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Tendance Hiver 2013/2014


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Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

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ANALYSE STRATOSPHÉRIQUE HIVER 2013/2014 ET EXPLICATION DU PHÉNOMÈNE:

[/align]

Comme chaque année, on va regarder attentivement comment se comportera la stratosphère de l'hiver 2013/2014 mais tout d'abord, nous allons refaire un point précis du pourquoi du comment, comment peut se comporter la stratosphère etc, que tous le monde sache vraiment comment ça fonctionne. Par exemple, comment la stratosphère peut affecter le modèle troposphérique en période hivernale.

La stratosphère est la couche de l'atmosphère situé entre 10 et 15 km au dessus de la Terre. Elle est située directement au dessus de la troposphère, la première couche de l'atmosphère qui est directement responsable des conditions météo qu'on peut recevoir. La frontière entre la stratosphère et la troposphère est connue comme la tropopause. La pression de l'air varie entre ( environ) 100 hpa aux niveaux inférieurs de la stratosphère à environ 1 hpa aux niveaux supérieurs. La stratosphère moyenne est souvent considérée comme autour de 10/30 hpa.

zegz.jpg

Chaque hiver, la stratosphère se refroidit considérablement, le rayonnement solaire UV est absorbée par la teneur en ozone dans la stratosphère. La différence de température entre le pôle nord et les latitudes plus au sud provoquent un fort vortex, on appelle ça le fameux vortex polaire stratosphérique, en créant un sorte de Tourbillon. Ce tourbillon stratosphérique a une relation forte avec le vortex troposphérique.

La force et la position du vortex troposphérique influence le type de temps que nous sommes susceptibles de rencontrer quelques temps plus tard. Un fort vortex polaire est plus susceptible de provoquer une AO positive avec un fort jet zonal apportant des vents de sud-ouest chaud et humide. Un vortex polaire faible est plus susceptible de provoquer une AO négative avec un jet zonal affaibli et dévié vers les latitudes méridionales laissant le champs libre aux descentes arctiques sur les continents de l'Europe.

vp9a.jpg

La stratosphère est un environnement beaucoup plus stable que la troposphère. Cependant, il y a certaines influences qui peuvent apporter des changements parfois rapides: la teneur en ozone stratosphérique, la phase d'un cycle solaire, le QBO, les événements de rupture d'onde dans la troposphère et la couverture de neige automnale sur la Sibérie.

La teneur en ozone dans la stratosphère a été montré pour être détruit par les CFC ( chlorofluorocarbones = CFCl3 CF2Cl2 ,etc…)pénétrant dans la stratosphère de la troposphère mais il peut y avoir encore d'autres influences. L'ozone est important car il absorbe les rayons UV qui crée le réchauffement de la stratosphère. L'ozone se forme dans la stratosphère tropicale et est ensuite transporté dans la stratosphère polaire par un système bien connu( dont j'en avais déjà parlé sur un autre article) appelé sous le nom de BDC ( circulation de brewer Dobson). La force de cette circulation varie d'année en année et peut être à son tour dicté par d'autres influences ( ENSO et le QBO par exemple).

Justement, celui qui a le plus gros influent est le QBO. Alors je vais pas revenir entièrement sur ce que c'est le QBO, je vous laisse le lien très largement expliqué de William ici: http://la.climatologie.free.fr/stratosphere/stratosphere3.htm

Le QBO peut avoir une influence directe sur le vortex polaire. La phase négative est de contribuer à un affaiblissement du vortex polaire stratosphérique tandis que la phase positive a tendance à augmenter le tourbillon stratosphérique. Cependant, en réalité, le moment exacte et le positionnement du QBO n'est pas précis et le moment de la vague descendante est essentielle tout au long de l'hiver.

Ensuite, la direction du QBO combiné avec le niveau du flux solaire a été montré pour influencer la BDC. Lorsque le QBO est en phase Ouest pendant le maximum solaire, le risque de réchauffement stratosphérique est fortement augmenté ( augmentation de la force BDC) et idem lorsque d'une phase QBO Est pendant un minimum solaire ( ex: 2009/2010).

Actuellement, le QBO à 30 hpa est dans une phase Ouest et le sera ainsi cet hiver 2013/2014. Dix de ces épisodes de réchauffements sur 11 ont eu lieu pendant une phase QBO Ouest au cours d'un maximum solaire: http://strat-www.met.fu-berlin.de/labitzke/moreqbo/MZ-Labitzke-et-al-2006.pdf

Même si nous assistons à un maximum solaire très calme, on pourrait tout de même s'attendre à un risque accrue de réchauffements stratosphérique au cours de cet hiver.

Un événement de réchauffement qui peut se produire en hiver stratosphérique est un réchauffement stratosphérique soudain ( SSW) ou aussi connu comme un réchauffement majeur appelé major midwinter warming ( MMW). Normalement, le jet de la nuit polaire à la limite du vortex polaire délimite la frontière entre l'air tropical et l'air polaire ( niveaux d'ozone) et qui est très difficile à pénétrer. Les SSW peuvent être causés par les ondes planétaires à grande échelle se propageant vers le haut dans la stratosphère souvent liés après une forte manifestation de couple de montagne. Ces ondes peuvent ainsi provoquer de forts réchauffements des températures dans la stratosphère polaire et peuvent sérieusement perturber le tourbillon stratosphérique conduisant à ralentir fortement le vortex ou même parfois l'inversion du tourbillon. Le SSW sera déclenché par le modèle troposphérique précédent car en faite, le modèle troposphérique précédent est important pour perturber le tourbillon stratosphérique même sans la création d'un SSW. On va considérer un modèle troposphérique où la circulation est très zonale, un peu comme la phase d'un période AO positive.Il doit y avoir un mécanisme pour atteindre un modèle méridionale mais ce n'est pas simple. Il n'aura tout simplement pas eu lieu sans un certain mécanisme d'entrainement. Eh oui, nous devons nous pencher vers la stratosphère. Mais la stratosphère est déjà froide avec un fort vortex polaire bien établi alors on a besoin de regarder en arrière dans la troposphère. En quelques années, la stratosphère sera plus réceptive aux interactions troposphériques que d'autres ( comme le QBO Est) mais nous allons encore avoir besoin d'un coup de pouce de la troposphère à la rétroaction dans la stratosphère. Ce fameux coup de puce viendra le plus souvent des tropiques sous l forme d'impulsions et d’interagir de la convection avec de légères ondulations dans le vortex polaire influençant les positions du courant jet subtropical et des jets polaires respectivement. Le positionnement exacte des ondulations à grande échelle ( ou ondes de Rossby) sera influencé par ( entre autres) par les impulsions de la convection tropicale ( comme la phase MJO) et c'est pourquoi il faut surveiller ça de près. Ces ondes interagissent avec les masses terrestres et les chaines de montagne qui peuvent absorber ou dévier les ondes de Rossby et cette interaction et de rétroaction entre les système tropicaux et polaires est à la base de la façon dont l’oscillation du vent mondial influe sur les tendances mondiales. L'Etat ENSO justement peur affecter cet état de base atmosphérique.

Si la déviation de l'onde de Rossby est assez grande alors la vague peut être déviée dans la stratosphère. Cela se produit plusieurs fois au cours d'un hiver et c'est beaucoup plus prononcé dans l'hémisphère nord en raison de la grande région de la masse terrestre. La plupart des détournements d'ondes dans la stratosphère peut faire changer le modèle d'écoulement du vortex stratosphérique. La modification de la configuration des flux stratosphériques peut alors commencer à provoquer des réactions troposphériques et ainsi modifier les schémas de flux zonal en schéma plus ondulatoire et pouvant provoquer ensuite un modèle d'écoulement très méridionale surtout si un SSW se produit ce qui est pas toujours le cas. Les effets d'un SSW peuvent être transmises dans la troposphère que lorsque la propagation se produit et cela peut avoir un certains nombres de conséquences. Il y a une incidence plus élevé de blocage nordique après un SSW ça tous le monde le sait maintenant. Tout blocage nordique peuvent mener à l'air froid de descendre facilement sur les latitudes moyennes. Il faut aussi savoir qu'il y a des décalages entre un SSW et un blocage nordique avec les vents zonaux négatifs de la stratosphère moyenne se propageant vers le bas. cela peut prendre en général 4 à 6 semaines et cela peut être plus rapide si le vortex polaire se déchire en deux suite à une scission du SSW.

Un aspect notable de ces derniers hivers est de savoir comment la stratosphère a été sensible aux vagues déferlantes de la troposphère à travers la partie inférieure de la stratosphère polaire.Cela a conduit à des périodes prolongées de blocages aux latitudes élevées et des répétitions de rupture du vortex polaire.souvent répétées. Cela a donc coïncidé avec une stratosphère souvent chaude où les vents moyens zonaux ont été réduit et conduisant à des vagues de froid et de neige sur les latitudes moyennes. Et nous avons également vus que l'enneigement du milieu d'automne à des latitudes inférieures à 60° nord pouvaient avoir de grosses influences sur l'hiver où Treize-Vents en avait parlé l'année dernière.Et il semblerait aussi que la réduction de la glace de l'arctique pourrait accentuer ce mécanisme.

A présent, revenons à notre sort de l'hiver, à quoi on pourrait s'attendre? Niveau indice, on a un QBO Ouest avec un ENSO neutre ( ou une faible Nina Est) et au milieu du maximum solaire du cycle 24 malgré qu'il soit faible. Il y a donc de fortes possibilités qu'un SSW se produise cet hiver et très certainement courant janvier ou au plus tard début février.On peut essayer d'utiliser des analogues malgré qu'on est changé de périodes comparé aux années 80 et 90 mais on peut toujours essayer ou au moins de se faire une idée.

Voici le modèle d'anomalie de hauteur stratosphérique prévu à 30 hpa pour cet hiver:

dv75.png

sur cette image, on peut voir un fort vortex polaire se développer et c'est encore plus visible pour décembre:

0p3i.png

Cependant, l'anomalie de hauteur aux latitudes sud du vortex me fait suggérer qu'il y aura une forte propagation des ondes de la troposphère et cela est bien visible pour le mois de janvier:

9cax.png

Avant que tout ceci ne submerge le vortex et l'affaiblit au cours de février et ça pourrait ressembler à un split:

9htd.png

Le modèle suggéré de réchauffement à 30 hpa pour janvier et février est le suivant:

znpf.png

z2qz.png

Au cours des prochaines semaines, il faudra attentivement jeter un œil sur ces liens que je vais poster ci dessous:

http://www.geo.fu-berlin.de/en/met/ag/strat/produkte/winterdiagnostics/index.html

http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/stratosphere/strat_a_f/

http://www.instantweathermaps.com/GFS-php/strat.php

analyse ici: http://acdb-ext.gsfc.nasa.gov/Data_services/met/ann_data.html et sur ce lien: http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/stratosphere/strat-trop/

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Ceci dit, que les T° commencent à baisser début Novembre quoi de plus normal non.crying.gif

Pour le reste, notre année 2013 atypique peut nous réserver des surprises, bonnes ou mauvaises, cela dépend des gouts de chacun.

ce que je voulais dire c'est qu'après le "coup de chaud des thermomètres" les températures vont baisser mais que la pente dans la descente n'est pas sévère.....en tout cas vu du run du GFS en question de ce matin 00h

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ANALYSE STRATOSPHÉRIQUE HIVER 2013/2014 ET EXPLICATION DU PHÉNOMÈNE:

Comme chaque année, on va regarder attentivement comment se comportera la stratosphère de l'hiver 2013/2014 mais tout d'abord, nous allons refaire un point précis du pourquoi du comment, comment peut se comporter la stratosphère etc, que tous le monde sache vraiment comment ça fonctionne. Par exemple, comment la stratosphère peut affecter le modèle troposphérique en période hivernale.

La stratosphère est la couche de l'atmosphère situé entre 10 et 15 km au dessus de la Terre. Elle est située directement au dessus de la troposphère, la première couche de l'atmosphère qui est directement responsable des conditions météo qu'on peut recevoir. La frontière entre la stratosphère et la troposphère est connue comme la tropopause. La pression de l'air varie entre ( environ) 100 hpa aux niveaux inférieurs de la stratosphère à environ 1 hpa aux niveaux supérieurs. La stratosphère moyenne est souvent considérée comme autour de 10/30 hpa.

zegz.jpg

Chaque hiver, la stratosphère se refroidit considérablement, le rayonnement solaire UV est absorbée par la teneur en ozone dans la stratosphère. La différence de température entre le pôle nord et les latitudes plus au sud provoquent un fort vortex, on appelle ça le fameux vortex polaire stratosphérique, en créant un sorte de Tourbillon. Ce tourbillon stratosphérique a une relation forte avec le vortex troposphérique.

La force et la position du vortex troposphérique influence le type de temps que nous sommes susceptibles de rencontrer quelques temps plus tard. Un fort vortex polaire est plus susceptible de provoquer une AO positive avec un fort jet zonal apportant des vents de sud-ouest chaud et humide. Un vortex polaire faible est plus susceptible de provoquer une AO négative avec un jet zonal affaibli et dévié vers les latitudes méridionales laissant le champs libre aux descentes arctiques sur les continents de l'Europe.

vp9a.jpg

La stratosphère est un environnement beaucoup plus stable que la troposphère. Cependant, il y a certaines influences qui peuvent apporter des changements parfois rapides: la teneur en ozone stratosphérique, la phase d'un cycle solaire, le QBO, les événements de rupture d'onde dans la troposphère et la couverture de neige automnale sur la Sibérie.

La teneur en ozone dans la stratosphère a été montré pour être détruit par les CFC ( chlorofluorocarbones = CFCl3 CF2Cl2 ,etc…)pénétrant dans la stratosphère de la troposphère mais il peut y avoir encore d'autres influences. L'ozone est important car il absorbe les rayons UV qui crée le réchauffement de la stratosphère. L'ozone se forme dans la stratosphère tropicale et est ensuite transporté dans la stratosphère polaire par un système bien connu( dont j'en avais déjà parlé sur un autre article) appelé sous le nom de BDC ( circulation de brewer Dobson). La force de cette circulation varie d'année en année et peut être à son tour dicté par d'autres influences ( ENSO et le QBO par exemple).

Justement, celui qui a le plus gros influent est le QBO. Alors je vais pas revenir entièrement sur ce que c'est le QBO, je vous laisse le lien très largement expliqué de William ici: http://la.climatologie.free.fr/stratosphere/stratosphere3.htm

Le QBO peut avoir une influence directe sur le vortex polaire. La phase négative est de contribuer à un affaiblissement du vortex polaire stratosphérique tandis que la phase positive a tendance à augmenter le tourbillon stratosphérique. Cependant, en réalité, le moment exacte et le positionnement du QBO n'est pas précis et le moment de la vague descendante est essentielle tout au long de l'hiver.

Ensuite, la direction du QBO combiné avec le niveau du flux solaire a été montré pour influencer la BDC. Lorsque le QBO est en phase Ouest pendant le maximum solaire, le risque de réchauffement stratosphérique est fortement augmenté ( augmentation de la force BDC) et idem lorsque d'une phase QBO Est pendant un minimum solaire ( ex: 2009/2010).

Actuellement, le QBO à 30 hpa est dans une phase Ouest et le sera ainsi cet hiver 2013/2014. Dix de ces épisodes de réchauffements sur 11 ont eu lieu pendant une phase QBO Ouest au cours d'un maximum solaire: http://strat-www.met.fu-berlin.de/labitzke/moreqbo/MZ-Labitzke-et-al-2006.pdf

Même si nous assistons à un maximum solaire très calme, on pourrait tout de même s'attendre à un risque accrue de réchauffements stratosphérique au cours de cet hiver.

Un événement de réchauffement qui peut se produire en hiver stratosphérique est un réchauffement stratosphérique soudain ( SSW) ou aussi connu comme un réchauffement majeur appelé major midwinter warming ( MMW). Normalement, le jet de la nuit polaire à la limite du vortex polaire délimite la frontière entre l'air tropical et l'air polaire ( niveaux d'ozone) et qui est très difficile à pénétrer. Les SSW peuvent être causés par les ondes planétaires à grande échelle se propageant vers le haut dans la stratosphère souvent liés après une forte manifestation de couple de montagne. Ces ondes peuvent ainsi provoquer de forts réchauffements des températures dans la stratosphère polaire et peuvent sérieusement perturber le tourbillon stratosphérique conduisant à ralentir fortement le vortex ou même parfois l'inversion du tourbillon. Le SSW sera déclenché par le modèle troposphérique précédent car en faite, le modèle troposphérique précédent est important pour perturber le tourbillon stratosphérique même sans la création d'un SSW. On va considérer un modèle troposphérique où la circulation est très zonale, un peu comme la phase d'un période AO positive.Il doit y avoir un mécanisme pour atteindre un modèle méridionale mais ce n'est pas simple. Il n'aura tout simplement pas eu lieu sans un certain mécanisme d'entrainement. Eh oui, nous devons nous pencher vers la stratosphère. Mais la stratosphère est déjà froide avec un fort vortex polaire bien établi alors on a besoin de regarder en arrière dans la troposphère. En quelques années, la stratosphère sera plus réceptive aux interactions troposphériques que d'autres ( comme le QBO Est) mais nous allons encore avoir besoin d'un coup de pouce de la troposphère à la rétroaction dans la stratosphère. Ce fameux coup de puce viendra le plus souvent des tropiques sous l forme d'impulsions et d’interagir de la convection avec de légères ondulations dans le vortex polaire influençant les positions du courant jet subtropical et des jets polaires respectivement. Le positionnement exacte des ondulations à grande échelle ( ou ondes de Rossby) sera influencé par ( entre autres) par les impulsions de la convection tropicale ( comme la phase MJO) et c'est pourquoi il faut surveiller ça de près. Ces ondes interagissent avec les masses terrestres et les chaines de montagne qui peuvent absorber ou dévier les ondes de Rossby et cette interaction et de rétroaction entre les système tropicaux et polaires est à la base de la façon dont l’oscillation du vent mondial influe sur les tendances mondiales. L'Etat ENSO justement peur affecter cet état de base atmosphérique.

Si la déviation de l'onde de Rossby est assez grande alors la vague peut être déviée dans la stratosphère. Cela se produit plusieurs fois au cours d'un hiver et c'est beaucoup plus prononcé dans l'hémisphère nord en raison de la grande région de la masse terrestre. La plupart des détournements d'ondes dans la stratosphère peut faire changer le modèle d'écoulement du vortex stratosphérique. La modification de la configuration des flux stratosphériques peut alors commencer à provoquer des réactions troposphériques et ainsi modifier les schémas de flux zonal en schéma plus ondulatoire et pouvant provoquer ensuite un modèle d'écoulement très méridionale surtout si un SSW se produit ce qui est pas toujours le cas. Les effets d'un SSW peuvent être transmises dans la troposphère que lorsque la propagation se produit et cela peut avoir un certains nombres de conséquences. Il y a une incidence plus élevé de blocage nordique après un SSW ça tous le monde le sait maintenant. Tout blocage nordique peuvent mener à l'air froid de descendre facilement sur les latitudes moyennes. Il faut aussi savoir qu'il y a des décalages entre un SSW et un blocage nordique avec les vents zonaux négatifs de la stratosphère moyenne se propageant vers le bas. cela peut prendre en général 4 à 6 semaines et cela peut être plus rapide si le vortex polaire se déchire en deux suite à une scission du SSW.

Un aspect notable de ces derniers hivers est de savoir comment la stratosphère a été sensible aux vagues déferlantes de la troposphère à travers la partie inférieure de la stratosphère polaire.Cela a conduit à des périodes prolongées de blocages aux latitudes élevées et des répétitions de rupture du vortex polaire.souvent répétées. Cela a donc coïncidé avec une stratosphère souvent chaude où les vents moyens zonaux ont été réduit et conduisant à des vagues de froid et de neige sur les latitudes moyennes. Et nous avons également vus que l'enneigement du milieu d'automne à des latitudes inférieures à 60° nord pouvaient avoir de grosses influences sur l'hiver où Treize-Vents en avait parlé l'année dernière.Et il semblerait aussi que la réduction de la glace de l'arctique pourrait accentuer ce mécanisme.

A présent, revenons à notre sort de l'hiver, à quoi on pourrait s'attendre? Niveau indice, on a un QBO Ouest avec un ENSO neutre ( ou une faible Nina Est) et au milieu du maximum solaire du cycle 24 malgré qu'il soit faible. Il y a donc de fortes possibilités qu'un SSW se produise cet hiver et très certainement courant janvier ou au plus tard début février.On peut essayer d'utiliser des analogues malgré qu'on est changé de périodes comparé aux années 80 et 90 mais on peut toujours essayer ou au moins de se faire une idée.

Voici le modèle d'anomalie de hauteur stratosphérique prévu à 30 hpa pour cet hiver:

dv75.png

sur cette image, on peut voir un fort vortex polaire se développer et c'est encore plus visible pour décembre:

0p3i.png

Cependant, l'anomalie de hauteur aux latitudes sud du vortex me fait suggérer qu'il y aura une forte propagation des ondes de la troposphère et cela est bien visible pour le mois de janvier:

9cax.png

Avant que tout ceci ne submerge le vortex et l'affaiblit au cours de février et ça pourrait ressembler à un split:

9htd.png

Le modèle suggéré de réchauffement à 30 hpa pour janvier et février est le suivant:

znpf.png

z2qz.png

Au cours des prochaines semaines, il faudra attentivement jeter un œil sur ces liens que je vais poster ci dessous:

http://www.geo.fu-berlin.de/en/met/ag/strat/produkte/winterdiagnostics/index.html

http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/stratosphere/strat_a_f/

http://www.instantweathermaps.com/GFS-php/strat.php

analyse ici: http://acdb-ext.gsfc.nasa.gov/Data_services/met/ann_data.html et sur ce lien: http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/stratosphere/strat-trop/

Un piqure de rappel qui ne fait jamais de mal Mike;-)

Par contre tes images ne sont pas visibles

EDIT : Je rejoins egalement ton analyse de l'hiver privilégiant une deuxième partie d'hiver froid....

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Posté(e)
Bastia - Montesoro [Alt.: 56m]

Non, c'est plutôt 0.8 pour passer en El Nino, de plus il faut privilégier la zone 3.4 alors que tu nous montres la zone 4.

Oui pour la NADA.

Soyons précis, la prévision saisonnière, c'est un puzzle géant .

Ah ok, pas de problème pour la 3.4 par contre il m'avait semblé lire -0,5° a +0,5° donc je note le 0,8° merci wink.png
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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

ce que je voulais dire c'est qu'après le "coup de chaud des thermomètres" les températures vont baisser mais que la pente dans la descente n'est pas sévère.....en tout cas vu du run du GFS en question de ce matin 00h

Un piqure de rappel qui ne fait jamais de mal Mike;-)

Par contre tes images ne sont pas visibles

EDIT : Je rejoins egalement ton analyse de l'hiver privilégiant une deuxième partie d'hiver froid....

tu dois avoir un soucis avec ton navigateur internet car chez moi tout est lisible avec google chrome
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ANALYSE STRATOSPHÉRIQUE HIVER 2013/2014 ET EXPLICATION DU PHÉNOMÈNE:

Comme chaque année, on va regarder attentivement comment se comportera la stratosphère de l'hiver 2013/2014 mais tout d'abord, nous allons refaire un point précis du pourquoi du comment, comment peut se comporter la stratosphère etc, que tous le monde sache vraiment comment ça fonctionne. Par exemple, comment la stratosphère peut affecter le modèle troposphérique en période hivernale.

La stratosphère est la couche de l'atmosphère situé entre 10 et 15 km au dessus de la Terre. Elle est située directement au dessus de la troposphère, la première couche de l'atmosphère qui est directement responsable des conditions météo qu'on peut recevoir. La frontière entre la stratosphère et la troposphère est connue comme la tropopause. La pression de l'air varie entre ( environ) 100 hpa aux niveaux inférieurs de la stratosphère à environ 1 hpa aux niveaux supérieurs. La stratosphère moyenne est souvent considérée comme autour de 10/30 hpa.

zegz.jpg

Chaque hiver, la stratosphère se refroidit considérablement, le rayonnement solaire UV est absorbée par la teneur en ozone dans la stratosphère. La différence de température entre le pôle nord et les latitudes plus au sud provoquent un fort vortex, on appelle ça le fameux vortex polaire stratosphérique, en créant un sorte de Tourbillon. Ce tourbillon stratosphérique a une relation forte avec le vortex troposphérique.

La force et la position du vortex troposphérique influence le type de temps que nous sommes susceptibles de rencontrer quelques temps plus tard. Un fort vortex polaire est plus susceptible de provoquer une AO positive avec un fort jet zonal apportant des vents de sud-ouest chaud et humide. Un vortex polaire faible est plus susceptible de provoquer une AO négative avec un jet zonal affaibli et dévié vers les latitudes méridionales laissant le champs libre aux descentes arctiques sur les continents de l'Europe.

vp9a.jpg

La stratosphère est un environnement beaucoup plus stable que la troposphère. Cependant, il y a certaines influences qui peuvent apporter des changements parfois rapides: la teneur en ozone stratosphérique, la phase d'un cycle solaire, le QBO, les événements de rupture d'onde dans la troposphère et la couverture de neige automnale sur la Sibérie.

La teneur en ozone dans la stratosphère a été montré pour être détruit par les CFC ( chlorofluorocarbones = CFCl3 CF2Cl2 ,etc…)pénétrant dans la stratosphère de la troposphère mais il peut y avoir encore d'autres influences. L'ozone est important car il absorbe les rayons UV qui crée le réchauffement de la stratosphère. L'ozone se forme dans la stratosphère tropicale et est ensuite transporté dans la stratosphère polaire par un système bien connu( dont j'en avais déjà parlé sur un autre article) appelé sous le nom de BDC ( circulation de brewer Dobson). La force de cette circulation varie d'année en année et peut être à son tour dicté par d'autres influences ( ENSO et le QBO par exemple).

Justement, celui qui a le plus gros influent est le QBO. Alors je vais pas revenir entièrement sur ce que c'est le QBO, je vous laisse le lien très largement expliqué de William ici: http://la.climatologie.free.fr/stratosphere/stratosphere3.htm

Le QBO peut avoir une influence directe sur le vortex polaire. La phase négative est de contribuer à un affaiblissement du vortex polaire stratosphérique tandis que la phase positive a tendance à augmenter le tourbillon stratosphérique. Cependant, en réalité, le moment exacte et le positionnement du QBO n'est pas précis et le moment de la vague descendante est essentielle tout au long de l'hiver.

Ensuite, la direction du QBO combiné avec le niveau du flux solaire a été montré pour influencer la BDC. Lorsque le QBO est en phase Ouest pendant le maximum solaire, le risque de réchauffement stratosphérique est fortement augmenté ( augmentation de la force BDC) et idem lorsque d'une phase QBO Est pendant un minimum solaire ( ex: 2009/2010).

Actuellement, le QBO à 30 hpa est dans une phase Ouest et le sera ainsi cet hiver 2013/2014. Dix de ces épisodes de réchauffements sur 11 ont eu lieu pendant une phase QBO Ouest au cours d'un maximum solaire: http://strat-www.met.fu-berlin.de/labitzke/moreqbo/MZ-Labitzke-et-al-2006.pdf

Même si nous assistons à un maximum solaire très calme, on pourrait tout de même s'attendre à un risque accrue de réchauffements stratosphérique au cours de cet hiver.

Un événement de réchauffement qui peut se produire en hiver stratosphérique est un réchauffement stratosphérique soudain ( SSW) ou aussi connu comme un réchauffement majeur appelé major midwinter warming ( MMW). Normalement, le jet de la nuit polaire à la limite du vortex polaire délimite la frontière entre l'air tropical et l'air polaire ( niveaux d'ozone) et qui est très difficile à pénétrer. Les SSW peuvent être causés par les ondes planétaires à grande échelle se propageant vers le haut dans la stratosphère souvent liés après une forte manifestation de couple de montagne. Ces ondes peuvent ainsi provoquer de forts réchauffements des températures dans la stratosphère polaire et peuvent sérieusement perturber le tourbillon stratosphérique conduisant à ralentir fortement le vortex ou même parfois l'inversion du tourbillon. Le SSW sera déclenché par le modèle troposphérique précédent car en faite, le modèle troposphérique précédent est important pour perturber le tourbillon stratosphérique même sans la création d'un SSW. On va considérer un modèle troposphérique où la circulation est très zonale, un peu comme la phase d'un période AO positive.Il doit y avoir un mécanisme pour atteindre un modèle méridionale mais ce n'est pas simple. Il n'aura tout simplement pas eu lieu sans un certain mécanisme d'entrainement. Eh oui, nous devons nous pencher vers la stratosphère. Mais la stratosphère est déjà froide avec un fort vortex polaire bien établi alors on a besoin de regarder en arrière dans la troposphère. En quelques années, la stratosphère sera plus réceptive aux interactions troposphériques que d'autres ( comme le QBO Est) mais nous allons encore avoir besoin d'un coup de pouce de la troposphère à la rétroaction dans la stratosphère. Ce fameux coup de puce viendra le plus souvent des tropiques sous l forme d'impulsions et d’interagir de la convection avec de légères ondulations dans le vortex polaire influençant les positions du courant jet subtropical et des jets polaires respectivement. Le positionnement exacte des ondulations à grande échelle ( ou ondes de Rossby) sera influencé par ( entre autres) par les impulsions de la convection tropicale ( comme la phase MJO) et c'est pourquoi il faut surveiller ça de près. Ces ondes interagissent avec les masses terrestres et les chaines de montagne qui peuvent absorber ou dévier les ondes de Rossby et cette interaction et de rétroaction entre les système tropicaux et polaires est à la base de la façon dont l’oscillation du vent mondial influe sur les tendances mondiales. L'Etat ENSO justement peur affecter cet état de base atmosphérique.

Si la déviation de l'onde de Rossby est assez grande alors la vague peut être déviée dans la stratosphère. Cela se produit plusieurs fois au cours d'un hiver et c'est beaucoup plus prononcé dans l'hémisphère nord en raison de la grande région de la masse terrestre. La plupart des détournements d'ondes dans la stratosphère peut faire changer le modèle d'écoulement du vortex stratosphérique. La modification de la configuration des flux stratosphériques peut alors commencer à provoquer des réactions troposphériques et ainsi modifier les schémas de flux zonal en schéma plus ondulatoire et pouvant provoquer ensuite un modèle d'écoulement très méridionale surtout si un SSW se produit ce qui est pas toujours le cas. Les effets d'un SSW peuvent être transmises dans la troposphère que lorsque la propagation se produit et cela peut avoir un certains nombres de conséquences. Il y a une incidence plus élevé de blocage nordique après un SSW ça tous le monde le sait maintenant. Tout blocage nordique peuvent mener à l'air froid de descendre facilement sur les latitudes moyennes. Il faut aussi savoir qu'il y a des décalages entre un SSW et un blocage nordique avec les vents zonaux négatifs de la stratosphère moyenne se propageant vers le bas. cela peut prendre en général 4 à 6 semaines et cela peut être plus rapide si le vortex polaire se déchire en deux suite à une scission du SSW.

Un aspect notable de ces derniers hivers est de savoir comment la stratosphère a été sensible aux vagues déferlantes de la troposphère à travers la partie inférieure de la stratosphère polaire.Cela a conduit à des périodes prolongées de blocages aux latitudes élevées et des répétitions de rupture du vortex polaire.souvent répétées. Cela a donc coïncidé avec une stratosphère souvent chaude où les vents moyens zonaux ont été réduit et conduisant à des vagues de froid et de neige sur les latitudes moyennes. Et nous avons également vus que l'enneigement du milieu d'automne à des latitudes inférieures à 60° nord pouvaient avoir de grosses influences sur l'hiver où Treize-Vents en avait parlé l'année dernière.Et il semblerait aussi que la réduction de la glace de l'arctique pourrait accentuer ce mécanisme.

A présent, revenons à notre sort de l'hiver, à quoi on pourrait s'attendre? Niveau indice, on a un QBO Ouest avec un ENSO neutre ( ou une faible Nina Est) et au milieu du maximum solaire du cycle 24 malgré qu'il soit faible. Il y a donc de fortes possibilités qu'un SSW se produise cet hiver et très certainement courant janvier ou au plus tard début février.On peut essayer d'utiliser des analogues malgré qu'on est changé de périodes comparé aux années 80 et 90 mais on peut toujours essayer ou au moins de se faire une idée.

Voici le modèle d'anomalie de hauteur stratosphérique prévu à 30 hpa pour cet hiver:

dv75.png

sur cette image, on peut voir un fort vortex polaire se développer et c'est encore plus visible pour décembre:

0p3i.png

Cependant, l'anomalie de hauteur aux latitudes sud du vortex me fait suggérer qu'il y aura une forte propagation des ondes de la troposphère et cela est bien visible pour le mois de janvier:

9cax.png

Avant que tout ceci ne submerge le vortex et l'affaiblit au cours de février et ça pourrait ressembler à un split:

9htd.png

Le modèle suggéré de réchauffement à 30 hpa pour janvier et février est le suivant:

znpf.png

z2qz.png

Au cours des prochaines semaines, il faudra attentivement jeter un œil sur ces liens que je vais poster ci dessous:

http://www.geo.fu-berlin.de/en/met/ag/strat/produkte/winterdiagnostics/index.html

http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/stratosphere/strat_a_f/

http://www.instantweathermaps.com/GFS-php/strat.php

analyse ici: http://acdb-ext.gsfc.nasa.gov/Data_services/met/ann_data.html et sur ce lien: http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/stratosphere/strat-trop/

Désolé j'n'arrive pas à ne citer qu'une partie du texte...

Donc on se dirigerait a priori vers un hiver 2013/2014 semblable à 2012/13?

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Donc en conclusion, encore un hiver qui sera surtout marqué dans sa 2e moitié exclusivement ? Un peu comme les 2 derniers hivers quoi. C'est ce qui ressort dans pas mal de prévisions pour cet hiver.

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Invité Sky Blue

Ne tirez pas de plan sur la comète, rien n'est acquit pas plus en Janvier qu'en Février ou Décembre d'ailleurs.

La France est en déficit de hautes pressions en 2013, mais rien ne dit que cela ne va pas changer cet hiver 2013/2014.

131019100209954430.gif

En conclusion le titre de champion d'Europe de la basse pression est remis en jeu cet hiver et en 2014.

La zone des Balkans reste une possibilité d'asile par exemple.

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Moi je reste sur mon idée que les hostilités hivernales pourraient commencer après le 15 janvier, les masses froides mettant plus de temps à arriver sur l'Europe de l'ouest qu'ailleurs. Je pense aussi que nous aurions moins de flux méridiens d'origine arctique et que l'on s'orienterait vers une dominante zonal car l'extent des glaces au niveau du pôle est important cette année.

Un vortex polaire plus concentré ne nous mettrait pas à l'abri d'une patate anticyclonique en décembre avec du froid de basses couches, mais le dit Philippe, cette année n'a pas été propice aux gros blocages anticycloniques, ni au zonal. wink.png

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Pas de "plan sur quelques comètes que se soient" Philippe

wink.png même si l'on sait ce que tu sous-entends..

A cet instant, lorsque l'on prend soin d'écarter les articles à sensations, à la synthèse de l'ensemble des indicateurs et analyses réalisées, on a vraiment pas grand chose qui se dégage et qui permettrai d'orienter une tendance plus qu'une autre..

Les projections CFS

T2M

illustrent ce contexte "wait" qui, et ce n'est que mon avis, ne devrait plus tarder à se déterminer (en lien avec entres autres les projections stratosphériques qui commencent à se dessiner et parler..) ; merci au passage à Mike

pour sa superbe analyse thumbup1.gif

Par rapport à l'an dernier où l'on observait une tendance avec ano positive T2M soutenue, je n'ai pas souvenir que les jeux soient aussi "ouverts" à pareille époque..

http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/CFSv2/htmls/euT2me3Mon.html

Bonne journée flowers.gif

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Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

Sur ton lien Philippe ok voit clairement que la Scandinavie s'est bouffée des HP, cependant cela ne représente qu'une moyenne... A l'échelle de l'année il y a eu pas mal de changements. Notamment entre l'été et les six premiers mois très froids et humide.

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Invité Sky Blue

A cet instant, lorsque l'on prend soin d'écarter les articles à sensations, à la synthèse de l'ensemble des indicateurs et analyses réalisées, on a vraiment pas grand chose qui se dégage et qui permettrai d'orienter une tendance plus qu'une autre..

je n'ai pas souvenir que les jeux soient aussi "ouverts" à pareille époque..

C'est un peu la ou je voulais en venir Chris.wink.png

C'est très open.

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[align=center][/align]

ANALYSE STRATOSPHÉRIQUE HIVER 2013/2014 ET EXPLICATION DU PHÉNOMÈNE:

Comme chaque année, on va regarder attentivement comment se comportera la stratosphère de l'hiver 2013/2014 mais tout d'abord, nous allons refaire un point précis du pourquoi du comment, comment peut se comporter la stratosphère etc, que tous le monde sache vraiment comment ça fonctionne. Par exemple, comment la stratosphère peut affecter le modèle troposphérique en période hivernale.

La stratosphère est la couche de l'atmosphère situé entre 10 et 15 km au dessus de la Terre. Elle est située directement au dessus de la troposphère, la première couche de l'atmosphère qui est directement responsable des conditions météo qu'on peut recevoir. La frontière entre la stratosphère et la troposphère est connue comme la tropopause. La pression de l'air varie entre ( environ) 100 hpa aux niveaux inférieurs de la stratosphère à environ 1 hpa aux niveaux supérieurs. La stratosphère moyenne est souvent considérée comme autour de 10/30 hpa.

[...]

Mike, tu pourrai faire l'effort de citer tes sources. Ce n'est pas la première fois que cela arrive.

Surtout quand tu traduis un post publié par Chionomaniac sur le topic "Stratosphere Temperature Watch 2013/2014" d'un forum étranger, même si tu rajoutes ta petite sauce personnelle. Tu as utilisé en plus les mêmes images, les mêmes liens (enfin presque), car tu as fait intelligemment abstraction des liens situés à la fin du post de Chionomaniac menant à certaines parties du forum netweather ... peut-être pour qu'on évite de tomber par un certain concours de circonstances sur le post de chionomaniac.

Tu peux avoir recours à la traduction si tu le souhaites, si tu en as envie, mais dans ce cas-là, n'hésites pas à évoquer tes sources!!

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Salut Cirus, tu pourrais donner les liens qui normalement accompagnent cet article, s'il te plait ?! 191769.gif

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Invité Sky Blue

Vue sur le site de G SECHET concernant l'ENSO.

Tu as vu Cirus (salutations au passage) je cite mes sources.smile.png

Information El Niño - La Niña

Retour à la liste des actualités

Article publié le 20/10/2013L'Organisation Mondiale de la Météorologie a fait le point sur la situation du Pacifique tropical du point de vue des phénomènes El Niño et La Niña (comprendre ces mécanismes).

p4519_47535de8bb6e630571767029acc94559nino_explication_1.gifp4519_1598792773be8fb2e0c3d03697ebc2f1nino_explication_2.gifp4519_8a4bbbbdb61b29e85eb49b3dd27f520enino_explication_3.gif

Des conditions neutres (ne correspondant ni à une anomalie El Niño, ni à une anomalie La Niña) persistent dans le Pacifique tropical. D'après les prévisions des modèles et les interprétations des experts, ces dernières devraient durer pendant l'automne boréal 2013 et l’hiver 2013-2014. Moins d'un cinquième des modèles considérés pour la circonstance prévoient des conditions s'apparentant à une anomalie La Niña de faible intensité pour la période comprise entre octobre et décembre, ainsi que l'apparition d'un épisode El Niño de faible intensité pendant cette même période et au cours du premier trimestre de 2014.

Depuis le printemps boréal 2012, les indicateurs El Niño/Oscillation australe (ENSO) dans le Pacifique tropical (températures de surface de la mer, pression au niveau de la mer, nébulosité, alizés, etc.) ont en général conservé des valeurs neutres, c'est-à-dire ne dénotant ni une anomalie El Niño, ni une anomalie La Niña. Par le passé, des conditions neutres ont déjà été observées pendant 2 années consécutives ou plus, il ne s’agit donc pas d’une situation inhabituelle.

Depuis le mois de mai 2013, les températures de surface de la mer sont descendues bien en-dessous de la normale à l'extrême Est du Pacifique tropical, et ce n’est que récemment que les conditions sont revenues à la normale. Cependant, ce refroidissement des eaux de surface a été observé trop à l’Est pour constituer un épisode La Niña à l’échelle du bassin, même s’il a eu des effets mineurs sur le climat local dans les régions occidentales de l’Amérique du Sud.

Un suivi hebdomadaire est disponible sur le site internet de l'institut météorologique australien.

sst_weekly.gif

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Salut Cirus, tu pourrais donner les liens qui normalement accompagnent cet article, s'il te plait ?! 191769.gif

Excuses, j'ai oublié de mettre effectivement le lien dans mon post.

Tu pouvais également mettre le nom du topic en moteur de recherche, tu serais tombé directement dessus.

Le post de Mike correspond au premier post de Chionomaniac sur le topic du lien que vient de poster Sky.
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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

Excuses, j'ai oublié de mettre effectivement le lien dans mon post.

Tu pouvais également mettre le nom du topic en moteur de recherche, tu serais tombé directement dessus.

Le post de Mike correspond au premier post de Chionomaniac sur le topic du lien que vient de poster Sky.

oui c'est l'extrait de l’article de son poste de base, ce ne sont pas de prévisions, d'ailleurs j'avais oublié de le mettre 'lannée dernière donc je les fais cette année. J'avais pas besoin de citer sa source puisque je les traduis en bon langage Français sinon j'aurais cité directement le lien en anglais sans le traduire, tous le monde ne connait pas forcément bien la langue Anglaise Cirus
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oui c'est l'extrait de l’article de son poste de base, ce ne sont pas de prévisions, d'ailleurs j'avais oublié de le mettre 'lannée dernière donc je les fais cette année. J'avais pas besoin de citer sa source puisque je les traduis en bon langage Français sinon j'aurais cité directement le lien en anglais sans le traduire, tous le monde ne connait pas forcément bien la langue Anglaise Cirus

Si j'ai bien compris, je traduis un article et j'en deviens l'auteur. C'est cool ça !tongue_smilie.gif
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oui c'est l'extrait de l’article de son poste de base, ce ne sont pas de prévisions, d'ailleurs j'avais oublié de le mettre 'lannée dernière donc je les fais cette année. J'avais pas besoin de citer sa source puisque je les traduis en bon langage Français sinon j'aurais cité directement le lien en anglais sans le traduire, tous le monde ne connait pas forcément bien la langue Anglaise Cirus

Justement, c'est important de citer la source quand tu procèdes à une traduction.

Dans la cas général, dans un texte étranger quelconque, il peut y avoir des points de vue, propres à son auteur. Et ces prises de position appartiennent à l'auteur, et tu ne peux pas te les approprier arbitrairement, sans citer son origine. Le texte ne t'appartient pas.

Après, la traduction n'est jamais "unidirectionnelle" dans le fond. Il existe plusieurs procédés de traduction (traduction littérale(souvent déconseillée),transposition ou passage d'une classe grammaticale à une autre, transposition croisée, étoffement, modulation d'un angle de vision différent...). Ceux qui s'exercent habituellement aux thèmes ou aux versions journalistiques le savent. Et même au delà de la traduction, on peut partir sur l'exerice de synthèse ou du résumé, en allant à l'essentiel, en faisant que dégager l'idée qu'apportent les exemples et en explicitant la ligne argumentative ou la progression/structure du texte. Tout dépend également si tu es subjectif ou objectif vis-à-vis du texte à traduire.

De plus, tu as également ajouté des phrases qui n'ont rien avoir avec le texte d'origine.

Quand tu réalises une traduction, il ne faut pas apporter des connaissances en plus (absentes en outre dans le texte source).

La traduction est aussi une histoire de rigueur.

Bref, il faut systématiquement citer les sources!

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Posté(e)
Haute Joux, Les Fourgs 1140m

thumbup1.gifthumbup1.gif Très bonnes remarques Cirus !

on avait fait les mêmes remarques l'année passéewhistling.gif

Si Mike veut faire un commentaire sur un sujet, il doit mettre les références par ordre de venue, rigueur scientifique sorcerer.gif

Pour toute publication ou thèse par exemple (quelques souvenirs pour moi, de numérotation fastidieusebiggrin.png ) il faut s'astreindre à ça!

bref, un sujet intéressant tout de même, merciwink.png

Pour moi, toujours un zonal ondulant, avec un déficit de 0.5° sur l'ensemble de l'hiver...mais , bof, c'est pas clair pour l'instantfear.gif

En bref flux NO dominant (alternance zonale et descente nord humide par dorsale atlantique)

tout à fait kirst2wink.png

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on avait fait les mêmes remarques l'année passéewhistling.gif

Si Mike veut faire un commentaire sur un sujet, il doit mettre les références par ordre de venue, rigueur scientifique sorcerer.gif

Pour toute publication ou thèse par exemple (quelques souvenirs pour moi, de numérotation fastidieusebiggrin.png ) il faut s'astreindre à ça!

bref, un sujet intéressant tout de même, merciwink.png

Pour moi, toujours un zonal ondulant, avec un déficit de 0.5° sur l'ensemble de l'hiver...mais , bof, c'est pas clair pour l'instantfear.gif

Oui en effet c'est un peu bizarre un hiver sous dominante "zonal" même ondulant couplé avec un déficit de 0,5° sur l'ensemble de l'hiver...ou alors ça cache nécessairement de bons "coups de froid" bien sympatoches pour moduler ton zonal...
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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Excuses, j'ai oublié de mettre effectivement le lien dans mon post.

Tu pouvais également mettre le nom du topic en moteur de recherche, tu serais tombé directement dessus.

Le post de Mike correspond au premier post de Chionomaniac sur le topic du lien que vient de poster Sky.

Merci Frédéric et Philippe default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">L'habitude du "prêt à consommer" default_blush.png
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