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lozere

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  1. Re-bonjour, Merci pour l'info sur Châteauroux, weather-bordeaux. Les données se trouvent tout simplement sur un site voisin (lameteo.org). Effectivement, 6 déplacements, ça fait beaucoup, j'ignorais cet élément. Pour autant, de quels déplacements s'agit-t-il? Quelques mètres? PLusieurs kilomètres? Les changements d'instruments d mesure ne déforment-ils pas encore plus les données? Peut-on considérer que ces changements masquent les vraies tendances? En tous cas, c'est dommage, je pensais avoir trouvé (enfin) des données valables (peu suspectes d'effet de serre urbain) de stations antérieures aux années 30... Bref, je lance un cri de détresse: existe-t-il des données françaises de températures anciennes au-dessus de tout soupçon (homogénéisées et hors effet de serre urbain) ? Sont-elles disponibles gratuitement? Bref, en gros, MF a-t-il fait son travail à ce sujet?
  2. Les données de tm sur Châteauroux ne laissent pas vraiment apparaître de réchauffement en mars de puis 1893... Les 5 mois de mars les plus chauds: mars 1957: 11,2 mars 1893: 10,9 mars 1948: 10,7 mars 2003: 10,7 mars 1994 - mars 1981 - mars 1897: 10,2 Les 5 mois de mars les plus froids: mars 1962: 3,3 mars 1925: 3,7 mars 1971: 3,8 mars 1955: 4,7 mars 1900: 4,8 Les normales climatiques de mars: 1901-1930: 7,4 1911-1940: 7,5 1921-1950: 7,7 1931-1960: 7,9 1941-1970: 7,6 1951-1980: 7,1 1961-1990: 6,9 1971-2000: 7,5 Pour avril, osons parler même de refroidissement: Les 5 mois d'avril les plus chauds: avril 1893: 15,9 avril 1943: 13,2 avril 1949: 13,1 avril 1914: 13 avril 1894: 12,8 Les 5 mois d'avril les plus froids: avril 1986: 7 avril 1917: 7,4 avril 1973: 7,8 avril 1903: 7,9 avril 1970: 8 Les normales climatiques d'avril: 1901-1930: 10,2 1911-1940: 10 1921-1950: 10,6 1931-1960: 10,7 1941-1970: 10,7 1951-1980: 9,9 1961-1990: 9,7 1971-2000: 9,7 Pour être complet, les normales climatiques 1971-2000 à Châteauroux montrent un niveau élevé inédit en février, en août et en décembre. Pour octobre, le niveau est élevé mais comparable à clui de 1941-1970 ou 1961-1990. Les Janvier 1971-2000 se réchauffent (3,9°C) mais sont encore loin du niveau 1911-1940 (4,2°C). Les autres mois n'appellent aucun commentaire particulier.
  3. Effectivement, mon post ne prétendait ni remettre un coup du style: "y a pas de réchauffement", ou "les hivers sont pas plus doux qu'avant". Comme le thème était les mois de janvier, je me suis cantonné aux mois de janvier. Le même exercice sur l'ensemble de l'hiver ne donnerait évidemment pas la même chose. Quant à Meteor, je vous rassure, un réchauffement certain s'observe aussi à Châteauroux depuis 10 ans, comme ailleurs... Même si ce réchauffement n'apparaît pas encore dans les normales à 30 ans (1971-2000: 11,4°C, comme 1911-1940 ou 1921-1950 ou même 1931-1960, loin des 12°C de 1901-1930 - mais dans quelles conditions de relevés?- et loin des 10,9°C de la période 1951-1980). Il ne faudrait pas non plus être immédiatement taxé de négateur du réchauffement dès que l'on cherche à nuancer certaines données...
  4. La douceur des années 2000 en janvier n'est pas forcément du jamais vu, ni en intensité, ni en durée. Je prends les relevés de Châteauroux depuis 1893 (je ne prétends bien sûr pas que cette station résume à elle seule le climat de la France mais je ne dispose pas d'autres relevés sur le très long terme hors effet urbain). La normale de janvier évolue de 3,1°C (1941-1970) à 4,2°C (1911-1940). Or, qu'avons nous depuis 2000? Janvier 2000: 3,9°C (=normal 1971-2000) Janvier 2001: 6°C Janvier 2002: 5,9°C Janvier 2003: 2,9°C Janvier 2004: 5,5°C Cette série n'a rien à envier avec la série Janvier 1935: 2,5°C Janvier 1936: 7,5°C Janvie 1937: 6,7°C Janvier 1938: 4,7°C Janvier 1939: 6,2°C ou la série: Janvier 1920: 6°C Janvier 1921: 6,8°C Janvier 1922: 4,7°C Janvier 1923: 3,7°C Janvier 1924: 5,2°C Même si on remonte notre série de janviers doux depuis 1993 jusqu'en 2004, elle est remarquable mais pas inédite (la série de janvier 1920-1931 est tout à fai comparable).
  5. Bonjour, je relance juste un peu ce vieux sujet, je n'avais pas lu la réponse de JBR. Naturellement, je suis d'accord sur le fait que rien ne vaut la prise de données à la source (donc merci pour le lien) et je suis certainement beaucoup moins calé sur le climat de l'Islande que vous. Je pense qu'il serait intéressant, si vous le souhaitez et en avez le temps, que vous nous fassiez partager vos infos et connaissances sur ce climat très particulier, ne serait-ce que parce qu'il semble à première vue (la mienne) que l'évolution de ce climat ne reflète pas le réchauffement global du 20ème alors même que, compte tenu de la latitude de cette île, le réchauffement devrait y être nettement plus visible qu'ailleurs. Merci d'avance Lozère
  6. lozere

    Année 2005

    "c est vrai que la 1ere semaine de janvier montre a peu pres le temps de toute l année,a ce qui parait." Oui, certainement! Il suffit de regarder la première semaine de janvier 2003... Froide et humide. Comme l'année 2003? /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">
  7. Merci Vincent pour ces photos. Effectivement, l'enneigement du Lozère a l'air assez faible. J'étais moi-même sur le Mézenc dimanche 26, soit une centaine de kilomètres plus au nord et avant l'épisode neigeux de début de semaine, et il y avait déjà plus de neige que sur le Lozère le 29 décembre... Comme quoi le sud du Massif Central ne semble pas très bien servi pour le moment. A+
  8. Bonjour, En parlant de Lozère, l'un de vous aurait-il des infos (voire des photos?!) sur l'enneigement actuel du versant sud du Mont Lozère, vers La Fage, Bellecoste, l'Hôpital ou l'Aubaret? J'enrage d'être coincé dans un bureau parisien alors qu'une petite ballade en raquette là-bas... Merci d'avance Lozère
  9. Merci pour le lien, JBR. Vous noterez qu'il s'agit de la moyenne glissante des tempés moyennes sur 5 ans, référence peu utilisée en climatologie. Je ne saurais que vous conseillez d'aller chercher les données à la source, mois par mois et année par année (en chiffres, pas sous forme de graphes...): www.unaami.noaa.gov et de faire des moyennes glissantes sur 10 ans et 30 ans... Ca prend un peu plus de temps, mais ça réserve souvent des surprises...
  10. Ci-joint quelques travaux effectués sur le climat moyen de Reykjavik Données de Reykjavik pour la période 1901/2002: Année la + froide: 1979 (2.8°C) année la plus chaude: 1939 (6.3°C) Décennie la plus froide: 1977-1986 (3.9°C) Décennie la plus chaude: 1933-1942 (5.5°C) Tri-décennie la plus froide: 1966-1995 (4.2°C) Tri-décennie la plus chaude : 1922-1951 (5.1°C) La décennie 1993-2002 est à 4.7°C et la tri-décennie 1973-2002 à 4.3°C. Le réchauffement, au moins à Reykjavik, n'est pas évident.
  11. Je n'ai pas d'explication. Mais j'avais déjà remarqué en analysant les tempés moyennes en Islande au 2Oème siècle que cette île semblait avoir été singulièrement oubliée par le réchauffement climatique global, comme certaines zones de Norvège également. Pourtant, compte tenu de sa latitude et si j'en crois les modèles des spécialistes, elle aurait dû subir plus qu'ailleurs ce fameux réchauffement global.
  12. lozere

    Réchauffement climatique

    Intéressant, mais que vient faire le CEA là dedans? C'est un peu comme si le labo de recherche de Shell sponsorisait des études sur l'enfouissement de déchets nucléaires... Sinon, sans polémiquer, je recherche des infos/articles sur la correspondance entre les taux de CO2 piégés dans les glaces et leur valeur représentative d'un état global de l'atmosphère au moment où ce CO2 a été piégé. Merci d'avance
  13. C'est vrai. On ne nous donne pas les normales 1971-2000 pour ne pas nous faire peur ou pour pouvoir continuer à dire: "ah, il fait chaud pour la saison, mon bon monsieur...". Les normales 1971-2000 existent pourtant déjà depuis 4 ans... On peut même calculer les normales 1974-2003, si l'on veut être rigoureux. Quant à la "normale" la plus fraîche à Paris pour décembre au XXème siècle, c'est 1921-1950 avec 1,4°C en tn et 6,1°C en tx.
  14. sur 1971-2000, moi j'ai 3,6°C pour les tn et 7,8°C pour les tx. As-tu les tm sur 1971-2000?
  15. "à Paris, la Tm de décembre est de 4°C, or on n'est pas très loin en-dessous. Dans le sud, pas vraiment de déficit thermique jusqu'à maintenant, excédent en PACA et surtout sur les massifs montagneux (très gros excédent). " Hum, d'après mes infos, la moyenne des tempés mini de paris-montsouris en décembre est de 3,6°C et celle des maxis de 7,8°C. Je n'ai pas la tempé moyenne mais ça serait étonnant que ce soit 4°C...
  16. On parle beaucoup d'effet de serre urbain et autres ilots de chaleurs en ville. Ayant trouvé sur un site voisin les tempé mini et maxi moyennes de Paris Montsouris depuis 1900, j'ai été très surpris de l'évolution des "normales" climatiques (moyennes glissantes sur 30 ans) pour notre capitale: 1) la "normale" de tempé maxi n'a quasiment pas évolué en plus d'un siècle: la normale d'aujourd'hui (moyenne 1974-2003, soit 15,66°C) est aujourd'hui à peine 0,5°C supérieure à la normale de 1929 (moyenne 1900-1929, soit 15,17°C), cette dernière étant elle-même supérieure de 0,05°C à la normale de 1992 (moyenne de 1963-1992, soit 15,12°C en plein âge industriel...). 2) en revanche, la normale de tempé mini suit une courbe croissante continue très impressionnante: la normale actuelle (8,66°C) est supérieure de près de 2°C à la normale de 1929 (6,68°C). Quelqu'un saurait-il me dire pourquoi il ya une telle différence d'évolution entre les tempés mini et les tempés maxi? Pourquoi la capitale ne se "refroidit"-elle plus la nuit alors qu'elle ne "chauffe" pas vraiment plus le jour? L'effet de serre urbain ne joue-t-il que la nuit? Merci d'avance
  17. lozere

    Réchauffement local

    Le CO2 aurait plus d'influence que le H20? Il me semble avoir lu le contraire mais je peux me tromper... En tous cas, je suis assez d'accord sur le raisonnement. Pour moi, le principal est d'éviter la démarche qui consiste à partir du résultat ou postulat que l'on veut absolument atteindre (par exemple: prouver à tout prix que l'influence anthropique est prépondérante sur les évolutions des climats) et ensuite se débrouiller pourque toute la théorie qu'on élabore converge vers ce résultat. Cette démarche tient plus de la politique que de la science. Pour le reste, même si on prouve un jour que la terre se refroidit en raison des activités humaines (on n'est jamais à l'abri de surprises), cela n'empêche pas de se poser des questions sur les politiques énergétiques! Lozere
  18. lozere

    Réchauffement local

    Eh, oui, c'est tout le problème lorsque l'on parle de "moyenne" planétaire, que ce soit de températures ou de niveau des océans: ça ne veut pas dire grand chose: des zones se refroidissent, d'autres se réchauffent, la mer se retire à certains endroits et monte ailleurs... Ce qui m'embête, c'est le manque de prudence et d'humilité de certains scientifiques lorsqu'ils parlent de réchauffement planétaire ou de montée des océans: je peux comprendre que les moyens d'observation d'aujourd'hui puissent mesurer de manière à peu près satisfaisante des moyennes planétaires, mais lorsque les mêmes font référence à ces moyennes pour comparer avec le passé d'avant les premiers satellites et autres moyens techniques de pointe ("la décennie 90's est la plus chaude que la planète ait connue depuis 1000 ans" ou "le niveau moyen des océans a augmenté de 15cm en un siècle"), je suis plus que sceptique, je trouve qu'ils nous prennent pour des gros naïfs voire pour des neuneus... Lozere
  19. lozere

    Réchauffement local

    Merci Meteor pour le lien sur le niveau des océans, mais s'il est très intéressant sur les méthodes d'observation récentes, il est très frustrant quand on lit: "depuis un siècle, le niveau moyen des mers s'est élevé 15cm", sans aucune explication derrière! Comme je n'aime pas les affirmations qui sortent des chapeaux (même des chapeaux de l'ENS), je ne peux que reposer ces questions: Comment a-t-on mesuré le niveau moyen des océans depuis un siècle? Comment se fait-il que cette montée n'apparaît par exemple nulle part en France (et pourtant, quelques centimètres de haut peuvent signifier plusieurs mètres de côtes pour les rivages "plats"...)? Y a-t-il un consensus scientifique sur les méthodes utilisées ou sur leurs résultats? Lozere
  20. lozere

    Réchauffement local

    Meteor, Je serais très intéressé de savoir d'où sort ce chiffre d'une élévation de 15,6cm du niveau des océans et comment il a été calculé... Je n'en avais jamais entendu parler avant. D'ailleurs, 15,6 cm de hauteur, ça signifie beaucoup pour des rivages en pentes douce (plages, baies etc...) et je suis curieux de savoir pourquoi personne ne s'en est jamais rendu compte! Lozere
  21. lozere

    Données anciennes

    Oui, mais ces données sont très difficiles à exploiter... Je vous conseille vivement "Histoire du climat depuis l'an mil" de Leroy-Ladurie (1967) sur ce sujet. un exemple de piège: la culture de l'olivier et je cite l'historien: « D’une manière générale, les témoignages récents sur les localisations mouvantes des plantes agricoles sont difficiles et même dangereux à interpréter en termes de « changement de climat ». Un exemple, en France : pendant toute la durée du PAG (1550-1850), et en particulier de 1550 à 1600, décennies ultra-froides, l’olivier n’a cessé de déplacer vers le nord sa limite septentrionale de culture. Faut-il interpréter cette dérive comme la preuve d’un réchauffement du climat ? Sûrement pas ! Nous savons en effet, par d’autres témoignages, que jamais le climat d’Europe n’a été aussi frais que pendant cette période, précisément qualifiée de PAG. Si l’olivier néanmoins persiste, en ces années-là, à se reculer vers le Septentrion, c’est à cause des courageux efforts des oléiculteurs qui, contre le courant, contre le climat, s’obstinent à planter plus au nord afin de profiter d’un marché grandissant. Paradoxalement, la limite nord de l’olivier français ne redescendra vers le sud… qu’au XXème siècle ! En pleine période de réchauffement pourtant, où les plus beaux espoirs seraient théoriquement permis pour une colonisation par l’olivier des régions septentrionales ! […] Les changements de climat n’ont joué aucun rôle quant aux vagabondages de l’olivier. J’en dirai volontiers autant des déplacements des limites nord de la vigne, dans la période historique… » De même, la dendroclimatologie (étude du climat à partir de l'étude des anneaux des arbres) est une science complexe dont les résultats sont très délicats à interpréter. Seule exception peut-être: les dates de vendange. Lozere
  22. lozere

    Données anciennes

    merci pour l'info et la diapo historique... Est-ce quelqu'un aurait l'équivalent homogénéisé pour ce "record" français? Quelqu'un travaillant à MF par exemple? Sinon, que donnent les valeurs homogénéisés pour les tempés mini? Doit-on les prendre avec la même prudence que les valeurs maxi? Merci d'avance Lozere
  23. lozere

    Données anciennes

    Juste une petite question sur ce sujet: l'impressionnant 44°C relevé à Toulouse en 1923 a-t-il été homogénéisé ou faut-il le prendre également avec prudence? Autre question: que donne l'homogénéisation sur les tempés mini? Lozere
  24. lozere

    Données anciennes

    La même prudence devrait prévaloir sur les données très anciennes (antérieures à l'invention des thermomètres). Or, ce qui me gêne un peu, c'est que les spécialistes qui appellent légitimement à la prudence sur les données anciennes sont les mêmes qui peuvent dire aussi que la décennie 1990 est la plus chaude qu'ait connue la planète depuis un millénaire. Est-ce bien sérieux ce genre d'affirmation? Est-ce bien scientifique? Passons le débat de savoir si une température moyenne planétaire a un sens pour une planète qui compte des climats très différents et qui évoluent en permanence. Cette moyenne est de toute façon excessivement difficile à calculer, même de nos jours. Mais certains climatologues seraient donc capables, aux dixième de °C près, de calculer cette moyenne pour la décennie 1102-1111 par exmple? Ou 1067-1076? Comment donc font-ils pour homogéniser leurs mesures? Se basent-ils donc uniquement sur des bulles d'air dans la glace des pôles? La moyenne des tempé planétaires homogénisée se trouve donc dans ses bulles d'air? Allons, allons, cela n'est pas sérieux... Christian, vous avez absolument raison sur les données anciennes, ce qui permet aussi de rappeler à quel point cette prudence devrait être encore plus forte pour les données très anciennes!
  25. lozere

    livre de Leroy-Ladurie

    Ca ne m'étonne pas que Leroy-Ladurie s'inquiète du réchauffement futur. Comme il le rappelle tout au long de son excellent livre, il est historien, et non climatologue. Il s'attache dans ce livre aux conséquences humaines des évolutions climatiques. En tant qu'historien, il est le mieux placé pour voir à quel point l'histoire humaine récente (depuis l'an mil) est plein de drames humains (épidémies, disettes, sécheresses, étés pourris etc...) dont la cause première est météorologique. Et donc très bien placé pour avoir une idée de ce que de brusques changements climatiques (d'origine purement anthropique ou non, le débat ne se situant pas là) peuvent avoir comme conséquences sur les sociétés humaines. Honnêtement, après avoir lu son bouquin, je ne pense pas qu'il s'inquiète besaucoup du réchauffement des 10 dernières années: à part en 2003 (et dans des proportions très faibles par rapport au passé), ce réchauffement-là n'a pas eu d'impact humain significatif. Et pour le futur, comme il est historien et qu'il ne veut certainement pas sortir de ce rôle (ce qui est tout à son honneur), il est bien obligé de prendre en compte les estimations dramatiques de la plupart des climatologues, annonçant un réchauffement de 1°C à plus de 5°C d'ici la fin du siècle. Etant donné les drames causés par le PAG en France et en Europe pour des variations de températures bien moindre, et en se basant sur les perspectives issues des modèles existants (qu'il ne remet pas en cause, puisque ce n'est pas son boulot, et que sa notoriété ne lui permet pas de se laisser aller à des discussions de forum), il ne peut être qu'inquiet. En revanche, il était bien dans son rôle l'année dernière, au moment de la canicule, quand il précisait que la France avait déjà connu ce type d'été torrides, même en plein PAG.
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