurs et lorsqu'on voit le micro-climat que peux engendrer la présence de roches schisteuses en surface, on peut considérer que des milliers d'hectares de bitume noir peuvent avoir une incidence absolument énorme.

la forêt que ce soit en zone tempérée ou en zone tropicale, reste la meilleure climatisation naturelle. les différents biotopes ont surement une incidence selon les rejets de vapeur d'eau qu'ils engendrent, la façon dont ils couvrent le sol, etc... une garrigue caillouteuse ne dégage pas la même chaleur qu'un taillis épais d'arbustes. je ne sais pas s'il y a déjà eu des études là dessus mais ce serait interéssant...   

 

J'approuve à 100 % ce que tu viens d'écrire là !

Je pensais d'ailleurs en parler, étant donné que j'avais moi-même fait mon mémoire de recherche (alors étudiant en maîtrise en sciences géomatiques) sur les impacts de la déforestation sur l'assèchement forestier en contexte amazonien ! Il en était ressorti que l'assèchement était fortement exacerbé par les effets de la déforestation : les zones défrichées, beaucoup plus chaudes que la forêt, entraînaient une mortalité 36 % des arbres des forêts adjacentes jusqu'à une distance de 3 km. Et, à cause de ce défrichement, le climat de toute l'Amazonie était en train de s'assécher (ça, ce n'était pas moi qui l'avais trouvé, mais une autre étude que j'avais citée).

Bref, en France, depuis une soixantaine d'années, l'agriculture n'a eu de cesse que de faire table rase des petites exploitations : petit à petit, les bocages, les haies et les petits îlots forestiers ont été arrachés pour faire place à des surfaces complètement dévitalisées : les grands champs quasiment sans vie (au sens propre !) que nous connaissons aujourd'hui.

En voici une illustration

Biodiversité : les champs pires que la ville ?

 

Le remplacement des prairies permanentes par les cultures a également affecté la biodiversité. Les surfaces toujours en herbes, particulièrement favorables aux insectes et aux reptiles, disparaissent au même rythme que les haies. En Bretagne, où elle était jadis majoritaire, la prairie permanente ne représentait déjà plus que 18 % de la surface agricole en 1988. En 2013, seulement 8 % ! Les champs de maïs, particulièrement pauvres en espèces, couvrent aujourd’hui d’immenses surfaces. 

 

Comment effectivement ne pas se dire que de telles étendues (54 % du territoire français !) ne peuvent pas avoir un impact notable (pour ne pas dire majeur !) sur la température de surface et donc sur la température de l'air ?

Voici ce à quoi ressemblent les champs à perte de vue à la fin de l'été :

 

ckot.jpg

 

5cio.jpg

 

Ces champs sont souvent de véritables chauffages en été. Et ils le sont d'autant plus qu'il n'y a plus de haies ou d'îlots forestiers capables de produire une certaine évapotranspiration. Par ailleurs, le manque de haies entraîne une advection facilitée de l'air réchauffé vers les zones alentour. 

 

 

 

 

 

Modifié par Sebaas
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BILAN CLIMATOLOGIQUE 2020 pour FLEURIE (Rhône)

Année chaude , légèrement sèche et bien ensoleillée

- Température moyenne de 13.9 °(+ 2.1°C)
- Gelée sous abri (mini -3.8°C le 24 nov) dernière gelée le 1er Avril , première gelée automnale le 21 nov.
- Aucune gelée sans dégel 
- 23 jours de gelées sous abri 
- Une pluviométrie de 695,8 mm 
        (Maxi journalier 54 mm 2 oct)
- RR > 1 mm = 105 jours
- RR > 10 mm = 17 jours
- Vent rafale maxi 75,6 km/h ( le 10 Août)
- Tx> 30°C = 39 jours
- Tx> 25°C = 89 jours
- Tx> 20°C = 161 jours
- Ensoleillement 2035 Heures 

Accès aux relevés  : http://www.fleurie-meteolive.ovh

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Modifié par Pascaloux
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Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada
Il y a 5 heures, Pascaloux a dit :

BILAN CLIMATOLOGIQUE 2020 pour FLEURIE

 

Salut,

Peut-être dire ou afficher où se situe Fleurie. Parce que ce bled n'est pas connu du commun des mortels...

Merci, et bonne année !

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Crempigny-Bonneguête (Haute-Savoie, 500m)

Bilan thermiqueval des Usses, Fier et Albanais en Haute-Savoie

 

A Crempigny, 2020 se situe en seconde position depuis 2010 juste derrière 2018

 

 Tnm     (  Tnn  /   Tnx    )     Nbj gel / sans dégel     Txm    (    Txn    /   Txx  )     Nbj chaleur / forte chaleur           Tmm                   2020

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

  7.7°C ( -4.9°C / 20.4°C )     44j  /   0j              18.1°C (  1.7°C / 37.0°C  )        95  /   38j                      12.9°C                à Seyssel (260m)

  6.5°C ( -5.5°C / 19.4°C )     67j  /   0j              17.9°C (  1.5°C / 37.6°C )         89j   /   33j                      12.2°C                à Vallières (320m)

  7.2°C ( -6.0°C / 19.7°C )      59j  /   0j              17.5°C (  0.6°C / 37.3°C )        84j   /   27j                      12.4°C                à Frangy (395m)

  5.7°C ( -6.5°C / 17.8°C )      84j  /   0j              17.2°C (  0.8°C / 36.4°C )        78j   /   19j                       11.5°C                à Copponex (445m)

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

  7.9°C ( -5.8°C / 20.4°C )     42j  /   0j              16.9°C (  0.8°C / 36.2°C )       75j   /   22j                      12.4°C                à Crempigny (500m)       moyenne 2010-2019 : 7.4°C / 15.7°C / 11.6°C

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

  7.8°C ( -5.6°C / 21.1°C )      43j  /   0j              16.4°C (  0.9°C / 36.3°C )       68j   /   17j                       12.1°C                 à Bonneguête (515m)

  8.1°C ( -5.0°C / 22.2°C )     38j  /   0j              15.1°C (  0.2°C / 34.3°C )        49j   /   11j                       11.6°C                 à Droisy (670m)

  7.0°C ( -6.2°C / 21.1°C )      58j  /   6j              13.7°C ( -0.9°C / 32.9°C )       36j   /    4j                       10.4°C                au Mont-Sion (800m)

  6.7°C ( -6.8°C / 21.3°C )     59j  /  10j              13.1°C ( -1.7°C / 30.9°C )        22j   /    1j                         9.9°C                au col du Clergeon (970m)

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Modifié par gigi74
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Il y a 1 heure, dann17 a dit :

 

Salut,

Peut-être dire ou afficher où se situe Fleurie. Parce que ce bled n'est pas connu du commun des mortels...

Merci, et bonne année !

Pardon pour le manque de precision


FLEURIE dans le département du Rhône 

basée à 300 mètres d’altitude dans le Beaujolais 

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Il y a 17 heures, dann17 a dit :

 

Salut,

Peut-être dire ou afficher où se situe Fleurie. Parce que ce bled n'est pas connu du commun des mortels...

Merci, et bonne année !

 

Il y a 15 heures, Pascaloux a dit :

Pardon pour le manque de precision


FLEURIE dans le département du Rhône 

basée à 300 mètres d’altitude dans le Beaujolais 

 

Et un des meilleurs crus du beaujolais !!!!

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Salles (65) alt 630m (versant S du massif du Pibeste qui culmine à 1585m à l'aplomb du village)

Ici en vallée des Gaves dans les Hautes-Pyrénées, à Adast  (446m)

Une année chaude marqué par un non hiver avec des tx remarquables notamment en hiver, puisque la txm de janvier fût de 12.3° et celle de février de 17.7° !!

 

Raréfaction des gelées puisque la moyenne tourne autour de 75 à 80 jours  (47 en 2020)et des tx qui tendent toujours vers le haut.

 

Quand aux précipitations, la situation d'abri du fond de vallée fonctionne à merveille avec seulement 980mm alors que mon poste situé seulement à 11 km à vol d'oiseau, mais sur les contreforts N de la chaîne, relève autour des 1500 mm.

 

Tnm     (  Tnn  /   Tnx    )     Nbj gel / sans dégel     Txm    (    Txn    /   Txx  )     Nbj chaleur / forte chaleur           Tmm                   Pluvio

 

  7.4°C ( -5.1°C / 19.2°C )     47j  /   0j              19.3°C (  3.4°C / 37.3°C  )        71  /   24j                      13.37°C             980 mm   

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Il y a 2 heures, slo a dit :

Et un des meilleurs crus du beaujolais !!!!

Effectivement le FLEURIE est un très bon cru

La station est à quelques mètres des vignes

STATION FLEURIE.jpg

Modifié par Pascaloux
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Posté(e)
Xonrupt-Longemer (88-785m) / Saint-Amarin (68-405m)

Xonrupt-Longemer (Hautes-Vosges) [785m] :

 

Tnm : 5.2° / Txm : 13.8° / Tmm : 9.5°

 

Tnn : -7.7° (30/11) / Tnx : 18.8° (13/08)

Txx : 33.7° (31/07) / Txn : -0.8° (26/02)

 

81 Tn < 0°

6 Tn < -5°

6 Tx < 0°

 

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10 Tx > 30°

32 Tx > 25°

93 Tx > 20°

 

-----------------------------------------------

 

PP : 1821.4mm   

 

PP > 1mm : 151j dont :

PP > 5mm : 105j

PP > 10mm : 68j

 

PP max / 24h : 62.2mm le 2 Février.

 

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-----------------------------------------------

 

37 jours de chute de neige

65 jours de neige au sol

167 cm de neige au cumulé

 

-----------------------------------------------

 

12 jours d'orage

 

-----------------------------------------------

Ensoleillement mesuré : 1357h

 

Pression atmosphérique min : 980.2hPa le 28 Décembre

Pression atmosphérique max : 1044.7hPa le 20 Janvier.

 

-----------------------------------------------

 

Nouvelle année excédentaire au niveau thermique, sans surprise, avec un excédent que j'estime à 1.5°, petit excédent pluviométrique finalement. Sinon peu de gelées, moins de neige qu'avant etc etc.

Modifié par frodon88
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Ringendorf (67) Alsace (220m)

Bilan Année 2020 à Ringendorf (67) - Alsace - 220m : 

 

Températures : 

 

Température moyenne : 12,5°C - Normale 10,5 : +2,1°C

Température moyenne minimale : 8,2°C - Normale 6,3°C : +1,9°C

Température moyenne maximale : 16,9°C - Normale : 14,7°C : +2,2°C

Température maximale : 36°C le 31 juillet

Température minimale : -4,7°C le 30 novembre

Nb jour avec très forte gelée : 0

Nb jour avec forte gelée : 0

Nb jour avec gelée : 33

Nb jour avec très fortes chaleur : 2

Nb jour avec forte chaleur : 19

Nb jour avec chaleur : 75

 

image.png.3eca451fc5187b5f58f01b4ba8fa4f37.png

 

 

 

Pluviométrie : 

 

Cumul annuel : 581,4mm - Normale : 740,5mm : -21,5% de déficit ! 

 

Seulement 4 mois sur 12 d'excédentaires; 

 

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image.png.b5f9563ee64f935ec0b0d647cdc02ef0.png

 

 

Février mois le plus pluvieux avec un excédent de 153,78% 

Avril mois le plus déficitaire avec un déficit de 72,53% 

Cumule max sur 24h : 35,2mm le 11 mai

 

Divers : 

 

9 jours avec orages 

6 jours avec neige 

5cm de neige cumulés 

 

Vent dominant : Ouest 

Rafale max : 103km/h le 10 Février 2020 

 

Pression max : 1045,5hpa le 20 janvier 

Pression min : 979,2hpa le 28 décembre 

 

Conclusion : 

 

Année plus chaude que la normale avec +2,1% d'excédent avec notamment février très doux avec un excédent de +4,0%. Nombreux record mensuel battues notamment en septembre et novembre. Année également déficitaire en précipitations avec un déficit de -21,5% avec un printemps/été très sec à nouveau, seul février présente un très gros excédent de plus de 150%.  A noter également aucune journée avec forte gelée ! Egalement seulement 9 jours d'orages 

 

 

 

Modifié par Simon67
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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada
Il y a 10 heures, Simon67 a dit :

Bilan Année 2020 à Ringendorf (67) - Alsace - 220m : 

 

À peu près l'équivalent d'une année normale à Montélimar (ou plutôt Valence)... la classe !

Modifié par dann17
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Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Bilan climatologique 2020 complet de Daglan :

(Normes 1981-2010 de Cazals à 10 km à l'Est / Valeurs d'ensoleillement de Gourdon à 15 km au Nord-Est)

 

- Du rouge sur les températures avec simplement 2 mois dans la norme (juin et octobre), mais 6 mois sur 12 avec plus de 2°C d'excédent (et même 8 en ne prenant que les maximales) !

- On note moins de jours avec amplitude >20°C qu'en 2019, mais un nombre ahurissant d'amplitude >25°C (phénomène normalement très isolé) et une amplitude max à 29,9°C lors de la canicule d'août !

- Très peu de jours de gel et à contrario beaucoup de chaleurs (>25°C), de fortes chaleurs (>30°C) et surtout de très fortes chaleurs (>35°C) ! De même qu'un nombre exceptionnel (pour le secteur) de nuits tropicales !

- C'est une année plus sèche que la normale, malgré un rattrapage en octobre et décembre...Beaucoup de retard a été pris dès le début d'année, puis des mois normalement orageux se sont révélés très calmes (mai et juillet).

- L'ensoleillement annuel est une nouvelle fois excédentaire avec des mois particulièrement ensoleillé (novembre et mai).

- Une nouvelle année nettement déficitaire en orages, même si qualitativement c'était bien mieux qu'en 2019 (qui avait pourtant compté quelques jours de plus).

 

Temp_Daglan_2020.JPG.7f162ded9de5f4f870cd22cfcb9971a7.JPG

 

Occurences_Temp_Daglan_2020.JPG.0de3a052eaf22456fef6c0e80d5f9da8.JPG

 

Pluvio_Daglan_2020.JPG.b3153b3cfd03e95c022185d102b34d5f.JPG

 

Soleil_Daglan_2020.JPG.9ba342e93da210be06e9ada223f529e5.JPG

 

Occurences_Daglan_2020.JPG.9553f434859308b230b2e838d10322c8.JPG

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