Heyoka Posté(e) 6 juillet 2007 Partager Posté(e) 6 juillet 2007 Pour ceux qui veulent faire participer leur ordinateur à la recherche climatologique : APS@home est un nouveau projet sur BOINC, du centre des sciences de l'Atmosphère de l'Université de Manchester. Son but est d'étudier la dispersion atmosphérique de l'énergie, des gaz, et des particules émis par un écosystème. Ce qui permettra ensuite d'affiner les prévisions climatiques. L'application fait les calculs avec votre processeur, comme pour Climateprediction.net. Là le point poisitif c'est que ça n'utilise que 1,5 Mo de Mémoire vive, et que les unités durent 3 heures sur un Pentium 4. Pour participer au projet, il faut S'inscrire Télécharger BOINC, l'installer. A un moment une URL vous est demandé, voilà l'URL d'APS@Home : http://www.apsathome.org/ Si vous avez des difficultés dans l'installation vous pouvez consulter ce tutorial Pour aller plus loin vous pouvez consulter la thèse du DR James Dorsey, le responsable du projet : Aspects of Biosphere Atmosphere Exchange and Chemical Processing of Aerosol (en anglais) Voilà la traduction de l'explication simplifiée du projet donnée sur le forum d'APS@home : http://www.boinc-af.org/content/view/588/217/ Actuellement, nous calculons l'empreinte des mesures de flux. Lorsque nous mesurons directement à quelle vitesse les gaz / les particules / l'énergie sont émis par un écosystème, nous le faisons pour un point unique au-dessus de la surface. La question est de savoir quelle zone de cette surface est influencée par ce que l'on voit (c'est à dire la zone influencée par l'objet de notre mesure). Si nous avons une surface assez hétérogène, il est important de savoir exactement quelle partie de la surface produit le gaz que nous mesurons. Par exemple avec l'ammoniac : Est-ce que tout l'ammoniac provient du champs fertilisé sur lequel nous nous trouvons, ou bien aussi des vaches parquées un peu plus loin sur la gauche ? Si celà vient du terrain, est-ce que l'on mesure uniquement les émissions du sol ou bien observons-nous aussi l'influence du champs de blé en amont dans la direction du vent ? Tout ces événements influencent notre interprétation des mesures que l'on effectue. Un autre exemple. Si nous effectuons une mesure, et estimons que l'écosystème d'un bosquet de chêne absorbe x microgrammes de CO2 par hectare et par heure durant la journée, je dois être sûr que je mesure bien à ce moment là ce qui provient du bosquet de chênes et non pas des pâturages présents un peu plus loin du site de mesure. Cela fait parti du domaine du contrôle-qualité, et c'est important parce que des estimations comme celle-ci sont utilisées en tant que variables des modèles climatiques globaux. La manière dont nous effectuons celà (les calculs pour le projet BOINC) a pour but de simuler l'agitation à proximité des lieux de mesures, et de suivre ces "particules de gaz" lorsqu'elles sont transportés par l'agitation jusqu'à hauteur de notre point de mesure. Cela nous donne une estimation de quel point de la surface proviennent les gaz que nous mesurons . Par le passé, les gens ont toujours utilisé des modèles analytiques pour fournir des estimations. Toutefois, nous avons trouvé que sur les lieux tels que les grands cultures et les grandes forêts, ces modèles ne marchaient pas bien. Il y a des projets pour étendre ce modèle afin d'y inclure l'ozone (O3), le carbone organique et la chimie de l'azote (NOx), mais j'attends qu'un de mes collègues apporte un shéma réactionnel. Je ne sais pas combien de temps ça lui prendra. Là sur l'image je crois que c'est appareil de mesure de covariance des turbulences (je suis pas sûre de la traduction - Eddy covariance system) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés