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Mais le scénario CEP 00z est carrément isolé dans le haut des courbes !

De toute manière, dans l'écrasante majorité des cas, les GF sont trop à l'Est, engendrant de la simple pluie stratiforme sur la Gironde avec des conflits orageux se situant bien plus à l'Est. En moyenne, c'est grosso modo, une ligne allant de la région Midi-Pyrénées à la Champagne Ardenne qui récolte les orages les plus significatifs. J'ai remarqué que les départements côtiers aquitains ne figurent pas parmi les contrées véritablement favorables aux orages intenses. Pour avoir des violents orages en Gironde, il faut de préférence un talweg ou une GF positionnée bien plus à l'Ouest (situation de juillet 2013), ce qui est bien plus rare que les configurations citées plus haut. En caricaturant, en Gironde, en été, on a le choix entre de la chaleur sans orage ou de la fraîcheur s'accompagnant de pluies stratiformes. Personnellement, mon choix est aisément fait (et vous le connaissez ). Bref, ce département est peu intéressant pour un passionné de météorologie : quasiment jamais de frimas hivernaux et peu d'orages intenses en été. Météorologiquement, c'est l'hégémonie dans la médiocrité qui triomphe ici.

Il est quand même déroutant de lire un nombre si important de plaintes de la part des fans de chaleur et de soleil alors que nous sommes dans un contexte de réchauffement global où les records de chaleur sont bien plus fréquents que ceux de froid ou de fraîcheur. Mais plus encore, nous vivons un mois d'avril excédentaire en terme de températures, mais non, le nombre de plaintes est croissant. Franchement, relativisez. Il existe des choses immensément plus problématiques dans la vie que plusieurs journées grises et fraîches, qui sont d'ailleurs amenées à être de moins en moins fréquentes. Même moi en période de forte chaleur, alors que j'y suis physiologiquement vulnérable, je ne me plains pas autant que vous. C'est dire ! Mes remarques à ce sujet sont peut être redondantes, mais je ne pouvais pas m'empêcher de réagir une nouvelle fois en voyant l'avalanche actuelle de lamentations. Certains parlent, ni plus ni moins, de « vision d'horreur » ... Mais, est-on au cours du tournage d'un nouveau film camping sous la pluie d'août ou bien sur un forum de météorologie ?

J'espère au contraire que la modélisation de ECMWF se réalisera, histoire d'éviter que la maison commence à surchauffer dès la fin avril, de transpirer abondamment dès le moindre effort et d'entendre d'interminables bruits de tondeuses... La nuit dernière, j'ai eu le plaisir de sentir la première odeur toxique de feu de forêt... tout pour me plaire... Qu'elles sont agréables ces nuits estivales... Mhm... un vrai régal... sans compter ces satanés moustiques. Quant aux fameux flux chauds et instables, on sait comment ça se termine... c'est à dire par un temps chaud et sec, insipide, sans la moindre activité orageuse.

Cela risque de durer, d'autant plus qu'à défaut de pouvoir avoir des orages violents, j'ai commandé à Dame Nature de la bruine et des tx de 18-20 degrés pour tout l'été. Il y aura même une LPN à 1500 mètres dans les Alpes en juillet.

Voir le jour se lever à 3h avec l'heure d'hiver en juin ? Pour les premières lueurs ok, mais il ne faut pas exagérer : le soleil se lèverait à 4h30 à Strasbourg et à 5h20 locales à Bordeaux. Quant au côté "déprimant" d'une journée estivale qui se terminerait à 20 heures, c'est très subjectif. Il y a quand même des choses infiniment plus importantes dans la vie qui influent sur le moral ! Ils font comment les anglais ? Je ne pense pas qu'ils dépriment davantage que les français. En tout cas, objectivement, l'heure d'hiver est plus proche de l'heure solaire et elle est meilleure pour la santé (en particulier pour le sommeil) que l'heure d'été. Bonne nuit

Ah... La fameuse heure d'été qui nous décale de 2 heures de l'heure solaire... Vivement que la Commission européenne se saisisse du sujet afin d'abroger la directive sur le changement d'heure, ce qui nous fera rester en permanence à l'heure d'hiver (GMT +1). Mais bon, vu la vitesse législative de l'UE, on va devoir se farcir le changement d'heure pendant quelques années supplémentaires, à moins que les Etats membres fassent pression sur la Commission. https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A12412 http://www.europarl.europa.eu/news/fr/press-room/20180202IPR97038/le-parlement-souhaite-une-evaluation-detaillee-du-changement-d-heure-semestriel Cette heure d'été est vraiment malvenue pour les gens (comme moi) qui ont tendance à veiller déjà tard. Je vais être encore plus décalé. Vive l'heure d'hiver !

Faible neige à Bouliac.

On retrouve effectivement des précipitations neigeuses à l'Ouest de la Garonne, mais plus à l'Est, c'est sec de chez sec. C'est un phénomène assez fréquent ici.

Oui, enfin, Fonky, on est sorti en décembre 2017 d'une récurrence particulièrement sèche qui avait commencé en juillet 2016. De plus, on a connu 3 étés chauds et secs d'affilée (2015, 2016 et 2017). En toute objectivité, on ne peut vraiment pas dire que la France soit plongée depuis longtemps dans un temps humide et dépressionnaire. Mars ne signifie pas systématiquement douceur et temps sec, bien au contraire. La France a même connu des fortes chûtes de neige à très basse altitude en avril (10 cm à Annecy le 17 avril 2005, par exemple). Mais bon, je pense que tu le sais déjà ! D'ailleurs, pour les amateurs de temps dépressionnaire comme moi, une réparation intégrale via des dommages-intérêts compensatoires impliquerait, justement, un été 2018 humide et (très) orageux, ponctué de bonnes périodes de fraîcheur !

Très faible neige sur Bouliac. L'épisode touche à sa fin sur le bordelais.

Oui enfin, avec ce scénario, il faut davantage s'attendre à des journées pluvieuses et douces qu'à des journées printanières et ensoleillées ! La boue risque d'être de la partie pour un bon bout de temps Peut être même, qu'après 3 étés secs consécutifs, on aura du zonal l'été prochain La roue tourne !

En même temps, le scénario CEP d'hier soir modélisait une situation exceptionnelle. Or, l'exceptionnel reste exceptionnel. Combien de fois les modèles ont modélisé des situations exceptionnelles à long terme... qui se sont soldées par des scénarios beaucoup plus atténués. Il ne faut pas oublier de recadrer une modélisation (qui plus est issue d'un déterministe !) par les probabilités et les statistiques. De plus, alors que GFS a le défaut d'être parfois instable et d'amplifier l'activité dépressionnaire, CEP a tendance à être parfois moins réactif et à sur-estimer légèrement les situations de blocage. Ce n'est pas la première fois qu'il s'entête dans un scénario idyllique pour les hivernophiles avant de changer son fusil d'épaule à l'approche de l'échéance. Bon, il reste encore des incertitudes mais mieux vaut garder la tête froide. Un scénario relativement banal avec de la neige de redoux a beaucoup plus de chances de se produire qu'une neige durable et généralisée.

Bonsoir, Pour clore la polémique : en réalité, les cartes de Météociel montrent la température à 850 hPa tandis que les cartes issues de l'extranet (que j'évoquais précédemment) affichent la température à 1500 mètres. Or, tim84 m'a précisé que la correspondance 850hPa <=> 1500m est valable en atmosphère standard, mais ce n'est pas toujours le cas. La confusion venait donc de là. En conclusion, ARPEGE 12z modélise bien, pour une période allant du lundi 26 à 16 heures au mardi 27 février à 07 heures locales, -16 à -18 degrés à 1500 mètres sur une partie importante du pays, tandis qu'à 850 hPa, la surface couverte par la masse d'air de -16 à -18 degrés est bien plus réduite. Merci de conserver ce message qui a une visée pédagogique. Bonne soirée

Bonsoir, non je lis très bien. En effet, sur l'espace ARPEGE de l'extranet de Météo France, on a bien du -16 à -18 degrés sur une bonne partie du pays (du Massif central au Nord-Est) à 1500 mètres d'altitude. Mais effectivement, sur les cartes météociel, à 850 hPa, la masse d'air est très légèrement moins froide. Malheureusement, je ne peux pas publier les cartes de l'extranet de MF en public.

ARPEGE 12z est remarquable dans la mesure où il modélise une masse d'air de -14 à -16 degrés (à 850 hPa) sur une grande partie de la France à partir de lundi.

Voici les rafales modélisées au niveau du sol : Ce run modélise, par exemple, des rafales de 130 à 140 km/h à l'intérieur des terres d'une grande partie du Pas-de-Calais, ce qui correspond à une violente tempête. Bien entendu, ce scénario reste hypothétique, mais ce run CEP 12z modélise bien une véritable tempête pour le Nord de la France. Bonne soirée.

Sur GFS, il s'agit d'une tempête sur la moitié Nord de la France : Par ailleurs, le champ rafales de GFS n'est pas fiable et peut sous-estimer les rafales dans un contexte convectif. Bonne journée !

Il a raison. Voici le diagramme de Paris : Bon après-midi.

L'échéance est encore particulièrement lointaine mais CEP modélise une dépression au creusement très rapide. De telles modélisations démontrent le potentiel très agressif de ce zonal associé à un courant jet particulièrement rapide. Depuis le début de l'hiver, il me semble qu'il s'agirait de la séquence zonale la plus dynamique. Bon après-midi.

La dépression est bien plus creuse que prévu (972 hPa) contre 979-980 hPa modélisés par GFS et ARPEGE à la même heure : http://www.infoclimat.fr/cartes/observations-meteo/temps-reel/pression-au-niveau-de-la-mer/iles-britanniques-angleterre-irlande.html

Tout à fait ! J'avoue que je me suis bien fait avoir par AROME Il ne m'aura pas une deuxième fois ! Bordeaux n'a même pas atteint les 100 km/h et je n'ai relevé que 51 km/h à 3m50 du sol chez moi Toute cette vigilance orange étendue pour des rafales convectives aussi aléatoires... Même si quelques stations ont relevé des rafales importantes (égales ou supérieures à 100 km/h), de telles valeurs sont particulièrement minoritaires. Même les stations particulièrement exposées (Pointe de Chassiron... etc) n'ont relevé que des valeurs bien inférieures aux modélisations d'AROME.

En tout cas, AROME a totalement exagéré les rafales convectives. Aucune rafale supérieure à 100 km/h n'a été relevée en Gironde dans l'intérieur des terres. Par ailleurs, aucune valeur remarquable n'a été observée sur le littoral où l'on est resté généralement en dessous de 110-120 km/h. La vigilance orange s'avère totalement injustifiée sur la base des observations alors qu'elle l'était sur la base d'AROME.

La ligne vient de passer sur l'agglomération bordelaise mais les 100 km/h n'ont pas été atteints visiblement.

Inquiétant... Sur ce run, des rafales de 130-140 km/h entrent dans les terres des départements côtiers... Localement, il risque d'y avoir des dégâts importants.