Suivi du temps en Île-de-France - février 2025

[Dark_Purple]

Nuages bas qui défilent et fraîcheur avec 3°C actuellement.

 

Les 25mm+ d'hier ont complètement effacé la régulation des 2 dernières semaines. La Rémarde et l'Orge ont réagi immédiatement en débordant allègrement sur leur lit étendu. Les travaux de réfection des chaussées endommagées par les crues d'octobre dernier sont mis à mal.

Pas mal d'inondations urbaines hier soir, avec les égouts qui refoulaient dans les points bas (Guisseray, Port-Sud).

 

Beaucoup de canards sur les chemins au lieu de sur l'eau comme habituellement, je ne sais pas dire si cela a un lien en revanche ?

[Mirlou]

Il y a 1 heure, fran39 a dit :

 

C'est dur de ne pas y voir un lien avec le fait que l'atmosphère n'a jamais autant contenu de vapeur d'eau depuis le début ds mesures.

 

Hier soir, en rentrant à vélo par le Bois de Vincennes, au moment où le vent de NO se renforçait (rafales à 60 km/h), il y avait d'immenses flaques à traverser... des sols hyper humides, et puis, soudain, le grand fracas d'un arbre qui s'effondre sur le chemin. à quelques instants près je me prenais un arbre sur la tête, quelle fin ça aurait fait !

 

Tout ça pour dire que les sols sont une fois de plus hyper mouillés, hyper meubles. C'est pas le moment qu'une tempête arrive.

Belle frayeur j'imagine ! C'est quelle route ?

[logos]

La pluie revient déjà sur Paris. Peut-être 2 à 3 mm à ajouter pour finir le mois d'après les dernières sorties à mailles fines et le radar.

[dadou93]

Il y a 7 heures, fran39 a dit :

 

C'est dur de ne pas y voir un lien avec le fait que l'atmosphère n'a jamais autant contenu de vapeur d'eau depuis le début ds mesures.

 

Hier soir, en rentrant à vélo par le Bois de Vincennes, au moment où le vent de NO se renforçait (rafales à 60 km/h), il y avait d'immenses flaques à traverser... des sols hyper humides, et puis, soudain, le grand fracas d'un arbre qui s'effondre sur le chemin. à quelques instants près je me prenais un arbre sur la tête, quelle fin ça aurait fait !

 

Tout ça pour dire que les sols sont une fois de plus hyper mouillés, hyper meubles. C'est pas le moment qu'une tempête arrive.

Grosse frayeur !

J'avais fait le même constat  dernièrement. J'étais passé par un parc donc les flaques d'eau était tellement grande qu'elles avaient defiguré le parc. Des lacs qui se forment, les canards qui viennent s'y inviter, des cours d'eau qui montent, qui fusionnent. A partir de demain, on se dirige vers une semaine de temps sec mais c'est un mois de sécheresse qu'il faudrait pour assécher toute cette humidité.

Modifié hier à 15:50 par dadou93
Orthographe

[psncf]

Il y a 10 heures, Papusa a dit :

 

En fait après vérification à l'instant, c'est bien 25 mm 😉.

 

 

Ce genre de perturbations « shootées aux stéroïdes» en plein hiver n'est pas anodin. Est-ce qu'il y un lien avec l'anomalie de température de surface (SST) de l'océan atlantique (lien SST satellites/bouées) ? La synoptique joue aussi avec des masses d'air plus douces/humides qu'auparavant qui touchent la France.

 

En tout cas cela va être intéressant à suivre dans le futur.

 

 

Il y a à peine deux ans, après les séries de sécheresses qui ont frappé la France et l’Europe, on nous parlait sans arrêt de désertification. Pourtant, entre 1999 et 2002, on avait connu trois années particulièrement humides. 

 

 

Modifié hier à 18:23 par psncf

[Papusa]

Il y a 2 heures, psncf a dit :

Il y a peine 2 ans après les séries de sécheresses qui ont frappés la France et l'Europe, on nous vendais la désertification a gogo.

De 1999 a 2002 on avait connu 3 années hyper humide.

 

 

Merci pour cette remarque, car justement je me suis aussi fait cette réflexion ces derniers temps. Comme quoi les choses peuvent évoluer vite dans un sens comme dans l'autre. C'est aussi ça qui fait le "charme" de notre climat tempéré toute proportion gardée avec d'autres secteurs de notre planète ^^ (par exemple les USA). Peut-être que dans les prochains mois, années... on va retourner dans la boucle sèche ? (pour le récurrence d'hiver froid les carottes semblent être cuite )

[fran39]

Il y a 4 heures, psncf a dit :

 

Il y a à peine deux ans, après les séries de sécheresses qui ont frappé la France et l’Europe, on nous parlait sans arrêt de désertification. Pourtant, entre 1999 et 2002, on avait connu trois années particulièrement humides. 

 

 

Bonsoir, Si l'on admet que "désertification" est un peu exagéré , c'est vrai qu'il y a deux ans, la récurrence anticyclonique était à se poser des questions. Entre l'automne 2023 et cet hiver 2025 on a retrouvé une récurrence de saisons très arrosées (même si février était globalement à tendance anticyclonique).

 

Ceci dit, ici on parlait bien là d'intensité pluvieuse (par exemple 10 mm en une heure à Villacoublay hier, très inhabituel en février c'est le moins que l'on puisse dire), davantage que d'année record en termes de pluviométrie. Certes ça vient se rajouter au contexte humide. Mais dans le climat plus chaud qui est déjà le notre, les intensités pluvieuses sont augmentés en cas de synoptique humides, et, en même temps, les sols ont tendance à s'assécher plus vite en cas de synoptique sèche. C'est l'analogie de l'atmosphère en éponge, qui a tendance à grossir : à la fois elle peut pomper plus d'eau du sol et de la végétation, à la fois elle peut en restituer plus rapidement. 

 

EDIT : pour les amateurs de neige comme nous, cela signifie aussi que bien que les chances de neige diminuent pour des raisons évidentes de froid amoindri, des épisodes extrêmes au regard de la climatologie sont encore possibles, au moins théoriquement et bien que rendus plus rares, un peu à l'image des intensités neigeuses étonnantes du 21 novembre dernier.

Modifié il y a 23 heures par fran39

[psncf]

il y a 35 minutes, fran39 a dit :

Bonsoir, Si l'on admet que "désertification" est un peu exagéré , c'est vrai qu'il y a deux ans, la récurrence anticyclonique était à se poser des questions. Entre l'automne 2023 et cet hiver 2025 on a retrouvé une récurrence de saisons très arrosées (même si février était globalement à tendance anticyclonique).

 

Ceci dit, ici on parlait bien là d'intensité pluvieuse (par exemple 10 mm en une heure à Villacoublay hier, très inhabituel en février c'est le moins que l'on puisse dire), davantage que d'année record en termes de pluviométrie. Certes ça vient se rajouter au contexte humide. Mais dans le climat plus chaud qui est déjà le notre, les intensités pluvieuses sont augmentés en cas de synoptique humides, et, en même temps, les sols ont tendance à s'assécher plus vite en cas de synoptique sèche. C'est l'analogie de l'atmosphère en éponge, qui a tendance à grossir : à la fois elle peut pomper plus d'eau du sol et de la végétation, à la fois elle peut en restituer plus rapidement. 

 

EDIT : pour les amateurs de neige comme nous, cela signifie aussi que bien que les chances de neige diminuent pour des raisons évidentes de froid amoindri, des épisodes extrêmes au regard de la climatologie sont encore possibles, au moins théoriquement et bien que rendus plus rares, un peu à l'image des intensités neigeuses étonnantes du 21 novembre dernier.

Pourtant, c’est bien le mot désertification qui nous a été martelé de 2018 à 2022.

Voici un exemple pris au hasard 

https://www.novethic.fr/environnement/biodiversite/cop16-pour-la-premiere-fois-la-france-se-declare-affectee-par-la-desertification#:~:text=La métropole a notamment connu,les moins pluvieuses depuis 1959.

Je partage ton avis concernant la recrudescence des épisodes pluvieux marquants, mais cela reste à évaluer dans le temps.

Les épisodes les plus marquants ont été les épisodes de début octobre 2024 et l'épisode de neige très abondante du 21 novembre.

Modifié il y a 22 heures par psncf

[logos]

Micro averse inattendue sur Paris il y a quelques minutes.