lozere
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Sur ce point précis, y a-t-il vraiment un consensus? Sur un autre topic, j'avais donné ce lien qui date un peu (2001) mais qui me semblait bien résumer la problématique de l'influence du RC sur l'ENSO et réciproquement:http://membres.lycos.fr/controvenso/ Par ailleurs, est-on sûr qu'une modification sur 30 ans dans le rythme et l'ampleur des fluctuations d'un phénomène qui influence sur le climat à court terme (là-dessus il y a consensus je crois) peut ne pas avoir d'influence sur la tendance à long terme? Autrement dit, depuis 1950, le passage, très schématiquement, d'une période à fortes et récurrentes Nina (1950-1976) à une période à forts et récurrents Nino (1976-1998) n'influence-t-il vraiment pas la tendance du climat sur cette même période?
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Apparemment, ils n'en ont toujours pas fini avec la neige, en Chine... La dépêche est d'aujourd'hui: PEKIN (AFP) - Une nouvelle vague de froid et de neige s'abat depuis jeudi sur le sud de la Chine, région à peine remise des pires intempéries en 50 ans, entraînant des coupures de courant et bloquant de nombreux voyageurs, a annoncé lundi un haut responsable du gouvernement. Particulièrement touchée, la province du Yunnan (sud-ouest) avait déjà été affectée par un épisode comparable qui avait duré trois semaines de janvier à début février. Douze personnes ont trouvé la mort dans cette province en raison des intempéries et quatre étaient portées disparues samedi. Selon le China Daily, à Qujing, deuxième plus grande ville du Yunnan, 80% des deux millions d'habitants étaient sans électricité. L'agence Xinhua souligne qu'entre le 19 janvier dernier et samedi, 178.000 personnes en transit dans la province et près de 20.000 véhicules se sont au total trouvés bloqués. Ces derniers jours, les chutes de neige y ont interrompu la circulation sur 14.000 km de routes. A Qujing, six autoroutes étaient fermées et 42 lignes de cars suspendues, écrit le China Daily. Les trois semaines d'intempéries avaient désorganisé les réseaux de communication et mis en difficulté les services de secours surpris par la violence des tempêtes de neige. On évalue à près de 200 millions le nombre des personnes affectées, essentiellement des travailleurs migrants qui se préparaient à rentrer chez pour le Nouvel an lunaire, un événement qui donne lieu habituellement à la plus importante migration saisonnière humaine du monde. La Chine avait dû mobiliser 1,96 million de soldats et de réservistes pour faire face à la crise qui avait fait 107 morts et occasionné des pertes économiques directes évaluées à plus de 15 milliards de dollars, d'après les chiffres officiels. Les récoltes détruites, l'affaiblissement de la production industrielle et l'interruption des livraisons de charbon et de produits alimentaires auront un impact certes de courte durée, mais très négatif sur une économie chinoise en pleine croissance.
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Bon, je vais y aller aussi de mes petits graphiques. Je me restreins volontairement à la comparaison de l’indice ENSO (MEI, fourni par la NOAA) et de l’évolution de la température de surface de la planète (terre+océans) fournie par le GISS afin de ne pas compliquer outre mesure les graphiques. Si on s’attache à comparer l’évolution de la tendance sur 30 ans des 2 séries, on observe comme signalé plus haut une grande corrélation sur la période 1950-1999 et une absence totale de corrélation depuis 1999. La période 1950-1999 me paraît suffisamment longue pour être significative et la corrélation observée ne devrait sans doute pas être uniquement le fruit du hasard. Cela dit, si ce n’est pas le hasard, il faudra trouver une explication à la « décorrélation » apparaissant récemment… On notera toutefois que si, après 1999, la pente de la tendance des températures continue à monter ou se stabilise alors que la pente de l’indice ENSO décroît, la pente de l’indice ENSO sur 30 ans ne devient négative qu’à partir de 2005 (et pour la première fois depuis 1950-1979 !) : quelles conséquences à venir ? Par ailleurs, si l’indice ENSO jouait en quelque sorte en cumulatif à long terme sur l’évolution des températures, on pourrait s’amuser à décaler les 2 courbes, par exemple, comme cela : Mais bon, ce n’est pas parce que l’on obtient une bonne corrélation qu’il y a la moindre base scientifique derrière : c’est du domaine de la science-fiction (ce que l’on va sans doute vite vérifier puisqu’il faudrait que l’on observe une chute de la tendance à 30 ans des températures dans les années qui viennent…). J’ai trouvé une page plus sérieuse sur ce sujet et qui m’a l’air bien faite (mais peut-être pas à jour et datant de quelques années) sur le site des Mines : http://membres.lycos.fr/controvenso/ Voilà, en tous cas, pour en revenir à ma question initiale, il me paraît difficile de justifier de la chute spectaculaire de la température mondiale sur un an par les variations de l’ENSO ! D’autres mécanismes ont donc dû jouer…
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Désolé mais je ne te suis pas entièrement sur la période 1950-1999 : l’indice ENSO est censé être composé de 6 variables, dont une seule est constituée des températures de surface de l’air au-dessus de l’océan Pacifique. La corrélation n’était donc pas évidente selon moi entre l’indice ENSO et l’évolution des températures de l’air en surface au niveau planétaire sur le long terme (telle qu'elle ressort du GISS). Qui plus est, si cette relation était si simple, se poserait-on encore des questions sur l’impact du RC sur l’ENSO (la réponse serait évidente …) ? Et n’aurait-on pas encore plus de mal à expliquer la baisse importante depuis 7 ans de la force des épisodes Nino dans un contexte d’augmentation des tempé globales? Dans la mesure où, à court terme, l’ENSO précède généralement une évolution des températures de surface globales, ne peut-on imaginer un rôle à LT (par répétition du CT) de l’ENSO dans l’évolution des températures de surface ? Merci pour ta patience et ta pédagogie !
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En fait, je ne suis pas convaincu du tout qu'on ne puisse pas établie de corrélation entre ENSO et évolution des tm globales sur le long terme. Le tableau ci-dessous fournit (i) le trend des tm globales sur 30 ans glissants depuis 1950 tel qu'il est fournit par le GISS (sauf erreur de ma part) et (ii) le trend sur 30 ans glissants depuis 1950 de l'indice ENSO fourni par la NASA. On observe que la corrélation entre les 2 séries est très faible sur la période 1950-2007 (-0,17 de coefficient) mais au contraire remarquablement bonne sur la période 1950-1999. C'est-à-dire que jusqu'en 1999, on était établi à considérer que l'ENSO et la tm globale de la planète évoluaient de manière très corrélée au point qu'il est difficile de considérer qu'il s'agisse d'un simple hasard (un coefficient de corrélation de 0,85, c'est très, très haut, me semble-t-il). Depuis 1999, cette corrélation a totalement disparu, i.e. l'indice ENSO a plongé en tendance alors que les tm continuaient à monter puis stagner. Cette corrélation sur 50 ans entre les 2 agrégats doit je suppose être assez bien documentée dans les études scientifiques, ainsi que les éventuelles causes de la rupture de 1999 (si rupture il y a vraiment, car on pourrait imaginer que la corrélation est parfaite pour certains niveaux de tm globale mais qu'un décalage temporel se crée au-delà de certains niveaux; il faudrait avoir un historique plus long ou bien attendre quelques années pour voir si le trend des tm globales s'inverse; cela dit, je lance cela en l'air, et c'est sans doute de la science-fiction). Que pensez-vous de cette corrélation et de sa récente disparition? Peut-être enfoncé-je des portes ouvertes sur des sujets maintes fois débattus ici. Dans ce cas, toutes mes excuses.
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OK, on va finir par se comprendre. La tendance 1976-2007 est sans doute nulle voire légèrement négative. Mais ce qui me frappe et ce que je souhaitais mettre en lumière, c'est surtout la rupture totale entre la période 1950-1976 caractérisée par de nombreuses et puissantes Nina (et des Ninos faiblards et en petite quantité), et la période 1976-2007 caractérisée à l'inverse par un nombre impressionnant de Nino puissants et la quasi disparition de Nina dignes de ce nom. Le fait que la tendance sur 1976-2007 soit négative provient des années 2000-2007 (à vue de nez, je ferai les calculs précis), qui marquerait peut-être une nouvelle phase encore différente.
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Thanks, je vais regarder ça ce weekend (pas le temps maintenant), et j'espère qu'on arrivera à se comprendre! Pour les épisodes nino/nina depuis 1950, la rupture de 1976 est pourtant évidente sur l'indice ENSO. Ici: http://www.cdc.noaa.gov/people/klaus.wolter/MEI/ L'indice ENSO contredirait donc les SST nino3-4?
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OK, merci pour ces explications utiles (au moins pour moi!), je crois que je commence à comprendre un peu mieux. En fait, tu étudies la corrélation entre l'indice ENSO et la température à la surface de l'océan de toute la zone tropicale (donc incluant la zone ENSO et au-delà). Si c'est bien cela, je vais peut-être paraître tatillon, mais est-ce que tu ne devrais pas (si c'est possible) plutôt comparer l'indice ENSO avec la zone tropicale excluant la zone ENSO pour éviter des autocorrélations? En d'autres termes, et en simplifiant à l'extrême, ne risques-tu pas de fausser considérablement les choses en étudiant la corrélation entre 2 agrégats dont l'un est constitué pour moitié de l'autre? Cela dit, je pars du postulat que les températures à la surface de l'océan sur la zone ENSO et l'indice ENSO sont parfaitement corrélés, ce qui n'est peut-être pas aussi simple puisque cet indice est composé de 6 variables elles-mêmes sans doute fortement autocorrélées...Autre question: je vois effectivement sur l'article de ton blog (très bien fait par ailleurs) qu'il n'y a pas de corrélation à long terme entre l'indice ENSO et les tempé globales sur la période 1976-2007. Cela dit, lorsque l'on regarde de près l'évolution de l'indice depuis 1950 et non 1976, on s'aperçoit d'une quasi disparition des nina justement depuis juin 1976 et d'une très forte augmentation du nombre et de l'intensité des ninos. J'imagine, à voir le graphique fourni par la NOAA, que le trend de l'indice sur 1950-2007 doit être très différent de celui sur 1976-2007 (je vais essayer de faire le calcul quand j'aurai le temps et de regarder la corrélation avec les SST globales)! Sait-on expliquer cette disparition relative des nina? Ne pourrait-on pas imaginer qu'une partie du RC constaté depuis 1976 soit liée à cette disparition (i.e. imaginer que les nombreuses ninas constatées entre 1950 - avant, on ne sait pas, j'imagine- et 1976 aient en quelque sorte contribuer à entretenir la tm globale à un niveau artificiellement "froid" en comparaison d'une situation telle que nous la connaissons depuis 1976, i.e. avec quasiment aucune nina sérieuse)? A moins qu'il était prouvé l'inverse, à savoir que l'augmentation des tm globales induit une disparition des ninas au profit des ninos?
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OK, si je comprends bien, tu utilises donc les données RSS TLT terre+océans entre -20 et plus 20 (et non pas uniquement RSS TLT océans entre -20 et +20 donc) et tu trouves une corrélation correcte (0,76 de coefficient). Dans la mesure où, si je comprends bien le chmilblick, la corrélation entre l'indice ENSO et les RSS TLT océans entre -20 et +20 doit être très proche de 1 par construction de l'indice ENSO, tes graphiques ne montrent-ils pas jsute une corrélation correcte entre RSS TLT océan+terre et RSS TLT océan, ce qui n'a rien de surprenant (quelle est la part relative océan/terre entre -20 et +20... au hasard, 75%océans/25%terre?). Désolé si je raconte n'importe quoi, n'hésite pas à me corriger!
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Tu as en fait sans doute en partie raison sur Paris. La hausse moyenne des précipitations depuis 1886 s'est accompagnée d'une hausse de la quantité d'eau par jour de pluie, signe d'une intensification des précipitations. En revanche, le nombre de jours de pluie par an est stable, ce qui n'est pas en faveur d'une réduction de la durée moyenne des épisodes pluvieux. Cela étant, les agrégats jour de pluie/quantité d'eau par jour de pluie ne sont sans doute pas suffisamment fins pour corroborrer ou infirmer réellement tes hypothèses.
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Je ne suis pas sûr de te suivre. Tant que tu ne montres pas que l'augmentation des précipitations s'est effectivement accompagnée d'une réduction de la durée moyenne des épisodes pluvieux et de l'accentuation de leur force, tu ne peux rien confirmer (ça reste des hypothèses en l'air!). Je vais voir si j'ai suffisamment de données pour faire l'exercice.
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On peut sans doute faire une corrélation entre flux et température mais on n'a pas besoin de passer par la pluie pour cela (à moins que les données de flux ne soient pas disponibles?).
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De là à faire une corrélation entre couverture nuageuse et températures, c'est tentant ( ) mais je ne m'y risquerai pas, car si c'était le cas, on aurait déjà eu un paquet d'études sur ce sujet!
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Merci Meteor pour ces graphiques. Est-ce que je me trompe (c'est fort possible car je suis totalement novice sur les questions ENSO!) où ils ne font que montrer le lien entre SST océans tropicaux et EL Nino (l'anomalie positive de SST océans tropicaux étant la définition même d'EL Nino, si j'ai bien compris, l'absence de corrélation serait une surprise!)?Par ailleurs, si j'utilise l'indice MEI fourni par la NOAA (et qu'ils qualifient de meilleur indice pour étudier les corrélations entre ENSO et températures de surface au niveau global), je n'observe pas de corrélation significative (ils conseillent de décaler d'un mois et non de 5 ou 6 mais je doute que cela change grand chose) entre les chutes ou hausses d'anomalies de température globale sur un an et les variations de l'indice MEI. En tout état de cause, quel que soit le décalage considéré, la chute historique d'anomalie de température globale sur un an observée en janvier 2008 correspond bien à une chute de l'indice MEI, mais une chute pas du tout historique (Quant à la hausse sepctaculaire observée entre février 1994 et février 1995, difficile de la corréler à une variation forte de cet indice MEI). Le site de la NOAA fournit par ailleurs l'évolution de l'indice MEI depuis 1950 sous forme de graphique et l'on voit assez nettement la quasi disparition de EL NINA fortes (i.e. d'indice MEI négatif si j'ai bien compris) depuis la fin des années 1970. Pour le coup, on observe une certaine cohérence avec le RC récent. Je suppose qu'on a prouvé que cette disparition relative était une conséquence du RC et non une cause possible? PAr avance, mes excuses si je raisonne mal car, je me répète, mais je ne fais que découvrir ces sujets!
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Oui, et pour être complet, il faut signaler qu'une tendance de +8,2mm par décennie sur la période hivernale, c'est très, très significatif: la moyenne 1978-2007 des précipitations hivernales à Paris n'est que de 156mm. Cette tendance, s'il elle se confirmait conduirait donc à une augmentation de 50% des précipitations hivernales sur un siècle!
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Perso, je fais plus confiance à cette dernière étude qu'à la première, surtout qd je vois l'évolution des précipitations sur Paris depuis 1886...
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Ok, moi j'en étais resté à ce lien de realclimate où on explique je crois que l'influence du Nino fort est de l'ordre de 0,2°C (à la hausse) à l'échelle planétaire. Qui plus est, je pensais que le Nino 2006-2007 avait été plutôt faible (cf article du Monde ci-dessous). Comment recouper cela avec une variation de 0,8°C à la baisse? http://www.realclimate.org/index.php/archi...-winter-warmth/ http://www.lemonde.fr/sciences-et-environn...80612_3244.html
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Le caractère exceptionnel de janvier 2008 (toujours selon le GISS) ressort encore plus quand on regarde la variation annuelle de tm à l’échelle de la planète : entre janvier 2007 et janvier 2008, la planète s’est refroidie de 0,75°C. Un refroidissement aussi brutal ne s’est jamais produit depuis au moins 1978 (cf graph), voire depuis l’origine de la base de donnée GISS (selon certains sites sceptiques américains, à vérifier). On peut sans doute relativiser cet événement car: - janvier 2007 était selon le GISS le mois présentant la plus forte anomalie positive, tous mois confondus depuis l’origine de sa base de donnée ; - une hausse comparable en terme d’amplitude (+0,76°C) s’était produite entre février 1994 et février 1995 ; - ce mois de janvier ne change rien à la tendance à long terme ; il faudrait une longue succession de mois « frais » pour infléchir la pente. On peut en revanche sans doute se poser des questions sur notre connaissance précise des mécanismes (généralement désignés sous le nom de « variabilité naturelle ») permettant à la tm de surface de se refroidir (ou de se réchauffer) aussi brutalement à l’échelle de la planète, et sur notre capacité à exclure que ces mécanismes jouant à court terme n’aient pas d’impact dans les variations à long terme du climat. Si quelqu'un a des infos là-dessus, je suis preneur.
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Selon le GISS, il est le plus froid à l'échelle de la planète et non du seul HN depuis 1989. A l'échelle de l'HN, je ne sais pasn jusqu'à quand il faut remonter. Que dit la NOAA?
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Effectivement, si on en croit le GISS, ce mois de janvier 2008 (-0,08°C par rapport à la moyenne 1971-2000) est exceptionnel à l'échelle planétaire dans la mesure où (sauf erreur de ma part): - il rompt avec une série de 93 mois consécutifs au-dessus de la moyenne 1971-2000 (depuis février 2000); - il s'agit, tout mois confondus, et à égalité avec mai 1995, du mois le plus froid en terme d'anomalie depuis février 1994; Cependant, il faudra être patient pour voir s'il ne s'agit que d'un incident conjoncturel ou du signe d'un changement plus significatif.
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Personnellement, je serais intéressé de voir cette explication (par MP si tu préfères), surtout que ce pb GISS que tu as identifié ne se limite apparemment pas à janvier 2008: pour décembre 2007 (par rapport à 71-00), on trouve une anomalie des océans de +0,05°C, de +0,39°C pour les terres, et de +0,23°C en couplé. Etant donné le poids relatif océans/terres je vois mal comment on peut tomber sur +0,23°C...
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Pour GISS, anomalie de 0,12°C par rapport à la période 1951-1980, mais -0,08°C par rapport à celle 1971-2000 (référence bien précisée dans mon post).
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Entièrement d'accord, mais il faut quand même prendre les bonnes nouvelles où elles se trouvent, surtout par les temps qui courent. D'après le GISS (et sauf erreur de leur part), le mois de janvier 2008 à l'échelle de la planète est le plus froid depuis 1989 avec une anomalie négative de -0,08°C par rapport à la moyenne 1971-2000. SUr une période glissante de 30 ans, il se classe même en 4ème position des mois de janvier les plus froids derrière 1982 (-0,19°C), 1989 (-0,17°C), et 1979 (-0,14°C). Quant au couple décembre-janvier (+0,08°C), il est le plus froid depuis celui de 1999-2000 (+0,07°C) et se classe en 11ème position sur la période 1979-2008, mais seulement en 5ème position sur 20 ans (depuis 1989).
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En fait, je télécharge toutes les données quotidiennes du site ECA et ensuite, je les traite par excel pour calculer des moyennes. Sur le fichier source fourni par ECA, on voit d'où viennent les données: celles fournies par BEssemoulin (c'est à dire l'immense majorité des données quotidiennes antérieures au 1er janvier 2005) sont celles de MF a priori et a priori peu suspectes d'erreurs (mais sur la masse, il y en a forcément quand même!); celles postérieures au 1er janvier 2005 sont effectivement moins fiables et ECA explique très bien pourquoi dans sa section questions-réponses (de mémoire, ce sont des données synoptiques brutes non vérifiées par MF). Bref, pour 1971-2000, je pense qu'ECA est plutôt fiable.
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Oui, il semble y avoir quelques erreurs sur les données NOAA, comme partout hélas. Cela dit, on trouve gratuitement suffisamment de données précises pour se faire une idée assez complète de ce mois de décembre. En compilant les données de Meteociel sur décembre 2007 et celle de l'ECA (alimenté par MF) pour les données historiques, on observe sur un panel de 24 stations métropolitaines un déficit moyen de 0,8°C par rapport à la moyenne 1971-2000 et de 0,9°C par rapport à la moyenne 1977-2006. Une seule station présente un excédent. Le classement:- Biarritz: -1,7°C (vs 1971-00) / -1,7°C (vs 1977-06) - Vichy: -1,7°C/-1,7°C - Lyon-B: -1,5°C/-1,7°C - Besançon: -1,3°C/-1,5°C - Rennes: -1,2°C/-1,2°C - Metz: -1°C/-1,1°C - Beauvais: -1°C/-1°C - Nancy-E: -1°C/-1°C - Strasbourg: -0,9°C/-1,1°C - Bordeaux: -0,9°C/-1°C - Orléans: -0,9°C/-0,9°C - Toulouse-B: -0,9°C/ -0,8°C - La Rochelle: -0,8°C/-0,9°C - Langres: -0,8°C/-0,9°C - Bourges: -0,7°C/-0,8°C - Paris-M: -0,7°C/-0,7°C - Marignane: -0,6°C/-0,7°C - Carcassonne: -0,6°C/-0,7°C - Ile de Groix: -0,6°C/-0,6°C - Le Mans: -0,5°C/-0,6°C - Mont-Aigoual: -0,5°C/-0,4°C - Nîmes-C: -0,4°C/-0,5°C - Perpignan: -0,1°C/0°C - Pointe de la Hague: +0,1°C/-0,1°C
