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Du 15 février au 21 février 2021, prévisions météo semaine 7


gigi2004

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Il y a 2 heures, Barth61 a dit :

 

Bof. On compare ce qui n'est pas comparable.

 

A  cause du RC, la synoptique nous a pas été favorable tout le temps. On l'a vu de nombreuses fois cette hiver : flux trop maritime, limite de la synoptique,  froid surtout au Nord.

Un hiver bien mieux, mais il a manqué quelque chose, je pense que c'est à cause du RC.

D'ailleurs à cause du RC, l'Allemagne a vécu une belle VDF, et des records... 

Puis, quand on voit les modèles, à cause du RC, on va avoir des températures bien douces, quoi que, sous cloche anticyclonique, peut être pas.

A cause du RC, les VDF ne dure plus longtemps, parce que les blocages durent moins longtemps. Vous comprenez ?

Parce que à cause du RC, le pôle nord est plus attaqué encore par des blocages. Pourtant, à cause du RC, le flux d'ouest devait être plus dynamique, vous comprenez ?

A cause du RC, l'hiver 2009/2010 aurait dû être plus froid...

A cause du RC, on va avoir plus de sécheresse.

A cause du RC, on aura encore plus d'inondations.

A cause du RC, on aura encore plus de dégâts et de phénomènes violents.

A cause du RC, les $ de réparations seront encore plus hauts.

A cause du RC, pleins d'animaux vont mourir.

A cause du RC, l'emballement est impossible à éviter.

A cause du RC, le virus actuel est là.

 

Bref, j'crois qu'il faut trier et prendre du recul. Certes, avec le RC actuel, les VDF peuvent être moins froides, ou moins longues, mais pour rappel, la température global, n'a augmenté "que" de 1°C. Un hiver 63 peut se reproduire, mais avec une intensité un peu moindre et un peu moins longue, on est d'accord, mais cela n'empêcherait pas d'avoir quelque chose de très long et de très froid.

Mais on peut aussi se poser la question d'un février 56, hiver 63 ou janvier 85, ne sont-ils pas des OVNI ? Des choses qui se produisent rarement, et qui sortent de notre cadran climatique ?

 

Bref, des nuances sur ce forum ne ferait pas de mal....

 

 

Ca ne sert à rien de faire dans la provocation et c'est pas le bon topic.  tu vas faire comme le pauvre quidam qui confond climatologie et météorologie. On se fie aux chiffres et à la réalité du terrain. On constate qu'avec le RC, les étés sont de plus en plus long et la chaleur gagne du terrain sur septembre-octobre mais aussi sur mai et Juin. On constate que les vagues de chaleur sont de plus en plus fréquentes, puissantes et de longue durée et c'est pas que pour la France. On constate des sécheresses en été de + en + marquées et fréquentes. On constate aussi que nos hivers sont de + en + doux et pas qu'en France. On constate une hausse des températures sur les 12 mois de l'année avec des mois déficitaire thermiques très très rares.

Après le RC n'interdit pas les vagues de froid et on le voit en ce moment. Est ce que le RC favorise les tempêtes océaniques violentes et les épisodes cévenoles ou méditerranéen? j'en sais rien et c'est surtout pas le bon topic.

Beaucoup ici se demandent (dont moi) si le RC n'entraine pas un changement de le circulation atmosphérique avec des masses froides qui ont beaucoup plus de mal (et sont donc moins fréquentes) à descendre très sud. Fin du HS pour moi.

Modifié par Virgile
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Bonsoir,   je ne voudrais pas laisser penser que j'ai quelque chose contre ton petit doigt ( mais un peu quand même  ). Ce que je pourrais reprocher à ton petit doigt c'est de toujours point

Les Icéens en ce moment même 😁 :    

Oui, je ne vois pas ce que Régis Crépet vient faire là dedans en plus...

Images postées

il y a 13 minutes, Virgile a dit :

Jusqu’à 216 heures, tu as une unanimité dans les modèles avec ce flux de sud anticyclonique en direction de l'Afrique, unanimité sur les déterministes mais aussi pratiquement chez les 30 scénarios de l’ensembliste. Quand on avait un AS bien vu qu les modèles pas si loin à 144-168 heures, on savait bien qu'un truc pouvait tout faire dérailler

D'un côté un AS avec un apport d'air froid qui circule dans le sens inverse de la circulation habituelle a forcément beaucoup plus d'incertitudes dans les modélisations. 

C'est ce que j'appelle un forçage.

De l'autre, une synoptique respectant les codes de circulation d'Ouest en Est est plus facile à assimiler par les modèles, donc souvent plus fiable. 

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Posté(e)
Bouffémont (95) Val d'Oise 

La semaine de ce topic est bien cernée. On devrait taper les 20 dans le sud-ouest et plus de 15 au nord de la Loire en fin de semaine (week-end prochain).
Pour le nord, la question sera est ce qu'il va pleuvoir ou pas? Sur Bretagne, Normandie, nord de la seine, cela semble acquis jusqu'à mercredi inclus...
J'attends avec impatience la création du topic suivant car le temps pourrait bien changer et redevenir plus hivernale...

 

Patric

 

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Posté(e)
Saint-Hilaire-de-Riez (corniche vendéenne)

Il y a de quoi être impressionné par l'intensité de l'advection subtropicale (quasi tropicale) qui se dessine pour la fin de semaine. 

L'isohypse 576, le même qui courre (habituellement) en cette période de l'année au sud de l'Egypte, qui traverse l'Arabie Saoudite, Dubaï, le Pakistan, le nord de l'Inde, Taiwan, le sud de la Californie, le Nouveau Mexique, la Floride, pourrait atteindre  le grand Sud-Ouest de la France...jusqu'en Vendée (au moins) et au delà. C'est donc de l'air directement venu du sud-Maroc qui serait insufflé sur le pays.

 

gfsnh-13-168_nwp4.png

 

Samedi soir, à son maximum d'extension vers le nord, l'isohypse 576 pourrait couvrir l'ensemble de la France à l'exception de l'extrême Nord et Nord-Ouest. Evidemment, cela devrait se ressentir sur les températures à toutes altitudes. Les anomalies à 850hpa sont éloquentes...

 

gfseuw-13-180_nwh6.png

 

gfseuw-15-192_jpx0.png

 

Avec un iso 0°c vers 3600 mètres d'altitude, le souci du flop neigeux disparait. 

 

gfseuw-3-186_rkc2.png

 

Il existe une bonne concordance. Le run opérationnel n'est même pas le plus doux de l'ensembliste. 

 

graphe_ens3_tec7.gif

 

 

 

 

Modifié par Ciel d'encre
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Il y a 3 heures, Jack75 a dit :

D'un côté un AS avec un apport d'air froid qui circule dans le sens inverse de la circulation habituelle a forcément beaucoup plus d'incertitudes dans les modélisations. 

C'est ce que j'appelle un forçage.

De l'autre, une synoptique respectant les codes de circulation d'Ouest en Est est plus facile à assimiler par les modèles, donc souvent plus fiable. 

 

Puisque tu amènes çà sur un plateau comme une évidence, je me permets de te demander pourquoi ?

 

Les mécanismes physiques induisant et entretenant une circulation de blocage ou un pattern récurrent méritent déjà d'être mieux connus pour les rendre mieux prévisibles. En soit, les modèles sont des machines qui "font avec ce qu'on leur donne" et n'ont pas plus de difficulté à résoudre leurs équations ou à modéliser un flux d'est sous blocage qu'un flux d'ouest, pourvu que les conditions soient réunies. Mais il y a tout un tas de causes potentiellement liées à la difficulté à prévoir un situation, comme une mauvaise représentation des processus diabatiques, des erreurs numériques ou d'observation. Si une prévision s'avère délicate, c'est aussi qu'elle est sensible aux conditions initiales et quelque part à la résolution du modèle. L'échelle synoptique interagit avec la petite échelle, et des erreurs sur l'humidité, la convection, les échanges de chaleur et la dynamique à l'autre bout du globe conduisent à des erreurs en Europe. Une estimation incorrecte du champ de vorticité potentielle sur l'Atlantique-Nord par exemple - pouvant être due aux effets diabatiques et à la diffusion numérique - est susceptible d'impacter considérablement l'amplification d'une dorsale anticyclonique et les trains d'ondes. Les erreurs se répercutent dans le temps sur la propagation, le développement en aval, l'amplitude et le déferlement des ondes de Rossby pouvant influencer la mise en place ou la maintenance d'un blocage. Améliorer la prévision implique finalement un travail sur les observations et l'assimilation des données, la représentation des phénomènes en jeu, la partie dynamique et les paramétrisations physiques (schémas convectifs, microphysique des nuages, ...).

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il y a 35 minutes, Cers a dit :

Puisque tu amènes çà sur un plateau comme une évidence, je me permets de te demander pourquoi ?

 

Les mécanismes physiques induisant... 

...la partie dynamique et les paramétrisations physiques (schémas convectifs, microphysique des nuages, ...).

Désolé @Cers, mon message n'avait pas pour but d'expliquer le mécanisme des modèles numériques que tu avais déjà expliquer plusieurs fois, mais mettre en évidence que le flux d'ouest dominant aura plus de chance d'être modélisé avec une part de succès plus grande. 

Je ne suis pas un scientifique, je suis donc dans l'incapacité totale de rivaliser avec toi sur le déroulement d'un run à partir de certaines conditions initiales 😉 

Je pense avoir le droit d'intervenir modestement, heureusement pour tout le monde c'est pas tous les jours. 😌  

Modifié par Jack75
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Posté(e)
Saint-Nizier du Moucherotte (Vercors) - 1170m
il y a 19 minutes, Dimitri01 a dit :

Peut-on imaginer un nouveau dépôt conséquent de sable saharien notamment sur les massifs, ce qui nuirait fortement au manteau neigeux?


En l'état actuel des modélisations ça parait peu probable. Le w-e dernier on avait quand même une synoptique atypique avec un flux de S très prononcé sans perturbation parasite entre le sud de l'Algérie et l'est de la France. Tant en altitude qu'en basse couche :

gfsnh-5-18_urm2.pnggfsnh-6-24_cte4.png

Ce qui nous est proposé la semaine prochaine est bien moins "propre" dans la synoptique. On a bien un soulèvement d'anomalies subtropicales mais avec un thalweg situé davantage sur l'Atlantique et avec un flux de basse couche bien moins prononcé et dynamique. L'origine de la masse d'air n'est plus saharienne :

gfsnh-5-174_tsn5.pnggfsnh-6-180_hhb3.png

La température n'en sera pas moins très douce en altitude comme l'a mentionné Ciel d'encre. Pour la plaine, cela dépendra de la nébulosité.

Modifié par Kyrion
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Citation

En soit, les modèles sont des machines qui "font avec ce qu'on leur donne" et n'ont pas plus de difficulté à résoudre leurs équations ou à modéliser un flux d'est sous blocage qu'un flux d'ouest, pourvu que les conditions soient réunies.

 

Oui et non Cers. Oui sur le fait qu'un modèle calcule bêtement d'après les données qu'on lui fournit en entrée, que le résultat en sortie soit X ou Y.

Non car ce serait réducteur d'affirmer que le modèle est passif face aux données d'entrées. La phase d'assimilation est la partie à la fois la plus complexe conceptuellement parlant et la plus gourmande en ressource (matérielles et en temps) de n'importe quel run. Cette phase ingurgite des centaines de milliards de données de toutes sortes, de manière brute, et les sélectionne, les rejettent, les priorise, les calibre, les contextualise souvent via des sets précédents de données, etc pour fournir un set de données estimé fiable. Ce set est alors transmis à la phase « calcul ». Dans cette assimilation, l'humain peut intervenir à la marge (chez ECMWF et DWD en tout cas il y a une vérification humaine (semi-automatisée plutôt) en quasi temps réel des données déclarées aptes par le système). La machine fait l'immense part du travail et l'IA s'en mêle de plus en plus. Bien sûr, ce n'est pas en fonction d'une sortie en particulier ni suivant un souhait. Il n'empêche que ces méthodes de tri incluent la climatologie et les sets des runs précédents. Cet aspect apporte à la fois des corrections et des biais. Basiquement, en supprimant des données que le système évalue comme incohérentes mais aussi en modulant d'autres données qui seront légèrement pondérées, ceci afin que, statistiquement (sur le nombre donc) les imperfections des observations soient corrigées au mieux avant d'être fournies aux « calculs ». Revers de la médaille, localement, ça peut créer des différences notables qui s'accentuent par effets d'échelle, comme tu l'expliques par ailleurs.

Non aussi parce que, sur le plan géophysique, nous sommes en plein cœur de la zone tempérée, en façade est d'un océan majeur (= extrêmité ouest d'un continent), et en contact quasi-direct au sud (en omettant la Méditerranée, petite masse d'eau à cette échelle) avec un autre continent. Certes, le modèle calcule comme on lui dit de faire mais les mécanismes atmosphériques pour faire remonter une masse d'air subtropicale sur la France demande moins d'interactions à grande échelle que faire descendre une masse d'air polaire. C'est numériquement plus subtil que géophysiquement mais le modèle y est malgré tout sensible (cf premier non).

Je te l'accorde, tout ceci est subtil mais présent.

 

La sortie 12Z d'hier de MOGREPS-G (UKMO ENS) pour jeudi mi-journée : moyenne (lignes) et écarts-types (couleurs)

 

lt_ens_z500_7d_12_mo_um.png.5bbdd403087a392141b9931643cf4c83.png

 

Sinon, oui, le flux se redresserait en fin de semaine amenant alors une forte pulsion chaude sur le pays.

- début de semaine : pulsion douce qui balaierait le froid là où il sera encore présent.

- milieu de semaine moins doux et plus humide grâce à une barocline plus basse.

- fin de semaine chaude et sèche avec flux de sud.

 

Par flux de SW à S, le SW score, entre afflux d'air chaud et foehn pyrénéen.

Le début de semaine verrait la fraîcheur d'altitude résister très temporairement en Méditerranée (flan sud-est de la bulle de HG) : fraîcheur à relativiser avec des vents de S humides en BC !

 

xx_model-en-999-9-zz_modez_2021021300_72_15_617.thumb.png.f0656970e26ab222fba7261c382f4e4c.png

 

Pour le week-end, c'est assez remarquable la configuration en oméga prévue par IFS 00Z avec une cellule de HG sur l'Europe centrale pilotant un flux plein est en Méditerranée occidentale amenant une relative fraîcheur, un GF au large du Maroc pilotant un flux de sud saharien, les deux se combinant sur l'Espagne pour tourner autour des HG et venir considérablement réchauffer la masse d'air jusqu'à la Baltique ! En France, les T850 seraient estivales sur la Bretagne et +/- de saison sur le sud-est ! ;)

Le temps serait bien sec.

 

vent_850.png

 

850.png?run=run00model

 

Modifié par _sb
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Posté(e)
Marseille (13) (alt : 40m) et Gap (05) (alt : 780m)
il y a 55 minutes, Dimitri01 a dit :

Peut-on imaginer un nouveau dépôt conséquent de sable saharien notamment sur les massifs, ce qui nuirait fortement au manteau neigeux?


En l'état actuel des choses, c'est plutôt sur le Nord du pays que le sable serait le plus présent. Mais dans des quantités bien inférieurs à celle du weekend dernier sur le Sud-Est.

 

geosfr-9-216.thumb.png.23feec5226efca024ff75c95bf9f93a8.png

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il y a une heure, Dimitri01 a dit :

Peut-on imaginer un nouveau dépôt conséquent de sable saharien notamment sur les massifs, ce qui nuirait fortement au manteau neigeux?

 

Question intéressante, éléments de réponse avec GEFS 06Z : origine des parcelles sur la Bretagne à deux altitudes pour dimanche 21 février à midi (les graphs « remontent dans le temps » : on part d'une date et d'un lieu et le modèle calcule les origines suivant l'ensemble et dessine les trajectoires).

  • À 5000m au-dessus de la Bretagne : la masse d'air viendrait de la mer de la mer des Sargasses, voire du golfe du Mexique, avec une altitude qui n'évoluerait guère sur tout le parcours (entre 3000 et 6000m, donc proche du niveau 500 hPa « dépressionnaire, ce qui est le cas).

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  • À 1500m, quelques scénarios les feraient venir des côtes NE états-uniennes mais l'essentiel est une boucle entre le sud marocain et le sud de la mer du Nord, matérialisant par là le contexte de la bulle de HG peu mobile avec une tendance à descendre en altitude au fil du temps (subsidences anticycloniques ?).

 

17434_trj001.gif.386e764ed395811bbcb8f8fce8959192.gif

 

Donc non, du sable mais sans commune mesure, comme signifier par d'autres intervenants.

Modifié par _sb
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Posté(e)
Saint-Nizier du Moucherotte (Vercors) - 1170m

Dans la continuité du post de @Ciel d'encre, GEM propose aussi quelque chose d'intéressant avec des T° à 500 hPa estivales, littéralement. La pointe à -14° à 500 hPa c'est ce que l'on a connu le 13 juillet dernier :D (dans une synoptique différente c'est vrai) :

gem-8-240_ywt8.pnggfs-13-6_laa7.png

Synoptiquement c'est quand même esthétique. On pourrait passer en 1 semaine d'un refroidissement éolien de -15/-20 dans le N-E à des après-midi en t-shirt*. Les Strasbourgeois vont voyager de Moscou à Madrid sans avoir à prendre l'avion ;) :


500.png?run=run12model

Edit* : J'exagère un peu le trait et ça sera naturellement conditionné par la nébulosité mais, fin février, sans phénomène de basse couche, on pourrait dépasser les 10° un peu partout dans le N et atteindre ponctuellement les 20° dans le SO.

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@_sb, bien sûr que l'assimilation des données est primordiale et relève d'une grande complexité. Quand j'écris "font avec ce qu'on leur donne", çà sous-entendait l'état atmosphérique initial à partir duquel les modèles calculent l'état futur, après assimilation.

 

Qu'entends-tu par "passivité" ?

 

Les observations ne sont pas directement retouchées, elles subissent un QC puis on combine les observations retenues avec une sortie récente (ébauche) de façon "optimale". Les observations qui s'écartent trop de l'ébauche son rejetées (cela peut toutefois conduire à des erreurs de prévision, comme ce fut le cas par exemple en décembre 1999). C'est plutôt l'ébauche qui est corrigée à partir des observations pour produire l'analyse. On peut seulement estimer au mieux, à la fois pour l'ébauche et les observations, la variance d'erreur et la covariance d'erreur, et chercher à les minimiser. Par construction, l'erreur d'analyse est plus faible. J'ajoute que l'assimilation des données doit aussi faire en sorte que les conditions atmosphériques correspondant à l'analyse soient physiquement cohérentes. Reste que pour mieux prédire, il convient entre autres d'obtenir l'image "la plus fiable" possible de l'atmosphère à l'instant t=0. D'où l'importance d'un bon réseau d'observations et de travailler à l'amélioration des méthodes d'assimilation. ;) 

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C'est bien ce que je dis.

L'assimilation fait partie intégrante du modèle, tu ne peux pas la désolidariser de la prévision pour signifier que le modèle calcule sans être influencé par l'assimilation et réciproquement.

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Sur un diagramme de Hovmoller en haute troposphère (ci-dessous à 200 hPa, prévisions GFS), on visualise assez bien que la situation à venir peut être reliée en partie à la propagation d’un train d’ondes de Rossby depuis l'Asie et le Pacifique (trait noir). Le vent méridien positif (composante sud) est représenté en orange/rouge, le vent méridien négatif (composante nord) est en bleu. Les ondes sont portées par un fort courant d’ouest et se propagent vers l’est à la vitesse de phase, donnée grosso modo par l’inclinaison des traits verts (traits quasi-verticaux => onde quasi-stationnaire). On relève vraisemblablement une diminution de la vitesse de phase en Europe, à l'origine d'une dorsale anticyclonique peu mobile. L’amplification du talweg en amont conduit à l’isolement d’une goutte froide vers la péninsule Ibérique (cercle bleu). La récurrence de la dorsale en Europe occidentale du fait de sa régénération depuis le 11 février environ, est mise en évidence par les deux traits bruns (axe de la dorsale du 20 au 23 => à peu près le trait vert le plus à gauche). On note un lent décalage vers l’est dans le temps, et donc corrélativement des remontées d’air progressivement plus doux en Europe de l’Ouest et Centrale.

 

 

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Ci-dessous le vent matérialisant le courant-jet à 250 hPa. On identifie le talweg d'altitude s'enfonçant vers les basses latitudes ce week-end, forcé sur l'Atlantique à l'ouest par le flux très rapide à courbure anticyclonique :

 

 

NATL_250wnd_20210218_1200_060.png

 

 

La carte suivante illustre enfin l'advection d'air chaud subtropical ce samedi sur la France, en aval du talweg atlantique, dont le cyclonisme s'accentue au gré des advections froides :

 

EU_slpthickadv_20210218_1200_048.png

 

 

 

gfs-13-48.png?12

 

 

 

Modifié par Cers
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Ce dimanche, un axe de précipitations concernera la Bretagne et tangenterait la façade atlantique avant d'essayer de rentrer dans les terres en fin de journée.

À ces pluies sont associées un bon apport de sable, il se pourrait donc bien que les Bretons se retrouvent à nouveau sous le sable.

Les axes sableux s'attarderont aussi en Méditerranée et remonteront sur une grande partie de la France lundi. Pour dimanche, ils exposeront déjà le golfe du Lion. Les trajectoires sont lisibles avec les isohypses.

 

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Posté(e)
Saint-Nizier du Moucherotte (Vercors) - 1170m
Le 13/02/2021 à 16:58, _sb a dit :

 

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Pas mal d'évolution entre ce message (et les précédents) et ce qui va nous être servi demain finalement ;). Même principe que les cartes de Stéphane avec une présentation de l'origine des parcelles d'air qui traverseront la France demain (1500 et 5000m, j'aurais pu me passer de celle à 500m qui n'apporte pas d'information). Trajet rétrospectif avec point de départ fixé au 13 février :


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- On garde à tous les niveaux cette composante initiale océanique de la masse d'air
- On observe toujours la même tendance aux subsidences à l'étage moyen avec ce déplacement air -> sol de la masse d'air depuis le 15 février mais en basse couche on a perdu totalement l'aspect "tourbillon" caractéristique d'une situation faiblement dynamique.

Là où la situation était envisagée calme on peut voir désormais que la masse d'air en basse couche ne transite plus par la côte ouest de notre pays, du Portugal à la Bretagne, mais conserve une composante continentale Sahara - Paris, poussée par le thalweg Atlantique.

En effet, l'évolution des modèles a résidé dans cette capacité des basses pressions Atlantiques à atteindre l'Europe occidentale alors qu'initialement elles devaient se cantonner en bordure de continent :

17360_trj001.gif.a94753e856a49015931302abbdf1ca4e.gif1830975944_Capturedecran2021-02-20a08_47_57.png.159d7f53231cb705b33b86cf5695386b.png

En images avec nos cartes synoptiques habituelles :

gfs-0-192_bms6.pnggfs-0-36_uot8.png

Pas une révolution synoptique mais une évolution en terme de temps sensible puisqu'outre l'épisode Saharien on passe d'une situation qui aurait pu favoriser localement la nébulosité et des T° homogènes sur l'ensemble du pays à un temps frais à l'ouest et chaud à l'est. Désolé les Bretons :|.

Modifié par Kyrion
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Beau contraste dans le SO ce midi le long de la côte Atlantique entre le pied des Pyrénées soumis à un effet de foehn et les plages landaises dans un léger flux d'est.

A  Biarritz, l'air venant d'Espagne s'est bien asséché et réchauffé lors de sa compression en redescendant sur le versant français des Pyrénées : pas plus de 27% de RH cette nuit !

 

image.png.9710d0100e40ec79bd7830a3f753d0a2.png

 

 

Edit : le vent vient de tourner plein mer (ouest à 13h54)...

Sanction immédiate sur le thermomètre et l'hygromètre (non, ce n'est pas un bug !)

 

Courbe de températures pour Biarritz (64)  Courbe de l'humidité relative pour Biarritz (64)

 

Edit d'Edit ! : confirmation dans l'après-midi

 

Courbe de températures pour Biarritz (64)  Courbe de l'humidité relative pour Biarritz (64)

Modifié par sastrugis
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Pendant ce temps-là l'Allemagne était soumise à un plein soleil, comme dimanche dernier d'ailleurs... juste que la masse d'air était bien différente !

Exemple de Goettingen : difficile de penser que seulement 7 jours séparent ces deux courbes.

 

image.png.e1afe44a44a7c3d38dc35b6fb6e5f931.png

 

Modifié par sastrugis
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