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  1. Nouvelles cellules fortement convectives sur le NPDC ? En comparaison par rapport à l'imagerie satellite précédente celle de 20h.
  2. Au niveau satellitaire, on a à 18h45 UTC (19h45 donc) : - la probabilité d'initiation d'une convection profonde : - le niveau de convection en cours : - Et enfin, le Jet :
  3. Ouep, j'évoquais + de 150 km/h sur le BS mais ce sera probablement plus en effet, de même que sur PACA (principalement est-PACA) où des déferlantes sont probables dépassant localement les 120 km/h, avec de fortes turbulences / subsidences. Un phénomène qui se répète ces derniers temps ... Attention aussi sur l'ensemble des crêtes alpines et jurassiennes dans la nuit de lundi à mardi et mardi matin.
  4. Oui, un léger cran au-dessus que modélisé, peut-être dû aux manifestations fines sous mailles qui apparaissent ?
  5. GEFS devrait passer cet été en version 12 (actuellement, en version 11.3.9) avec l'inclusion du noyau FV3 et serait ainsi (enfin !) sur ce plan au même niveau que le déterministe. L'implémentation est notée au 26 août 2020, date extrêmement théorique puisqu'encore en plein tests et expérimentations et sachant que cette mise à jour vers FV3 aurait déjà du être realisée depuis plus d'un an. Le retard pris par la version déterministe (on se souvient des rebondissements / suspensions / etc l'an passé) pèse visiblement lourd sur GEFS. Cette douzième version implémentera 30 membres + 1 contrôle, au lieu des 20 membres + 1 contrôle actuels. Les 4 runs se dérouleront sur une même échéance de 16 jours comme aujourd'hui, excepté le premier run de chaque jour (00Z) qui atteindra une échéance de 35 jours (peut-être pour ne pas trop laisser d'avance à ECMWF avec son IFS ENS EXT à 46 jours calculé deux fois par semaine ?). À ma connaissance, il n'y a pas encore de mise à disposition publique des sorties (la fameuse version « parallèle »). En noire, la version actuelle, en rouge la version expérimentale, selon les résultats de l'automne dernier et fonction de l'avancée des travaux. Le graphe est sur tout l'HN. En se focalisant sur l'Amérique du nord, les résultats sont meilleurs. Il n'y a pas de graphe pour l'Europe à l'heure actuelle. Comparaison entre la version actuelle de GEFS et ses homologues canadiens et européens sur la même période et le même paramètre : Écarts entre IFS et GFS toutes versions confondues à échéance de 8 jours, lissés sur 3 mois. On s'aperçoit que le « fameux coup de maître » de GFS avec la modélisation de la canicule de juin avant les autres modèles n'a pas permis à GFS d'être en mesure de rivaliser sur la saison estivale 2019 avec IFS : Cf https://www.emc.ncep.noaa.gov/emc/pages/numerical_forecast_systems/gefs.php
  6. Petit HS sur GFS et GEFS : - GFS, actuellement en version 15.2.7.1 : la version initiale FV3 de juin 2019 était estampillée 15.1. Depuis ces deux trois derniers mois, le NCEP travaille plus que d'ordinaire sur la version opérationnelle. Outre l'ajout de données périphériques et de mises à jour de données d'observations et/ou satellitaires, plusieurs patchs ont été implémentés, notamment un que j'ai vu passer sur le post-traitement des RR. J'ignore l'étendue des problèmes rencontrés ni même si un quelconque lien peut être envisagé avec le comportement actuel du modèle. - GEFS, actuellement en version 11.3.9. Les numéros de version sont indépendants entre GFS et GEFS. C'est clair que c'est dommage cette décorrélation partielle entre déterministe et ensemble, l'ensemble, sauf grossière erreur de ma part, tournant toujours sous l'ancien noyau. L'analyse s'en trouve naturellement affaiblie. Cet été au plus tôt, GEFS tournera avec le même noyau que GFS ce qui permettra déjà une bien meilleure comparaison entre les deux. Comparaison entre GEFS, GEM ENS et IFS ENS pour l'automne dernier (les lignes pleines représentent les niveaux d'erreurs (RMSE), les lignes en pointillés les écarts-types calculés par le modèle ; basiquement plus la ligne pleine se rapproche de 0, mieux c'est, plus la ligne en pointillé se rapproche de la ligne pleine de même couleur, mieux c'est) :
  7. oui Et c'est bien un vent catabatique, comme le Mistral. :)
  8. Quelques bonnes « dégueulantes » possibles, les reliefs étant logiquement mieux placés. Pour l'heure, hors côtes, on est sur une fourchette 90-110 km/h et je trouve l'estimation de Virgile correcte. Les mailles plus fines basées sur ICON telles que ICON-EU et celles basées sur ce dernier comme COSMO-D7 (Allemagne) et COSMO-D1 (Suisse) sont les plus virulentes mais là aussi pour des questions de reliefs alliés aux fortes subsidences / convections. C'est à considérer vue la configuration opérationnelle d'ICON. En plaine, ça paraît nettement moins évident. Ça va être rafaleux en revanche mais autour d'un vent moyen soutenu mais pas violent. L'écart-type de la dernière PE d'ARPEGE pour les rafales max sur l'échéance est assez éloquent sur une faible dispersion des scénarios, et c'est bien sur les reliefs de l'extrême est que l'incertitude est la plus importante (alors qu'elle relativement faible !) :
  9. Yep, -3.3°C / 15.1 °C à Aubagne-MF profitant d'une belle amplitude thermique sous un soleil généreux après une nuit très calme et froide, étant la Tnx je crois de cet hiver. 5.2°C / 13.2 °C à Carnoux ne pouvant limiter l'influence marine.
  10. Sur la plupart des modélisations, on a un chapelet de dépressions plus ou moins creuses et virulentes, par exemple celui d'IFS pour le milieu de semaine : Ensuite, effectivement, le Jet se redresse au SW durablement isolant une cellule de haute tropo sur l'Europe occidentale avec la douceur qui va avec. Pas forcément sèche, cela dépendra de la position de la cellule. Le Jet se prend une cassure net sur l'Atlantique au niveau d'une descente polaire sur le flanc droit d'une autre puissante dorsale qui couvrirait tout l'est de l'Amérique du nord. Bizarrement, GFS s'obstine dans un flux d'ouest toujours aussi rectiligne. En attendant, la future Ciara suit le développement prévu (cf plus haut), elle aborde la côte est canadienne en se renforçant jusqu'à son pic envisagé demain matin :
  11. Temps calme, vent faible, frais le matin, doux l'après-midi ... Sinon, belle alerte rouge en Croatie, avec un vent moyen de NE > 90 km/h, idem au large de la Calabre. C'est à peu près tout ...
  12. Cela fait quelques jours que certaines modélisations, notamment d'IFS et d'ICON, ciblent le NE. C'est pour cela qu'il faut rester prudent dans ce type de configurations ultra vigoureuse même si on est en bordure de l'axe primaire (j'aurais même tendance à dire « surtout si on est en bordure ... », là où les modélisations sont les plus complexes mais c'est mon avis personnel). J3 c'est encore loin pour des phénomènes fins. IFS12Z et ICON12Z (d’autres peut-être ?) accroissent : - la réactivation frontale sur le quart NE, bien visible en theta-e ; - l' apport de tourbillon en BC ; - la masse d'air sèche à très sèche en altitude ; - la sortie de Jet diffluente. Peu de changements en profondeur dans l'analyse déterministe. Au niveau du risque, ce sont des éléments à surveiller. La PE d'ARPEGE évolue au fil des sorties vers une intensité plus forte sur le quart NE du pays, c'est à noter, sans pour autant vendre la peau de l'ours avant blabla ! Prendre le quantile max de la PE 06Z n'est pas déconnant pour extrapoler un potentiel, sachant que l'échéance finale est en-deça du pic attendu en fin de nuit a priori :
  13. Semaine très humide mais faiblement pluvieux hors convections. La bordure NW et les reliefs au vent seront les plus exposés dans ce régime violent d'ouest relativement haut en latitude, avec un défilement rapide des fronts. À l'inverse, la frange sud du pays sera à l'écart. OFF Est-ce que mon précédent post vous intéresse ? (dans le sens où vous trouverez sympa/intéressant d'en faire du même genre lorsqu'un évènement se produit) Je précise que cela prend plusieurs heures et que je peux utiliser ce temps pour d'autres choses si ça vous laisse froid ! Vous pouvez me répondre en MP (intérêts, commentaires, remarques, ...) /OFF
  14. La durée aussi semble relativement longue. Il n'y a en effet pas de caractère explosif prévisible notamment aucune déformation dans l'écoulement n'est modélisée en altitude et les cisaillements verticaux ne sont pas favorables. Cependant, on a entre autres une frontogénèse active, de la vorticité en BC qui pourraient induire des renforcements locaux supplémentaires à ceux générés par le front froid lui-même et à la convection. Si on veut être déterministe, on peut parler d'une bonne tempête classique. Si on veut être dans l'analyse du risque, c'est une tempête qui ne présente pas à l'heure actuelle de risques majeurs (sauf surcôtes et vagues) mais qui a un potentiel important de phénomènes de sous-échelles. On est encore à J3/4.
  15. Pas de motivations hivernales aussi loin que je puisse regarder. J'ai alors cherché ailleurs. Il était une fois ... Des origines aux temps agités de la semaine ! image 1 Actuellement, tout est à peu près calme dans le golfe du Mexique : quelques orages éclatent dus à un petit minimum entre Texas et Mexique et une langue chaude qui traverse l'Amérique centrale depuis le Pacifique équatoriale (ligne jaune). Dans le même temps, loin au nord, une masse d'air arctique termine sa descente sur le Canada. Une branche part classiquement vers St Pierre et Miquelon, alimentant la cyclogénèse Labradorienne. La seconde branche part en direction de la Californie, aspirée par un anticyclone sur l'est du Pacifique (lignes violetes). Une poussée froide tend vers les états de la Virginie et de la Caroline. image 2 Pas peu fière, cette poussée comprime la langue chaude et le gradient se resserre alors en remontant vers le nord le long de la côte est (cercle rouge). image 3 Le serré collé de l'écharpe froide avec la langue chaude ne peut produire que des étincelles : celles-ci peuvent être illustrées avec l'indice Galvez-Davison qui mesure le potentiel de pluies intenses convectives, ici modélisé par IFS : image 4 sinon de façon plus traditionnelle avec les mailles fines du NCEP, avec le thalweg froid et la remontée humide et chaude à l'avant qui accompagne le ruban de très fortes précipitations, ça en est presque indécent par rapport à la mollesse de note côté de l'océan : image 5 Une demie-journée plus tard, le système évolue encore vers un premier pic où les advections de températures et la frontogénèse (FGEN) s'exacerbent : image 6 En altitude, le Jet est modélisé entre 250 et 300 km/h et le système est en entrée droite. À plus grande échelle, ça donne ça. image 7 Les valeurs de l'IVT sont très élevées, signe de la vigueur extrême du drain humide guidé par le front froid et surfant sur le côté occidental de l'anticyclone. image 8 Le système continue son évolution jusqu'à son maximum samedi matin vers la Nouvelle-Écosse et Terre-neuve, en sortie gauche d'un Jet qui fleurterait avec les 400 km/h. Illustration avec GEM. image 9 Se comblant temporairement mais gardant sa forte dynamique initiale et son drain humide particulièrement costaud, le système reprendrait de la vigueur en surfant à nouveau sur le flanc nord du puissant Jet qui atteint désormais l'Europe continentale : Ciara s'intensifie et balaie l'Irlande et la Grande-Bretagne au tout début du topic. La moitié nord de la France ne serait pas épargnée, évitant simplement le plus gros. Cf topic Coups de vent pour plus de prévis. Vagues et submersions seront le principal écueil pour nos côtes. Une seconde tempête pourrait concerner davantage la France en milieu de semaine, plusieurs modélisations vont en ce sens. Cela reste pour l'heure, qu'un signal, la configuration n'est pas du tout stabilisée et l'échéance trop lointaine, c'est à surveiller. Vent moyen qui dépasserait les 50 nœuds sur la pointe bretonne sur le dernier GEM par exemple. image 10 Au-delà du vent violent, c'est aussi une semaine pluvieuse qui s'annonce sur une grande partie de l'Europe, surtout au nord du 50° et l'Europe du sud-est. En France, les passages pluvieux faibles à modérées devraient se succéder, déjà en début de semaine à l'arrière de Ciara. En revanche, les fronts froids seraient très actifs dans ce contexte saturé et des phénomènes venteux pourraient se produire. Anomalie de précipitations sur les 5 premiers jours de la semaine, d'après IFS. image 11 Les températures resteront douces quoique pas forcément agréables avec la forte humidité ambiante sur la moitié nord alors qu'au sud, les températures s'annoncent très douces voire limite chaudes localement par moment.
  16. Finalement, on pourrait peut-être avoir une configuration d'hiver cet été ! :D Anomalie mensuelle du Z500 pour juillet 2020 selon le modèle saisonnier d'ECMWF : Le Général Hiver devrait peut-être prendre des cours d'orthographe : janvier et juillet commencent par un J mais c'est la seule similitude !
  17. En effet ... (IFS ENS EXT du 6 février au 20 mars, ne pas regarder si vous êtes hivernophile cardiaque)
  18. Tout sauf de la chaleur humide !
  19. Annonce par le Met'Off avec une vidéo explicative comme sait les faire cet organisme : https://www.metoffice.gov.uk/about-us/press-office/news/weather-and-climate/2020/storm-ciara-named-by-met-office L'Irlande communique également : https://www.met.ie/forecasts/meteorologists-commentary#collapsestormciara Vagues prévues entre 9 et 14 m, plein ouest :
  20. C'est pas faux. Faut avouer que GFS a une instabilité qui, en première lecture du moins, n'est pas que due aux potentialités de l'atmosphère à un instant t. Les modélisations pour cette nuit minuit entre celles vues par les quatre derniers runs d'IFS 00Z (soit 4 runs sur 4 jours) et celles vues par les deux derniers 00Z et les deux derniers 12Z de GFS (soit 4 runs sur 2 jours), il y a une différence hallucinante : IFS est stable en 4 jours de modélisations. Quelques différences mineures apparaissent sur le run le plus ancien, celui du 2 février 00Z, en vert. On peut aussi noter la stabilité du petit appendice pointant vers le Portugal (hors vert). Quant à GFS, il apparaît totalement caricatural (et je n'évoque même pas sur tout l'HN !) : Le thalweg vers le Portugal n'a rien de stable dans ces modélisations (vaste et profond sur le run du 3 à 12Z, en vert, pour enfin tendre vers celui d'IFS sur sa dernière mouture, le 00Z de ce matin, en noir). Ce ne veut pas dire que IFS a toujours raison et GFS toujours tort, mais cela interroge quand même. D'ailleurs GFS n'est pas toujours aussi caricatural entre ces sorties. Sauf exceptions, je ne regarde jamais les 06Z et les 18Z de GFS. Pour décembre dernier, GFS était très en-dessous à tous les niveaux. Au-delà de 5 jours, IFS domine avec son 12Z. En-deça des 5 jours, ARPEGE, GEM et plus encore ICON ont eu d'excellents résultats sur le domaine européen. C'est HS mais le Général Hiver est tout aussi HS si ce n'est plus encore que GFS !
  21. Pas de soucis, je suis resté général, je n'ai pas la connaissance fine des côtes de l'Atlantique et de la Manche.
  22. Pour cela que je parlais de surcote brute, celle généralement présente sur les cartes qu'il est nécessaire d'adapter / pondérer.
  23. La journée de lundi est à surveiller déjà : certes, les marées sont moins fortes et l'intensité du vent est un cran en-dessous, mais cela pourrait bien secouer. Le Jet en pleine progression intérieure, à plus de 300 km/h sur la Bretagne selon IFS, en Manche selon GFS. La pression est envisagée autour de 1015 hPa (1010 - 1020) dans le secteur cité, pas de surcotes brutes. Les trains de houles seront sans doute plus problématiques associés aux marées et à la configuration sous-marine.
  24. Le 12Z confirme pour la 4e sortie consécutive avec une pénétration encore un peu plus importante du Jet sur le continent. À 850 hPa, les surfaces modélisées de vent moyen > 30 m/s augmentent logiquement tandis qu'au sol, les rafales les plus fortes se décalent vers le nord.
  25. Exact, c'est généralement simple, surtout a posteriori. Et là, c'est tout le contraire. la réponse est tout sauf triviale. Entre variabilité naturelle, flux solaire, SST, Nino / Nina, banquises et j'en passe et, bien sûr, le RC, le tout sur des échelles temporelles variables, le prix Nobel est à celui ou celle qui arrivera à détricoter ce magma. Il est toujours possible de partir d'un certain point de vue et de remonter, cela restera alors toujours partiel. On peut ainsi partir de la synoptique à l'instant t, voire de la semaine précédente : tu seras manifestement déçu de la réponse. On peut aussi dérouler depuis certains indices (QBO, SSW, ou autres), la réponse sera certes différente tout en restant partielle. Ou en commençant par les courants marins ... Et ainsi de suite. Le pire est que même en sommant toutes ces réponses, aucune réponse globale ne se dévoilera. Des prévisions correctes ont l'air de te chagriner !
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