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COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m

Il faudra une belle anomalie chaude pour venir à bout de ces vents zonaux qui servent de barrière protectrice du frigo polaire.

Si la configuration zonal persiste pendant l’hiver, il faudra compter sur les doigts de la main les possibilités de descentes arctiques en moyenne latitude, sans compter qu’elles ne concerneront pas forcément l’Europe de l’ouest.

Si le vortex polaire se trouvait très chahuté, ça pourrait faire mal quelque part...

Bin finalement, je trouve ça pas mal du tout ce qu'il se passe en ce moment Jack.

Un bon gros dynamisme Atlantique "à l'ancienne" qui contraint le Jet à onduler par la suite. Ondulation = bouffée chaude en haute latitude. On remarque sur les diagrammes qu'à LT et TLT cette tendance ondulatoire ce dessine. C'est un très bon marche pied pour l'hiver selon moi.

Mais... pas d'arrivée de l'hiver avant le 15 Novembre à mon avis.

Neige temporaire dans les ondulations en moyenne montagne d'ici là.

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Bin finalement, je trouve ça pas mal du tout ce qu'il se passe en ce moment Jack.

Un bon gros dynamisme Atlantique "à l'ancienne" qui contraint le Jet à onduler par la suite. Ondulation = bouffée chaude en haute latitude. On remarque sur les diagrammes qu'à LT et TLT cette tendance ondulatoire ce dessine. C'est un très bon marche pied pour l'hiver selon moi.

Mais... pas d'arrivée de l'hiver avant le 15 Novembre à mon avis.

Neige temporaire dans les ondulations en moyenne montagne d'ici là.

+1 thumbup1.gif

Une situation de flux zonal telle que celle que nous connaissons ne peut pas durer éternellement, car elle donne évidemment lieu à des ondulations de la zone barocline, à terme. Du coup, si la configuration reste à peu près la même (vortex concentré, etc.), on peut s'attendre à ce qu'un jour ou l'autre, l'une de ces puissantes ondulations débouche sur un blocage. Je sais bien que l'exemple n'est pas des plus pertinents, mais sur CFS, ce n'est qu'une question de temps : on finit toujours par en arriver à l'isolation d'un bloc de hautes pressions à des hautes latitudes - on note d'ailleurs que sur les projections, ces isolations ont souvent lieu du côté de la Scandinavie/Russie européenne ; l'ondulation prend naissance sur l'Atlantique, elle est entraînée vers l'ouest par la puissance du flux, et aboutit après avoir parcouru un petit bout de chemin.

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Ouais enfin, du zonal on en a eu plus que jamais dans les années 90, et ce pendant des saisons entières. C'est pas pour autant que cela a débouché sur des blocages hivernaux favorables aux hivernophiles, bien au contraire.

Je n'enterre absolument pas les perspectives hivernales, mais juste pour dire que je suis dubitatif sur la théorie qui consiste à dire que les ondulations en zonal vont nous aider à avoir des situations plus favorables pour la suite. J'ai tendance à penser que c'est justement tout l'inverse. blushing.gif

Ce que je vois, c'est que sur GFS ou CEP le vortex reste bien concentré au moins jusqu'au 10 novembre. Après on n'en sait rien. Quant à CFS, il change de cap d'un run à l'autre, c'est trop aléatoire.

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+1 thumbup1.gif

Une situation de flux zonal telle que celle que nous connaissons ne peut pas durer éternellement, car elle donne évidemment lieu à des ondulations de la zone barocline, à terme. Du coup, si la configuration reste à peu près la même (vortex concentré, etc.), on peut s'attendre à ce qu'un jour ou l'autre, l'une de ces puissantes ondulations débouche sur un blocage. Je sais bien que l'exemple n'est pas des plus pertinents, mais sur CFS, ce n'est qu'une question de temps : on finit toujours par en arriver à l'isolation d'un bloc de hautes pressions à des hautes latitudes - parfois favorables à des flux nous ramenant le froid du vortex, parfois beaucoup moins.

Je partage aussi car c'est vraiment typique de notre climat en Europe de l'ouest. Un zonal dominant avec des ondulations dont une suffisamment puissante pour aller à un blocage durable. C'est ce genre d'évènements qui classifie nos hivers et quand la mayonnaise ne prend pas, l'hiver reste doux.

C'est surtout valable lors de la première partie de l'hiver avec un vortex polaire souvent concentré. En deuxième partie de l'hiver, les décrochage polaires sont plus fréquents à cause d'un vortex qui s'affaiblit.

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Posté(e)
COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m

Ouais enfin, du zonal on en a eu plus que jamais dans les années 90, et ce pendant des saisons entières. C'est pas pour autant que cela a débouché sur des blocages hivernaux favorables aux hivernophiles, bien au contraire.

Je n'enterre absolument pas les perspectives hivernales, mais juste pour dire que je suis dubitatif sur la théorie qui consiste à dire que les ondulations en zonal vont nous aider à avoir des situations plus favorables pour la suite. J'ai tendance à penser que c'est justement tout l'inverse. blushing.gif

Ce que je vois, c'est que sur GFS ou CEP le vortex reste bien concentré au moins jusqu'au 10 novembre. Après on n'en sait rien. Quant à CFS, il change de cap d'un run à l'autre, c'est trop aléatoire.

En fait, l'aspect ZO ne donne pas d'indices flagrant pour la suite à donner sur l'hiver.

Un exemple, notre fameux hiver 84/85, le plus neigeux et froid de la décennie 80's !

Octobre et début Novembre marqué par un gros ZO virulent, très perturbé et venteux.

http://www.wetterzentrale.de/topkarten/fsreaeur.html

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Ouais enfin, du zonal on en a eu plus que jamais dans les années 90, et ce pendant des saisons entières. C'est pas pour autant que cela a débouché sur des blocages hivernaux favorables aux hivernophiles, bien au contraire.

Je n'enterre absolument pas les perspectives hivernales, mais juste pour dire que je suis dubitatif sur la théorie qui consiste à dire que les ondulations en zonal vont nous aider à avoir des situations plus favorables pour la suite. J'ai tendance à penser que c'est justement tout l'inverse. blushing.gif

Ce que je vois, c'est que sur GFS ou CEP le vortex reste bien concentré au moins jusqu'au 10 novembre. Après on n'en sait rien. Quant à CFS, il change de cap d'un run à l'autre, c'est trop aléatoire.

Il y a eu quelques vagues de froid remarquables dans les années 90 malgré un zonal dynamique. Par exemple, février 1991, fin décembre 1996 et première décade de janvier 1997, deuxième moitié du mois de novembre 1993, décembre 1995... sans compter les patators avec les froids de basses couches.

Donc rien n'est impossible en régime zonal dynamique et haut en latitude, mais c'est plus rare et peut-être plus intense quand ça vous tombe dessus.

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En fait, l'aspect ZO ne donne pas d'indices flagrant pour la suite à donner sur l'hiver.

Un exemple, notre fameux hiver 84/85, le plus neigeux et froid de la décennie 80's !

Octobre et début Novembre marqué par un gros ZO virulent, très perturbé et venteux.

http://www.wetterzentrale.de/topkarten/fsreaeur.html

Tout à fait judd. Puis avant les années 90, nos hivers étaient plus frais, donc on a des cycles. Il ne faut rien enterrer du tout. Surtout que les paramètres sont différents des années 90 !
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Un bon gros dynamisme Atlantique "à l'ancienne" qui contraint le Jet à onduler par la suite [...] C'est un très bon marche pied pour l'hiver selon moi.

En fait, l'aspect ZO ne donne pas d'indices flagrant pour la suite à donner sur l'hiver.

Ne le prends pas mal Judd, peut-être que c'est moi qui ait mal compris, mais j'ai quand même l'impression que tu as affirmé une chose puis son exact contraire moins de 24 heures plus tard stuart.gif

"Dynamisme Atlantique", cela sous entend quand même activité zonale, après qu'elle soit rectiligne ou qu'elle ondule ce n'est qu'une variante - d'ailleurs climatologiquement parlant sur l'Atlantique c'est les ondulations qui sont le plus souvent la règle, et les flux rectilignes version règle d'écolier traçant une droite Terre Neuve --> Baltique qui sont l'exception.

Pour le reste, en effet, un zonal fort en octobre ne présage en rien de l'hiver suivant : j'ai regardé les 20 mois d'octobre les plus "zonaux" des dernières décennies et on trouve absolument de tout dans les hivers qui ont suivi. Judd a cité l'exemple de 84/85, encore qu'octobre 1984 n'avait pas été exceptionnellement zonal (20ème place depuis les années 1950). Le vrai exemple serait plutôt 1952, avec un octobre extrêmement agité suivi d'un hiver où on n'a quasiment pas vu la couleur d'un flux d'ouest. Mais bon, on a vu aussi des cas complètement inversés (zonal en octobre, zonal en hiver avec triple ration).

Ce qui pourrait paraître étonnant par contre à nombre d'entre vous, c'est la référence mal placée aux années 1990. Je sais, en général quand on parle zonal c'est immédiatement à cette décennie que l'on pense, pas forcément à tort d'ailleurs. Maintenant, sur les 20 mois d'octobre les plus zonaux de ces 65 dernières années, on trouve un seul représentant de la décennie 1990 : octobre 1998. En fait, la décennie 1990 est même la moins représentée dans le "top 20". La décennie la plus représentée, c'est celle des années 2000, avec 6 années dans le top 20 : 2000, 2001, 2002, 2004, 2006 et 2008. Etonnant, n'est-ce pas ? cat.gif

Cela fait partie des divers éléments que j'avais évoqué dans mon post sur le "shift climatique" de ces dernières années en Europe Occidentale : depuis quelques années, nous avons retrouvé des situations types qui étaient communes à celles des années 1960/1970 et jusqu'au milieu des années 1980, et en rupture avec le schéma qui avait prévalu notamment dans les années 1990. Nous avons plus régulièrement des conditions zonales en automne (comme dans les années 1960/1970) alors que c'était plus rare dans les années 1990, et nous avons à l'inverse moins de zonal en hiver comme dans les années 1960/1970 alors que c'est durant cette période que le zonal prenait ses droits dans les années 1990.

Comme disait Barth, les paramètres sont bien différents par rapport à ceux des années 1990 : on a les schémas synoptiques d'avant, mais sans avoir les températures d'avant.

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D'accord avec TreizeVents sur les caractéristiques plus ou moins zonales des automnes/hiver des années 1960/1970 et 1990.

Cependant, c'est peut-être un peu simpliste de dire :

on a les schémas synoptiques d'avant, mais sans avoir les températures d'avant.

En tout cas, cela reste à prouver.

Même si on "sent" bien que le réchauffement climatique est "cohérent" avec ce genre d'évolution. C'est comme affirmer qu'avec une même synoptique donnée, on aurait eu un "février 1956" (par exemple) il y a 50 ans... Cela est très complexe à prouver !

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Quand on compare 2012 et 1956 ou, au premier ordre, on a la même synoptique, on a tout compris. Paix en avait parler sur ce même forum à l'époque.

Oo C'est différent quand même ! En 1956, l'AS avait pu laisser filmer de très basses anomalies, ainsi il a fait très froid. En 2012, c'est pas le cas, et il a pourtant fait bien froid ! En 1956, c'était tout le mois de février, et non seulement la moitié en plus.

Surtout qu'en AS, on peut avoir la même " synoptique ", mais c'est tellement différent entre chaque vague de froid d'un AS !

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Oo C'est différent quand même ! En 1956, l'AS avait pu laisser filmer de très basses anomalies, ainsi il a fait très froid. En 2012, c'est pas le cas, et il a pourtant fait bien froid ! En 1956, c'était tout le mois de février, et non seulement la moitié en plus.

Surtout qu'en AS, on peut avoir la même " synoptique ", mais c'est tellement différent entre chaque vague de froid d'un AS !

C'est pour ça que j'ai précisé au premier ordre. Cela ne change pas fondamentalement la conclusion. En 1956 le terme advectif était prépondérant, en 2012 on a bourriné sur le radiatif pour avoir pas grand chose au final, par rapport au potentiel de la synoptique.
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C'est pour ça que j'ai précisé au premier ordre. Cela ne change pas fondamentalement la conclusion. En 1956 le terme advectif était prépondérant, en 2012 on a bourriné sur le radiatif pour avoir pas grand chose au final, par rapport au potentiel de la synoptique.

Et tu peux me faire montrer un peu, par un article ou quelque chose ce que tu dis ? default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Invité Sky Blue

Et tu peux me faire montrer un peu, par un article ou quelque chose ce que tu dis ? smile.png

Relis les analyses de Paix sur la VDF de février 2012 tu va comprendre.
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Invité Sky Blue

Merci smile.png

Un extrait de Mister Olivier.

Ce qui est surtout important je trouve est l'évolution de la synoptique des vagues de froid. Je ne veux en aucun cas minimiser cette vague de froid, je ne veux la retirer à personne, mais ce qui marque est l'évolution des conditions des vagues de froid. À la différence de 87 ou 56 où on a un blocage solide qui advecte du vortex polaire, on est maintenant obligé de batailler de plus en plus avec le refroidissement pour récupérer quelque chose. Au final, cette année cela donne quelque chose d'intéressant, mais qui n'a rien d'Arctique, et qui a simplement été produit localement, quelque part entre Moskwa, Mink et Kiev. D'où ma propension à m'exciter avec l'indice de blocage, car on approche de plus en plus les limites du possible avec cette dissymétrie croissante entre les anomalies hautes qui n'ont aucun problème à gonfler encore et encore, et ces anomalies basses qui ont de plus en plus de mal à gonfler.

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http://www.columbia.edu/~jeh1/mailings/2011/20111110_NewClimateDice.pdf

On est obligé de se taper des synoptiques de plus en plus aberrantes pour se choper des vagues de froid "normales". Par contre les extrêmes chauds ont besoin de moins en moins de synoptiques extrêmes pour se produire.

Il y'a des choses que tout un chacun peut faire. TreizeVents nous fait aussi parfois des analyses sans forcément qu'il ai besoin de le justifier avec des études. Tant que c'est fait dans un bon esprit et pas en désaccord avec les connaissances actuelles.

PS : Ah Philippe tu as ressuscité les propos de paix thumbup1.gif

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http://www.columbia.edu/~jeh1/mailings/2011/20111110_NewClimateDice.pdf

On est obligé de se taper des synoptiques de plus en plus aberrantes pour se choper des vagues de froid "normales". Par contre les extrêmes chauds ont besoin de moins en moins de synoptiques extrêmes pour se produire.

Il y'a des choses que tout un chacun peut faire. TreizeVents nous fait aussi parfois des analyses sans forcément qu'il ai besoin de le justifier avec des études. Tant que c'est fait dans un bon esprit et pas en désaccord avec les connaissances actuelles.

PS : Ah Philippe tu as ressuscité les propos de paix thumbup1.gif

Bon j'ai de la lecture, merci beaucoup !
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Cependant, c'est peut-être un peu simpliste de dire [...] En tout cas, cela reste à prouver.

Je ne vais pas prendre le temps de faire un long développement qui serait hors sujet, aussi je me contenterais d'un simple tableau réalisé vite fait d'où chacun en tirera les conclusions qu'il voudra :

[align=center]post-2200-0-68227200-1383075176_thumb.png[/align]

[align=center](Cliquez pour agrandir)[/align]

J'ai repris les valeurs moyennes du vent à 850 hPa au dessus de notre pays en hiver, en calculant la moyenne des dix dernières années, puis celle des dix années précédentes, puis celle des dix années précédentes et ainsi de suite.

En abscisse (axe horizontal), vous avez la valeur moyenne du vent zonal : plus cette valeur est positive et forte (donc en allant vers la droite), plus le vent zonal a été fort sur la décénnie considérée. Une valeur négative correspondrait à une dominance des vents d'est, on en a par exemple une sur l'hiver 1963, mais c'est excessivement rare.

En ordonnée (axe vertical), vous avez la valeur moyenne du vent méridien : une valeur positive correspond à une dominance des vents de sud, une valeur négative à celle des vents de nord. En règle générale ce sont plutôt les vents de nord qui sont dominants en hiver dans notre pays, mais il arrive assez régulièrement d'avoir des hivers où ce sont les vents de sud qui dominent (2007 pour le dernier exemple en date).

Allez, on va vérifier que vous avez bien compris : d'après le graphique, quel est le secteur de vent dominant dans notre pays en hiver ?

Ce sont les vents d'ouest-nord-ouest

Bon, ça c'était facile. Seconde question un petit peu plus complexe, mais si vous avez bien compris vous trouverez la solution rapidement : quelle est la valeur qui correspond aux hivers de la décennie 1993-2002 ?

Logiquement, c'est la valeur la plus à droite, celle qui a la plus forte moyenne de vent d'ouest (zonal). Vous noterez aussi, au passage, que c'est la décennie qui affiche la plus faible valeur de vents de nord : ils ont été dominants, mais de peu.

Et la on va poser la question qui fâche : et nos dix dernières années, c'est quelle valeur ?

Vous avez réfléchi au moins avant de cliquer ? tongue.png

Bon allez, réponse : c'est la valeur qui est le plus en bas dans le tableau, celle qui a la valeur de vent du nord la plus forte et la seconde la plus faible de vent zonal. Oui, nous avons connu en hiver ces dix dernières bien plus de courants de nord que tous les autres "paquets" de dix ans précédents, accompagnés qui plus est de la seconde plus faible valeur de vent zonal (merci 2006 et 2007, sans eux la moyenne arriverait péniblement à 3 m/s !).

Maintenant je l'ai dit, je ne vais pas vous faire un pavé ce soir sur le sujet, pas le temps et de toute façon je pense que l'on a assez dévié comme ça. Mais si vous voulez vraiment vous triturer les méninges, moi je veux bien qu'on m'explique comment cela se fait avec de telles valeurs de vent, la dernière décennie trouve encore le moyen d'être la seconde la plus chaude du lot. Et autrement qu'avec juste des "c'est la faute à pas d'chance, c'est juste que les vagues de froid sont passées à côté". Le pas d'chance, cela explique un épisode, cela explique deux épisodes, mais c'est foireux pour expliquer dix ans de climatologie.

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Merci pour ton post, toujours très intéressant wink.png

Maintenant je l'ai dit, je ne vais pas vous faire un pavé ce soir sur le sujet, pas le temps et de toute façon je pense que l'on a assez dévié comme ça. Mais si vous voulez vraiment vous triturer les méninges, moi je veux bien qu'on m'explique comment cela se fait avec de telles valeurs de vent, la dernière décennie trouve encore le moyen d'être la seconde la plus chaude du lot. Et autrement qu'avec juste des "c'est la faute à pas d'chance, c'est juste que les vagues de froid sont passées à côté". Le pas d'chance, cela explique un épisode, cela explique deux épisodes, mais c'est foireux pour expliquer dix ans de climatologie.

Il n'y a rien à expliquer. Le fait est que la réalité est ce qu'elle est. Ce n'est pas due au hasard à ce stade, mais au déroulement logique des événements qu'on s'attend à voir dans un monde en réchauffement. On en revient toujours aux mêmes bases, mais après y'a ceux qui s'en rendent compte et ceux qui s'enferment dans leur utopie. Libre à eux, mais après il faut pas s'étonner d'avoir un problème avec son rapport au réel.

J'ai posté un lien d'une étude plus haut, je re-post aussi celle-ci qui avait été posté en 2010 par TreizeVentilateurs ( tongue.png ).

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2010GL044613/abstract ( avec la participation de Cassou d'ailleurs ).

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Quand on compare 2012 et 1956 ou, au premier ordre, on a la même synoptique, on a tout compris. Paix en avait parler sur ce même forum à l'époque.

Là, j'ai quand même des doutes sur cette affirmation. 2012 a été beaucoup moins bien que 1956 c'est sûr, mais comme le dit Barth, il faut voir qu'en 1956 ça a duré tout le mois contre "seulement" une douzaine de jours en 2012.

Parce que oui, entre 1956 et 2012 il y a eu le réchauffement certes, mais quand on sait que celui-ci est entre 0.5 et 1 °C, la même synoptique qu'en 1956 nous donnerait quand même un mois mémorable (on aurait -9 °C d'anomalie contre -10 °C...).

Si on compare uniquement les périodes respectives du 1er au 12 février, 1956 est plus froid que 2012, mais la différence n'a pas été si énorme que cela. Quelques jours avant le début de la VDF de 2012, les modèles nous avaient prévu presque les mêmes T° à 850hpa qu'en 1956.

Et comme le montre ce sujet de TreizeVents (avec le fameux "bleu qui devient moins bleu"), la réalité a été bien moins froide que ça :

/topic/76749-gfs-et-le-bleu-qui-devient-moins-bleu/'>http://forums.infoclimat.fr/topic/76749-gfs-et-le-bleu-qui-devient-moins-bleu/

On pourrait en effet penser que le RC a fait son effet, et que les modèles ne le prennent pas toujours en compte dans leur prévision, d'où le fait que leur prévision a été trop froide. Cependant, la dernière réponse à ce sujet provient de Quercus, et celle-ci est très intéressante (je trouve d'ailleurs dommage que personne n'y a prêté attention)

/topic/76749-gfs-et-le-bleu-qui-devient-moins-bleu/#entry1758109'>http://forums.infoclimat.fr/topic/76749-gfs-et-le-bleu-qui-devient-moins-bleu/#entry1758109

Je cite :

"Au final, et pour toutes ces raisons, si le bleu devient effectivement moins bleu sur l'Europe de l'ouest, on voit bien que le bleu devient au contraire + bleu vers les pays baltes. La mégalopole, l'enneigement au sol, et tout autre phénomène situé au niveau du sol n'ayant rien à voir là-dedans... Autrement dit, ce n'est pas la masse d'air sibérienne qui est atterrée, c'est son déplacement vers l'ouest qui n'est pas suffisant pour que la France soit touchée de plein fouet.

"

Au final, la VDF historique a bien eu lieu et a même été plus forte que prévu sur les modèles. Seulement celle-ci s'est surtout concentrée sur les pays baltes, de mémoire on avait des anomalies mensuelles entre -5 et -8 degrés entre la Pologne, l'Estonie et l'Ukraine, c'est assez exceptionnel.

Maintenant, comparons les 2 cartes de 1956 et 2012 :

1764365797archivesnh_1956_2_2_0_0.png

994032207archivesnh_2012_2_2_0_0.png

J'ai mis des flèches pour montrer où l'air glacial circulait en suivant les isobares de l'anticyclone. En 1956, l'anti était de type AS, centré sur la Norvège et la Suède et pouvait ainsi faire débouler tranquillement l'air glacial jusqu'en France (où l'on a eu une VDF historique). En 2012, l'anti est bien plus à l'est et plutôt AR car centré en Russie, la jonction n'était pas suffisante entre l'AA et l'AR pour faire débouler l'air glacial en France, celui-ci est parti vers les pays baltes, ce qui a fait qu'on a eu en France une VDF forte mais loin d'être historique.

Patience, un jour la synoptique de 1956 se produira sûrement (et avec l'état de l'Arctique en ce moment, c'est encore plus probable), et beaucoup de gens seront surpris...

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