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Du 8 février au 14 février 2021, prévisions météo semaine 6


sastrugis

Messages recommandés

Posté(e)
Varsovie-quartier Wola
il y a 19 minutes, romano a dit :

Ca pourrait être sympa dimanche dans le sud !
Ah ! si les modèles numériques à 10 jours pouvaient être fiables :>)

image.thumb.png.22972056ac7c9a7b561531fdc04fffd6.png

 

Hier dans mes suggestions YouTube il y avait un doux rêveur qui parlait des semis de février. Il est dans le Var donc en général il peut un peu mieux se permettre que moi en Pologne mais cette année il ne faudra pas être trop impatient je pense !

Tant mieux d'ailleurs parce que l'an dernier il n'y avait pas eu 1cm de neige à Varsovie de tout l'hiver...jusqu'au 13 mai (enfin ça avait surtout tenu vers Augustów, mais gelé la nuit suivante).

 

 

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Kéké a craqué ce soir. Il me charge de vous laisser ce message : https://vocaroo.com/19JaswThXGcx   J'espère qu'on le récupèrera. Mais manifestement le flop l'a atteint. 

nota : les absents à cette réunion devront envoyer un justificatif à la direction d'Infoclimat.

Si la situation semble se décanter et favoriser une offensive particulièrement froide à J7/8, les réglages n'en demeurent pas moins fins. Et ça commence dès demain !!   => Lundi, l'Europe

Images postées

Posté(e)
15 km à l'est de Dijon
Il y a 20 heures, JOJO_KERMIT a dit :

Les panaches Cep de ce matin pour Dijon en Tmini

 

 

 

Panache_Dijon_Tmini_07022021.jpg

 

Le panache aujourd'hui pour comparaison, montrant l'incertitude de la prévision d'ensemble.

 

Panache_Dijon_Tmini_08022021.jpg

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Posté(e)
Paris 75105, LagardeFreinet-Var, Pontarlier-Doubs, Fresse/Moselle-Vosges
Il y a 7 heures, gaet34 a dit :

Je rebondis juste sur cette assertion, qui est fausse. Déjà, aucun modèle ne connait exactement la situation de l'atmosphère de l'état initial. Grâce aux progrès de l'assimilation de données de plus en plus nombreuses en entrée (issues de données observées par satellite, radar, radiosondages, lidar, avion, bateau, au sol...), cet état initial est de mieux en mieux connu, certes, mais ne le sera jamais à l'échelle sub-kilometrique où se produisent des phénomènes qui influencent le synoptique. Par rapport à un déterministe, un scénario d'ensemble a moins des donneesde par sa résolution horizontale et/ou verticale plus lâche. Ensuite, c'est juste de la variation de cet état initial ou de la paramétrisation de certains processus physiques qui changent, pour aboutir à de la dispersion. 

Les scénarios d'ensemble ne partent pas forcément d'un état different, c'est juste que la photo de l'atmosphère est un peu plus floue.

 

En quoi est-il faut de dire que le déterministe se base sur les données réelles sans biais à l'instant de départ de l'algorithme ?

 

Dis plutôt que la modélisation informatique initiale du run déterministe,  ne peut  jamais donner  une image totalement vraie des conditions atmosphériques puisque celles-ci  ont déjà changé à partir du moment où on fige leurs mesures en début de calcul

 

Modifié par jt75
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Posté(e)
Pays Viganais (NO Gard) et Carladez (N Aveyron limite Cantal)
Il y a 7 heures, gaet34 a dit :

...

Les scénarios d'ensemble ne partent pas forcément d'un état different, c'est juste que la photo de l'atmosphère est un peu plus floue.

Je rebondis sur tes propos pour plus détailler le "flou de la photo". En me rappelant quelques lectures, les ensemblistes font varier d'un léger delta les mesures réelles observées dont beaucoup par extrapolation.

Un exemple, on mesure 10.3 °C à un endroit donné, l'appareil ayant une résolution de 0.1 °C mais cela signifie qu'il pourrait faire 10.25° ou 10.34° (idem pour la pression et d'autres variables mesurées). Selon le fameux effet papillon, ce léger écart peut avoir des répercussions par la suite et les ensemblistes essayent de nous montrer les impacts possibles de ces incertitudes de mesure.

D'ailleurs, ne peux-t-on pas penser qu'il y a peut-être encore plus d'extrapolation en ce moment suite à la faiblesse persistante du trafic aérien ?, ce qui donnerait un peu moins de poids (et un peu plus de variabilité) au scénario déterministe ?

 

Pour en revenir au sujet, on sent à la faiblesse de l'activité une légère gueule de bois. GFS contre tous ou presque ?

Le 06Z confirme en tout cas une semaine bien agité et tout sauf monotone, alors je me garderai bien de faire la fine bouche même si le scénario fait un peu moins rêver qu'il y a deux ou trois jours...

Modifié par noctiluque
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Posté(e)
Meudon (92), altitude : 96 m

On commence à avoir une tendance solide pour la semaine concernée par ce topic marquée par de gros contrastes de températures entre le nord et le sud de la Loire :

 

- Aujourd'hui, le temps est froid sur une bonne moitié nord avec des chutes de neige sur le NE et un temps nuageux ailleurs, des averses de neige sont également possibles en allant vers la Manche. Plus au sud, il pleut dans le sud-ouest et les nuages gagnent progressivement le bassin méditerranéen. Les températures maximales sont basses au nord de la Loire où il ne dégèle plus au nord de la Seine, proche de 0°C du bassin Parisien au NE, faiblement positives en allant vers les côtes. Plus au sud, il fait bien plus doux, entre 10°C et 15°C en général.

 

- Mardi, une nouvelle perturbation arrive par l'Atlantique et occasionne un conflit de masses d'air sur les régions du nord. Un épisode neigeux significatif est probable de la Bretagne au Bassin Parisien en passant par le sud de la Normandie. Au nord de la zone de de conflit, le temps reste sec sans dégel alors que plus au sud, le temps reste humide et bien doux. Les gelées sont généralisées sur la moitié nord avec généralement entre -7°C et 0°C et les températures maximales restent négatives sur les Hauts de France, proches du 0°C ailleurs sur la moitié nord. Plus au sud, il continue de faire doux avec des températures stationnaires.

 

- Mercredi, le front neigeux de la veille concerne encore le NE en matinée et il pleut  sur le CE. Une amélioration se dessine progressivement par le NO ainsi que près de la Méditerranée avec des éclaircies de plus en plus larges. Les gelées sont une nouvelle fois généralisées au nord de la Loire généralement de l'ordre de -3° à -7°C. L'après-midi, le mercure peine à atteindre le 0°C excepté près des côtes. La douceur se maintient dans le sud.

 

- Jeudi devrait être une journée ensoleillée mais froide sur la majeure partie du pays, on surveillera cependant l'arrivée d'une nouvelle perturbation par l'océan. Les gelées sont une nouvelle fois omniprésentes au nord de la Loire avec même une tendance à la baisse dans le NE en raison de l'arrivée d'air très froid en altitude par l'Allemagne. Il fait généralement entre -3°C et -9°C voire possiblement en dessous de -10°C sur sols enneigés. L'après-midi, le dégel est difficile malgré le soleil,  surtout au NE où l'on resterait probablement sous le 0°C toute la journée. Au sud, l'air continental finit par faire baisser les températures avec le retour du gel du Massif Central au CE, et les températures maximales sont en baisse partout.

 

- Vendredi pourrait être une journée assez semblable à celle de la veille. Un froid sec devrait dominer largement avec un vent d'E sensible mais toujours cette incertitude près de l'océan où des débordements nuageux pourraient se manifester. Les gelées sont généralisées à l'ensemble du pays hormis dans le sud-ouest qui resterait soumis à un flux de SE en basses couches limitant la baisse du mercure. Les températures seraient comprises entre -10°C et 0°C, positives dans le SO. L'après-midi, légère hausse des températures, entre -2°C et 5° C en général mais 10°C du SO au bassin méditerranéen.

 

- Pour le week-end, le scénario qui se détache est au maintien des conditions anticycloniques froides samedi malgré une légère hausse des températures maximales après encore de fortes gelées quasi généralisées. Pour dimanche, le flux pourrait progressivement basculer au SE ramenant de l'humidité à la fois par l'océan et la méditerranée. Les températures restent basses au nord malgré une hausse alors que la douceur devient marquée au sud.

Modifié par _Iseran__
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Il y a 12 heures, jt75 a dit :

Certes les déterministes ont tendance à déterminer mieux que les autres runs dans la mesure où ils exécutent les calculs en prenant en compte les situations météo réelles au départ de leur calcul.

 

Cependant force est de constater ces derniers jours que les déterministes changent du tout au tout d'un run à l'autre.

 

Il y a 1 heure, jt75 a dit :

En quoi est-il faut de dire que le déterministe se base sur les données réelles sans biais à l'instant de départ de l'algorithme ?

 

Dis plutôt que la modélisation informatique initiale du run déterministe,  ne peut  jamais donner  une image totalement vraie des conditions atmosphériques puisque celles-ci  ont déjà changé à partir du moment où on fige leurs mesures en début de calcul

 

Bonjour,

 

Non, les modèles déterministes calculent l'état futur de l'atmosphère en partant d'un état initial supposé le plus proche des conditions météorologiques réelles. Les erreurs de prévision d'un modèle croissent au cours du temps et sont liées à la fois aux erreurs sur les conditions initiales (CI), au modèle lui-même (résolution, configuration, partie physique, conditions aux limites, etc.) et au comportement chaotique de l'atmosphère. On peut seulement s'attacher à représenter le plus fidèlement possible, mais il y a systématiquement des erreurs liées aux données d'observation et leur assimilation : l'analyse est toujours imparfaite, entachée d'erreurs. Et si les modèles déterministes sont inconstants dans leurs sorties, c'est justement car la sensibilité aux CI est élevée. L'intérêt des ensembles est alors d'évaluer l'impact d'erreurs liées aux CI sur la prévision, et de quantifier en quelque sorte le niveau de confiance qu'on peut accorder au scénario déterministe.

 

Le modèle d'ensemble utilise une résolution moins fine pour sauver du temps de calcul et réduire les coûts. On lance ce qu'on appelle un run de contrôle qui s'appuie sur les mêmes CI que le run déterministe, mais qui diffère à cause de la maille plus large. L'analyse du run de contrôle est pourrait-on dire la "meilleure analyse" de l'ensemble, celle dont on suppose qu'elle s'approche le mieux de la réalité. Ensuite, on perturbe sensiblement les conditions initiales, voire les schémas physiques, pour obtenir différents scénarios perturbés représentant chacun un état futur de l'atmosphère numériquement possible. Si la prévision de contrôle est proche de la prévision déterministe, cela signifie que la résolution impacte moins la prévision que les CI. Cela peut être la cas dans des situations où la petite échelle influence moins l'échelle synoptique. Quand à contrario le scénario de contrôle s'écarte significativement du scénario déterministe, on ne peut plus séparer les effets de maille des effets liés aux CI.

 

Le scénario déterministe affiche statistiquement, en moyenne sur une longue période de prévisions, un meilleur score que le scénario de contrôle et les autres membres de l'ensemble du fait de sa meilleure résolution. C'est d'autant plus vrai que l'échéance est courte. Mais il faut bien comprendre que, dans une situation donnée, à fortiori quand on cherche à prévoir à moyen/long terme, on ne peut pas accorder en météorologie opérationnelle davantage de valeur au scénario déterministe qu'aux différents membres de l'ensemble. La moyenne de l'ensemble a (en moyenne) un pouvoir prédictif plus fort que le scénario déterministe et n'importe quel membre de l'ensemble pris isolément. Ensuite, il est indispensable d'évaluer le spread, la dispersion. Plus les écart-types sont élevés, plus la prévision est incertaine. La prévision n'est plus déterministe, elle devient probabiliste. On peut dégager des clusters et chercher à identifier des "tubes". Enfin, la prévisibilité peut être bonne pour le champ de pression, faible pour la température. La situation synoptique peut-être calée, mais les écart-types pour un paramètre donné localement importants. Cela dépend encore une fois de l'échelle à laquelle on se place.

Modifié par Cers
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Il y a 12 heures, Pansa a dit :

Simple a comprendre. Donc pour conclure, l'évolution temporelle est au réchauffement et non pas à la décroissance de la température au fil des runs, contrairement à ce que tu dis.

 

Il y a 12 heures, Pansa a dit :

Ou peut-être que je n'ai pas compris l'esprit de ton message? 😅

L'interrogation principale pour moi afin de comprendre la figure est de savoir si les différentes courbes correspondent à différentes échéances ou si c'est différents forecasts pour une même et unique échéance.

 

Salut @Pansa :)

Un petit moment que nous n'avions plus échangé !

 

J'avais déjà présenté ces CDF fin 2020 ici, c'est pourquoi je n'ai donné que quelques rappels.

 

Alors non, mon interprétation des CDF est correct. En revanche, je pense que nous ne suivons pas le même objectif.

- Le graph présente plusieurs forecasts pour une même échéance (ici pour la journée de mardi concernant les T2m) et non un même forecast pour plusieurs échéances. Je reprends le graph du NE pour une meilleure lisibilité.

 

IFS_CDF_NE.png.fb14860e203225835ff6822bfab6e47f.png

 

Le bleu le plus pâle correspond à la modélisation la plus ancienne, ici à 108-132H jusqu'à la modélisation la plus récente, en rouge (48-72H). Autant à gauche qu'à droite, les modélisations successives pour mardi se refroidissent graduellement.

Nous passerions d'un intervalle [-3°C, +6°C] et un EFI de -0.27 pour la modélisation la plus ancienne à un intervalle de [-6°C, 0°C] pour un EFI de -0.61 pour la plus récente => refroidissement.

 

Là où nous nous sommes pas compris et peut-être que d'autres lecteurs ont eu la même compréhension que toi, c'est sur le sens du mot "évolution" : il ne s'agit pas de l'évolution dans les échéances (de mardi à vendredi par exemple), mais de l'évolution des modélisations dans le temps depuis celle de vendredi 00Z à celle d'hier 12Z pour la seule journée de mardi.

 

Au sujet de l'incertitude, oui, elle décroît théoriquement en rapprochant l'échéance. En pratique, ce n'est pas toujours vérifié. Vue la situation prévue, le respect d'une décroissance de la dispersion accroît à mon avis la robustesse de la conclusion : les évènements froids peuvent être capricieux même lors d'une prévi à courtes échéances ; une dispersion qui serait seulement restée stable aurait été un signal de prudence.

 

Il y a 6 heures, _Iseran__ a dit :

Cep déraille également :

 

A moins que ce soit lorsqu'il modélisait du froid qu'il déraillait ... :D

 

IFS 00Z reprend à son compte une modélisation présente plusieurs fois déjà sur d'autres modèles (det et ens).

Flux de d'E à SE en BC, océanique en altitude => nous pourrions avoir pas mal d'humidité, de la neige sur le flanc est, voire des pluies verglaçantes en s'éloignant vers l'ouest.

 

500_moy.png

 

Ensemble et déterministe sont sur la même longueur d'onde. L'écart-type est d'ailleurs faible sur cette dorsale. En revanche, l'incertitude méditerranéenne reste porteuse d'espoirs hivernophiles.

 

500_spr.png

 

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Il y a 1 heure, jt75 a dit :

 

En quoi est-il faut de dire que le déterministe se base sur les données réelles sans biais à l'instant de départ de l'algorithme ?

 

Dis plutôt que la modélisation informatique initiale du run déterministe,  ne peut  jamais donner  une image totalement vraie des conditions atmosphériques puisque celles-ci  ont déjà changé à partir du moment où on fige leurs mesures en début de calcul

 

 

J'insiste simplement à l'explication déjà fournie  par @Cers que la connaissance réelle de l'atmosphère à n'importe quel moment est impossible. L'analyse elle-même est une approximation.

Toute l'atmosphère n'est pas connue, tant sur les plans horizontal que vertical.

C'est encore plus flou pour les océans et la cryosphère. Idem pour la biosphère.

Sans parler ensuite des approximations physiques et mathématiques implémentées, des simplifications des interactions, et des coûts financiers qui sont arbitrés pour tenter un équilibre aussi pertinents que possibles selon l'avancée des connaissances.

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Posté(e)
St Germain les Corbeil

+Le risque neigeux pour demain n'a pas beaucoup bougé. Il pourrait s'agir d'un épisode conséquent sur la Bretagne. La Mayenne, la Sarthe et l'Orne seraient également aux avant poste. 6 à 12cm à prévoir sur ces régions qui bénéficieront des intensités les plus importantes. Ces zones vont surement passer en vigilance orange dés demain matin.

La carte des probabilités de l'ensemble d'ARPEGE donne une bonne idée du couloir neigeux potentiel. L'Eure et Loir , le Loiret, l'IDF (plutôt le sud de la région),l'Yonne  , la Champagne et le Grand-Est sont sur le boulevard. Probable passage en orange mardi soir sur ces zones (peut être pas toutes).

pearp-30-66-0-35.png?08-12    pearp-31-87-0-35.png?08-12

+ Quant aux fortes gelées, elles seraient monnaie courante sur tout un tiers NE au moins jusqu'à Samedi inclus. 

Cependant on note une certaine conjonction d'éléments pour la matinée de Jeudi qui pourrait s'avérer remarquablement froide sur la moitié nord :

- Advection d'air très froid en basse couche (entre -10 et -14° à 850hPA) à l'arrière du front neigeux de mardi/mercredi. 

 - Eclaircies nocturnes et air sec à tous les étages. 

- Vent faible limitant le brassage de l'air, permettant la chute des températures notamment dans les fonds de vallée. 

-Couche de neige au sol favorisant le rayonnement nocturne

arpege-16-72-0.png?08-11arpege-24-72-0.png?08-11

arpege-3-72-0.png?08-11 arpege-45-72-0.png?08-11

(dernière carte à titre indicatif).

 

Sur certaines stations normande et francilienne, le potentiel est là pour aller chercher des records mensuels .

Toutefois, nous resterions globalement bien en dessous du 7/02/2012, la comparaison est intéressante :

Température à 850hPa :

image.png.0334bc3e890c5c7427465cfbefdb274f.pngimage.png.1eacc0d318d687385ab24ab10ef7632d.png

La situation semble presque plus propice aux fortes gelées cet année qu'en 2012, la temperature à 850hPa est comparable et le vent d'est est bien plus faible cet année. 

Ce qui fait la différence en faveur de 2012, c'est l'humidité en basse couche, le moscou-paris très vigoureux de 2012 assécha très fortement les basses couches, favorisant des variations de températures plus importantes, voici la comparaison des points de rosée du 7/02/12 et de ceux prévus jeudi. 

image.png.3e125bec2d652baf9c58d69ef50dea32.png   image.png.bc76df188bdfd39944f381375ce95be0.png

On voit bien à travers les td que la provenance de la masse d'air en 2012 était véritablement sibérienne avec un air extrêmement sec. 

Enfin les températures matinales du 7/02 :

image.png.071a57ee20c4728819eeeb2545b55d17.png

 

De telles valeurs seront, je pense, atteignables localement mais pas de manière aussi généralisé. On serait plutôt entre -7° et -10° sur la moitié nord avec localement un petit -15°. 

 

 

 

 

 

+

Modifié par faycal
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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

Ce qui est l'origine d'une vigilance météo assez peu ordinaire - d'autant qu'on n'avait pas vu de vigilance orange grand froid depuis... février 2012! Tous les autres phénomènes (orages, inondations, vagues submersions, etc en jaune (sauf canicule, encore heureux...)

 

 

vigiMF.thumb.png.7c127928579f8024eb89332b2dd66940.png

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Posté(e)
Nastringues (24) & Tercis-les-Bains (40)

Bonjour,

 

A noter que Arpège 12z ne cesse d'initier la dorsale et l'AS, nettement plus à l'Ouest que les autres modèles depuis plusieurs mises à jour. Je ne serais pas ce que cela donnerait à plus long terme, mais ça serait certainement plus favorable je pense pour la suite de la mise en place de la situation, que les autres modèles :

 

 

ak1x.png

 

 

Un certain réajustement aussi chez ICON 12z, mais pas suffisant, du moins pour le topic suivant.

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Posté(e)
Meudon (92), altitude : 96 m
il y a 25 minutes, DoubleKnacki a dit :

Bonjour,

 

A noter que Arpège 12z ne cesse d'initier la dorsale et l'AS, nettement plus à l'Ouest que les autres modèles depuis plusieurs mises à jour. Je ne serais pas ce que cela donnerait à plus long terme, mais ça serait certainement plus favorable je pense pour la suite de la mise en place de la situation, que les autres modèles :

 

 

ak1x.png

 

 

Un certain réajustement aussi chez ICON 12z, mais pas suffisant, du moins pour le topic suivant.

Oui ARPEGE est très encourageant avec un édifice positionné plus à l'ouest. Sur UKMO en revanche, la dorsale est positionné plus à l'est avec la coulée polaire qui file vers l'Europe du sud :

UW144-21_ksw2.GIF

Enorme gradient thermique à prévoir si cette configuration se produit. Fortes gelées et tx encore faibles sur une moitié nord (flux d'ESE en basses couches) bien qu'en hausse et grande douceur quasi printanière dans le SO.

Modifié par _Iseran__
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Posté(e)
Nastringues (24) & Tercis-les-Bains (40)
il y a 15 minutes, _Iseran__ a dit :

Oui ARPEGE est très encourageant avec un édifice positionné plus à l'ouest. Sur UKMO en revanche, la dorsale est positionné plus à l'est avec la coulée polaire qui file vers l'Europe du sud :

UW144-21_ksw2.GIF

Enorme gradient thermique à prévoir si cette configuration se produit. Fortes gelées et tx encore faibles sur une moitié nord (flux d'ESE en basses couches) bien qu'en hausse et grande douceur quasi printanière dans le SO.

 

Et chez les européens (ARP, ICON, UKMO...) l'édifice est dans tous les cas, bien plus résistant côté atlantique, que l'américain qui ne cesse de voir un flux d'Ouest incisif, avec de l'autre côté l'air froid qui essaye de tenter sa chance, obligeant ainsi la structure à gagner les hautes latitudes et à se faire en grande partie couper de ses racines. Tant que subsiste de telles divergences de taille sur l'évolution du scénario, difficile de faire pencher la balance dans un sens ou dans l'autre. Après chacun peut déjà renoncer, c'est un choix bien personnel.

 

J'imagine pas si GEM 12z venait à nous sortir une jolie modélisation, juste de quoi encore renforcer les incertitudes. Et les : " j'avais vu mieux que les autres ou pressentis " l'évolution, on s'en fiche un peu, c'est pas intéressant et ça ne fait en rien avancer les discussions.

 

il y a 3 minutes, Barth61 a dit :

Quand on voit les différences, on va encore attendre quelques runs avant de tirer des conclusions....

 

 

Merci Barth.

Modifié par DoubleKnacki
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Il y a 2 heures, faycal a dit :

+Le risque neigeux pour demain n'a pas beaucoup bougé. Il pourrait s'agir d'un épisode conséquent sur la Bretagne. La Mayenne, la Sarthe et l'Orne seraient également aux avant poste. 6 à 12cm à prévoir sur ces régions qui bénéficieront des intensités les plus importantes. Ces zones vont surement passer en vigilance orange dés demain matin.

La carte des probabilités de l'ensemble d'ARPEGE donne une bonne idée du couloir neigeux potentiel. L'Eure et Loire , le Loiret, l'IDF (plutôt le sud de la région),l'Yonne  , la Champagne et le Grand-Est sont sur le boulevard. Probable passage en orange mardi soir sur ces zones (peut être pas toutes).

    

 

 

Bonjour @faycal,

 

Un grand merci pour tes analyses de qualité et ta pédagogie. C'est toujours très agréable de lire tes analyses. 

 

Attention à ne pas confondre la Loire avec le Loir. En l'occurrence, il s'agit du département de l'Eure-et-Loir. 

 

Bon épisode !

 

Toubib41ex45 

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Bien que des différences subsistent, bien que des réajustements soient à prévoir, on ne peut pas dire que cela aille dans le bon sens dans tous les cas. ICON projette désormais des tentatives à plus de 168h, UKMO décale la structure plus à l'est et les masses d'airs glaciales filent à l'est à 144h, GFS aurait pu mieux faire dans le positionnement des HG mais dès 144h l'activité dépressionnaire atlantique pousse fort nous basculant dans un flux de sud-ouest dépressionnaire et doux, GEM ne sort même pas d'AS, la dorsale se fait ratatiner la tronche vite fait bien fait... Seul Arpège pourrait laisser le doute mais ça n'est que pure extrapolation. Les modèles ce soir sont clairement défavorables et à l'unisson.

 

Peut-être tôt pour tirer des conclusions mais si on doit faire une conclusion à tout ça, rien ne présage du positif pour l'échéance suivante.

Modifié par Run999H
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Posté(e)
Meudon (92), altitude : 96 m

En fait, le problème vient de l'orientation du jet sur l'Atlantique entre 96 et 120h. Jusqu'à ce matin, il était majoritairement prévu s'orienter franchement vers l'Islande ce qui avait pour effet de propager plus efficacement la dorsale vers les hautes latitudes et consolider la mise en place du blocage.

Depuis ce matin, le jet a davantage tendance à prendre une trajectoire SO/NE sur l'Atlantique au lieu de S/N et l'édifice se trouve par conséquent rapidement fragilisé avant même qu'il puisse être en place. Pour moi, cela joue entre 96 et 120h, l'échéance est relativement proche, donc on a peu de chances de revenir sur un scénario davantage en notre faveur (UKMO/GEM/GFS sont plutôt ok).

Seul ARPEGE émet le doute mais ARPEGE à moyen terme, bof, bof...

Modifié par _Iseran__
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Posté(e)
St Germain les Corbeil

On a quand même un très beau coup sur la moitié nord, le plus beau coup depuis l'hiver 2012-2013 je trouve. D'autant plus que C'était vraiment pas gagné au départ. 

Voici les températures prévues par UKMO jeudi matin, illustrant bien le potentiel de très fortes gelées avec moins de -20° modélisé en Lorraine, ce qui n'a rien de farfelu au vu de la situation. A prendre toutefois avec des pincettes, UKMO semble avoir une résolution un peu trop grossière pour ce genre d'exercice. 

GEM y va aussi bien fort avec quasiment toute la moitié nord sous les -10° 

image.png.f62f325c009fe0ac3e897f5e90b17920.png  gemfr-9-66.png?12

GFS est un peu plus raisonnable et ARPEGE encore plus. 

Modele GFS - Carte prévisions   arpege-41-66-0.png?08-16

CEP le boss tranchera ce soir. Plus sérieusement il sera intéressant de comparer cela au observations pour voir quel modèle anticipe le mieux ce genre d'épisode. 

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@faycal Je trouve louche un tel écart entre Metz ou Charlesville Mézières et Strasbourg...cela aurait été pour les valeurs entre Caen et Strasbourg ou mais je ne sais pas ce qui justifie ces écarts...

Pour Rennes on pourrait peut-être tabler du -10°C (vers la station ; pas en plein centre) car jai connu du -8°C avec une masse d'air similaire la bas mais sans neige au sol or les sols devraient être enneigés.

GEM ne prends pas en compte l'îlot de chaleur urbain. 

GFS paraît le plus fiable. Arpege sur-estime très certainement les températures sur l'ouest en mettant quelques degrés en trop.

Modifié par Turquoise_ExNico41
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Saint-Nizier du Moucherotte (Vercors) - 1170m

La tempérance d'Arpège est surprenante puisqu'en regardant un peu dans le détail il modélise plus au moins la même zone enneigée, la même absence de nébulosité et la même invasion continentale. La seule différence visible est la présence d'une brise qui pourrait limiter les Tn vraiment basses.

Mercredi après-midi, après le passage de la perturbation neigeuse, on aura une assez bonne idée des zones à fort potentiel. Ensuite, dans notre triptyque albédo, vent et nébulosité, ne restera "plus qu'à" gérer les deux derniers. Les températures en altitude étant désormais quasiment figées.

Pour le reste, comme tu le soulignes, prime aux mailles fines dans ce type de configuration.

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Nastringues (24) & Tercis-les-Bains (40)

Ce que l'on peut noter, vu que ça concerne ce topic, c'est que GEM est bien isolé à 72h dans son évolution du panache de l'ondulation très " étriquée et bouffée " au Nord de la GB, entre l'Islande et la Scandinavie. CEP à 72h, est plus proche d'ARP 12z dans le démarrage de la structure que de GFS 12z. Ce qui ne veut rien dire pour la suite, évidemment. A 96h, déjà de plus nettes différences au niveau de l'AS qui s'élève entre CEP, GFS et GEM... le père CEP est plus proche d'ARP (forme de la structure s'étirant de part et d'autre en son sommet, léger décalage vers l'Ouest par rapport aux modèles américains), il se situe ainsi plutôt entre GFS et ARP, mais part aussi sur un meilleur pied que UKMO. Cela peut paraître inutile de décortiquer tout ça, alors que c'est pourtant à ces échéances que se situent les divergences qui peuvent faire la différence (ou pas) par la suite. Il faut plisser les yeux et prendre le temps 😁, mais je trouve que ça aide pas mal de faire une comparaison minutieuse, échéance par échéance entre les modèles au même niveau, sur un même écran.

 

Quoiqu'il se passera ensuite et peut-être que ça ne changera rien, mais GEM est hors concours dans sa bombinette Atlantique et son insistance à ne pas vouloir laisser se développer l'AS. GFS plus cohérent, mais reste aussi plus incisif que les européens côté atlantique.

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Briançon (05) 1260m
Il y a 7 heures, jt75 a dit :

 

En quoi est-il faut de dire que le déterministe se base sur les données réelles sans biais à l'instant de départ de l'algorithme ?

 

Dis plutôt que la modélisation informatique initiale du run déterministe,  ne peut  jamais donner  une image totalement vraie des conditions atmosphériques puisque celles-ci  ont déjà changé à partir du moment où on fige leurs mesures en début de calcul

 

Tu fais une confusion entre l'état initial de l'atmosphère analysé par le modèle, et son état réel. Il y a des erreurs d'observation, des phénomènes incorrectement représentés, plus petits que la maille du modèle, ou pour les modèles à aire limitée, des incertitudes sur les conditions de bord. @Cers a bien détaillé ce que je m'apprêtais à répondre

Il y a 7 heures, noctiluque a dit :

Je rebondis sur tes propos pour plus détailler le "flou de la photo". En me rappelant quelques lectures, les ensemblistes font varier d'un léger delta les mesures réelles observées dont beaucoup par extrapolation.

Un exemple, on mesure 10.3 °C à un endroit donné, l'appareil ayant une résolution de 0.1 °C mais cela signifie qu'il pourrait faire 10.25° ou 10.34° (idem pour la pression et d'autres variables mesurées). Selon le fameux effet papillon, ce léger écart peut avoir des répercussions par la suite et les ensemblistes essayent de nous montrer les impacts possibles de ces incertitudes de mesure.

D'ailleurs, ne peux-t-on pas penser qu'il y a peut-être encore plus d'extrapolation en ce moment suite à la faiblesse persistante du trafic aérien ?, ce qui donnerait un peu moins de poids (et un peu plus de variabilité) au scénario déterministe ?

 

Pour en revenir au sujet, on sent à la faiblesse de l'activité une légère gueule de bois. GFS contre tous ou presque ?

Le 06Z confirme en tout cas une semaine bien agité et tout sauf monotone, alors je me garderai bien de faire la fine bouche même si le scénario fait un peu moins rêver qu'il y a deux ou trois jours...

En terme de pédagogie, on peut difficilement mieux faire que le blog de météosuisse ;) 

https://www.meteosuisse.admin.ch/home/actualite/meteosuisse-blog/meteosuisse-blog.subpage.html/fr/data/blogs/2016/5/Qu-est-ce-qu-une-pr%C3%A9vision-d-nsemble-et-comment-est-elle-generee.html

En fait, la perturbation de l'état initial ne va pas modifier les valeurs déjà mesurées, mais modifier l'interpolation entre elles. Ce qui revient au même pour caractériser la sensibilité de l'état initial, je te l'accorde.

 

Pour en revenir au sujet effectivement...

Ce qui semble en bonne voie, c'est la persistance pendant plusieurs jours de températures minimales très froides généralisées (-8 à -10°C) voire glaciales (-15°C) sur sols enneigés, sur un tiers nord-est de la France. Au nord de la Seine, pas assez de neige au sol et la nuit la plus froide risque bien d'être la prochaine ou la suivante, par contre entre le nord de la région Centre et le sud du Grand Est, on pourrait avoir des séries intéressantes ;  avoir une série de 3 tn < -15 °C consécutive dans une station de référence comme Luxeuil ne me paraît pas délirant.  Voire une pointe à -20°C dans les TAF de plaine (petite pièce pour Auberive en Haute Marne vendredi).

Les températures minimales s'annoncent également remarquablement froides sur les sols enneigés du nord-ouest, jeudi matin. Il faudra suivre le timing de l'arrivée de la perturbation suivante, qui risque de compromettre les "gros scores" que l'on pourrait attendre en Bretagne avec autant de neige au sol.

Il faudra également suivre la perturbation de vendredi, au trajet plus méridional, qui pourrait temporairement enneiger les zones allant de la Vendée à la moyenne vallée du Rhône voire l'intérieur de la Provence. Moins généreux et moins étendu que la perturbation de demain et mercredi, mais ça pourrait quand même donner quelques cm de neige en plaine dans les endroits précités...

Comme en été lorsqu'on est en droit d'attendre une évolution orageuse après une vague de chaleur (quoique, ça marche pas à tous les coups), le redoux qui pousse en fin d'échéance par l'ouest ne se fera pas sans épisodes de phénomènes glissants...potentiellement d'ampleur, en neige, mais, plus craignos, en pluie verglaçante en cas de redoux trop massif en altitude, et/ou liquide sur sol gelé si les sols restent gelés. Dimanche sera une journée à suivre également de ce point de vue là, dans le conflit entre le net redoux à l'ouest et l'air glacial résistant à l'est. Sans oublier l'extrême sud-est, avec ce flux de sud qui tend à se renforcer...compliqué d'imaginer de la neige sur le littoral, mais dans le proche intérieur, à nouveau. Si pour vendredi c'est plutôt pour PACA, pour cette échéance, le LR pourrait tirer sa revanche. En Corse, c'est doux et perturbé jusqu'à jeudi, puis ça se refroidit seulement à partir du WE où la masse d'air dégringole à -8/-10°C à 850hPa; à ce niveau, quelques gelées sont possibles sur les stations littorales dimanche matin (0°C à Bastia reste plus rare que -10°C à Nancy !).

 

 

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il y a 53 minutes, vinçounet a dit :

Et surtout toujours aucune config anticyclonique durable, la grosse patate pour les intimes.

 

J'espère qu'elle ne s'invitera pas cet été pour former une chape de plomb sur la marmite ... Mais c'est pas le sujet.

 

[EDIT : grrr, à mon tour de m’être trompé de topic ! Une vraie épidémie de COTIP-21 !! À déplacer si possible]

[EDIT2 : le message a été déplacé ! Merci Sebaas]

 

Kyrion insistait avec justesse sur l'advection humide en cas de légère avancée des BG atlantiques : l'influence de chaque camp se matérialise très bien avec ce paramètre.

 

hr_700.png

 

D'ailleurs, il est intéressant de constater que les vagues humides se rapprochent les unes après les autres et effleurent le pays de plus en plus. L'IVT est un paramètre que j'apprécie même si là je le détourne de son usage premier. Aussi, ce constat n'est valable qu'avec la modélisation qui va avec (GFS 12Z) mais elle est symptomatique.

 

GFS_IVT_20210208_12Z.gif

 

En revanche, une évolution plus profonde est l'influence grandissante des BG atlantiques au fur et à mesure des échéances alors que la dorsale / blocage est somme toute bien plus récent. À échelle synoptique, la zone tampon est plutôt stable, c'est à souligner. Les petits décalages / les réglages fins déplacent le curseur de la ligne de séparation de quelques centaines de kms selon une avancée un peu plus franche de l'un ou l'autre centres d'action.

 

GEFS

GEM ENS

JMA ENS

 

GFS

GEM

IFS

 

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Nastringues (24) & Tercis-les-Bains (40)

Après ICON 18z, on observe un réajustement modéré chez GFS 18z en cours, avec un complexe dépressionnaire Atlantique qui est plus en retrait (c'est flagrant à 1,5 pvu), du coup les racines de l'AS sont moins prématuréments attaqués et ça semble s'élever vers le continent américain. 

 

Je doute néanmoins que d'un coup, GFS se réajuste vers CEP et surtout JMA mais il y a déjà des décalages et ajustements se rapprochant des européens. 

 

Quoique, sacré réajustement en fin d'échéance de ce topic en allant sur le suivant 🧐

Modifié par DoubleKnacki
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