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Vagues de froid dans le Sud-Ouest


KIPAWA
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Bonjour à tous,

Voila, je me décide à ouvrir ce sujet car une interrogation me "turlupine" depuis pas mal de temps.

Depuis quelques années je constate que dans la région Sud-Ouest du Sud-Ouest, c'est à dire Landes et Pays-Basque nous sommes en marge des vagues de froid et chutes de neige en plaine (exemple la période actuelle ou bien la période du mois de Décembre 2012) pour ne citer que ces deux exemples les plus récents. A la place nous sommes dans la douceur (actuellement il fait 12,2°C) mais avec une humidité assez conséquente, pluie, pluie, pluie........................

Je n'ai en souvenir des vagues de froid précèdentes que quelques matinées froides avec gelèes, rien de bien marquant par raport aux autres départements. Quand il y a période froide et que celle-ci atteind les départements cités, elle arrive "à bout de souffle" et repart aussi vite qu'elle est arrivée, chassée toujours par la douceur océane.

Les dernières vagues de froid, je dis bien vague de froid significative avec des journées sans dégel qui ont marqué les esprits ont eu lieu en 1985 et 1987. Depuis nous avons eu des périodes que l'on peut dire froide mais sans être exceptionnelles.

D'ou mon interrogation !

Le réchauffement des océans n'est-il pas une des causes ?

Par ce réchauffement les dépressions se trouveraient-elles "boostées" pour avoir plus de facilité à s'imposer sur l'air froid descendant sur la France ?

Quand je regarde la carte GFS je constate que la température est souvent plus élevées dans un triangle sud Gironde, Landes, Gers et Pyrénée-Atlantiques. Je me pose la question suivant : la chaîne des Pyrénèes ainsi que la forêt landaise n'ont-elles pas aussi une influence comme l'océan atlantique ?

Après ces quelques lignes peut-être que mon interrogation et mon ignorance auront trouvées réponses !

Bonne soirée à tous

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Bonjour,

Tu oublies la VDF de février 2012 en Aquitaine ( et ailleurs ) qui a été forte.

Sur les variations climatiques, je pense que la (dé-)forestation est un élément essentiel.

Les forêts apportent une régulation climatique importante, quand elles existent. Les arbres absorbent beaucoup d'energie en évapotranspiration.

La transformation en champs modifie l'évaporation, l'albédo du sol et augmente la T microclimatique, quoique microclimatique largement étendu n'est plus tellement "micro".

Cela influe également sur les inondations, ruissellement et sur le niveau des nappes phréatiques qui sont mal alimentées lorsque l'eau ruisselle au lieu de s’infiltrer. Les arbres sont des coupe-vents.

Dans le temps les champs étaient mêlés avec des haies qui bloquaient le ruissellement, maintenant les haies sont rares. L'eau déferle et peu de refuges pour les animaux ( sur ce point je ne pense pas que cela ait beaucoup d'influence climatique ).

Des récentes tempêtes ( Martin,... ) ont dévasté les forêts, cela aggrave un peu plus le problème.

Le reboisement influe selon les espèces plantées, les arbres ayant des caractéristiques différentes en évaporation.

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Expliquer la variabilité décennale avec la déforestation... mais quand même !

Il faut être clair, les 10 dernières années ont été dominées par un temps perturbé, avec beaucoup de neige en hiver.

Pas forcément des blocages continentaux (février 2012 en fut un beau), mais des blocages sur le nord-Atlantique qui ont à chaque fois précipité le retour de perturbations "polaires" sur l'Europe du Nord ou l'Europe de l'Ouest.

Donc à partir de là, on ne peut pas se plaindre quand on aime la neige. La France de plaine a connu de grosses chutes de neige à répétition depuis 2003. Et c'est une "chance" par rapport à la période allant de fin 1980 à 2000.

Un manque de froid hivernal, possible. Mais justement : les perturbations polaires n'apportent pas un froid sibérien. Ces perturbations polaires apportent aussi des étés pourris sur l'Europe du Nord.

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Il faut être clair, les 10 dernières années ont été dominées par un temps perturbé, avec beaucoup de neige en hiver.[...] Donc à partir de là, on ne peut pas se plaindre quand on aime la neige.

Ca, c'est de la réponse brute de décoffrage pour quelqu'un venu chercher des explications sur pourquoi il n'a pas connu de grandes vagues de froid ou d'épisodes neigeux depuis plusieurs années, j'admire particulièrement ton tact default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Plus sérieusement, je vis actuellement mon quatrième hiver dans les Landes, et mon cumul total de neige sur ces quatre hivers est de 1cm (2 x 0,5cm), donc j'ai un peu de mal aussi à considérer que "on est dans un cycle d'hivers très neigeux depuis 10 ans et on n'a pas à se plaindre" sick.gif Cela n'empêche que ton assertion est tout à fait juste pour 90% du territoire, il n'y a aucune contestation la dessus, mais ce qui est vrai pour 90% du pays est une bien piètre consolation à opposer ainsi à ceux qui sont dans les 10% restants.

Pour Kipawa : d'une certaine manière, il faut comprendre que l'extrême Sud-Ouest est par définition la région la moins propice de France aux épisodes hivernaux de grande ampleur. Et ce pour une raison simple :

- Les vagues de froid, elles viennent toujours de l'Est / Nord-Est. Donc pour arriver à Biarritz, elles doivent d'abord traverser toute la France (après avoir déjà traversé une partie de l'Europe), donc il n'y a rien d'étonnant à ce que non seulement les masses froides arrivent plus tard ici, et qu'elles y arrivent souvent atténuées.

- Les redoux, à l'inverse, ils arrivent toujours par l'Atlantique. Il n'y a rien d'étonnant non plus à ce que l'on soit donc toujours les premiers conviés au banquet des degrés celsius...

Après, la forêt joue aussi un rôle très particulier, mais qui est difficile à réellement quantifier. Elle a probablement un effet régulateur qui limite les excès de températures, mais d'un autre côté le massif landais est connu pour avoir un sol très sableux qui ne retient pas la chaleur et qui est sujet aux variations très importantes de température. C'est pour cela d'ailleurs que par temps clair et calme, les minimales qui sont relevées au coeur du massif landais sont régulièrement les plus froides du Sud-Ouest. C'est pour cela aussi que c'est dans les stations du massif forestier landais que l'on a relevé les plus grandes amplitudes thermiques (31,1° d'amplitude à Trensacq en 1990 !).

Après, il serait long et fastidieux de rentrer dans tous les détails qui jouent dans cette situation (forêt, Pyrénées, etc...). Le fond du problème, il est de toute façon dans le fait que notre région est celle où il faut avoir le plus de "réglages fins" pour obtenir des vagues de froid et/ou de neige conséquentes, et par voie de conséquence celle ou statistiquement cela foire donc le plus souvent pour tel ou tel détail. Maintenant, on n'est pas non plus un îlot de douceur totalement déconnecté du reste de la France, comme l'année dernière où par exemple la station de Dax a battu son record de froid pour un mois de février (bon d'accord la station a ouvert dans les années 1970 et n'a pas connu le terrible février 1956, mais c'est quand même révélateur du fait qu'on avait pas eu de valeurs aussi basses ici depuis au moins quarante ans). Enfin, du moins, on n'est pas toujours déconnecté... ermm.gif Même si cela fait bizarre tous ces reportages de neige et de verglas au 20 heures quand on arrive à son 40è jour consécutif sans gel alien.gif

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Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Pour Kipawa : d'une certaine manière, il faut comprendre que l'extrême Sud-Ouest est par définition la région la moins propice de France aux épisodes hivernaux de grande ampleur. Et ce pour une raison simple :

- Les vagues de froid, elles viennent toujours de l'Est / Nord-Est. Donc pour arriver à Biarritz, elles doivent d'abord traverser toute la France (après avoir déjà traversé une partie de l'Europe), donc il n'y a rien d'étonnant à ce que non seulement les masses froides arrivent plus tard ici, et qu'elles y arrivent souvent atténuées.

- Les redoux, à l'inverse, ils arrivent toujours par l'Atlantique. Il n'y a rien d'étonnant non plus à ce que l'on soit donc toujours les premiers conviés au banquet des degrés celsius...

Pour compléter l'analyse de TreizeVents, et pour répondre sur le fait que l'extrême SO subissait "tout de même" plus de VDF dans le passé (passé relativement lointain, années 80 par rapport à ce que tu dis), j'ai envie de dire que depuis Janvier 1987 la France n'a pas connu d'énormes VDF sur TOUT le pays où plein de records ont été battus (Février 2012 a été dans le genre sur certaines régions, plus "banale" sur d'autres régions), donc ta réflexion pour les Landes et le Pays-Basque vaut en fait pour toutes les régions françaises (en terme d'intensité du froid pas forcément en terme de neige comme le précise Cotissois). Donc, ce coin étant déjà à l'écart des grosses VDF, ça paraît logique qu'il passe quasiment ou complètement à travers des épisodes hivernaux de moindre ampleur...

Un exemple arbitraire pour mieux figurer ce que je dis...

Pendant une grosse VDF, on relève -17° je ne sais où dans le centre de la France, on va relever dans le même temps -10° sur le Nord de l'Aquitaine, puis un beau -8° sur le Pays Basque. (chiffres au pifomètre)

Pendant un épisode hivernal de moindre ampleur, on relève -10° dans le centre de la France, on va relever dans le même temps -4° sur le Nord de l'Aquitaine, puis sur le Pays Basque il ne gèlera même pas...

Comme expliqué par notre collègue landais, il y a un logique dégradé Nord-Est/Sud-Ouest lors des épisodes hivernaux, et même dans les températures moyennes de l'hiver hors VDF, donc logique que l'extrême SO soit le dernier servi...Si le froid en question qui déboule est suffisamment intense et a de la réserve, ça va permettre aux régions les plus océanisées d'avoir quand même leur compte, alors que si ce froid est "minime" comme actuellement (on reste dans un régime majoritairement atlantique malgré que ce soit des morceaux de vortex qui nous arrivent sur la face, rien à voir avec un flux continental comme en Février 2012), et bien, les régions au Sud de la Garonne se retrouvent être logiquement les dindons de la farce, sans que ce ne soit réellement une farce du coup...

Si ça peut te rassurer un peu, ici dans le bordelais, depuis une semaine, on a eu 2 gelées qui n'ont pas dépassé les -3°, et tout juste un peu de flocons mouillés la nuit dernière, sinon ce fut de la flotte et encore de la flotte...Et ce, malgré des températures nettement un cran en-dessous de votre coin (pas de "douceur" ici)...

Pour la situation de "triangle maudit" dont on a parlé à plusieurs reprises ces derniers jours, je n'ai pas assez de recul et d'observations à mon actif pour expliquer un rôle quelconque de la forêt ou des Pyrénées...Mais le facteur qui me semble peut-être important à étudier dans l'histoire est la situation de la région "au bout" du golfe de Gascogne, n'y a t'il pas un effet "d'engouffrement" dans ce fameux golfe qui ferait que le flux océanique se retrouve particulièrement amplifié "au bout" (donc dans le "triangle maudit") ?

Une hypothèse comme une autre...ermm.gifonline2long.gif

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Ca, c'est de la réponse brute de décoffrage pour quelqu'un venu chercher des explications sur pourquoi il n'a pas connu de grandes vagues de froid ou d'épisodes neigeux depuis plusieurs années, j'admire particulièrement ton tact biggrin.png

La question avait déjà été posée en partie "observations", et on avait répondu. Le fait de revoir la question ici c'est comme si notre réponse ne satisfaisait pas.

Alors certes ça manque de tact, là pour une fois je n'ai pas fait d'efforts de réserve, mais pour avancer la déforestation comme explication d'un "manque" de neige sur le pays basque, il faut aussi ne pas trop faire d'efforts.

Et rappeler que les 10 dernières années sont une chance pour les hivernophiles français, ce n'est pas de trop. Mais bon je n'insiste plus, certains aiment se lamenter.

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Expliquer la variabilité décennale avec la déforestation... mais quand même !

...

Non, je n'assimile pas la variabilité décennale, ou à long terme, à la déforestation.

Je considère que l'on a surtout des conditions de mesures variant avec la déforestation pouvant faire apparaitre un réchauffement régional dans les mesures et les observations.

En gros je considère qu'il y a des variations à long terme auxquelles se rajoutent des conditions locales à court terme liées à la déforestation ou même à l'urbanisation.

Je pense que nous sommes plus sensibles à ces variations à court terme, le cerveau humain étant fortement subjectif.

Ce n’est pas parce qu'une ville s’est construite et étendue en un lieu avec des mesures montrant en corrélation des augmentations de T que le climat s’est profondément modifié. Cela reste surtout un artefact. A contrario, on ne peut pas non plus dire que les variations locales ne changent pas du tout le climat. Il reste difficile, voire illusoire, de séparer dans les T ce qui est lié aux variations locales des variations climatiques.

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Il reste difficile, voire illusoire, de séparer dans les T ce qui est lié aux variations locales des variations climatiques.

Illusoire, rien que çà ?Jamais de bon sens hein, le "tout est possible".

Scepticisme.

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Simon, il y a quand même un pas entre faire remarquer à juste titre que la déforestation a très probablement eu un impact que nous ne savons pas quantifier à l'heure actuelle, et rejeter en bloc les recherches climatiques !

Entre la tempête Klaus et les ravages liés à l'invasion d'animaux nuisibles (scolytes), il est estimé que la région des Landes de Gascogne a perdu pas loin de 500000 hectares de forêt. Pour donner un équivalent, cela représente la surface d'un département comme les Bouches du Rhône ou du Jura, que l'on aurait entièrement déboisée en cinq ans : c'est quand même pas une hérésie d'affirmer qu'un tel bouleversement -parce qu'il n'y a pas d'autre mot- n'a pas un impact climatique au niveau local. Et à mon avis, oui, il est illusoire de penser que l'on peut évaluer l'impact de cette situation dans les températures relevées depuis une poignée d'années dans la région. D'une part parce qu'on n'a que des estimations des surfaces qui ont été ravagées et qu'en plus chacune à ses spécificités qui font qu'elles peuvent avoir des impacts différents (tu as les parcelles qui ont été nettoyées et qui restent à l'état de simple lande, celles qui ont été reboisées et qui sont couvertes de jeunes pins étant loin d'avoir la même influence qu'une parcelle adulte, celles qui n'ont pas été nettoyées et qui sont remplies d'arbres à terre en train de finir de pourrir, où encore celles couvertes d'arbres morts sur pied suite à une attaque de scolytes), et d'autre part parce qu'il est statistiquement impossible sur une période aussi courte distinguer ce qui relève de la variabilité climatique (bruit) de ce qui relève des tous ces changements.

Maintenant, cela ne veut pas dire non plus que les variations du climat local de ces dernières années ne sont pas non plus influencées par les modifications plus globales qui affectent notre planète. Je défends seulement l'idée que le climat local de ces dernières années = influence du déboisement massif de ces dernières années ( A ) + influence du changement climatique global ( B ) + variabilité naturelle ( C ), et où que tu le veuilles où non on ne peut pas quantifier de manière précise A, B et C.

Bon, cela nous éloigne un peu du sujet de départ quand même biggrin.png

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Pour en revenir au "froid" hivernal du sud-ouest il est en majeur partie due à des inversions de température. Seul février 2012 nous a donné un froid que j'appele dynamique c'est à dire présent et durable sur toute les couches d'air au contraire par exemple de janvier 1992 (-0.5° de Tnm à Bordeaux).

Un exemple de 2 jours avec les mêmes T au sol mais 2 dynamiques différentes .

19 Janvier 1992 : T à Bordeaux : -3.6° / 0.4° , brouillard.

http://www.meteociel...=0&map=0&mode=0

7 Février 2012: T à Bordeaux -3.2° / 0.3° ,neige au sol .

http://www.meteociel...=0&map=0&mode=0

On, peut aller voir aussi février 1991 avec une descente d'air froid à l'arrière des fronts pluvieux .

http://www.meteociel.fr/modeles/archives/archives.php?day=11&month=2&year=1991&hour=0&map=0&mode=0

Et on le sait les inversions ne favorisent rarement les chutes de neige (sauf sous le brouillards ) et se produisent sous les conditions calmes et de hautes pression au sol. Enfin l'épisode neigeux des derniers jours , notamment en Dordogne , montre à quel point les masses d'air froid ont du mal à se diriger vers le SO (et à y rester ). Dans tous les cas il nous faut un anti scandinve ou russe pour que l'air continental et glacial déboule chez nous .

Finalement il est rare chez nous (quoi qu'il en soit nous sommes plus proches de l'équateur que du pôle ) d'avoir des conditions favorables à la neige et aux VDF semblalbles à celle qui touche le nord .

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Simon, il y a quand même un pas entre faire remarquer à juste titre que la déforestation a très probablement eu un impact que nous ne savons pas quantifier à l'heure actuelle, et rejeter en bloc les recherches climatiques !

Toujours à me défendre... à croire que ma position est injustifiée ?

Si tu ne vois pas que Miaow fait un grand amalgamme pour avancer la déforestation comme élément "essentiel".

Sauf que "jamais" on ne doit avancer la déforestation comme explication de fréquences de vagues de froid en France, dans un devoir de climatologie c'est zéro pointé.

Et voyant que Miaow insiste, j'en déduis qu'il n'aime pas le discours commun. "Tout est possible". Scepticisme.

Et parce que je suis beau joueur : il y a des études sur l'impact de la déforestation en Amazonie sur le climat. Parce que là on touche à des échelles de 2000 km sur une zone qui n'a pas de flux moyen très fort. Mais en France, on ne peut pas faire une seule étude sur les vagues de froid ou de chaud sans parler du régime atmosphérique à grande échelle sur l'Atlantique. Tout le reste est secondaire, voire tertiaire même.

Et la logique (de base) c'est de relier le régime atmosphérique atlantique à la distribution de température de la mer, à l'état de la banquise, à la réaction avec ENSO, etc.

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St André de Cubzac (33)

Quelques éléments de réflexion, notamment les situations selon les flux, d'abord défavorables puis favorables :

Nord : généralement sec car trop près de l'anticyclone.

Nord-Est et Est : sec avec le massif-central plus à l'Est qui annihile les averses ou fronts neigeux.

Sud-Est : trop doux avec un léger foehn ou trop sec avec la barrière pyrénéenne à proximité.

Toux les flux à composante Ouest : influence de l'océan Atlantique, pas forcément au départ sur les basses couches, mais surtout en altitude. Ponctuellement et après des bonnes vagues de froid, neige temporaire...

Les situations qui peuvent être intéressantes :

Flux de Nord dépressionnaire rectiligne type janvier 2007. Le moindre basculement trop Nord-Ouest voire Nord Nord-Ouest peut ramener l'influence maritime. Néanmoins, un flux de NNO peut amener des averses neigeuses surtout en fin de nuit après un ciel dégagé...

Creusement dépressionnaire trajectoire Nord-Est à Sud-ouest (type février 1956), à condition d'être placé sur la face nord du système.

Occlusion par arrivée d'une dépression de l'Espagne type février 1986 : subtil jeu entre la résistance de l'air froid et l'humidité de l'air.

Conflit de masse d'air (type mercredi dernier), dans le cas où le rail océanique est très bas, et ou le Sud-Ouest est sur la frange nord des systèmes de basse pression.

Marais barométrique dépressionnaire après flux de Nord-Est froid (favorable pour le littoral), exemple du 28 décembre 2005

Ce n'est pas

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Bonjour à tous

Merci de vous intéresser au sujet que j'ai développé dans cette rubrique mais SVP restez "cool" ce n'est pas dans les altercations que l'on avance, soyez "diplomates" dans vos interventions. Que chacun émette son point de vue, c'est normal car chacun apporte un plus dans les connaissances climatiques.

En parenthèse et en complément au sujet je vous informe que je ne suis pas très jeune (65 ans) et en faisant appel à ma mémoire, en particulier au temps de ma jeunesse, je peut vous dire que j'ai connu des hivers beaucoup plus froid que maintenant, toujours dans la même région. C'est pour cela que je me suis décidé à ouvrir ce sujet.

Je vous souhaite une bonne journée

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Je regrette que vous vous lamentiez en référence à 1985 ou 1987, ce qui est plus nostalgique que compréhensible, mais vous ne serez pas le premier lool. Mais je regrette surtout que miaow ait tenté par 3 fois de remettre en question des choses absolument basiques, soit-disant qu'il est illusoire d'affirmer quelque chose.

Votre question est intéressante mais il faut analyser objectivement les choses : avant d'accuser quelque chose, il faut savoir c'est quoi la normalité. Et ces références aux vagues de froid historiques sont toujours un piège parce que les extrêmes sont par définition rares.

On pourrait avancer sérieusement le problème climatique (CO2) pour expliquer le recul du froid même si la neige reste largement d'actualité. Mais sujet trop sensible, que je ne veux pas développer.

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Bonjour Cotissois 31

Le mot "lamenter" n'est pas approprié, ce n'est qu'une constatation par rapport aux années passées et que vous n'avez peut-être pas connues.

(Je suis d'accord sur le fait que "les vagues de froid historiques sont toujours un piège et que les extrêmes sont par définition rares"

Quand je cite les années passées je ne fait pas référence aux années récentes mais aux années antérieures : exemple aux années 60 et antérieures même si j'ai cité les année 1985 et 1987 car elles font référence. J'ai aussi le souvenir de conversation avec les "anciens" qui m'ont rapporté leurs souvenirs des hivers début 20ème siècle et ce toujours dans les Landes. Les hivers étaient bien plus rigoureux même si notre climat est réputé pour être doux ou disons moins froid qu'ailleurs.

J'arrête la mon débat car je ne veux pas polémiquer indifiniement,cela devient un sujet infini et stérile qui n'a plus de rapport avec mes interrogations formulées au début du forum.

Bonne journée à tous, bonne journée Cotissois 31

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On parle de déforestation alors que la forêt augmente chaque année en france et ce depuis Napoléon. La forêt a tendance a attenuer les extrêmes et donc les température très froides, coupe les vents froid de nord. Le climat de beauce connait des ecarts type plus élevés que la sologne. La forêt joue un rôle de régulateur et en Europe celle ci croît sans cesse depuis le 19 ème siècle...

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