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thib91

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Tout ce qui a été posté par thib91

  1. 15 mm sous cet orage à Essey dont 7mm en 6 minutes, un peu plus en centre ville a mon avis. Mon pluviométre de jardin est a un peu plus de 30mm!
  2. Oui une averse sur le centre de Nancy, pas méchante mais ça va rajouter à la touffeur ambiante. Il tombe des cordes finalement avec du tonnerre...
  3. Nancy, premier 30° de l'année atteint (tx 30,3°). La température semble se stabiliser autour des 30°, il fait lourd (td 17) avec des petits cumuls qui constellent le ciel mais sans développement vertical marqué, cela n'ira probablement pas plus loin par ici.
  4. On s'approche doucement des 29° sur Nancy, soleil de plomb avec un td de 17° faisant grimper le ressenti au delà des 33/34. A noter l'horizon SE barré par d'immenses cumulonimbus donnant des orages sur les Vosges.
  5. Ouais gros potentiel samedi avec une sacrée advection chaude à l'avant. Journée probablement suffocante avec des températures bien au delà des 30°, localement 35° et des points de rosée élevés (16 à 20°), le ressenti sera plus que moite. Tout ceci pourrait se terminer par une grosse dégradation orageuse "a l'ancienne" remontant du SO et balayant plus probablement l'est de nos régions, entre bourgogne, val de Saône, est lorrain et alsace. Intensité, timing et trajectoire encore incertains mais les modèles entrevoient potentiellement du lourd, a surveiller.
  6. Ok avec cela, mais pour l'instant je ne vois pas de 35° et + à Toulouse, Agen ou Pau. Les températures maximales modélisées par Arpège sont, j'ai remarqué, souvent surestimées au delà de 72h par temps chaud en été. Globalement 33/34° dans les plaines du SO et localement 35°, ce qui sera déjà bien chaud contenu effectivement des valeurs d'humidités envisagées avec des points de rosée élevés (merci @Arkus pour le précision) et donc une chaleur très lourde qui pourrait faire mal aux organismes encore peu habitués. Notre pays est en ce début de saison chaude privilégié au niveau thermique au regard de ce qui se passe ailleurs dans l’hémisphère nord. Cette situation "enviable" pourrait encore durer jusqu'au moins mi-juillet, et c'est tant mieux.
  7. Oui, pour l'instant ce premier coup de chaud estival semble s'établir sur des niveaux "raisonnables", avec des températures excédentaires mais loin des délires connus ces dernières années. D'autre part, comme souligné par Virgile, l'AA vue toujours en forme sur l'Atlantique est notre meilleur garantie contre un emballement caniculaire, avec l'injection régulière d'air + frais en provenance de l'Atlantique nord sur l'Europe occidentale. Ce pourrait d'ailleurs être le cas la semaine prochaine mais sous une forme peut-être + anticyclonique et sèche que ces dernières semaines. C'est d'ailleurs bien visible sur le météogram de Toulouse, avec un flux s'orientant à l'ONO et le retour de températures relativement fraîche à partir du week-end prochain. Cet air + frais devrait être précédé d'une dégradation potentiellement instable entre jeudi et dimanche sur le pays. En revanche gare au mistral à l'arrière, début juillet pourrait être à risque niveau incendie sur le pourtout med. en particulier les secteurs exposés au Mistral et à la Tramontane.
  8. Oui une semaine estivale en vue, chaude et probablement instable en seconde moitié d'échéance. On notera néanmoins que contrairement aux conditions estivales mode années post-2015, ces quelques jours de chaleur devraient sur nos régions être globalement sur des niveaux raisonnables (28 à 32°). D'autre part il est possible que ces chaleurs et fortes chaleurs ne soient pas durables. L'ensembliste européen de ce matin envisage une dégradation entre jeudi et dimanche (orages?) suivie d'un net rafraîchissement entre la fin du week-end prochain et le début de semaine suivante. Un début juillet qui pourraient se dérouler sous l'influence de masses d'air originaires de l'Atlantique nord (flux d'ONO) pas forcément humide mais relativement fraîche. A voir si tout ceci se confirme en cours de semaine, mais pour l'instant avec un AA toujours bien présent sur l'Atlantique je ne vois pas de risque caniculaire pour nos régions au moins jusque mi-juillet.
  9. Effectivement, si l'on regarde le nombre de jours avec une fraction d'ensoleillement > à 90 % (correspondant à des journées généralement dépourvues de nuages ni brouillard et ce du lever au coucher du soleil), c'est la plus faible valeur depuis 25 ans, illustrant bien l'impression de @Bruno55. Seulement 3 journées avec une fraction d'ensoleillement > ou égale à 90% entre le 1 mars et le 23 juin, contre 16 en 2023, 22 en 2022 et 20 2021. Maintenant si l'on regarde le nombre de jours avec une fraction d'ensoleillement > 80 % depuis le début du printemps. 80% correspondant à une journée bien ensoleillée. Ce printemps et début d'été est là aussi l'un des moins généreux en matière de journée ensoleillée, le 8ème depuis 75 ans tout de même et probablement le moins généreux en terme de journée ensoleillée depuis probablement le milieu des années 80 soit 40ans. Cette impression de printemps début d'été sombre est d'autant plus marqué que le contraste avec l'ensoleillement de l'année dernière à la même époque est spectaculaire. En fait il n'y a jamais eu un tel écart entre 2 années successives. En 2023, sur 31 jours glissant, nous enregistrions une fraction d'ensoleillement moyen records (tous mois confondus) de 82 % sur la période allant du 26 mai 24 juin 2023, contre à peine 32 % sur la période du 23 mai au 22 juin 2024! Mais comme pour les températures on remarque que l'anomalie positive de juin 2023 était nettement + remarquable que l'anomalie négative de cette année. Les période fin mai-fin juin très nébuleuses sont monnaie courante, voir habituelles (fraction d'ensoleillement moyen pour la période bien inférieur à 50%). Le contraste est tout aussi saisissant sur les cumuls en heure, + de 400 heures sur 1 mois glissant l'année dernière (record absolu), vs 173 h cette année...
  10. 5mm cette nuit aucune activité orageuse, flop habituelle par ici dans ces configurations de talweg peu mobile avec flux de SO chaud et humide, même si globalement l'activité fut nettement plus faible que prévue.
  11. J'ai vécu 2 hivers à Grenoble et si cela peut te rassurer l'ensoleillement n'y a rien à voir avec le NE de la France, c'est nettement plus ensoleillé en saison froide et l'atmosphère y est moins humide. Il y a certes des grisailles, mais elles sont moins tenaces et compactes que dans le NE du pays, fréquence des brouillards très faible // à des villes comme Strasbourg ou Nancy. Également bcp moins de grisailles avec bruines/pluies faibles sous front chaud/froids mourant (genre pipi de chat par 3 à 5°) et moins de vent aussi. En somme, l'hiver à Grenoble n'a rien de spécialement pénible pour un habitant du NE et même du bassin parisien, bien au contraire (la différence en terme d'ensoleillement y est sensible).
  12. Les 25° sont dépassés sur Nancy, les premiers de juin et depuis le 12 mai dernier. Temps lourd sous un ciel nuageux.
  13. Pour la station de Nancy-Essey que je suis quotidiennement, voici ce que donne les anomalies (calculée avec la référence 1981-2010) depuis la mi-avril, elles sont légèrement positives. En comparaison la période allant de 29 janvier au 15 avril a connu une anomalie supérieure à +3,5°, donnant une température moyenne équivalente à celle du bordelais.
  14. Merci pour ces éléments @Arkus Finalement je trouve que c'est sous l'angle des anomalies négatives qu'il est le plus pertinent de présenter les effets du RC. Malgré la succession de régimes de temps perturbés sous influence de masses d'air polaires originaires d'Atlantique nord, on arrive à peine à enregistrer un déficit thermique à l'échelle nationale, ce dernier étant spatialement réduit et peu marqué. Pourtant avec un régime de dorsale Atlantique et des blocages aux latitudes septentrional il aurait du faire beaucoup plus frais/froid. En faisant une moyenne des pressions au sol pour 2024, 1991 et 1972, on constate une certaine similitude (ou analogie) au niveau des grands centre d'action en particulier des hautes pressions : la dorsale Atlantique et les HP vers les latitudes nordiques. Entre les 2, la circulation d'anomalies basses d'origine polaire sur l'Europe dans des flux frais/froids d'ONO, NO et N. 2024 : Moyenne des pressions au sol 1991 : Moyenne des pressions au sol 1972 : Moyenne des pressions au sol Sauf qu'en 2024, on constate que les BP polaires sont en moyenne bcp moins creuses qu'il y a 30 ou 50 ans. C'est d'ailleurs très visible lorsque l'on s'intéresse aux anomalies de géopotentiels à 500hpa, à synoptique moyenne semblable ces dernières se réduisent à un noyau d'olive en 2024 centré sur les Alpes, elles étaient massives et plus marquées en 1991 et 1972, probablement accompagnées de bcp plus d'air froid en altitude. 2024 : Anomalies géopotentiels à 500hpa 1991 : Anomalies géopotentiels à 500hpa 1972 : Anomalies géopotentiels à 500hpa Tout ceci confirme à nouveau qu'à synoptique équivalente il ne fera plus aussi froid/frais qu'auparavant. Il y aura encore quelques anomalies marquées mais elles resteront spatialement très réduite (locale) et encore j'ai de + en + de doute pour l'Europe. C'est d'autant plus visible en saison chaude et intermédiaires qu'il n'y a plus d'anomalies thermiques liées aux phénomènes radiatifs, ces dernières ne peuvent être que d'origine "dynamique".
  15. J'ai pris les données de MF disponibles en OPEN Data. Il me semble que ce type de données sur une période glissante pour une station n'existent pas sur IC. Les tableaux mensuels comparent toujours la moyenne du mois en court (quelque soit le nombre de jours) à la moyenne du mois dans sa globalité. La période de fraîcheur en cours est significative si l'on se réfère au contexte de chaleurs estivales/printanières récurrentes et très fortes des 5/10 dernières années. Mais elle presque banale au regard de la climatologie globale, on constate que jusqu'à la fin des années 1990, des début juin aussi frais étaient relativement fréquents et pas loin d'être d'une fréquence presque annuelle dans les années 1980 ou au début des années 1970. Bref ce RC nous transforme en véritable chochottes ^^ par rapport à la moindre anomalie thermique/ d'ensoleillement un peu négative et durable.
  16. On est que le 12 du mois, une comparaison // à un mois entier n'a pas de sens. En prenant la moyenne des températures minimales du 1 au 12 juin à Caen-Carpiquet (depuis 1950), 2024 n'arrive qu'en 19ème position des plus frais. Cela reste néanmoins le début juin le + frais depuis 2006 en matière de températures minimales. En regardant les moyennes, ce début juin est le plus frais depuis 2013 (qui avait été légèrement + frais), il arrive en 24ème position des + frais depuis 1950. Pour illustrer, voici le temps de début juin 1972, ensoleillement médiocre, humidité forte et constante sous des pluies (averses) régulières mais assez faibles. Fraîcheur nocturne et diurne digne d'une fin avril. Cette année c'est moins humide, un peu mieux en terme d'ensoleillement et de températures diurnes.
  17. Effectivement les contrastes sont par endroit très marqués, difficile à croire que ces captures d'écran de street view ont été prises entre 40 et 50 km à vol d'oiseau des plages languedociennes... Les pignons orientés à l'ouest protégés par des ardoises, pourtant à une 20aine de kilomètre à vol d'oiseau on se protège surtout du soleil et les cigales chantent. Prairies grasses, haies bocagères et et frênes au bord des routes=>il ne s'agit pas du Morvan ou des collines normandes, nous sommes ici dans le département de l'Hérault! Fougères, sapins, hêtraies avec mousses sur les tronc photo prise en août 2023. J'y ai passé 15 jours début juillet 2000, de belles vacances car le secteur est très beau, loin des foules, mais ce n'était pas la joie niveau temps. Ce début juillet était exceptionnellement pourri sur la France mais malgré la localisation très sud, c'est l'influence Atlantique qui avait largement pris le relais. Le temps fu très nuageux pluie fréquente, une semaine vraiment pourrie sous 20°, un 14 et 15 juillet apocalyptique sous le brouillard et la pluie par 12/13°, des matinée suivantes très fraîches et humides tn de 5/6° et rosée ++. Alors qu'en passant les cols de Fonfroide et Thérondels, nous retrouvions le soleil et un temps sec avec une végétation déjà nettement + typée méditerranée.
  18. Il y a des données dispo sur IC https://www.infoclimat.fr/climatologie/globale/mois-de-juin/paris-montsouris/07156.html En première décade de juin la txm est d'environ 22°, la tnm environ 12,5° mais moyenne calculée sur un temps long (1900-2024). En prenant 1991-2020 probablement que l'on soit plutôt vers 23° pour les txm et 13,5° pour les tnm d'une première décade de juin.
  19. Ciel clair ce matin mais déjà des cumuls se développent à vitesse grand V. Frais ce matin 5,6° au plus bas, tn la + fraîche en été depuis les 5,2° du 26 août 2018. A noter une faible gelée au sol à Nancy-Ochey (-0,6° à 10cm du sol)
  20. Plus récemment -0,1° le 6 juin 2009 à Erneville aux Bois (55), le record y est de -1,4° (dps. 1947) le 4 juin 1991.
  21. Temps bien agréable depuis quelques jours, un peu nébuleux en journée, notamment samedi mais globalement bien ensoleillée avec des températures modérées en journée et des nuits fraîches, un niveau thermique tout à fait acceptable et agréable pour ma part. A noter que l'on se dirige vers 10 jours successifs sans pluie, ce n'était pas arrivé depuis janvier dernier lors de la seule quinzaine hivernale de l'hiver. On surveillera les minimales entre demain et jeudi, probablement bien inférieures à 10° par ici mais déjà bien fraîche sur l'ouest lorraine avec des tn inférieures à 5° dans les secteurs déventés de Meuse et de Haute-Marne. On pourrait s'y approcher du 0° la nuit prochaine.
  22. Ca me rappel qd j'ai reçu un ami esquimaux, c'était en janvier dernier il faisait -5° le matin et il avait chaud, il sortait en manche courte, le climat tempéré lorrain seraient-ils donc chaud? Attention aux arguments utilisés, ca ne vole franchement pas haut parfois (souvent même).
  23. Oui sur le secteur de Strasbourg la fréquence des mois > 200 mm semble être à la hausse, même si l'on identifie un autre cluster dans les années 1980. Mais le cluster des années 2015-2024 est probablement inédit et peut-être la manifestation du RC (+ d'eau disponible dans l'atmosphère). Ce qui me fait dire cela est que si l'on jette un œil aux données anciennes de MF (fin 19ème, début 20ème) pour le secteur de Strasbourg (Strasbourg Neuhof, Strasbourg Neudorf, Ergersheim, Eckbolsheim), les mois glissants supérieurs à 200mm sont inexistants ou disons très rares. Pour Ergersheim et Eckbolsheim (plaine centrale à l'ouest de Strasbourg + soumise au foen) il n'y en a pas entre la toute fin du 19ème et la seconde guerre mondiale. Pour les station de la ville de Strasbourg plus humides, à Neudorf pas de trace entre 1893 et 1907 (au + 183mm en juillet/août 1903), au Neuhof seulement 2 mois de justesse entre 1899 et 1939 : en juin-juillet 1938 (205,9mm) et en juillet/août 1903 (200,2mm). En remontant plus loin idem pour Ichtratzheim entre 1859 et 1870 et entre 1871 et 1873 avec des réserves bien évidement sur la qualité des relevés, les 200mm avaient peut-être été atteints en mai/juin 1872 (193mm). A titre de comparaison, pour Nancy-Essey. Notre mois glissant remarquable date de la fin d'automne dernier, 224mm soit le mois glissant le + pluvieux depuis le fameux hiver 1947/1948 (inondations dévastatrices à Nancy). Contrairement à Strasbourg, les occurrences de mois très pluvieux étaient à la baisse depuis la mi temps des années 2000 après une période + faste dans les années 1980 et 1990.
  24. Pour Nancy sur le mois de mai 2024 : Tm mensuelle calculée avec la moyenne des 24 relevés horaires quotidien : 14,9° Tm mensuel calculée avec la méthode classique (txn+tnm/2) : 15,2 Cela fait 0,3° de différence ce n'est pas rien tout de même sur un mois. J'ai regardé depuis 1991, en moyenne l'écart mensuel est de - 0,1° entre la tm24h et la tm(tn/tx/2). En gros la tm mensuelle mesurée sur 24h est (sauf exceptions estivales) systématiquement + fraîche/froide. Mais il y a des différences importantes selon la saison. Ainsi c'est en octobre, septembre et février que l'écart est la plus grand. Sans surprise en saison intermédiaire qd les phénomènes de basse couches traînent en longueur dans la journée maintenant le mercure assez bas ,puis l'inversion est cassée assez tard dans la journée et le soleil suffisamment puissant pour élever d'un coup la température assez haut. En avril et en mai les écarts sont bien moins forts, en mai le record que j'ai pour Nancy est de -0,6° en mai 2016. Le record absolu tous mois confondus est de -1° en septembre 2015.
  25. Journée finalement plutôt pas mal au vue des prévisions initiales, ciel bien nuageux mais quelques rayons de soleil bien appréciables, températures jusque 18/20°, on a pu profiter de l'extérieur. Actu la pluie revient.
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