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Cirus

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Tout ce qui a été posté par Cirus

  1. |...] Comment je pouvais savoir que Jonathan parlait de ces échéances, il a juste dit: "Le CEP voit la persistance du GA et donc la poursuite de la circulation d'ouest sous ce blocage". Il pouvait autant parler de +144h ou de +240h, sur CEP, à ces échéances, nous avons une situation à crête d'altitude. Il pouvait parler de +144h, car l'effet est trompeur sur les cartes européennes, nous avons le prolongement de la poussé subtropicale américaine sur le groenland ce qui pourrait nous faire penser à une isolation du tourbillon tropical. Et toujours à +144h, nous avons une tentative d'infiltration d'anomalies basses sur l'Atlantique. [...]
  2. Ben dis donc, tu vas chercher loin ton GA ... à +240h! Moi, je reste aux alentours de +144h. Sur ta carte, je ne vois pas de véritable isolement du tourbillon subtropical, je ne vois pas de véritable blocage (juste un "pseudo blocage" nord-atlantique). C'est faiblard en tout cas. Il y a juste un système à double pulsions chaudes qui intéragissent entre elles sur le nord de l'Atlantique. Je te l'accord, sur ta carte, nous avons la même dynamique au-dessus de l'Atlantique, mais au niveau de l'hémisphère c'est différent ... j'ai fait l'explication à la fin de mon précédent message que tu as effacé dans ta citation et mon autre précédent message de ce matin il me semble.
  3. Je suis désolé Jonathan, mais on ne doit pas voir la même chose. A part un GA de surface, il n'y a pas de GA à 500 hpa. Sur CEP, on peut juste voir une poussée subtropicale américaine et une dorsale atlantique qui arrivent à atteindre le groenland sans former un GA. Dans tous les cas, les tentatives de GA avortent. En tout cas, je trouve que le CEP12z a évolué par rapport au 0z. Sur le 12z, il n'y a plus d'intéraction entre les anomalies basses décrochées par la crête d'altitude américaine et le vortex labradorien à l'origine de la crête d'altitude atlantique. Ainsi, la cyclo labradorienne ne peut pas rebooster son activité ce qui contrarie un meilleur développement de la dorsale atlantique. Sur le CEP0z, il y avait une intéraction par contre, mais le 12z a changé. GFS12z confirme l'absence d'intéraction.
  4. Pas mal d'incertitudes concernant le comportement de notre future dorsale atlantique. Sur GFS, la poussée subtropicale n'aboutirait que vers un "pseudo blocage" nord atlantique en raison de l'embuscade rapide d'une circulation d'ouest d'anomalies basses au-dessus de celle-ci. CEP entrevoit la formation d'un GA éphémère se dirigeant rapidement par la suite vers l'Amérique de nord en raison de l'intération rapide entre les bp labradoriennes et ouest européennes (formation d'un jet de basses latitudes sous blocage). Sur BOM, on a une situation intermédiaire entre CEP et GFS avec une crête d'altitude plus développée par rapport à GFS mais n'aboutissant pas vers un GA contrairement à CEP. Toute l'incertitude concernant une éventuelle formation d'un GA provient entre autre du "comportement vortical" des bp canadiennes. En effet, une ondulation de grande ampleur sur l'Amérique du nord (hier soir, elle était de petite ampleur ... cf mon analyse d'hier soir) devrait décrocher des anomalies bases que ce soit n'importe quel modèle. Le problème, c'est qu'à l'heure actuelle, on ne sait pas vraiment si les anomalies basses décrochées vont intéragir avec le vortex labradorien (effecteur de l'ondulation atlantique). Sur CEP et BOM, elles intéragissent. Sur GFS, il n'y a pas d'intéraction. Si il y a une intéraction entre les bp décrochées et le vortex labradorien, cela permettrait de booster la cyclo ouest atlantique ce qui permettrait de booster en même temps l'ondulation atlantique.
  5. J'en connait un qui en a plein le c*l aussi ... le GA a le c*l entre deux chaises Expression souvent utilisée pdt les hivers 2009/2010 et 2010/2011 ^^ En effet, situation complexe sur GFS et CEP ce soir. Le vortex labradorien tendrait à se diviser en deux ... Une partie tendrait à s'infiltrer sous la dorsale atlantique permettant peut-être la formation d'un GA tandis qu'une autre partie tendrait à surmonter la dorsale atlantique pour essayer de l'écraser. http://91.121.84.31/...nh-4-168.png?12 Dans ce cas là, c'est pas un GA qu'on aurait mais "un pseudo blocage" nord-atlantique. Mais la situation va certainement évoluer. GA ou pas GA plus tard, il y a de quoi rester perplexe à la vue des modèles ce soir.
  6. J'ai ça si tu veux... http://91.121.84.31/modeles/reana/2003/archives-2003-6-3-12-0.png? Ici, on voit un système à double pulsions chaudes: une poussée subtropicale sur l'Atlantique, une autre sur le continent, goutte froide entre les deux. Ca nous a conduit aussi à un GA (pas très solide par contre aussi). Situation étrangement similaire à début mai 2011 et début juin 2011. Mais c'est maladroit de ma part, je sais, chaque situation est unique.
  7. Concernant le schéma, je sais que mettre de la 2D est une erreur. La plupart des schémas se basant sur la théorie des systèmes dynamiques sont en 3D sur des revues comme Science et vie par exemple. Qui sait faire des schéma en 3D sur paint? Personnellement, je ne sais pas la faire lool. Concernant les GA, ce qui est très marquant, pour toutes les récurrences à blocages européens (éléments dominants l'hiver), c'est que l'été, il y a un GA qui se forme. Je peux donner des exemples. D'ailleurs, Treizevents a donné un exemple de juin 2003 où il y a une anomalie de géopotentiel à 500 hpa au niveau du groenland ... Pourtant, le début d'année 2003 a été marqué par des omégas ouest-européens et des AS à partir de la fin février 2003 (début de la récurrence 2003) ... avant février 2003, c'était une récurrence favorable à des zonals mou ou des régimes peu ondulatoires avec des intermèdes sporadiques à blocages diverses. Sinon, je peux donner l'exemple de l'été 1982 ... récurrence à blocages européens qui a commencé début février 1982. D'ailleurs, en 1982, on a eu le droit à une petite sécheresse. L'été 1982 a aussi été marqué par des GA... http://91.121.84.31/...-6-10-12-0.png? http://91.121.84.31/...-6-20-12-0.png? Mais bon, après, en juillet 1982, ça nous a pas empêché de trouver des pulsions ouest-européennnes: http://91.121.84.31/...2-7-8-12-0.png? A la fin de l'année 1982, on a retrouvé les mêmes éléments de début 1982, ie blocages européens... Mais il y avait un peu plus de périodes à zonal en revanche, mais ça ne change pas grand-chose. Je me rappelle aussi de l'année dernière où il y avait eu un vaste débat à la même période de l'année, l'année dernière concernant si on avait changé de récurrence ou non. Finalement, on avait pas changé de récurrence. On avait retrouvé nos GA fin 2010. Tous les étés, de toute manière, on retrouve toujours le même phénomène de récessivité et de fragilisation des éléments dominants récurrentiels. Ce phénomène amènera toujours le débat chaque année. Merci Ronflex /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> En faîtes, j'ai presque fini de vérifier mon hypothèse sur des éventuels liens entre stratwarming et récurrence sur l'ensemble de la période 1980-2011. Les changements de récurrence s'effectuent généralement pendant "l'hiver stratosphérique" (d'octobre à avril) si l'on peut l'appeler comme ça. En faîtes, je l'avais presque totalement vérifié (pas à 100% bien sûr) mais je "reparcours" toute la période pour voir si je n'ai pas fait d'erreurs d'interprétations ... et je me suis rendu compte que j'ai fait quelques erreurs concernant l'identification des récurrences pour le début des années 80 et le début des années 2000. Ca fait pratiquement 5 mois que je travaille dessus.
  8. Juste pour compléter ce que j'ai dit ... Lorsque les modélisations sentaient le GA à plein nez, dans ce topic, c'était ... "La récurrence est morte, vive la récurrence". Non, la récurrence 2011 est toujours là et elle n'est pas morte. En faîtes, pour comprendre une récurrence, il faut appliquer la théorie des systèmes dynamiques... J'ai réalisé un petit schéma que voici: Concernant la récurrence 2011, lorsque la récurrence est loin du seuil, ça correspond à une synoptique type "oméga ouest-européens, pulsions ouest-européennes, AS". Lorsque la récurrence est proche du seuil, la récurrence se modifie légèrement (comme par exemple avec ce qu'on a en ce moment, c'est à dire un GA, des pulsions atlantique de grande ampleur et des pulsions continentales). Dans ce cas, la récurrence n'est pas loin de transiter avec une autre récurrence mais elle ne le fait pas. Puis lorsqu'il y a des perturbations trop importantes dans la récurrence, on est très très proche du seuil et on assiste à un phénomène du point de bascule. Il y a alors changement de récurrence mais on est encore très loin d'assister à un tel phénomène.
  9. On voit très bien, à la vue des modèles, que la constitution d'un nouveau GA semble de moins en moins probable. En tout cas, il sera difficile, pour notre GA actuel de se renouveler dans l'avenir. Il faut le rappeler, notre GA actuel s'est formé par la connexion entre une poussée subtropicale atlantique et une poussée subtropicale continentale (générée par une goutte froide). Il s'était formé un AS mais ce dernier était entré en interaction avec le jeune GA: http://91.121.84.31/...61006-0-6.png?6 Dans la situation future, il n'y aura pas de pulsion chaude de grande ampleur sur notre continent. Il y aura juste une pulsion chaude unique sur l'Atlantique ... ce qui limite les chances de voir un GA solide. Comme vous pouvez le voir, une advection subtropicale s'effectuera au-dessus de l'Atlantique, générée par le vortex labradorien (2). Cette advection chaude entraînera un décrochage d'anomalies basses (flèche en pointillés) ce qui formera un noyau de cyclogénèse (1) qui lui-même génèrera une pulsion chaude continentale de faible ampleur. La flèche rouge montre la circulation d'ouest d'anomalies basses ("reliquats" qui avaient été engendrés par notre GA). Seulement, il est probable qu'il n'y ai pas de renouvellement du GA plus tard. Pourquoi?... Pendant le même temps, un nouveau noyau cyclonique (3) engendrera une poussée chaude au-dessus de l'Amérique du nord. Or, il y a une connexion entre les cellules 2 et 3 ce qui limite la fluidité de cette poussée subtropicale américaine. Du coup, cette poussée subtropicale tendrait à pousser le vortex labradorien vers le nord-est, vu que la pulsion américaine ne peut pas s'étendre plus loin vers le nord. Si le vortex labradorien monte en latitude et se dirige en même temps vers l'est, la poussée atlantique aurait beaucoup de mal à s'orienter vers le Groenland, et donc celle-ci s'écraserait vers l'Europe occidentale. Il se créé donc une circulation ondulation d'ouest sur l'Amérique du nord et l'Atlantique (flèche blanche). Tout ceci pourrait nous ramener à une configuration synoptique plus banale de notre récurrence, mais encore faut-il que tout ça se confirme concrètement et c'est encore loin ...
  10. Par régime de blocage, je voulais dire un régime avec blocages continentaux (AS, omégas européens...). Nous sommes dans cette situation depuis le mois de janvier 2011. De décembre 2009 à janvier 2011, on était dans une récurrence à GA. Oui, le 5 avril, c'était un Stratospheric Sudden Warming. Tu le vois bien d'ailleurs dans la graphique de mon précédent post ... il y a un gros pic à cette date.
  11. Là, je ne parle pas de Stratospheric Sudden Warming (SSW) mais de Stratospheric Seasonal Warming. Cela n'a rien à voir et ces deux phénomènes ne sont pas comparables. Le Stratospheric Seasonal Warming est un phénomène saisonnier qui apparaît tous les ans sur de longues durées. Il débute à la fin de l'hiver et atteint son terme au début de l'été. Les flèches bleues matérialisent les stratospheric seasonal warming. Un stratospheric sudden warming est un réchauffement localisé de la stratosphère, de courte durée. Un stratospheric seasonal warming est un réchauffement généralisé de la stratosphère, de longue durée. Bien sûr, je suis d'accord avec toi, les phénomènes stratosphériques ne peuvent pas tout expliquer. Mais les stratospheric seasonal warming permettent la remontée du front polaire et l'affaiblissement du vortex polaire comme chaque année. Vu que le vortex polaire s'affaibli, l'Atlantique tend à se libérer.
  12. Il y a quelquechose de très intéressant sur ces 3 cartes. Il peut il y avoir une tentative d'interaction entre les anomalies basses qui circulent sous le GA venant de l'ouest et les anomalies basses décrochées par le GA (goutte froide). Dans ce cas là, si il y a interaction, cela pourrait former une circulation d'ouest d'anomalies basses sous blocage et de bouster la cyclogénèse atlantique. Tous ces facteurs pourraient être favorable à la formation d'une pulsion chaude dirigée vers nous générée par la cyclo atlantique. Mais bon, c'est loin si ça se réalise ...
  13. Bien sûr, il y a un mixage entre les synoptiques types 2010 et 2011, je suis d'accord avec toi, mais ce mixage ne forme pas à lui-même une récurrence. Nous sommes toujours dans la récurrence 2011 favorable aux régimes de blocage. Chaque été, on observe toujours des mixages étranges. Je vais prendre un exemple ... celui de 2003. Au cours du mois de juin de 2003, on observe un mixage comparable: http://www.meteociel...=0&map=1&mode=0 La récurrence 2003 est apparue au cours du mois de février 2003. C'était une récurrence à régimes de blocage ... comme notre récurrence. Et on observe le même type de mixage entre le mois de juin 2003 et ce qui est prévu pour la semaine prochaine, ie un mixage entre les options dorsale atlantique et régime à blocage. Ce mixage pour cette année et comme pour l'année de 2003 a été engendré par le Stratospheric Seasonal Warming.
  14. J'ai du mal à saisir où tu veux en venir dans ton message. Je ne sais pas si c'est moi qui comprend pas ou si c'est toi qui t'exprime mal. Concernant l'élément en gras, je ne sais pas en quoi tu me rejoins. Le Stratospheric Seasonal Warming est arrivé à son terme. Par ailleurs, la remontée de la zone barocline (associée au front polaire) et l'affaiblissement du vortex polaire sont arrivés à leurs termes. Et en plus, nous sommes toujours dans la même récurrence, donc il n'y a pas de changement, à part bien sûr les changements occasionnés par le Stratospheric Seasonal Warming. Cette récurrence, nous allons la trainer jusqu'à l'hiver prochain, ça c'est clair.
  15. Mort de rire
  16. En tout cas, la situation future que nous allons connaître au cours de la semaine prochaine (oméga scandinave et "GA" ainsi que goutte froide "islandais-britannique") s'est déjà répétée dans le passé récent. Il y a à peine 1 mois, nous avons déjà connu la même configuration synoptique sauf que la poussée subtropicale atlantique de début mai n'a pas conduit vers un GA solide ... seulement un GA temporaire. Notre synoptique future et la configuration synoptique de début mai sont très similaires: Il existe tout de même une différence entre ces deux synoptiques. Dans notre synoptique future, la thermoanticyclonicité des blocages sera plus puissante et le cyclonisme du cutt of low sera moins important comparé à la situation de début mai. Cette différence est seulement dû aux effets du Stratospheric Seasonal Warming (vortex troposphérique moins puissant, remontée du front polaire). Donc, il est certain que nous n'avons pas changé de récurrence car la synoptique future s'est déjà reproduite il y a à peine 1 mois. Donc, dans le fond, presque rien n'a changé à part que le stratospheric seasonal warming a eu ses effets (remontée de la zone barocline, vortex affaibli...).
  17. Quelle belle écholalie Tu ne fais que répéter ce que j'ai dit à la fin de mon post et en plus, tu me sors une belle petite phrase pour m'enfoncer. Je disais que la comparaison entre plusieurs années pouvait servir d'indice et non pas de preuve. Ce genre de comparaison est à combiner avec d'autres données (modèle saisonnier, d'autres indices...) ... Ca parait largement évident. Dans le cadre des tendances saisonnières, il faut apprendre à faire des ouvertures, des élargissements. Il ne faut pas seulement se focaliser sur les modèles saisonniers ou encore comme certains le font par rapport au ressenti. Après, je respecte ta vision des choses concernant cet été. LCM, what else? ^^ Après le spectre de 1976, ils entrevoient le spectre de 2007 LCM joue souvent à la girouette. Dès que la synoptique change dans les prévis, hop, LCM change leurs prévis saisonnières. Je trouve que c'est un revirement abusé car rien ne dit que le changement de synoptique va être durable. Je reprends une phrase que tu avais utilisé Philippe et que j'aime bien dans le topic LT: "en météorologie, il faut faire preuve d'humilité". Ici, c'est tout à fait le cas. Il faut prendre du recul face à la situation et comprendre ... Hors, pour LCM, ce n'est pas la cas. Ils prennent une décision sans réfléchir car là, je ne voudrais pas dire, certains scénarios sont possibles à l'instant où je parle vu qu'il y a un certain doute (été dans les normes, été chaud ...). On peut interpréter les modèles numériques de plusieurs façons à mon avis ... Soit, les modèles numériques n'arrivent pas à gérer l'entrée dans l'été stratosphérique (valeur de NAM se rapprochant de la neutralité à 10 hpa comme tous les étés) et la fin du "Stratospheric seasonal Warming" ... de la même façon que les modèles numériques n'arrivent pas à gérer les Stratospheric Sudden Warming. Soit les modèles sont du côté des effets finals du Stratospheric seasonal Warming (remontée de la zone barocline dans la troposphère et augmentation de la récessivité des éléments dominants de notre récurrence). Soit effectivement, il y a un changement de récurrence provoqué par le SSW du 5 avril (personnellement, je ne le pense pas). A la suite de ce SSW, il y a eu le gonflement tendanciel de l'AA sur l'Atlantique à travers l'apparition de poussées subtropicales. Peut-être que le fait que nous entrons dans des valeurs neutres de NAM engendre une fluidité accrue des pulsions chaudes sur l'Atlantique (et donc permettant des GA de se former et ainsi permettre la formation d'une nouvelle récurrence) ... mais là, on revient au phénomène saisonnier. Je ne crois pas au 3e scénario. Il faut privilégier les 2 premiers scénarios.
  18. Pour l'instant, j'opte toujours pour un été chaud et sec. C'est un avis personnel. Malgré la synoptique future qui nous est toujours proposée, je crois toujours à un été chaud et sec. Concernant la synoptique, on va pas tarder à être fixé. En tout cas, nous sommes toujours dans la même récurrence et elle ne changera pas cet été. Après, il est tout à fait possible que notre récurrence nous propose une autre variante ... Les effets du SSW du 5 avril commencent à se dissiper en tout cas dans la stratosphère. On atteint théoriquement les dernières phases du "Stratospheric Seasonal Warming". La température moyenne hémisphérique dans la stratosphère à 10 hpa se stabilise. La thermoanticyclonicité stratosphérique cesse de se renforcer peu à peu. En effet, chaque été, la NAM (Northern Annular Mode) est neutre. D'après le graphe ci-dessous, on rentre dans "l'été stratosphérique" vu que nous nous approchons d'une valeur neutre de NAM. Le SSW majeur du 5 avril nous avait fait plongé dans des valeurs négatives de NAM (jusqu'à -2 d'indice) pendant presque 2 mois. Sinon, j'ai fait une observation similaire plutôt étrange entre les années 1976, 1982 (année qui a été plutôt sèche dans un contexte de régime à situations de blocage) et 2003. Ce qui est très étrange, c'est que ces 3 années ont eu le droit à un SSW tardif qui s'est conjugué aux effets d'un SFW. Cela a été le cas le 30 mars 1976, le 1er avril 1982 et le 17 avril 2003 et aussi cette année le 5 avril. Coïncidence? Je me pose pas mal de questions. Bien sûr, cette constatation ne démontre en rien avec certitude que l'été qui arrive sera chaud et sec, mais cela peut servir d'indice. Il est clair que la comparaison entre plusieurs années donne aucune certitude, c'est juste une comparaison qui sert d'indice en combinant cela avec les modèles saisonniers ou autres choses.
  19. Le 12z de GFS a tendance à rejoindre le cep0z. Sur le 12z, le pouvoir de décrochage effectué par l'AA se réalise comme sur le cep. Ainsi, la circulation des anomalies basses se dirigerait vers la France. Sur le GFS, une petite intrusion fraîche n'est pas impossible. Pour l'instant, sur la PE de GEFS06z, le scénario 'décrochage d'anomalies basses sur la France" est largement minoritaire.
  20. Je pense que tu n'avais pas lu mon précédent post d'il y a 2 semaine déjà où j'ai analysé tous les liens entre stratwarming et récurrence. ^^ Depuis 2005, 1 seul stratwarming sur 18 n'a eu aucun lien (peut-être minime) avec un changement de récurrence. Je continue à analyser les éventuels liens entre SSW et récurrence notamment pdt les années 90 (les années noires du zonal) et les recherches ont été très fructueuses. Pendant la récurrence à zonal du début des années 90, on retrouve la même série de "répliques" à ondes N°1 et réchauffement localisé en sibérie (similaires au SSW qui a engendré le changement de récurrence) que pdt la récurrence à zonal des années 2007 et 2008. /topic/68102-semaine-du-9052011-au-15052011/page__st__20'>http://forums.infoclimat.fr/topic/68102-semaine-du-9052011-au-15052011/page__st__20
  21. Oui, tout à fait d'accord, depuis le mois d'avril, il y a une sérieuse tendance au gonflement des hauts géopotentiels sur l'Atlantique. Cette tendance s'observe depuis le 15 avril environ. Cette tendance au gonflement de l'AA sur l'atlantique n'est pas une nouvelle récurrence mais une nouvelle variante proposée par notre récurrence. Ce que l'on peut observé, c'est que l'option pulsion ouest européenne est plus fragilisée depuis le SSW du 5 avril. L'ampleur des pulsions continentales est différente au profit de la tendance au gonflement de l'AA. Pour ceux qui doutent des effets du SSW du 5 avril, j'ai réalisé un petit schéma à partir du profil vertical de l'atmosphère: Cette image est un profil vertical de l'atmosphère (troposphère+stratosphère) qui représente l'indice NAM. L'indice NAM est similaire à l'AO dans la troposhère. Quand l'indice NAM est positif (bleu), le vortex est concentré. Quand l'indice NAM est négatif (rouge), le vortex est déstructuré. Concernant la récurrence 2010, la couleur associée est rouge-blanc(vortex déstructuré). L'anomalie de NAM- (1) dans la troposphère correspond au premier blocage en GA. L'anomalie 2 correspond au 2e blocage en GA. L'anomalie 3 correspond au 3e blocage en GA L'anomalie 4 correspond à la propagation du GA vers l'ouest (du côté de Béring). Quant à la récurrence 2011, la couleur associée est bleu-blanc (vortex concentré). Cette récurrence a été générée par le SSW du 6 janvier. La flèche verte montre la propagation de l'élévation thermique vers la troposphère conjuguée au pouvoir déstructurant. La propagation de l'élévation thermique était que superficielle ce qui a permis de reconcentrer le vortex polaire stratosphérique et troposphérique. Le SSW du 31 janvier n'a fait que confirmer cette récurrence par sa similarité avec celui du 6 janvier. L'anomalie de NAM- (5 ) correspond au premier blocage sur le béring. L'anomalie 6 correspond aux tentatives de blocage sur le béring. L'anomalie 7 correspond à un autre blocage sur le béring. L'anomalie 8 correspond à d'autres tentatives de blocage sur le Béring. Le 5 avril 2011 s'est déroulé un SSW conjugué à un SFW (conséquence: inversion du vortex stratosphérique). La 3e flèche verte correspond à la propagation de l'élévation thermique vers la troposphère conjugué au pouvoir déstructurant du vortex. Ici, on peut remarquer que la propagation de l'élévation thermique a été profonde et a atteint la basse troposphère. En plus, le pouvoir déstructurant du vortex (engendré par le SSW) est durable dans le temps dans la troposphère. C'est comme ça que le SSW a eu des effets non négligeables dans la troposphère. Venons en aux effets précis du SSW dans la circulation troposphérique. Sur le côté pacifique, ce SSW n'a eu que peu d'effet. Après le SSW, les centres d'actions sont positionnés comme avant le SSW. Néanmoins, les éléments dominants de la récurrence 2011 sur le pacifique sont devenus récessifs (c-à-d moins intenses). La récurrence 2011 sur le pacifique est caractérisée par des dorsales pacifiques fréquentes et des blocages sporadiques sur le Béring (styles GA). Après le SSW, les dorsales sont moins intenses qu'avant (récessivité dû au SFW). Cette récurrence 2011 du côté pacifique est une récurrence "Alaskan Ridge" comme diraient les américains. Sur le côté atlantique, on observe ce même phénomène de récessivité après le SFW. Néanmoins, les dorsales ouest-atlantiques ont une certaine tendance à gonfler après le SSW, tandis qu'avant le SSW, les dorsales atlantiques étaient quasiment absentes. L'apparition de ces dorsales ouest-atlantiques se traduisent par la faiblesse du dynamisme vortical dans la troposphère. Un SFW, chaque année, permet la récessivité des éléments dominants (en hiver) d'une récurrence. Il permet aussi la remontée de la zone barocline au front polaire en latitude. Il permet aussi de faiblir la puissance du vortex troposphérique.
  22. Cirus

    La musique..

    Alors, personne ne va aux Vieilles Charrues du 14 au 17 juillet? Au Main Square les 1,2,3 juillet?
  23. A présent, je peux vous l'affirmer, il existe réellement une relation entre un Stratwarming et une récurrence. Ces derniers jours, j'ai passé de nombreuses heures à essayer d'identifier des récurrences et faire des connexions si possibles avec des SSW. Je suis remonté jusqu'à l'hiver 2004/2005. Vous allez me dire que je ne suis pas remonté très loin dans le temps pour affirmer mon hypothèse, mais vous allez voir, ce que j'ai découvert est très surprenant. Sur 18 stratwarmings étudiés, un seul n'a aucune corrélation vraiment réelle avec les récurrences … C'est le SSW du 23 janvier 2009 qui a pourtant été le plus violent jamais observé depuis le début des observations stratosphériques au début des années 50. Il est aussi très étonnant que les SSW les plus faibles ont plus de conséquences sur notre synoptique que les gros SSW. >> Ainsi, depuis l'hiver 2004/2005, 5 récurrences se sont succédées (d'après moi) : -Récurrence 2005 (Janvier 2005 – octobre 2006) Après un mois de décembre et un début janvier où un régime peu ondulatoire (proche du zonal) régnait, une nouvelle récurrence apparaît, favorable aux pulsions et anticyclones atlantiques et aux GA. AO et NAO sont négatifs pdt les hivers 2004/2005 et 2005/2006 et positifs pdt les étés 2005 et 2006. -Récurrence 2007 (octobre 2006 – mars 2008) Cette récurrence est favorable à la succession de régimes zonal ou peu ondulatoires. Ces périodes sont parfois entrecoupées d'intermèdes favorables aux GA (de courte durée) et aux pulsions atlantiques (hiver 2006/2007) ou aux pulsions continentales et aux blocages européens (hiver 2007/2008). L'AO est souvent positif sauf l'été. La NAO fluctue sans arrêt (vers le positif ou le négatif). -Récurrence 2009 (mars 2008 – décembre 2009) Cette récurrence est favorable aux pulsions océaniques et continentales. Pratiquement toutes les pulsions se dirigent vers l'Islande et les latitudes nordiques. L'AO est souvent positif (sauf l'été). La NAO tend un peu plus vers le négatif. -Récurrence 2010 (décembre 2009 – janvier 2011) que tt le monde connait -Récurrence 2011 (janvier 2011 - ???) que tt le monde connait aussi Ainsi, 5 SSW ont permis la transition d'une récurrence à une autre : -SSW du 8 janvier 2005 pour la récurrence de 2005 -SSW du 20 octobre 2006 pour la récurrence de 2007 -SSW du 15 mars 2008 pour la récurrence de 2009 -SSW du 4 décembre pour la récurrence de 2010 -SSW du 6 janvier pour la récurrence de 2011 Vous allez voir que la condition d'un SSW détermine la forme future de notre récurrence. Un SSW associé à des ondes N°1 conditionne le renforcement, l'entretien et la reconstruction du vortex troposphérique (voir liste en bas de post). La conjonction entre un SSW et des ondes N°2 occasionne le contraire. J'ai pu aussi constater que plusieurs SSW similaires (localisation du réchauffement/emplacement du vortex ainsi que son état) à celui qui a permis la transition pouvaient se répéter après le SSW qui a permis le changement de récurrence. Dans ce cas-là, ces SSW répétés ne font que confirmer la nouvelle récurrence. Par exemple, le SSW du 6 janvier 2011 qui nous a plongé dans une nouvelle récurrence a été suivi d'un autre SSW similaire le 31 janvier 2011. Autre exemple, le SSW du 20 octobre 2006 (il a d'ailleurs été similaire à celui du 6 janvier 2011) qui a plongé l'Europe dans un régime peu ondulatoire … Ce SSW a été suivi par un groupe de 6 SSW similaires. Je ne vais pas tt énumérer car vous avez toute la liste de SSW en bas de mon post. >> Passons à présent à la liste complète des 18 SSW depuis l'hiver 2004/2005. J'ai classé, vous allez le voir, les différents SSW par catégorie minutieusement. J'ai tenu compte de la localisation des réchauffements stratosphériques, de la localisation du vortex et de son état (ondes N°1, 1 et demi, 2 ou inversion) : - La couleur rouge correspond aux SSW qui ont engendré une inversion vorticale (anticyclone stratosphérique au pôle). Ces SSW ont en général peu d'effet dans la troposphère. Ils contribuent au ralentissement (durable pour les SFW) du vortex polaire. - La couleur orange correspond aux SSW qui ont séparé le vortex en deux zones dépressionnaires (ondes N°2). Ce type de SSW est favorable à une nouvelle récurrence caractérisée par un vortex troposphérique malade (pulsions de grande ampleur, blocages nordiques) - La couleur jaune correspond aux SSW qui ont généré une situation à ondes N°1,5 (deux anticyclones et un vortex ou un anticyclone et deux zones vorticales). Ce type de SSW a les mêmes effets qu'un SSW qui engendre une configuration à ondes N°2. -La couleur verte correspond à un SSW associé à des ondes N°1. Dans une configuration à ondes N°1, le vortex troposphérique est généralement mieux concentré dans la nouvelle récurrence ce qui est favorable à une circulation peu ondulation dans la zone où le vortex est rejeté par l'anticyclone stratosphérique. -La couleur violette correspond à un SSW associé de même à des ondes N°1. Mais ici, c'est différent car le réchauffement stratosphérique concerne l'Europe, la Sibérie et une partie de l'Arctique. Dans cette situation, le vortex stratosphérique est largement rejeté sur l'Europe et l'Atlantique, le pôle est libéré. NB : la température affichée entre parenthèse correspond à la température moyenne entre le 65e parallèle et le pôle au moment du réchauffement stratosphérique.
  24. Cirus

    La musique..

    Qui va aux Vieilles Charrues à Carhaix du 14 au 17 juillet?? Moi, je vais aux vieilles charrues le 14 juillet voir Scorpion et Kaiser Chiefs avant tout Sinon, j'aurais aimé voir Cold war kids le vendredi 15 et Supertramp le samedi 16 mais de tte manière je pars en vacs le 16 donc ...
  25. J'ai regardé de plus près les archives du passé pour mieux comprendre s' il y a vraiment changement de récurrence ou pas et pour mieux comprendre le SSFW du 5 avril ainsi que notre situation actuelle. J'ai trouvé des éléments de réponse avec les années 2003 et 2009. A partir de ces éléments de réponse, je privilégie la continuité de la récurrence 2011 (AS et omégas ouest-européens). Je vais expliqué ce que j'ai trouvé comme éléments de réponse... 2003 Le dernier SSFW avant le 5 avril 2011 remonte au 17 avril 2003 (en étant un peu moins violent que celui de cette année). J'ai essayé de comparer la synoptique de fin d'hiver 2002-2003 à celle de début d'hiver 2003-2004 pour voir si le SSFW a eu quelques effets sur la synoptique et aussi sur la récurrence. L'hiver 2002-2003 était souvent marqué par des AS et des blocages européens, et le vortex labradorien était très présent et très puissant. La fin de l'année 2003, n'avait quasiment pas changé synoptiquement. Il y avait aussi des blocages européens, britanniques... En revanche, il y avait quelques différences. Le vortex était au ralenti par rapport au précédent hiver et j'ai pu observé souvent sur les archives des systèmes à double pulsion chaude sur l'Atlantique contrairement au précédent hiver. Néanmoins, on peut quand même dire que c'était la même récurrence car on pouvait observé plusieurs caractéristiques similaires. Le SSFW de 2003 n'a guère eu d'effet pour un éventuel changement de récurrence. Ce SSFW a peut-être permis un ralentissement sur le dynamisme du vortex pour l'hiver d'après. 2009 Je parle ici de 2009 car je ne sais pas si vous savez, le 23 janvier 2009 s'est déroulé un SSW très violent. Ce dernier a engendré une inversion de vortex (même effet pour les SSFW du 5 avril 2011 et du 17 avril 2003). Ce jour là, les westearlies sont passées aux estearlies. Il s'est formé un anticyclone stratosphérique au niveau du pôle. Il avait fait jusqu'à 24°c au-dessus du Groenland à 10 hpa. Je parle de ce SSW majeur car il n'a pas permis un changement éventuel de récurrence. La récurrence est restée la-même pdt tout l'hiver. Le stratwarming avait d'ailleurs permis la formation d'un AS défavorable pour nous il me semble les semaines qui ont suivies. Cependant, ce SSW avait ralenti le vortex polaire. Avant ce SSW, nous étions dans des valeurs positives d'AO. Après ce SSW, nous sommes passés dans des valeurs négatives d'AO. Comme pour 2003, ce SSW a permis un ralentissement du vortex polaire troposphérique. En ce moment, j'essaye d'identifier les différentes récurrences du passé à partir des archives, mais c'est pas facile du tout. C'est dure de les repérer. Néanmoins, j'ai repéré très facilement un lien entre SSW et changement de récurrence pendant janvier 2005. Au cours de décembre 2004 et début janvier 2005, une circulation faiblement ondulatoire (proche du zonal) régnait durablement en Atlantique et en Europe. Le 8 janvier 2005, un SSW mineur s'est déclenché au-dessus de la Sibérie puis quelques jours après au-dessus de l'Atlantique. Ce SSW a eu pour effet d'engendrer quasiment des ondes N°2. Il y avait eu deux anti et un vortex dans la stratosphère. Ensuite, la suite de l'hiver 2004-2005 a été gouvernée par des pulsions atlantiques engendrant des anticyclones atlantiques assez hauts et parfois quelques GA. Le 7 février 2005, un SSW mineur très très similaire à celui du 8 janvier s'est déclenché. Ce SSW n'a fait que confirmé la nouvelle récurrence.
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