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C'est annexe, l'apport de sables et aérosols du même type est important avec un flux aussi bien orienté depuis le Sahara

Comment procèdes-tu ? Par calcul ou de façon empirique en te basant sur un faisceau d'indices (ceux de ton tableau par exemple) en appliquant le plus petit coefficient ? À partir des rapports de mélange liquide et glace contenus dans l'air puis à intégrer sur la distance entre le point d'observation et le point observé. Ou sinon, la visibilité théorique au point d'observation sans prendre en compte les variations jusqu'au point observé. En parlant humidité, tu as aussi la pluie, la neige, etc ... donc les effets sont différents en fonction de leur taille (bruine / orage), de la réfraction entre les gouttes ou flocons, etc. Tu as les aérosols, d'origine globale et locale ... :s À mon humble avis, en calculant déjà la visibilité avec uniquement les deux rapports de mélange, tu obtiendras une estimation satisfaisante dans de nombreux cas, je pense. Que tu peux ensuite pondérer selon la présence de précipitations et/ou d'aérosols sans les inclure dans le calcul. Quelques pistes ici. Projet intéressant en tout cas !

Bienvenue moins ne veut pas dire jamais. Sinon, ta question aurait eu sa place dans le forum Questions Réponses sur la météo. Elle sera sans doute déplacée par un modo.

Comme souvent, le Met'Off sait illustrer simplement la prévision d'une situation critique par une vidéo : https://twitter.com/metoffice/status/1219661927984648194

Pas faux en effet ! Plus sérieusement, peut-être pour cela que j'ai délaissé l'observation ; tenter de prévoir des situations globales ou locales qui s'écartent un tant soit peu du train-train routinier comble certainement ce manque ... Ça relativise sans doute.

Je ne pense pas qu'il y ait un lien direct entre les deux. Un front froid est souvent associé avec une anomalie basse de tropo. Après son passage, la visibilité est généralement grandement améliorée mais c'est un ensemble concomitant de paramètres dont l'anomalie n'est qu'une composante. Certains sites comme meteologix fournissent directement ce paramètre calculé par les modèles. C'est le cas pour IFS, COSMO D1 et D7 (meteo suisse), COSMO NL (kmi) notamment. IC le fournit également pour son WRF. GFS le propose dans ses gribs via NOMADS. Aucune idée de leur pertinence / fiabilité mais le lien ci-dessous, très technique de MF relatif aux calculs de ce paramètre dans AROME, indique que de nombreux biais existent générés par la difficulté du calcul : http://www.meteo.fr/cic/meetings/2018/AMA/presentations/AMA_1402/13- presentation_AMAs2018_Visi.pdf Moins technique mais qui ne répond pas à ta question : http://infoclimat.org/MeteoALecole/ressources_scientifiques/AF - Mesure de la visibilité.pdf Ton approche empirique fondée sur ton expérience enrichie est peut-être la meilleure ! L'inclusion des paramètres en lien avec l'humidité semble relativement (!) simple. Le contenu en aérosol de tailles différentes semble être beaucoup plus ardu. EDIT : Histoire de garder une trace et de penser aux collègues intéressés : https://confluence.ecmwf.int/display/FUG/9.4+Visibility https://www.stat.washington.edu/~raftery/Research/PDF/Chmielecki2011.pdf EDIT 2 : https://www.wmo.int/aemp/sites/default/files/Poster_Zarochentsev_Session_1_AeroMetSci-2017.pdf EDIT 3 : E.Marthinsen MSc Thesis.pdf https://www.umr-cnrm.fr/aladin/IMG/pdf/bent-2.pdf

Bulletin Spécial mis à jour. La nuit prochaine et la matinée qui suit risque encore d'être problématique : de fortes pluies localement orageuses et des chutes de neige continuant à alimenter en « grandes eaux » les fleuves et rivières et à maintenir l'instabilité du manteau neigeux. L'après-midi de jeudi verra une amélioration franche sur le 66, les Pyrénées pouvant encore rester bouchés. L'amélioration gagnera l'Aude ensuite alors que les pluies en atténuation, concerneront Hérault puis Gard. La seconde partie de nuit de vendredi et le début de matinée de vendredi pourrait voir un axe pluvio-orageux actif sur le littoral du 66 jusqu'à l'Aude et les Cévennes héraultaises et Causses lozériennes se décalant ensuite vers l'est en s'affaiblissant. À confirmer.

Parfois à vous lire, je me demande si je suis un passionné ? Je suis hivernophile, je rêve et je guette une VDF, comme celle de 85 lorsque j'étais ado et que j'avais déjà commencé à m'intéresser à la météo grâce aux orages estivaux. Il y a eu 87 et quelques autres mais sans comparaison, chez moi du moins, avec 85. Pour autant, je ne suis ni frustré, ni déçu, ni amer. D'autres éléments me satisfont : des pressions records, un coup de vent, un épisode méditerranéen, un foehn puissant, une galerne, ... Ce ne sont pas des VDF mais la météo est toujours en mouvement, toujours surprenante. Enfin, pour moi. Une longue somme de petites satisfactions plutôt qu'une seule grosse satisfaction que j'espère bien (re)connaître un jour.

Salut ! Je n'avais pas compris ta question et je ne la comprends toujours pas, je pense ! L'arrivée d'une ano basse crée de la divergence, ce qui engendre une sorte d'appel d'air boostant les ascendances. L'air troposphérique et l'air stratosphérique ont des caractéristiques différentes et la tropopause les sépare. Leurs comportements respectifs obéissent à des évolutions différentes, l'interaction n'est pas du tout totale. Lors d'évènements convectifs puissants les ascendances peuvent « boursoufler » la tropopause : ce n'est pas de l'air troposhérique qui s'infiltre dans la stratosphère mais une déformation locale de la tropopause. Dans ton cas, la tropopause se déforme dans le sens inverse et l'air stratosphérique pénètre à des altitudes plus basses mais tu as toujours la démarcation. Grossièrement, chacun reste de son côté. Si tu remplis à moitié une baignoire et que tu agites vigoureusement l'eau, des vagues se propagent représentant les ano hautes (crêtes des vagues) et basses (creux entre deux vagues). La hauteur de la surface de l'eau par rapport au fond de la baignoire va osciller autour d'un niveau médian sans pour autant dire que de l'air est entré dans l'eau : eau et air ont leur propre évolutions dépendantes de leurs caractéristiques physiques et la surface se déforme. J’interprète ta question ainsi ...

Un autre paramètre est la turbulence, principalement dans la couche limite. Peut-être le « taux de ventilation » (ventilation rate) que fournit GFS par exemple permet d'affiner ton calcul (je ne l'ai jamais utilisé, c'est juste une hypothèse).

J'hésite avec le troll ou une sincérité obtuse. Dans le doute, je privilégie encore la sincérité. Des bugs et erreurs ne sont pas corrigés. Ok. Et donc ?? Des centaines d'autres le sont, quelles conclusions ont tirent dans ce cas là ? Que Infoclimat est super réactif et que les cotisations sont employées à bon escient ? Faudrait savoir ... M'enfin, vous avez surtout une méconnaissance totale du projet et des objectifs de l'association. À partir de là, ce n'est pas possible d'avoir un dialogue constructif.

Vague de plus 6m dans ce secteur.

Les autres saisons aussi ! 😛 D'un point à un autre de la surface terrestre, l'atmosphère ne possède pas les mêmes caractéristiques. Par exemple, il peut faire plus chaud ou plus froid à un endroit par rapport à un autre. Il en va de même au-dessus d'un même point lorsqu'on fait varier l'altitude : il peut faire plus froid à 2000 m qu'à 1000 m. Il existe quelques caractéristiques fondamentales permettant de décrire l'atmosphère (sa température, sa pression, son contenu en eau, et quelques autres). Ces cartes permettent de voir l'état de certains paramètres sur une partie de la surface de la Terre à des altitudes différentes. Sur la carte que tu montres, les zones de couleurs identiques possèdent une même valeur (un même intervalle de valeurs pour être plus précis) pour le paramètre nommé « Z500 ». Le Z500 est la hauteur du géopotentiel (gp) à 500 hPa par rapport à la géode terrestre afin d'éliminer les effets indésirables du relief. Il se mesure généralement en décamètre (gpam). Sur l'échelle du bas, tu as la correspondance entre la couleur et la hauteur. Par exemple, toutes les plages jaunes indiquent que le géopotentiel à 500 hPa est à une hauteur comprise entre 560 et 564 dam, soit entre 5600 et 5640 m (basiquement, à cette altitude au-dessus de ce point de la surface terrestre, la pression sera de 500 hPa). Plus les valeurs sont basses (la hauteur est basse donc), plus la masse d'air est froide et dense. Tu entendras souvent parler de « bas géopotentiels » (BG) souvent signe de temps perturbés et dépressions près du sol. À l'inverse, plus les valeurs sont hautes, plus la hauteur est grande : on parle alors de « hauts géopotentiels » (HG) ou de pulsions / bulles chaudes selon le contexte météorologique, chauds et légers, souvent synonyme de temps calme (pas forcément ensoleillé, surtout en hiver). À ces altitudes, une approximation généralement satisfaisante est de considérer que le flux, l'écoulement de l'air, suit les courbes de même géopotentiel. Cela permet d'une part de connaître la caractéristique principale d'une masse d'air, à savoir sa température moyenne (le moteur principal de l'atmosphère est thermodynamique) et d'autre part, de connaître sa trajectoire. Sur ta carte, si tu suis la ligne de démarcation entre le vert et le jaune, tu observes qu'elle a des origines subtropicales (vers l'ouest), passe sur La Rochelle puis Mulhouse avant de filer vers la mer Noire. Tu peux en déduire que la masse d'air sera plutôt douce sur la France, avec un petit dégradé sud / nord. La forme des courbures permet d'estimer le profil cyclonique ou anticyclonique à un endroit donné. Ainsi, vers l'ouest, tu vois que les HG (orange et jaune) tendent à pousser vers le nord-ouest : la courbure est alors anticyclonique ce qui est défavorable à un temps agité. À l'opposé, les BG poussent vers le sud sur le proche Atlantique : c'est léger mais suffisant pour fournir au flux une courbure cyclonique favorable à de l'agitation. Tu remarqueras aussi une « bulle » isolée de BG entre la Sardaigne, la Sicile et la Tunisie : c'est ce qu'on appelle une goutte froide (GF) ou encore cut off. Elles possèdent quelques particularités mais on peut déjà leur appliquer les interprétations générales précédentes. Pour résumé ces quelques lignes très générales, cette carte permet de : - situer les zones de HG, signe de temps calme - situer les zones de BG, signe de temps agité - estimer la température moyenne des masses d'air - préciser les origines des masses d'air - évaluer grossièrement leur contenu en humidité (origine océanique ou continentale par exemple en fonction de leur température moyenne) - matérialiser les zones d'influence et de contrastes thermiques (courbures anticycloniques ou cycloniques). Ce « Z500 » procure une vision à grande échelle (continentale ou sub-continentale) des principaux centres d'action. Les lignes blanches, quant à elles, indiquent les lignes d'égales pressions au « sol ». Pour commencer, tu peux aussi appliquer les mêmes règles en n'oubliant pas que, étant une caractéristique « sol », leur influence est généralement importante à petite échelle. Il y a aussi très souvent une liaison entre zones de hautes pressions au sol (HP, anticyclone) et HG d'un côté, et une liaison entre basses pressions au sol (BP, dépressions) et BG de l'autre. Ce paramètre permet d'évaluer le temps sensible à une échelle plus petite, nationale ou régionale suivant les cas. La carte en elle-même fournit alors une vision assez réaliste de la situation à un moment donné : on a une idée assez claire à grande et à petite échelle et on peut faire le lien entre les deux. C'est le plus souvent la carte de base, primaire, celle qu'on regarde en premier. D'après cette carte, on peut interpréter en disant que le temps sera maussade / pluvieux sur le nord-ouest du pays et ensoleillé sur le sud-est, avec du Mistral. En effet : - sur le nord-ouest, les BG poussent vers le sud formant une courbure légèrement cyclonique et , au sol, la courbure des isolignes blanches forment une courbure du même type (c'est un thalweg) : les deux sont plus ou en moins phase, une perturbation est présente. - sur le sud-est, on a à la fois une poussée de HG originaire des Açores vers l'Espagne et la fameuse GF. On a la même configuration au sol. Les vents tournant autour des anticyclones / HG dans le sens des aiguilles d'une montre et dans le sens inverse autour des dépressions / BG, on déduit que le vent sera de nord sur le bassin méditerranéen, dégageant le ciel.

Je vis aussi dans le « monde » Debian, je ne vais pas jeter Debian parce qu'une application a des bugs ... Infoclimat se résume-t-il à une application sur mobile ? Pour le coup ce serait vraiment dommage de réduire l'association et tout le travail qui y est produit à ce constat personnel. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de bugs mais vivant sous Debian et avec les valeurs qui y sont rattachées, je n'ai pas de téléphone avec du Google ou de l'iOS inside. Impossible donc d'utiliser l'application. Pourtant, j'ai de quoi faire avec tout ce que peut me fournir Infoclimat, tant en informations, en données, en pédagogies ou encore en valeurs (gratuité, passage en licence ouverte autant que possible, etc ...) ! Et posséder ainsi 1001 raisons d'adhérer. Et puis, peut-être le plus important, Infloclimat n'est pas un service, encore moins un service qu'on consomme comme on consomme au supermarché ! L'adhésion, c'est pour soutenir l'association dans ses objectifs, pas pour payer un « service ». D'ailleurs, pas besoin d'appli pour apprendre, vous avez posé la question sur le forum et avez obtenu la réponse ! Je vous trouve particulièrement dure sur un sujet annexe. EDIT : je n'avais pas vu les messages sur l'autre topic ...

Mercredi matin, le profil reste instable et la PE signale toujours le déplacement de cellules davantage pluvieuses noyées dans la masse. En revanche, la diffluence du Jet s'estompe sur les dernières modélisations. Jeudi, rebelote, avec une masse d'air potentiellement un peu plus instable que la veille et une PWAT plus importante (de ~ 20 mm à 26-28 mm).

Tu as raison de le signaler, pas certain que tous les forumers consultent le site ! Je viens également de mettre à jour le BS pour l'épisode méditerranéen qui commence. Le Roussillon forme une petite fraction du territoire métropolitain mais le temps peut aussi y être dantesque ! Pas si calme que cela le temps en France cette semaine ! 😛

Côté mer en effet, si la surcote en elle-même est vue faible (la pression reste élevée), les vagues vont déferler sur les littoraux limitant l'écoulement fluvial : Toujours pour Leucate (hauteur des vagues en bleu, période en rouge) puis le vent (d'après AROME-HARMONIE / AEMET) : Comparativement à Barcelone par exemple, plus près du centre dépressionnaire et plus dans l'axe du flux : Le vent mollira beaucoup plus tôt que de notre côté, avec près de 36h d'avance. Ainsi, le vent sera encore fort sur le golfe du Lion lors du « sous épisode » de mercredi. Autre effet marin, celui des courants qui pourrait amplifier la perturbation fluviale (AEMET) :

Il s'est déjà levé : de violentes rafales depuis une demie-heure qui balaient tout sur mon balcon, pourtant bien accrochés (les objets, pas le balcon enfin si lui aussi j'espère mais différemment !!) :D Coupe E (gauche) vers W (droite) avec le massif de la Sainte Baume au centre et la belle subsidence en effet ! Merci @Gaël13 je n'avais pas vu ! :) C'est d'ailleurs une curiosité, un tel vent avec 1033 hPa.

Salut ! Je vois ce que tu veux dire. L'élément convectif n'est pas à prendre, je pense, comme on peut le prendre en septembre ou en octobre. Je doute fort qu'on observe des balayages avec des intensités de 300 mm/h. Mais des intensités renforcées sous des cellules convectives pas ou faiblement orageuses, notamment dans le secteur « chaud », au sud et à l'est du front, notamment en mer, sur les côtes et dans le proche intérieur, là où l'air doux aura pénétré (et davantage côté espagnol !). On a un apport en BC humide et doux avec des résidus proportionnellement froids et, surtout, secs, en altitude et un Jet diffluent générateur de divergences. La CAPE n'est pas énorme, mais la PE d'AROME sur son quantile 75% tourne autour de 400-500 J/Kg avec un écart-type autour de 100. Pour un mois de janvier, c'est pas mal, mais, encore une fois, au-delà de la CAPE, c'est bien tout le contexte qui incite à évoquer la convection. Jusqu'à mercredi midi, la probabilité de cumul > 100 mm selon la dernière PE d'AROME a une aire limitée, en gros aux PO. Le cumul, selon le même quantile 75%, permettant de se faire une idée du signal d'ensemble, évoque des pluies fortes et généralisées (homogènes) jusqu'au sud de l'Aude avec possiblement deux noyaux plus intenses : l'un près des côtes avec une hypothèse convective, le second plus à l'est, au niveau frontal et de la convergence associée. Le relief jouera aussi son rôle, je ne connais pas les spécificités fines pour m'engager géographiquement à l'échelle locale. Je prends AROME car il est le plus adapté et le plus capable sur ce secteur, il n'a pas obligatoirement raison. Ne pas oublier la Corse et la Sardaigne, bien qu'un cran en-dessous, seront elles-aussi copieusement arrosées. Si on considère les ensembles, tant grosses mailles que mailles fines, pour ceux qui sont disponibles, le constat illustre des déterministes souvent dans la partie haute de leur ensemble respectif. Pour autant, même en considérant les cas « bas », la configuration reste potentiellement propice à des effets remarquables.

https://donneespubliques.meteofrance.fr/ De plus, Un formulaire est accessible à la même adresse.

BS en ligne ! Niveaux bruts cumulés selon ARPEGE : Mercredi du moins, le caractère convectif pourrait s'inviter, c'est un paramètre à surveiller car il pourrait accroître localement les intensités significativement. La CAPE en elle-même n'est pas énorme mais ... ... mais l'instabilité latente est marquée : et les plages plus sèches à l'étage moyen devrait amplifier la convection au-delà des valeurs de CAPE : GFS marque la divergence à la tropopause (zone « + ») associée à une belle divergence du Jet. Un élément à prendre en compte dans les prochaines modélisations en souhaitant que cette situation hivernale reste peu ou prou dans les clous ...

Les étés flambants ne sont pas bons pour les contrats hivernaux ... Prunelle, surveille Gaston, le chat dingue et la mouette rieuse ! Et le cactus de tante Hortense ! Ça urge ! Rognntudjuuu !!

Ouep, le vent est complètement tombé et le givre commence à recouvrir les pelouses. -0.9°C à Nans les Pins. 5.6°C à Carnoux.

Situation typique favorable pour le Roussillon et l'est de l'Espagne avec une GF suffisamment sud pour maintenir la composante E du flux de S sur ces secteurs d'une part et un flux de NE sur la France grâce à la puissante cellule de HG sur les Îles britanniques. Au sol, le gradient de pression est vu resserré bien que les pressions en elles-même soient élevées. De plus, les courbures cycloniques tant au sol qu'en altitude, sont envisagées quasi-parfaites. ARPEGE pour mardi matin illustre très bien ces caractéristiques : La GF sur le dus de la péninsule et un flux d'est sur les régions précitées. La convergence sera puissante entre le flux de NE en provenance de la cellule de HG au nord et le flux de SE originaire d'Afrique du nord avec un long parcours maritime. Un coup de vent est probable, voire éventuellement une tempête, sur le nord du bassin. Ne pas oublier Corse et Sardaigne car, bien qu'un cran en-dessous, elles seront idéalement placées au moins dans un premier temps : vent et précipitations y seront importants. Le contraste thermique devrait être fort en BC avec probablement des dômes froids et des plages froides au nord du relief pyrénéen dans un premier temps, avant le fléchissement du flux de nord. Cela alimentera aussi les discussions de possibilités neigeuses en basses altitudes ou plaines lorsque les mailles fines régionales prendront le relai. On le voit, le relief va aussi jouer un rôle majeur en perturbant l'écoulement, c'est pourquoi les modèles fins vont être doublement importants pour préciser l'intensité de l'épisode et les phénomènes annexes tels la neige et l'activité convective encore peu abordée mais potentielle (pour la saison, s'entend). Dans tous les cas, les réactions hydrologiques seront à surveiller car l'iso0 devrait rapidement remonter en seconde partie de semaine, enclenchant une fonte massive du manteau neigeux. EFI généré cette fois par GEFS 00Z pour le vent, permettant aussi de mettre en évidence le gradient de pression (GFS est le plus en retrait concernant la vigueur du vent sur le bassin) : Pour rester avec les EFI, celui d'IFS 00Z pour les précipitations de mardi : et, par le même modèle, l'anomalie pluviométriques sur 5 jours : Enfin, à grosses mailles (1°x1°), la probabilité de cumul > 300 mm (saumons) et probabilité de de crues de période de 20 ans (violacées) par ECMWF / Copernicus : on atteint les 50 % en cumul sur certains secteurs et des crues à 70% sur les PO.

Je signale simplement cet exposé d'ECMWF sur les fortes pluies autour du 23 novembre dernier, sur E-PACA et la Ligurie / Piemont : https://confluence.ecmwf.int/display/FCST/201911+-+Rainfall+-+NW+Italy%2C+S+France