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Cumulus humilis

Cumulus humilis (7/24)

  1. Oui, autant pour moi : en sélectionnant le full year, cela permet de faire défiler les cartes quotidiennes sur toute l'année mais la carte sélectionnée est bien celle du 1er janvier de l'année. L'outil ne présente pas de cartes moyennes annuelles apparemment. Désolé, je n'avais pas vu.
  2. Merci pour vos réponses. Je pense que soit le site est buggé, soit je l'utilise mal (avec toutes mes excuses à nouveau). @Th38, je me suis mal exprimé : je voulais dire "qu'il existerait des modélisations sérieuses", pas que j'en ai déjà vu! D'où d'ailleurs mon étonnement sur celui-là. Après, il m'est arrivé de croiser une modélisation un peu différente du consensus tel que je le comprends (dans ce document intéressant sur les glaciers alpins : Mer-de-Glace-12-000-ans-dhistoire.pdf (glaciers-climat.com)) mais beaucoup plus localisée, sur une période de temps beaucoup plus longue (même si c'est sur une part du globe censée s'être plus réchauffée que la température globale) et surtout, je ne suis pas en mesure d'assurer qu'elle n'a pas été réalisée par des climato-sceptiques (en dépit de la partie du document sur l'évolution des glaciers stricto sensu qui est factuelle et très bien documentée par ailleurs) donc je ne l'indique que parce que tu me poses la question. @TreizeVents : j'utilise simplement les menus déroulants, mais peut-être mal et j'en suis alors désolé. Pour 2004 fully year, ça donne ça (la date du 1er janvier correspond bien au choix full year du menu) : Pour 2003 :
  3. Je ne connaissais pas ce site Climate Reanalyzer de l'Univerité du Maine, c'est intéressant. C'est peut-être encore un site climato-sceptique car de manière surprenante, lorsqu'on utilise le simulateur sur les 20 dernières années (2002-2021 year-to-date), on obtient un graphique quasiment plat sur la tm moyenne globale comparée à la période 1979-2000 (si je ne me suis pas trompé). En tous cas, ça donne une courbe de tendance éloignée des prévisions du GIEC pour les décennies à venir? Soit je me suis trompé en manipulant leur outil (désolé alors), soit le site n'est pas très fiable (volontairement ou non), soit il fait partie des modélisations/réanalyses sérieuses qui montrent que le consensus cache quand même des divergences majeures. A noter que la tendance globale quasiment plate cache de très grandes diversités entre l'arctique (+2.5 deg / 20 ans en tendance), l'antarctique (-1 deg/20 ans en tendance), l'hémisphère sud (-0.2 deg/20 ans en tendance) et les tropiques (totalement plat).
  4. Je présente mes excuses à ceux que mes propos dérangent ou ennuient. J’ai sous-estimé l’hypersensibilité du sujet. Rien dans mes propos ne vise ni à minimiser ni à contester le RC. Bien au contraire, j’ai pris le soin de préciser dès le début que Potsdam était un témoin parfait du RC, sans aucun biais (n’hésitez pas à l’utiliser contre les sceptiques, la série est inattaquable et garantie "bio" sans retappe statistique). Je ne peux pas faire mieux. Pour ma part, j’attends de ce forum des choses plus intéressantes que de ressasser à longueur de journée les études qu’on lit partout ailleurs pour se lamenter du RC. Les travaux de 13V sur les synoptiques sont effectivement intéressants et d’un niveau nettement supérieur à la plupart des interventions (y compris les miennes). Pour en finir (définitivement en ce qui me concerne, l’atmosphère est trop irrespirable), mon propos sur Potsdam n’a pas la prétention de révolutionner quoi que ce soit : je trouve intéressant simplement de noter que les synoptiques « chaudes » issues du RC ne sont pour l’instant pas si extrêmes que cela en termes d’intensité ; elles le sont beaucoup plus en termes de durée et d’occurrence. Je trouve également important de rappeler que les records issus par nature de synoptiques atypiques sont impossibles à suivre sur très longue période à part à Potsdam. Cela ne minimise en rien le RC, au contraire : pour nourrir les angoisses de certains, on pourrait en conclure qu’on n’a encore rien vu en termes de tx extrêmes et que la situation actuelle sur les tx extrêmes, factuelle, est ultra temporaire !
  5. Attention, mon analyse porte sur les tx extrêmes, pas sur les tn ni les tx justes chaudes. Si tu prends les 30 tx les plus chaudes pour chaque mois, c’est beaucoup trop pour analyser les tx extrêmes, notamment si on prend en compte la pente de chaque mois. Pour mars par exemple, cela revient à prendre les 30 tx les plus chaudes de la dernière décade et non du mois… Plus ton échantillon va être grand et porter sur une période longue, moins il concernera les tx extrêmes : à la fin, tu pourras juste en conclure qu’il fait plus chaud aujourd’hui qu’avant. Pas beaucoup d’intérêt d’en arriver là, tout le monde le sait. Mon analyse est très différente et tu pourras la commenter puisque tu as les données. Comme base d’analyse, je considère : 1) 1) Les 12 records de tx mensuels : 1991, 1990, 1968, 1968, 1922, 2000, 1959, 1992, 1895, 1966, 1899 et 1953 => absolument aucun marqueur du RC récent sur cette série, la plus emblématique des tx extrêmes 2) 2) Les 36 records de tx décadaires que je distribue en 5 tranches de temps de 24 ans sauf pour la dernière, un peu plus longue (mais aucun record avant 1895 de toute façon) : 1993-2016, 1969-1992, 1945-1968,1921-1944, 1893-1920. En théorie, chaque tranche devrait avoir 20% des records en son sein. Dans la vraie vie, nous avons : 25% sur 1993-20106, 22% sur 1945-1968, 19% sur 1893-1920, 19% sur 1969-1992 et 11% sur 1921-1944. ð Pas de marqueur statistiquement valable du RC sur cette série : la période 1993-2016 est bien légèrement en tête mais tellement proche de 1945-1968 qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat ; les 11% de 1921-1944 en revanche sont plus spectaculaires que les 25% de 1993-2016 quand on sait que la txm moyenne de 1921-1944 ne se distingue pas vraiement de celle de 1945-1968 et 1969-1992 Conclusion : pas de marqueur convaincant du RC sur les tx extrêmes, celles qui font les records. A Potsdam, seule station où cet exercice statistique est possible
  6. Mon ton est un peu provocateur sur les stations françaises je le reconnais, plus par dépit de ne pouvoir disposer d’une série de données quotidiennes longue vraiment fiable et homogène. Les records mensuels ou décadaires me paraissent donc toujours suspects quand on voit à quel point le moindre changement sur ou autour de la station joue, notamment en cas de de situation extrême qui est le propre du record. Peut-être un membre IC ayant accès aux études MF sur le sujet me rassurera ? J’ignorais pour l’Aigoual que les relevés sur l’ancienne station continuaient sans que cette dernière n’ait été déplacée. Dommage qu’ils ne soient pas publics. Pour le Bourget, je rigole non pas uniquement à cause de l’effet urbain, mais du changement immédiat d’environnement (station « à la campagne » passée « en pleine ville »), d’instruments, de méthode de relevés, et d’emplacement. Ca fait beaucoup en cumulé et la voir dans le vert d’ECA&D est spectaculaire. Mais un membre d’IC ayant accès aux historiques de cette station me corrigera peut-être ? Quant à Potsdam, elle a le mérite de se retrouver dans un immense parc qui n’a pas été gagné par la ville. Mais je ne m’avancerai pas sur le fait qu’elle ne subisse effectivement aucun effet urbain.
  7. En complément : https://www.pik-potsdam.de/services/infodesk/telegraphenberg/suering-haus/long-term-meteorological-station "Hence, the Potsdam climate series comes out as a jewel among the meteorological long-term series worldwide" Sûr que tout le monde peut être jaloux de ne pas disposer de telles séries sur son territoire...
  8. Au risque de me répéter, les stations françaises sont parfaitement exploitables pour les tendances de fond. Ce qui ne veut absolument pas dire que l'analyse du lien entre tx extrêmes et RC soit possible et pertinent avec ces stations. Les séries ECA&D de même. La raison en est simple : il n'existe aucun moyen de reconstituer des données de tx/tn quotidiennes précises dès qu'il y a un changement même assez mineur à la source de l'information. Ce qui n'empêche pas de faire des homogénéisation pertinentes pour reconstituer des moyennes et des tendances. Mais ce n'est pas la même chose que de compter des records!!! Pour cela, il faut de la donnée fiable et homogène quotidienne sur la durée. Aucune station en Europe voire au monde à part Potsdam propose une série sans aucun changement de source d'information sur une très longue période. D'où l'intérêt de Potsdam. Je me méfie des tests statistiques automatiques utilisés par ECA&D pour classer ses stations : le fait que le Bourget soit classée en Useful fera exploser de rire tous les membres de MF...
  9. Trop de respect pour tes travaux pour pinailler mais tu conviendras que présenté ainsi, c'est très anodin justement ; cela dépend de la distribution des records sur les 87% (ou 79%) restants. Autrement dit, s'il y a une autre tranche de 13% (ou 21%), beaucoup plus ancienne, qui présente le même taux de records décadaires, qu'en penser (je ne dis pas que c'est le cas, c'est juste pour montrer que présenté ainsi, c'est très anodin)?
  10. Merci de ne pas extraire une phrase intégrée parmi d'autres dans le même message. Le point n'est pas de minimiser le RC, j'ai pris soin de préciser qu'il était équivalent à Potsdam par rapport à ailleurs. Il était juste de fortement nuancer la manière dont il se traduit sur les tx. C'est tout. Mais on dirait que cela dérange!?
  11. Je ne crois pas. Je pense au contraire qu’une seule station aux données quotidiennes parfaitement homogènes est une base de donnée plus exploitable dans la perspective d’une analyse entre RC et records quotidiens mensuels ou décadaires que toute une palanquée de stations dont les données quotidiennes ne valent pas tripette sur longue durée car elles ont subi des changements d’environnement, des déplacements (quelques mètres suffisent parfois pour des différences sensibles sur une tx ou une tn), des changements d’instruments etc. Elles sont exploitables pour des tendances mais pas pour l’utilisation de données de tx ou tn quotidiennes dans un souci de comparaison longue durée. Après, 2 remarques additionnelles : 1) si on s’arrête à la période 1950-2016, l’exercice devient inintéressant et sans valeur car beaucoup trop court dans le temps ; même après 1950, il me semble qu’aucune station de MF n’a échappé à au moins un des changements suivants : environnement, instrument ou déplacement ; je laisserai les membres MF me corriger naturellement. 2) la climato chez MF jusque dans les années 90 était le cadet des soucis d’une institution orientée vers la précision des mesures et la prédiction du temps (je caricature à peine) ; c’est dommage, on aurait des trésors de données si on avait laissé les anciennes stations en place au fur et à mesure de leur remplacement ou déplacement…
  12. C'est exactement le contraire. Potsdam est la seule station au monde à n'avoir aucun biais depuis son ouverture : si elle surchauffait au début, elle surchauffe toujours de la même manière puisqu'elle est HOMOGENE (pas de changement d'instrument, de méthode, d'emplacement etc.) depuis 1893 et a été exploitée dans ce soucis d'homogénéité depuis le début. Elle peut donc surchauffer par rapport à un abri moderne, ça n'a aucune importance ici puisque par définition, on la compare à elle-même quand on parle de records ou de tendances. Quant à l'impensabilité statistique, c'est tout le contraire également : ce que montre cette station, c'est que le RC se traduit pour le moment par des anomalies chaudes plus courantes, des anomalies froides un peu plus rares et surtout moins extrêmes mais pas par des anomalies chaudes plus extrêmes, tout simplement ; rien d'impensable ni de choquant statistiquement. Or, comme je ne vois aucune raison que le RC agisse différemment en France (ce serait physiquement impensable mais j'ai peut-être tort), j'en déduis que les records de chaleur du réseau français pour la plupart très récents ne sont pas exploitables car totalement non homogénéisés (MF homogénéise des moyennes et des tendances, pas des températures quotidiennes, c'est impossible si j'ai bien compris).
  13. Pour voir de plus près les effets du réchauffement climatique sur la notion de de records mensuels, décadaires ou a fortiori quotidiens sans tous les innombrables biais foireux de toutes les stations françaises et européennes sur longue période (les variations d’environnement, de mesures, d’emplacement, d’instrument etc), il faut s’intéresser à la seule exception mondiale qui est un trésor en ce sens : à savoir la station de l’observatoire de Potsdam (proche Berlin) qui donne la seule série cumulant l’absence de changement d’emplacement, de méthode de mesure et d’instrument de mesure et (preque) d’environnement. Allez voir sur le site du Potsdam Institute For Climate Impact Research. On y trouve l’unique série de vraies données quotidiennes bien homogènes par nature depuis 1893. C’est un peu loin de la France mais c’est en béton armé modulo la relative proximité avec Berlin qui a peut-être un léger biais et encore. Qu’y voit-on en tendance? Comme en France, un RC d’un peu plus de 1°C en moyenne depuis le début du XXème (cf moyenne glissante 9 ans proposée sur le site de l’institut), avec (i) un plateau autour de 8,5-9°C de tm annuelle du début des années 1920 et jusqu’au début des années 1990 et (ii) un emballement plus récent pour frôler les 10°C. Mais ce qui diffère grandement des laborieux travaux sur les stations françaises, c’est l’analyse des tm mensuelles et des records de chaleur. L’analyse mensuelle (toujours moyenne glissante 9 ans) montre que le RC se traduit pas une concomitance de mois chauds mais (pour le moment encore) par peu de mois records : à part juillet et novembre, tous les mois présentent un plateau depuis le milieu des années 1990 (en moyenne glissante 9 ans), pour la plupart à des niveaux déjà atteints ponctuellement dans le passé ; on a même septembre et surtout décembre qui sont stables depuis plusieurs décennies voire à l’échelle du siècle pour décembre. Pour les records de chaleur mensuels, le RC ne donne rien d’évident à date : - Pour janvier, les 5 plus hautes tx sont postérieures à 1982 mais antérieures à 2003 ; - Pour février, 2 journées de 1899 (18°C) s’intercalent dans le top 5 des plus hautes tx à 2 pas du record de 1990 (18,8, plus tout récent en fait non plus) ; - Pour mars, aucune journée dans le top 5 des plus hautes tx depuis… 1968 ; - Pour avril, c’est encore 1968 qui tire son épingle du jeu dans les 5 plus hautes tx ; - Pour mai, le record mensuel de 1922 (34) tient, un bon cran au-dessus des 32,9 de 2005 ; - Pour juin, 2000 tient la corde, mais 1947 n’est pas loin ; - Pour juillet, les records de 1959 sont encore devant ; - Pour août, le record de 1992 paraît presque ancien et semble inaccessible ; - Pour septembre, aucune synoptique n’a encore égalé celles ayant permis les incroyables records de 1895 et 1911 ; - Pour octobre, 1966 est toujours devant ; - Pour novembre, c’est… 1899 qui tient la corde (alors que c’est le mois pour lequel le RC est le plus violent)! - Pour décembre, 1977 et 1953 sont loin devant 2006. Depuis ce constat, je n’accorde plus aucun intérêt aux records de chaleurs des stations françaises.
  14. -9,8°C à 8h ce matin à l'Aigoual. Pour l'instant, cela égale le record de froid pour un mois d'octobre qui remontait au 26 octobre 1908... Enorme.
  15. Fantomas, sans doute une erreur pour Paris. Selon Meteociel, la tx de la décade est de -0,8°C et la tn de -6,1°C. http://www.meteociel.fr/climatologie/villes.php?code=7156&mois=2&annee=2012
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