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Je n'avais pas relevé... C'est sans doute vrai, mais prend ton dictionnaire avant prêter aux autres de tels propos ! Ton assertion est un total non sens ! Tu ne rends vraiment pas service à Hansen..."La vérité scientifique n’est pas au programme des négateurs purs et durs du réchauffement climatique." CQFD. Florent.
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Crise mondiale après 2015 ??
florent76 a répondu à un sujet de florent76 dans Météo, environnement et société
Bush veut doubler la réserve stratégique de pétrole des Etats-Unis Le Président américain George W. Bush a demandé mardi au Congrès de doubler la capacité américaine de la réserve de pétrole stratégique pour la porter à 1, 5 milliard de barils d’ici 2027. « Pour protéger davantage les Etats-Unis contre une sévère interruption de notre approvisionnement pétrolier, je demande au Congrès de doubler la capacité actuelle de la réserve de pétrole stratégique », a indiqué George Bush lors de son discours annuel sur l’état de l’Union. La réserve de pétrole stratégique, dont la capacité actuelle est de 691 millions de barils, a été établie dans les années 1970 pour garantir l’approvisionnement en brut aux Etats-Unis en cas d’urgence. « Doubler la capacité de la réserve de pétrole stratégique permettra de couvrir environ 97 jours d’importations américaines à leur niveau actuel et de renforcer la capacité des Etats-Unis de répondre à d’éventuelles interruptions d’importations pétrolières », a expliqué le président des États-Unis. Source : http://www.enerzine.com/10/1885+Bush-veut-...e-petrole+.html FLorent. -
Crise mondiale après 2015 ??
florent76 a répondu à un sujet de florent76 dans Météo, environnement et société
Le pétrole brut dépend de l’hiver doux 21 janvier 2006 : le baril de pétrole brut atteint 68 $. Mi-janvier 2007 : il passe sous le seuil des 50 $. Les économistes l’avouent, ils n’avaient pas prévu ce « contre-choc » pétrolier. En un mois, les cours du brut se sont effondré, à New York comme à Londres, de 15 % ! En cause : un ralentissement anticipé de la croissance mondiale en 2007 et des températures hivernales supérieures à la normale de 15 % aux Etats-Unis et de 20 % en Europe... Mais ce n’est pas tout. « Il n’y a pas que le pétrole... Les cours de l’ensemble des matières premières ont baissé. C’est un mouvement plus général qui s’explique par un climat géopolitique moins tendu mais aussi la sortie des fonds d’investissement, moins enthousiastes sur ces marchés » analyse Frédéric Lasserre, directeur de recherche matières premières à la Société Générale. Reste qu’au 4e trimestre 2006, la planète a consommé 650 000 barils de moins par jour que ces 30 dernières années. Aux États-Unis, la consommation est en moyenne 30 % inférieure à la « normale ». Résultat, outre-Atlantique, on a carrément stocké 321,5 millions de barils... Dans la foulée, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a abaissé mi-janvier sa prévision de demande de pétrole en 2007 à 85,8 millions de barils par jour. Frédéric Lasserre est catégorique : « Le prix baril va remonter à court terme, mais globalement, il sera plus faible en 2007 notamment car l’hiver sera doux, à cause d’El Niño*. En 2007, le cours devrait se situer en moyenne autour de 57 $, contre 67 $ en 2006. » Il existe 60 % de risques pour que la température mondiale en 2007 se hausse de 0,54 degré au-dessus de la moyenne... Essence aux pompes : effet retard Pourquoi ne voit-on pas les prix baisser sitôt que le baril plonge ? Parce que la « baisse, qui devrait se poursuivre, connaît un effet retard, rassure Frédéric Lasserre : l’essence à la pompe, c’est du pétrole brut acheté il y a un mois et demi, puis transformé, raffiné, transporté... » Selon les chiffres du site www.prix-carburants.gouv.fr, le « sans plomb 95 » coûte aujourd’hui en moyenne 1,15 € le litre, contre 1,32 en juillet. Quant au diesel, il est passé sous la barre de l’euro, contre 1,12 € l’été dernier. Sandrine Allonier Source : http://www.economiematin.com/article.php3?id_article=4837 Florent. -
Crise mondiale après 2015 ??
florent76 a répondu à un sujet de florent76 dans Météo, environnement et société
La planète sera bientôt moins polluée... Publié le : 28 janvier 2007 par Caroline Quazzo La planète sera bientôt moins polluée, affirme un expert en ressources. En effet, les entreprises qui abandonneront le pétrole auront tout à gagner. Chaque année, pour s’approvisionner en pétrole, la planète dépense près de 2 000 milliards de dollars. Bien que le pétrole et l’automobile soient les industries les plus puissantes et les mieux établies au monde, un changement inexorable a déjà commencé pour reléguer le pétrole au rang des accessoires d’ici une cinquantaine d’années. En 1850, les lampes à huile de baleine éclairaient la plupart des foyers américains. Dans les neuf années qui suivirent, juste avant qu’Edwin Drake ne découvre du pétrole en Pennsylvanie, les cinq sixièmes de ce marché s’ étaient déjà tournés vers une source d’énergie moins onéreuse. De la même façon, des technologies efficaces pour économiser et remplacer le pétrole ont vu le jour ces trente dernières années et vont peu à peu faire perdre à l’or noir sa suprématie. Un tel changement prend du temps dans l’ automobile. Il a fallu près d’une dizaine d’années pour que le premier demi-million de véhicules hybrides arrive sur le marché américain [un véhicule hybride utilise en partie de l’essence et en partie une autre source d’énergie, comme l’électricité]. En 2007, vingt nouveaux modèles hybrides seront lancés aux Etats-Unis. Par ailleurs, l’efficience énergétique [la mise en œuvre de technologies permettant d’obtenir un meilleur rendement, c’est-à-dire l’amélioration des performances pour une même quantité de carburant consommé] s’impose enfin comme la priorité numéro un des constructeurs automobiles, ce qui permettra de réaliser des économies d’essence substantielles au cours des prochaines décennies. Les biocarburants vont d’autre part continuer à se développer à un rythme supérieur à 10 % par an. Il est à parier que l’autosuffisance du Brésil en 2006 et le projet suédois pour se passer du pétrole en 2020 feront des émules. Quelque 94 % des réserves pétrolières du monde sont détenues par des Etats qui ne savent pas ou ne veulent pas dévoiler la taille réelle de leurs gisements. Mais, quelle que soit la quantité de pétrole dont on dispose, il faut l’économiser chaque fois que l’énergie de substitution revient moins cher. A la différence des changements de comportement à court terme, les investissements en matière d’efficience sont irréversibles. Des véhicules sportifs et utilitaires conçus en 2000 avec des matériaux ultralégers coûtent trois fois moins cher en énergie que les véhicules classiques. Les économies réalisées en consommation de carburant permettent de les amortir en un an en Europe et au Japon et en deux ans aux Etats-Unis, où les prix à la pompe sont moins élevés. Rien qu’aux Etats-Unis, ils devraient permettre d’économiser à terme 8 millions de barils de pétrole par jour, soit autant que si l’on avait découvert sous Detroit une nouvelle Arabie Saoudite sûre et inépuisable. Par ailleurs, en 2007, Toyota deviendra le leader des voitures hybrides électriques : elles fonctionnent à l’électricité sur les courtes distances et à l’essence sur les trajets plus longs. Si l’on utilisait des matériaux ultralégers pour construire les voitures hybrides, leur efficience doublerait encore. Mettez-y du biocarburant, elle sera quadruplée, soit trente fois plus que ce qu’elle est aujourd’hui. Le Pentagone et le business sont à la tête du mouvement L’utilisation de toutes les technologies connues en 2004 réduirait le nombre de barils consommés aux Etats-Unis pour 1 dollar de PIB au quart de ce qui était consommé en 1975 pour ce même dollar. Il en coûterait environ 12 dollars par baril de brut économisé. Le gaz naturel et les biocarburants pourraient d’autre part remplacer le pétrole encore utilisé pour 18 dollars par baril. Ainsi, ne plus consommer du tout de pétrole aux Etats-Unis dans les années 2040 ne coûterait que 15 dollars par baril, soit le cinquième de son prix en 2006. Il va sans dire que ce sont des entreprises à but lucratif qui seront à la pointe de l’abandon du pétrole. Et, cerise sur le gâteau, ces changements réduiront de 42 % les émissions globales de dioxyde de carbone. Cette évolution inspire déjà une stratégie concurrentielle. La nouvelle flotte de gros camions de Wal-Mart [numéro un mondial de la distribution] augmentera d’un quart son efficience entre 2006 et 2007. En 2015, ces poids lourds seront deux fois plus efficients et permettront d’économiser ainsi jusqu’à 300 millions de dollars par an. En 2007, le Boeing 787 prendra son envol. Il sera 20 % plus efficient à prix égal que les appareils qui le précédaient. Quoi qu’il advienne, les marchés devront changer de dirigeants ou de façon de penser. Le nouveau directeur général de Ford, Alan Mulally, dont la stratégie d’efficience appliquée lorsqu’il était chez Boeing est devenue gagnante face à Airbus, va apporter chez Ford la technologie des matériaux ultralégers (qui entrent pour moitié dans la composition du Boeing 787), l’intégration des systèmes informatiques et les techniques d’innovation lors de la conception de nouveaux modèles. A Washington, en 2007, une forte voix va s’élever pour réclamer l’abandon du pétrole. Ce sera, de façon inattendue, le Pentagone, qui est le plus gros acheteur au monde de pétrole et d’énergies renouvelables. Cette attitude ne sera pas destinée à punir les magnats du pétrole pour leurs agissements pas toujours démocratiques et quelquefois à l’origine de conflits. Il s’agira surtout de prendre en compte le coût de la logistique pétrolière des armées ainsi que la vulnérabilité des convois de camions-citernes aux bombes des bords de route. Cette stratégie ne va pas seulement sauver des centaines de vies et des dizaines de milliards de dollars par an, elle va aussi accélérer les avancées technologiques, dans les matériaux ultralégers notamment, qui peuvent tripler l’efficience des véhicules civils (automobiles, camions, avions). C’est ainsi que le Pentagone va commencer à faire sortir les Etats-Unis et le monde de la dépendance au pétrole, si bien que personne n’aura plus besoin de se battre pour en avoir. On peut dès lors imaginer les Etats-Unis traitant de la même façon les Etats étrangers, qu’ils aient ou non du pétrole, tout en ne leur donnant aucune raison de croire que leur politique est motivée par le pétrole. Le pari du président russe, Vladimir Poutine, qui pense pouvoir rançonner les consommateurs de pétrole, va être perdu. La stratégie de la Chine, qui a donné en 2005 la priorité de son développement à l’efficience énergétique, commence à être payante. Des preuves décisives vont confirmer que la stabilisation du climat terrestre non seulement n’est pas ruineuse, mais peut au contraire faire gagner de l’argent (parce qu’économiser du pétrole coûte moins cher qu’en acheter). The Economist Traduction : Courrier International Source : http://www.humanvillage.com/article8822.html -
Energies renouvelables : les contrastes européens. par yilagence le 29/01/2007 L'Union européenne s'est fixé l'objectif d'atteindre 21% de consommation d'électricité provenant des énergies renouvelables en 2020. Selon un rapport de la Commission, la situation est considérablement différente d'un pays à l'autre et les prévisions tablent sur un taux de 18 à 19%. Si les États membres ont mis en oeuvre ces dernières années des politiques volontaristes pour développer les énergies renouvelables, il est difficile de savoir, à l'heure actuelle, si les objectifs européens seront atteints. Les experts évoquent un taux de 18 à 19% de consommation d'électricité produite à partir des énergies renouvelables en 2020 et non 21% comme l'exige la directive. Par ailleurs, l'objectif intermédiaire de 12 % d'ici 2010 ne sera probablement pas atteint, l'Union européenne espérant parvenir à 9 % pour cette échéance. La situation varie considérablement d'un État membre à l'autre, constate le rapport de la Commission. L'Allemagne, le Danemark, l'Espagne et la Finlande font partie des plus avancés et ont mis en oeuvre une politique énergétique qui leur permettra vraisemblablement d'atteindre les objectifs européens. Pour l'éolien, l'Allemagne arrive en tête de la production, suivie par l'Espagne, et le Danemark, qui totalisent, à eux trois, 84% de la capacité de production européenne. Les énergies renouvelables pourraient ainsi fournir, dès 2020, un quart de l'alimentation électrique en Allemagne, permettant d'éviter l'émission de 110 millions de tonnes de CO2. La biomasse, qui représente un potentiel important pour la production d'électricité et de chaleur au sein de l'UE, reste en revanche insuffisamment exploitée. Elle souffre d'un manque de soutien financier et seuls le Danemark, la Finlande et le Royaume-Uni connaissent actuellement des courbes de croissance importantes pour cette source d'énergie. De même, la production d'électricité photovoltaïque est encore faible et ne pourra se développer qu'avec une véritable politique de soutien pour rentabiliser les investissements des producteurs. Le retard français Très mal placée pour atteindre les objectifs 2010, la France fait partie des 6 pays les plus mal notés par le rapport de la Commission et reçoit la mention : « loin d'atteindre son engagement. Elle a en outre la particularité d'être dans les 5 pays européens dont la part d'énergie renouvelable a diminué même en normalisant le calcul, c'est-à-dire en tenant compte des aléa climatique telle les sécheresses et autres pannes de vent », souligne le Comité de Liaison des Energies Renouvelables (CLER). De fait, si la croissance des filières d'énergies renouvelables a été spectaculaire en 2005, c'est surtout parce que la France partait de très bas, avec moins d'une dizaine de Mégawatt issus du solaire photovoltaïque contre des centaines en Allemagne. Côté énergie éolienne, dont la puissance installée a augmenté de plus de 500 %, entre 2002 et 2005, la France atteignait 745 MW contre 20 000 en Allemagne. Même problème pour l'hydraulique : alors qu'elle détient le deuxième gisement hydrolien d'Europe et qu'elle possède le potentiel nécessaire pour remplacer trois ou quatre centrales nucléaires, les projets français attendent toujours l'indispensable soutien de l'Etat...Conséquence : les industriels français préfèrent investir à l'étranger. Le manque de volontarisme de certains états membres (notamment la Grèce et le Portugal) est d'autant plus déconcertant que l'opinion publique européenne est largement favorable aux énergies renouvelables. Selon une enquête d'opinion Eurobaromètre, publiée le 9 janvier par la Commission européenne, les Européens s'expriment très largement en faveur du solaire (80 %), de l'éolien (71 %) et de l'hydroélectricité (65 %). Enfin, au plan économique, le marché des énergies renouvelables représenterait, selon le Programme des Nations Unis pour l'Environnement, entre 40 et 78 milliards de dollars par an d'ici 2010. (voir article lié) Le Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) estime de son côté que les technologies liées à l'efficacité énergétique pourraient atteindre 87 milliards de dollars sur les trente prochaines années. Rappelons par ailleurs qu'en Europe, ce secteur devrait créer, à l'horizon 2010, 1 million d'emplois. Véronique SméeMis en ligne le : 22/01/2007 Source : Novethic. http://www.mediaterre.org/europe/actu,20070129070900.html Florent.
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Semaine du 5/02/2007 au 11/02/2007
florent76 a répondu à un sujet de Meteo-Corny dans Evolution à plus long terme
Redite et qui plus est dans le mauvais forum.../index.php?s=&showtopic=16180&view=findpost&p=405396%C3%B9'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...t&p=405396ù Quel est l'intérêt de ces messages si aucun recul ou analyse n'est proposé par rapport à ce que vous montrez ? /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Florent. -
Publication des Calendes 2007
florent76 a répondu à un sujet de metbeziers dans Tendances saisonnières
Fournis nous les calendes 2006 : on devrait pouvoir s'en faire une petite idée...Florent. -
Plongée dans le givre
florent76 a répondu à un sujet de Foehn dans Photos, vidéos et matériel de prise de vue
Superbes photos qui viennent encore enrichir un site déjà riche de clichés d'exceptions... Quel plus beau souvenir des inversions thermiques en sévissent depuis quelques jours dans le Sud-Ouest que ces cristaux de givres ? Bravo !Florent. -
Semaine du 5/02/2007 au 11/02/2007
florent76 a répondu à un sujet de Meteo-Corny dans Evolution à plus long terme
Une prévision présente une part de risque : le but est de tenter de la minimiser au maximum pour en prendre le moins possible... A partir de là, on affine peu à peu la prévisions des périodes les plus éloignées qui ne sont jamais écrite très à l'avance. Ainsi, la donne peut encore évoluer, mais ce soir ce blocage est vu comme plutôt temporaire, sans pour autant vraiment s'écrouler complétement : c'est ce que j'ai expliqué, on reste entre deux, entre blocage et forte influence anticyclonique en zonal faible. Sans doute, mais les résultats sont là aussi : consultes les précédents bulletins, il y a étonnamment peu d'écarts même à dix jours parfois, ce pourquoi je procède à ce type d'analyse qui me semble plus judicieuses du point de vue du recul nécessaire à adopter vis-à-vis du long terme que l'étude de chaque run de modèles déterministes, voire même ensembliste parfois. Cela ne m'empêche pas de les consulter et de les analyser aussi évidemment, car les mécanismes qui feraient le temps des prochains jours y sont plus détaillés : disons que cela permet peut-être mieux d'en dégager l'essentiel. Attention aux intimes convictions en prévisions, elles sont souvent de nature à nous aveugler et à ne pas permettre de percevoir ce qui crève pourtant l'écran.Florent. -
Nouveau forum "Phénomènes météorologiques violents"
florent76 a répondu à un sujet de Sam82 dans Vie du site Infoclimat
Pourquoi pas... De toute manière, un contrôle strict de la modération est nécessaire en entrée de ce type de forum, à l'image de ce qui se pratique en Grande-Bretagne ou en Allemagne... Après, c'est soit en aval ou en amont, cette dernière possibilité ayant l'avantage d'éviter l'insertion intempestive de sujets hors cadre.Florent. -
Semaine du 5/02/2007 au 11/02/2007
florent76 a répondu à un sujet de Meteo-Corny dans Evolution à plus long terme
Pourquoi pas une redite du scénario que nous venons de vivre... Ce n'est pas de la grande vague de froid, mais c'est un temps bien hivernal avec quelques températures bien basses localement. Et si la neige est en plus au rendez-vous, que demander de plus !Je pense que nous y verrons plus clair en milieu de semaine. Wait and see ! Florent. -
Nouveau forum "Phénomènes météorologiques violents"
florent76 a répondu à un sujet de Sam82 dans Vie du site Infoclimat
Merci Vincent pour ces précisions, j'espère vous avoir aidé en tout cas pour la définition de tout cela...Petite question : Si l'ouverture des sujets est réservée aux modos, dans le cas où un forumeur a une observation de phénomène violent à signaler, techniquement, comme fait-il ?? Si je te comprends bien, on ouvrirait les sujets au départ dans le forum de suivi du temps en France ou en Europe et dans le Monde selon les cas et ensuite vous déplacez tout ce qui concerne effectivement le forum ici bien référencé et titré ? Florent. -
Semaine du 5/02/2007 au 11/02/2007
florent76 a répondu à un sujet de Meteo-Corny dans Evolution à plus long terme
J'essaie toujours d'évoquer à long terme la possibilité qui me semble être majoritaire... Je prends plus de recul que l'an dernier encore, mais je ne pense pas avoir significativement évolué sur ce point. Si une vague de froid est passé dans mes bulletins l'an passé, c'est que c'était plus qu'un bruit de fond et que nous sommes passé vraiment pas loin... Considérer les runs les plus nombreux fonctionnent dans le plus grand nombre de cas, mais pas à 100% : il y a toujours les évolutions de dernières minutes, le réglage fin qui change tout dans certaines configurations "sensibles" au moindre décalage. C'est ce qu'il s'est produit l'an dernier dans un sens négatif pour le froid : l'inverse est evidemment possible et pourra se produire un jour ou l'autre. Florent. -
Semaine du 5/02/2007 au 11/02/2007
florent76 a répondu à un sujet de Meteo-Corny dans Evolution à plus long terme
Tout dépends de la définition d'une vague de froid... Pour faire simple, pas plus de froid que ce que l'on a connu la semaine passée pour l'heure. Si cela évoluait de manière sensible, je ne manquerai pas de le signaler évidemment !Certains runs étaient très beaux, mais ils ne sont restés que des runs trop isolés à des pas de temps lointain pour devenir une tendance fiable. Mais les modèles se cherchent et on ne peut encore fermer la porte à un bon coup de froid : il suffit que le blocage actuellement perçu comme devant être temporaire autour du 5/02 fasse de la résistance. Auquel cas, on pourrait confiner à la petite vague de froid vers le 10 février. Je tenais simplement à expliquer que nous n'en sommes pas là et que c'est un peu tôt pour prévoir du "gros"... Florent. -
Semaine du 5/02/2007 au 11/02/2007
florent76 a répondu à un sujet de Meteo-Corny dans Evolution à plus long terme
C'est ce qui est le plus probable ce soir et depuis 2-3 jours et pas une vague de froid comme certains l'avancent. Evidemment, des évolutions sont possibles et d'autant plus que l'on s'éloigne dans le temps : comme chacun sait, les réglages fins font beaucoup et la position des hauts géopotentiels entrevus est loin d'être précise : une descente froide est probable sur l'Europe centrale et notre facade Est pourrait y trouver son compte sous la forme de quelques chutes de neige la semaine prochaine si tout se cale bien.Florent. -
Semaine du 5/02/2007 au 11/02/2007
florent76 a répondu à un sujet de Meteo-Corny dans Evolution à plus long terme
Exact... Le blocage semble à l'heure actuelle relativement temporaire. Hors, il faut un peu de temps pour que les masses d'air les plus froides affluent jusqu'à l'ouest de l'Europe. Trois, quatre jours de blocages pourront nous valoir de fortes gelées dans tous les "trous à froid", mais guère plus si l'anticyclone ne campe pas plus longtemps sur ses positions... Tout cela reste largement à préciser tant c'est encore éloigné dans le temps... une situation au moins comparable à celle de la semaine passée en matière de froid a encore largement le temps d'émerger.Florent. -
Pluies torrentielles : 81 morts selon un nouveau bilan (Angola) Les pluies torrentielles qui se sont abattues lundi sur l'Angola ont fait 81 morts, essentiellement dans la capitale Luanda, selon un nouveau bilan communiqué vendredi par les pompiers. "Lors des opérations de recherches, dix cadavres en plus ont été retrouvés à Luanda. Cela porte le bilan à 81 morts", a déclaré à l'AFP Faustino Sebastiao, porte-parole des pompiers. Selon lui, 18 personnes étaient toujours portées disparues vendredi. A Luanda, des camps d'hébergement ont été installés en différents points de la ville pour venir en aide aux familles dont les maisons ont été inondées ou détruites. Les liaisons entre le centre-ville et les zones sud et nord-est de la province de Luanda ont été rétablies, l'Institut national des Ponts ayant remis en état deux ponts qui avaient été endommagés lundi. Les communications téléphoniques avec l'étranger ont également rétablies, a annoncé à la radio officielle un porte-parole de la compagnie étatique Angolatelecom. Toutefois, la petite commune de Cacuaco, située à près de 10 km au nord de la capitale, où le plus grande nombre de victimes a été comptabilisé, restait toujours isolée vendredi en raison de l'effondrement d'un pont. Le gouvernement a lancé un plan d'urgence et débloqué 10 millions de dollars pour aider les personnes affectées par les pluies et inondations. Source : http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,...10@7-347,0.html Florent.
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Pluies diluviennes aux Canaries De fortes pluies s'abattaient depuis samedi sur les Iles Canaries, causant des inondations et de coupures de routes notamment dans les îles de Grande Canarie et d'El Hierro. Face à ces intempéries, le gouvernement régional a déclaré l'alerte maximale recommandant à la population de prendre toutes les précautions nécessaires. Dans l'île de Grande Canarie, les autorités locales ont procédé dimanche à l'évacuation d'un immeuble de 47 logements dans la localité de Jinamar, au sud de Las Palmas, suite à la chute d'un mur limitrophe du bâtiment, causée par les pluies incessantes qui s'abattaient sur le sud de l'île. Plusieurs véhicules qui étaient garés à côté ont été ensevelis sous les décombres. Les autorités annoncent également que plusieurs logements ont été inondés dans la zone de Tafira et de Marzagan et à Santa Briagida et que des voies ont été fermées à la circulation suite aux crues. On ne déplore pas de victimes. La petite île d'El Hierro a été la plus affectée par les précipitations. Plusieurs infrastructures hydrauliques et logements y ont été endommagés par la chute des pluies et le déluge. Le Gouvernement autonome a, d'autre part, prorogé l'état d'alerte maximale annonçant la tombée des pluies qui pourraient atteindre les 150 millimètres cube dans les îles de Lanzarote et de Fuerteventura. Source : http://www.aujourdhui.ma/couverture-details51919.html Le 29-1-2007 Florent.
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Volcan Chiveloutch en éruption (Kamtchatka, Russie)
florent76 a posté un sujet dans Météo, environnement et société
Volcan en éruption au Kamtchatka : un nuage de cendres de plus de 100 km 10:40 | 29/ 01/ 2007 PETROPAVLOVSK-KAMTCHATSKI (Russie), 29 janvier - RIA Novosti. Un nuage de cendres formé par l'éruption du volcan Chiveloutch qui s'est réveillé en décembre dernier sur la presqu'île russe du Kamtchatka, en Extrême-Orient, s'est étendu dimanche jusqu'à plus de 100 km à l'est du pic. Le volcan a craché deux colonnes de gaz et de cendres à 3.500 m d'altitude, a précisé à RIA Novosti la cellule locale du Service géophysique de l'Académie russe des sciences. L'activité sismique dans les environs du Chiveloutch a quelque peu diminué, notent des spécialistes, mais des images satellites révèlent une anomalie thermale dont la température atteint 63°C dans la zone du dôme actif. Le volcan Chiveloutch, d'une hauteur de 3.283 m, s'est réveillé le 5 décembre dernier après une année de calme. Depuis, certains jours, des colonnes de gaz et de cendres surplombent le pic. Une couche de cendres recouvre le pied du volcan, et en cas de vent du sud-ouest une pluie volcanique constituée de particules magmatiques de 2 mm de diamètre s'abat sur le village de Klioutchi, dans le district d'Oust-Kamtchatsk, à 50 km du volcan. Le Chiveloutch ne représente aucune menace pour les localités de la région, mais les nuages de cendres qui s'étirent à des centaines de kilomètres risquent de perturber l'aviation. Enfin, les cendres volcaniques peuvent provoquer des intoxications chez les hommes et les animaux. Source : http://fr.rian.ru/russia/20070129/59823324.html Florent. -
Les climatologues enfoncent le clou Le groupe d'experts sur l'évolution du climat (Giec) se réunit cette semaine à Paris pour publier un rapport aux conclusions alarmantes. Avant-goût. Par Sylvestre HUET QUOTIDIEN : lundi 29 janvier 2007 Les scientifiques du Groupe d'experts international sur l'évolution du climat (Giec) vont faire le point, pendant une semaine à Paris, de leurs connaissances sur les questions clés du réchauffement de la planète et autres sujets au coeur de leurs recherches. Sept chercheurs ont accepté de confier à Libération leurs conclusions sur sept problèmes essentiels. L'évolution du climat depuis 150 ans est-elle due à nos émissions de gaz à effet de serre ? Serge Planton, chercheur à Météo France. Editeur du Giec pour la compréhension et l'attribution du changement climatique. «Nous savons que la teneur en gaz à effet de serre a augmenté dans l'atmosphère depuis 1750 à cause des activités humaines, passant de 280 à 383 parties par million pour le gaz carbonique en 2006. Les observations montrent que la température moyenne planétaire a augmenté de 0,4 à 0,8°C au XXe siècle. Il ne suffit pas de rapprocher ces deux mesures pour en déduire une relation de cause à effet. En 1990, le rapport du Giec ne concluait pas sur l'origine naturelle variabilité solaire et volcanisme ou humaine du réchauffement. La responsabilité de l'effet de serre additionnel lié à l'homme n'a été prouvée qu'à la fin des années 90, grâce aux progrès des simulations du climat confrontés aux observations. Le troisième rapport du Giec, en 2001, s'appuyait sur de nouvelles preuves, mieux étayées qu'auparavant, pour affirmer que l'essentiel du réchauffement des cinquante dernières années est attribuable à nos émissions. Depuis, cette conclusion prudente a été confirmée par des études nouvelles, qui portent notamment sur d'autres paramètres que la température moyenne de surface (indicateurs de températures océaniques et études régionales).» Pourquoi le gaz carbonique est le principal coupable ? Philippe Ciais, du laboratoire des sciences du climat et de l'environnement. Auteur principal du Giec pour les liens entre le système climatique et la biogéochimie. «La teneur en gaz carbonique de l'air est passée de 280 parties par million (ppm) avant l'ère industrielle à 379 ppm en 2005. Cette augmentation est responsable à 70 % du réchauffement en cours. Elle provient directement de la combustion du charbon, du pétrole et du gaz naturel, qui représentent 80 % des sources d'énergie de nos sociétés. Nos émissions de gaz carbonique ont augmenté de plus de 3 % par an entre 2000 et 2005, contre moins de 1 % entre 1990 et 1999. Elles ont atteint 7,9 milliards de tonnes de carbone en 2005, 28 % de plus qu'en 1990. Cette croissance risque de se poursuivre durant plusieurs décennies, en raison des gigantesques réserves de charbon. Il faut y ajouter 1,5 milliard de tonnes de carbone par an, dues à la déforestation tropicale. Ce phénomène est cumulatif : le CO2 émis aujourd'hui ne sera pas totalement résorbé avant un siècle. En outre, si aujourd'hui près de 55 % des émissions sont stockées par les océans et la végétation, cette part pourrait baisser à cause d'une circulation océanique moins intense et d'une accélération de l'activité microbienne du sol. D'autres gaz émis par l'homme (méthane, CFC, protoxyde d'azote) contribuent à l'effet de serre, mais le CO2 constitue le principal facteur du changement climatique.» Le niveau des océans monte-t-il ? Anny Cazenave, directrice adjointe du laboratoire d'études en géophysique et océanographie spatiales. Auteur principal du Giec pour les changements océaniques et le niveau marin. «D'après les marégraphes, la mer s'est élevée de 15 à 20 cm au cours du XXe siècle. Depuis 1993, les satellites altimétriques (Topex-Poseidon et Jason 1 son successeur) montrent que le niveau moyen global s'élève actuellement d'environ 3 millimètres par an. Cette hausse n'est pas uniforme. Dans certaines régions, la mer a monté plus vite que la moyenne (jusqu'à 20 millimètres par an). L'océan s'est réchauffé au cours des dernières décennies, provoquant une dilatation thermique. Pour les années récentes, ce réchauffement explique 50 % de la hausse de son niveau. Le réchauffement climatique entraîne la fonte des glaces continentales. La plupart des glaciers de montagne ont perdu une quantité considérable de leur volume et contribuent pour 30 % à la hausse actuelle du niveau de la mer. Le Groenland a perdu environ 150 gigatonnes de glaces par an depuis quinze ans, le phénomène semblant s'accélérer, en particulier dans les régions côtières du sud de la calotte. Sa contribution à la hausse actuelle du niveau de la mer est de l'ordre de 10 %. En Antarctique, les précipitations produisent une croissance de sa partie Est, alors que dans l'Ouest, la calotte perd une quantité à peu près équivalente par écoulement des glaciers vers la mer. De grandes incertitudes demeurent sur le comportement futur du Groenland et de l'Antarctique de l'Ouest qui pourraient contribuer de manière importante à la hausse du niveau marin, s'ajoutant à celle, inéluctable, due à la poursuite de sa dilatation thermique. De ce fait, les prévisions actuelles entre 20 et 80 centimètres d'ici à 2100 pourraient être dépassées.» La réaction des nuages au réchauffement est-elle comprise ? Sandrine Bony-Léna, du laboratoire de météorologie dynamique. Auteur principal du Giec pour les modèles climatiques et leur évaluation. «Richard Lindzen (professeur au Massachusetts Institute of Technology) a émis des hypothèses différentes des premiers modèles sur le rôle des nuages et de la vapeur d'eau. Elles ont été publiées, testées puis réfutées pour l'essentiel par la communauté scientifique. On lui doit donc d'avoir ainsi fait progresser la recherche selon nos règles de la discussion qui ne censurent pas les idées ou résultats contradictoires, mais exigent que le débat se déroule en termes rigoureux. Le troisième rapport du Giec, en 2001, pointait des incohérences sur l'augmentation de la température déduite de différents types de mesures (surface, radiosondages et satellites). La recherche a permis de mieux interpréter les mesures, des erreurs ont été corrigées, et ces incohérences ont été éliminées. L'analyse et la synthèse de tous les travaux publiés par le Giec permettent d'identifier les points de consensus comme les controverses et ainsi de progresser dans la connaissance du système climatique.» Les scénarios du Giec sont-ils réalistes ? Patrick Criqui, du laboratoire d'économie de la production et de l'intégration internationale, Cnrs Université Pierre-Mendès-France à Grenoble. «Le rapport spécial du Giec pour les scénarios d'émission de CO2 a permis d'explorer le futur de la consommation d'énergie et des émissions associées, en jouant des principales incertitudes pour faire apparaître des images contrastées. Il s'agissait d'identifier les futurs possibles, sans se prononcer sur leur probabilité d'occurrence. Dans ce rapport, les scénarios sont construits "sans politiques" et conduisent en 2050 à une multiplication des émissions mondiales par deux dans le meilleur des cas, et par quatre dans le pire. Avec de tels niveaux d'émission, le changement climatique à attendre est considérable, au moins une augmentation de 4°C des températures à long terme. On a reproché à ces scénarios d'exagérer la croissance de l'économie et des émissions mondiales, afin de dramatiser la situation et de justifier des politiques fortes de réduction des émissions. Or, les prospectives conduites selon une autre démarche, qui consiste au contraire à tenter de construire un jeu d'hypothèses cohérentes pour un scénario "central", confirment l'importance du danger : si rien n'est fait, le développement du système énergétique mondial conduira à une raréfaction progressive du pétrole et du gaz et donc à un grand retour du charbon, qui soutiendra le doublement des émissions en 2050. Seules des politiques très vigoureuses de réduction des émissions permettront donc au système énergétique mondial d'éviter de tomber de Charybde en Scylla : du risque d'épuisement du pétrole dans le risque climatique massif.» Peut-on prévoir le climat sur cent ans ? Hervé Le Treut, directeur du Laboratoire de météorologie dynamique. Auteur principal et coordinateur du Giec pour les sciences du changement climatique. «La prévision météo ne dépasse pas dix jours et pourtant les climatologues prétendent simuler l'évolution du climat sur un siècle. La contradiction apparente vient de ce que la prévision climatique ne porte pas sur les fluctuations journalières du temps qu'il fait mais sur ses statistiques de températures, vents, précipitations. Or, ces dernières, à l'inverse du chaos atmosphérique à petite échelle de temps et d'espace, sont déterminées par les circulations à grande échelle de l'atmosphère et des océans, produites par l'énergie solaire, la rotation de la Terre, la disposition des continents, les calottes glaciaires, l'effet de serre naturel. C'est pour cette raison que les modèles peuvent simuler les traits principaux du climat terrestre à partir des lois de la physique. Dès la fin des années 80, malgré leur simplisme, ils ont donné l'ordre de grandeur des effets climatiques de nos émissions de gaz à effet de serre en terme de réchauffement planétaire moyen : plus 2 à 5 °C pour un doublement de la teneur en gaz carbonique. Les modèles récents mettent à profit les supercalculateurs les plus puissants pour mieux représenter océans, atmosphère et nuages, calottes glaciaires. Ils incluent la végétation, la biochimie océanique, la chimie atmosphérique dans les facteurs climatiques. Ils ont confirmé l'alerte lancée il y a vingt ans, celle d'un risque majeur, mais ils ne peuvent pas encore en fournir une vue détaillée des conséquences régionales ou de ses effets sur des phénomènes météo extrêmes.» Les scénarios catastrophes sont-ils possibles ? Jean-Louis Dufresne, du laboratoire de météorologie dynamique. «Ces scénarios catastrophes prévoient que le réchauffement climatique nous fasse rentrer dans une période glaciaire à cause d'une modification de la circulation océanique. Le point de départ, une modification des courants océaniques dans l'Atlantique Nord à cause du réchauffement climatique, est réaliste, par contre le scénario catastrophe ne l'est pas. Ce phénomène est popularisé sous le nom d'"arrêt du Gulf Stream", appellation très incorrecte car le Gulf Stream lui-même ne s'arrêtera pas. Ces courants océaniques transportent beaucoup de chaleur vers le nord et une diminution de ces courants peut donc refroidir ces régions. C'est ce que simulent les modèles climatiques, mais ce refroidissement est limité à une partie de l'Atlantique Nord ou du nord de l'Europe. De façon plus générale, les changements de circulation atmosphérique et océanique font que le réchauffement climatique n'est pas uniforme sur tout le globe, mais une entrée en glaciation prochaine et brutale n'a pas aujourd'hui de base scientifique.» Source : http://www.liberation.fr/actualite/terre/231538.FR.php Florent.
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La géothermie, championne des énergies douces Spontanément associée, dans l’imaginaire collectif, aux sources thermales d’Asie ou du Nord de l’Europe, la géothermie couvre pourtant un large spectre d’applications, depuis la production industrielle d’énergie électrique (grâce à la pression des sources d’eau chaude des profondeurs), jusqu’à la récupération, pour le chauffage des résidences individuelles, de l’énergie accumulée dans son jardin (au moyen de véritables "pompes à chaleur"). Dans les pays développés, les techniques se développent, et certaines bénéficient d’importants encouragements fiscaux. Un article de la revue scientifique Nature contait récemment les aventures d’équipes de scientifiques enthousiastes qui "sillonnent le fond des mers du globe en quête de nouvelles sources hydrothermales". La journaliste, Christina Reed, décrivait ainsi ces "craquelures du plancher océanique, d’où s’échappe de l’eau à plus de 300°", ces "fumeurs noirs des Galápagos (qui) offrent un spectacle de toute beauté". Le long article, paru en avril 2006, concluait cependant, d’une formule assez significative, sur les difficultés qui attendent notre espèce lorsqu’elle tente de dompter les entrailles de la Terre : "Mais les sources peu profondes ne sont pas toutes le genre d’endroit que l’on aimerait visiter en touriste. (Certaines) crachent un cocktail toxique d’arsenic et d’eau de mer (et) rejettent jusqu’à 1,5 kilo d’arsenic par jour dans les récifs coralliens environnants"... Le secret du bonheur géothermique : voyager au centre de la Terre et cultiver son jardin. Bien que le principe de la géothermie puisse se résumer "à extraire l’énergie contenue dans le sol pour l’utiliser sous forme de chauffage ou pour la transformer en électricité" (Wikipédia, la géothermie), il semble évident que les techniques utilisées n’impliquent pas du tout le même engagement de moyens, ni les mêmes manifestations secondaires, selon qu’il s’agit de convertir en énergie une eau très chaude (géothermie de haute énergie) ou de mettre en oeuvre des techniques faisant appel à des nappes d’eaux moins profondes et moins chaudes (géothermie de basse énergie). Ces techniques sont encore plus spéciales lorsqu’il s’agit de "pomper" la faible chaleur renfermée dans la terre ou l’eau, à des profondeurs de quelques mètres (géothermie de très basse énergie). Au chapitre des stratégies mises en place depuis des dizaines d’années par certains pays particulièrement en pointe dans le domaine des énergies renouvelables, soulignons également les profondes disparités existant entre les grandes zones de la planète. Un tableau de l’Observatoire des énergies renouvelables d’août 2003 est particulièrement éloquent sur cet aspect de la question : presque 38% de l’énergie produite dans le monde, en 2002, par un procédé géothermique quelconque, est produit en Asie, un peu moins de 35% l’est en Amérique du Nord, alors que l’Union européenne n’en produit qu’un peu plus de 10%. Le reste du monde ne produit, lui, qu’un peu plus de 14% du total. Autant dire que la situation des uns traduit des conditions naturelles et/ou une avance technologique qui rend difficile aux autres l’espoir de pouvoir combler un jour leur propre retard. Combiner les techniques, concentrer la recherche, financer les installations... Un article du Guardian de février 2006 signalait cependant l’exemple du volontarisme suédois en la matière, ce pays se donnant, il est vrai, "quinze ans pour rouler au vert" et "en finir avec le pétrole". Probablement dotés de caractéristiques géothermiques favorables, mais surtout empreints d’une culture ancienne concernant les énergies de substitution qui leur "ont déjà (permis de) réduire leur utilisation du pétrole de 45 % en trente ans", les Suédois misent en réalité davantage sur une combinaison optimale des techniques faisant appel à la géothermie de haute énergie avec les techniques appliquées à la géothermie de très basse énergie. De telles associations ont déjà permis que presque toutes les maisons soient "chauffées à l’eau chaude ou à la vapeur, grâce à l’énergie géothermique et à la récupération de la chaleur produite en milieu industriel"... Rien d’étonnant à ce que "26% de l’énergie consommée en 2003 par la Suède provienne de sources renouvelables, un pourcentage largement supérieur à la moyenne européenne, de 6 %". Or le pari de la géothermie comme moyen de substitution aux énergies traditionnelles n’est pas un sujet ignoré dans la majeure partie des pays développés. Ainsi, du côté des pouvoirs publics, la France tente enfin un rapprochement des ministères concernés par la stratégie énergétique du pays (et qui agissaient jusqu’à présent en ordre dispersé). Un article des Echos du 19 décembre dernier, intitulé "La stratégie énergétique française mûrit", nous apprend en effet l’existence d’une tentative d’un "nouveau Yalta" entre les ministères de la Recherche et de l’Industrie. Tentative bien accueillie du côté des chercheurs : "« C’est la première fois que je vois une note écrite qui cherche à donner une perspective à la R&D. Une vision nationale est en train d’émerger », se félicite Jean-Bernard Saulnier, chargé de mission sur l’énergie au CNRS. Peut-être est-ce là le signe d’une prise de conscience de l’urgence à copier les modèles les plus performants de recherche publique (tel le Department of Energy (DoE) des Etats-Unis d’Amérique, bénéficiant de la concentration de tous les moyens publics consacrés à l’énergie). "L’Ademe prépare enfin un programme quadriennal sur la géothermie qu’elle compte placer à l’ANR (Agence nationale de recherche)", conclut l’article. La question semble d’ailleurs ne pas préoccuper que l’exécutif (les ministères). Ainsi, en plein mois de juillet 2006, nos respectables sénateurs fournirent aux collectivités locales quelques clés et recommandations dignes d’intérêt en appelant "de leurs voeux le développement du mécanisme du tiers investissement par lequel un organisme spécialisé finance l’investissement nécessaire et se rémunère sur les économies d’énergie réalisées" (Les Echos du 6 juillet 2006). Un tel système, "développé dans certains pays comme la Belgique, l’Allemagne ou l’Espagne, semble intéresser la Caisse des dépôts et consignations". La géothermie, perçue comme l’une de ces énergies les plus performantes, ainsi soutenue par la part la plus "sage" de notre représentation nationale, rejointe dans cet élan par le Grand Financeur de la République qu’est la CDC... Que demander de plus ? La pompe à chaleur, chronique d’un succès annoncé. Alors que de nombreuses interrogations persistent quant au rendement des installations géothermiques destinées à créer industriellement de l’électricité (voir l’article des Enjeux du 1er février 2006 : "Energie : regain d’intérêt pour la géothermie"), notamment au vu du modeste "0,4% de la production mondiale totale d’électricité avec des centrales concentrées dans des régions comme la volcanique Islande", l’axe de développement le plus prometteur semble bien être le marché de la pompe à chaleur (très basse énergie). Celui-ci, vivement encouragé par d’importants avantages fiscaux en vue de favoriser son adoption dans l’habitat individuel, intéresse particulièrement les pays à forte production d’électricité "bon marché" (notamment nucléaire, comme la France). En effet, pour fonctionner, la technique de la pompe à chaleur nécessite une production minimum d’électricité qu’elle "valorise" en quelque sorte, puisque, "pour 1 kWh dépensé en électricité pour actionner la pompe ou autres ventilateurs, vous récupérerez 3 ou 4 kWh de chauffage, ce qui devrait amortir assez rapidement l’installation qui d’ailleurs peut être réversible et extraire le chaud de la maison en été" (Les Echos du 20 octobre 2006, " Ma petite géothermie à moi"). Bien entendu, des tests sont encore à l’épreuve en Allemagne et en Autriche pour l’exploitation de nappes aquifères, et la France continue bien de rechercher une issue en matière de géothermie profonde (programme expérimental de Soultz-sous-Forêt, en Alsace). Une technologie semble aussi se développer en Islande et en Nouvelle-Zélande, qui souhaitent valoriser leurs ressources naturelles en eaux chaudes, mais, comparées aux perspectives offertes par les technologies des pompes à chaleur, ces tentatives semblent, aujourd’hui en tout cas, considérablement moins prometteuses. Le signal d’un tel succès, une fois encore, semble bien devoir être donné à la Corbeille qui, à plusieurs reprises depuis quelques mois, s’est empressée de saluer les performances (autant que les perspectives de bénéfices) des intervenants majeurs du marché : "Vent de folie sur le marché pour l’action EDF Energies nouvelles", titraient Les Echos en novembre dernier lors de l’introduction en Bourse de l’action (+17,79% dans la journée). "Du jamais vu depuis l’éclatement de la bulle Internet, prémisses d’un nouveau moteur de l’économie", poursuivait l’auteur au sujet de cette entreprise fortement impliquée, entre autres domaines liés aux énergies nouvelles, dans la géothermie. Gageons que les investisseurs ne tarderont pas non plus à spéculer sur les perspectives de Vaillant, société allemande (Saunier Duval en France) qui a doublé ses bénéfices en 2005, en grande partie grâce au succès des pompes à chaleur. En France, enfin, c’est la Sofath, numéro un du secteur, qui double les capacités de production de son usine pour lui permettre de satisfaire la demande sur une "gamme complète : un chauffage à capteur horizontal, par captage vertical et par captage d’eau, ainsi que des options pour la production d’eau chaude sanitaire, de rafraîchissement de la maison par inversion du cycle et pour le chauffage des piscines" (Les Echos du 19 décembre 2006). De l’intérêt bien compris du recours immédiat à la pompe à chaleur... En conclusion, bien loin de cet enfer de vapeur noire émergeant du plancher océanique, de ces "fumeurs noirs des Galápagos (qui) rejettent (des nuées) d’arsenic dans les récifs coralliens environnants", l’axe de développement le plus en vue de la filière géothermique, celui des technologies de très basse énergie utilisées par les pompes à chaleur, semble au contraire représenter l’une des solutions les plus "douces" du panel des énergies renouvelables. Présentant, de surcroît, la particularité de devoir être associées à une source d’énergie électrique dont de nombreux pays (France en tête) regorgent, en raison des politiques passées de développement du nucléaire, les installations de pompes à chaleur continueront à faire l’objet de l’intérêt de gouvernants et de fabricants aux intérêts parfois croisés. ... aux perspectives d’une association parfaite entre géothermie et énergie solaire. Pour un avenir peut-être plus lointain, la géothermie nous permet même d’envisager son "croisement" avec d’autres technologies propres comme celles de l’énergie solaire : une expérience allemande d’une installation "géosolaire", soutenue par la Fondation allemande pour l’environnement (DBU), signale un article des Echos du 11 octobre dernier, montre déjà 36% d’efficacité supplémentaire par rapport à un système uniquement fondé sur la géothermie. L’auteur de cet article de conclure : "Le grand avantage de cette technique est qu’elle utilise des équipements existants qui n’ont plus à prouver leur efficacité. L’originalité consiste à coupler ces deux procédés tout en s’assurant d’optimiser leur complémentarité." Gageons que ce type d’installation séduira de nombreux foyers dans les années à venir, en combinant l’utilisation sans dommage de la chaleur de ce bon vieux Soleil et celle de notre belle planète bleue. Tout un symbole ! Source : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=18168 Florent.
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Cet article doit être lu avec prudence quant à ses conclusions qui ne sont pas suffisamment étayées eut égard à la variabilité naturelle du climat.Cet hiver, ce qui est certain, c'est que la répartition géographique de la pluviométrie a été très contrastée en Europe, souvent excédentaire au nord et déficitaire au sud du continent. Florent.
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La Macédoine à l’heure des changements climatiques Traduit par Ivana Magdenoska Publié dans la presse : 12 janvier 2007 Mise en ligne : dimanche 28 janvier 2007 Sur la Toile Les changements climatiques commencent à se faire sentir en Macédoine. Décembre 2006 a atteint un pic de sécheresse historique. Le niveau des rivières est anormalement bas. Une situation alarmante pour l’agriculture, la production d’électricité et même l’approvisionnement en eau potable. Par Aleksandar Pisarev Décembre 2006 a été le mois d’hiver le plus sec et le plus chaud mesuré en Macédoine depuis les premiers relevés météorologiques en 1925. Seuls trois jours du mois ont présenté des températures matinales inférieures à zéro : le 27 décembre, avec -0,8°C, le 28 décembre avec -1,3°C et le 31 décembre avec -0,3°C. En décembre, la Macédoine n’a presque pas connu de pluie ni de neige en basse altitude. Selon les observations générales, ce phénomène résulte des changements climatiques mondiaux. Suzana Alcinova Monevska dirige le Secteur de la météorologie au sein de la Direction des affaires hydrométéorologiques de Macédoine. Selon elle, les changements climatiques globaux seront plus marqués dans l’hémisphère nord de la planète, comme dans les pays méditerranéens, et donc en Macédoine. Le phénomène d’absence de pluie devrait se poursuivre. En situation pareille, les pays sérieux proclament un état de catastrophe naturelle et prennent des mesures pour réduire les dommages éventuels causés par une sécheresse prolongée. Ici, nous regardons le ciel. Nous consultons Internet pour voir quand il pleuvra : les prévisions météorologiques à long terme indiquent que ce temps chaud et sec va se poursuivre. La sécheresse qui règne cet hiver en Macédoine a déjà des conséquences visibles. Il n’y a pas d’eau dans les rivières. Dans la plaine d’Ovcepole, les ensemencements en ont déjà payé les effets. Pour Kosta Ugrinski, de la Division hydrologie à la Direction des affaires hydrométéorologiques de la Macédoine, la situation des cours d’eau macédoniens est inquiétante. A l’heure actuelle, l’écoulement d’eau par seconde dans les principales rivières Macédoniennes est trois à quatre fois inférieur à la moyenne des trente dernières années. On peut traverser à pied le Vardar, la Treska et la Crna Reka... L’absence de neige dans certaines montagnes est inquiétante pour les cours d’eau. Cela pourrait avoir des conséquences au printemps, lors de la fonte. La situation des trois lacs naturels et des cinquante lacs artificiels macédoniens est mauvaise elle aussi. Le niveau du lac d’Ohrid a diminué de 15 à 20 cm. Pour un tel bassin, c’est alarmant. L’électricité et l’eau potable Il n’y a pas d’eau. Il en manquera à l’avenir. Et nous ne sommes pas habitués à l’économiser. Cela aura un impact sur la production d’électricité. Les centrales hydroélectriques utilisent encore de l’eau de barrage accumulée au printemps dernier et lors des petites pluies de l’automne. Le lac de Kozjak est à un niveau insuffisant pour alimenter la centrale hydroélectrique de Matka. La sécheresse prolongée menace sérieusement l’agriculture. Au secteur d’Agrométéorologie, Angelko Angeleski s’inquiète. « La formation des tiges ramifiées du blé se produit d’habitude à cette période de l’année, grâce à l’humidité normale du terrain. A cause de la sécheresse dans les champs, seuls des germes et quelques feuilles se sont formés pour l’instant. Dans ces conditions, le blé n’est pas vigoureux et il ne peut pas résister au gel. Dans la plaine d’Ovcepole, les pousses de blé jaunissent à cause de la sécheresse. C’est un mauvais signe. Les premiers centimètres de terre sont humides, mais les couches profondes sont sèches ». Le niveau de l’eau souterraine est également sous la moyenne pour cette période de l’année. Cela pourrait avoir des conséquences sur les réserves d’eau potable. Selon Nikola Gjorevski, le directeur technique du Service de l’Eau et de l’Assainissement à Skopje, l’écoulement d’eau est de 4 mètres cube par seconde à la source de Rasce, qui fournit Skopje et ses agglomérations en eau potable. Cela se situe sous le niveau normal à cette période de l’année. L’écoulement normal de la source de Rasce est d’environ 7 mètres cube par seconde. Nikola Gjorevski explique que la quantité d’eau potable des puits de Nerezi et Lepenec est réduite à cause de la période de sécheresse. Cela est causé par le manque d’eau dans le Vardar et le Lepenec. Les réserves temporaires d’eau potable ne peuvent actuellement couvrir que la consommation de 250.000 personnes. Source : http://balkans.courriers.info/article7629.html Florent.
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Et oui déjà le dernier mois de l'hiver... La place de meilleur prévisionniste de l'hiver 2006-07 est encore à prendre ! Postez vite avant la fin de la semaine !Ce mois de janvier fut en effet bien surprenant thermiquement et a pris en défaut tous les amateurs de froid... Florent.
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Semaine du 5/02/2007 au 11/02/2007
florent76 a répondu à un sujet de Meteo-Corny dans Evolution à plus long terme
Rien de fondamentalement nouveau aujourd'hui par rapport à l'analyse de samedi. Le blocage qui est apparu parfois faible sort plutot renforcé à l'heure actuelle et interviendrait temporairement plutot avant le 10 février. Il serait situé quelques part entre Europe du Nord et la Scandinavie... Cela nous vaudrait un renforcement des gelées matinales, en particulier au nord puisque le Sud resterait plus froid jusque là pour les raisons expliquées précédemment... Ensuite, on pourrait repasser en situation anticyclonique dynamique et à nouveau plus douce à cause du flux d'ouest associé sur la face nord des hautes pressions, dans l'attente d'un nouveau blocage peut-être. Ce qui semble le plus assuré, c'est que les précipitations devraient rester faibles à inexistantes au moins jusqu'au 10 février.Florent.
