Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Messages recommandés

Bonjour,

Je suis nouveau sur le forum, et ma présence n’est pas vraiment motivée par la météorologie, à laquelle je ne connais malheureusement à peu près rien. Elle est plutôt à but industriel, puisque les éventuels échanges avec des membres du forum d’Infoclimat pourraient m’aider dans mes travaux. Par ailleurs, je pense que mes observations, bien que n’ayant pas la rigueur météorologique nécessaire, peuvent en intéresser quelques uns.

Je suis un explorateur de pétrole et de gaz naturel, avec 30 années d’expérience professionnelle (et donc pas vraiment un farfelu). Je travaille comme consultant pour diverses multinationales. J’ai, par ailleurs, déposé des demandes de permis pour chercher des hydrocarbures dans le grand Bassin Parisien (Meuse, Ardennes, Nièvre). Je vais d’ailleurs prochainement entreprendre un forage pour chercher du gaz naturel.

Je travaille depuis 8 ans sur les relations entre les anomalies négatives localisées de température et la présence d’hydrocarbures dans le sous-sol. D’une manière générale, un gisement d’hydrocarbures dans le sous-sol crée, en surface, une anomalie de température de l’ordre de –2° C, parfois plus. Cela se vérifie, par exemple, au gisement de gaz de Trois-Fontaines au nord de Saint-Dizier (Haute-Marne).

Depuis 8 ans, j’ai identifié, lors de virées nocturnes dans le Bassin Parisien (je limiterai ma question aux régions situées à moins de 500 mètres d’altitude au-dessus du niveau de la mer), un certain nombre d’anomalies négatives de température. J’en ai une, par exemple (elle ne m’intéresse pas vraiment pour la recherche pétrolière, mais elle m’intrigue) à la hauteur de l’échangeur de Dourdan sur l’autoroute A10, sur une longueur d’environ 6 800 mètres. Le problème, à l’examen des cartes IGN, c’est que cette zone froide correspond à une dépression topographique d’environ 30 mètres (nota : la mesure faite est celle de la température de l’asphalte, prise avec un capteur infrarouge, sans contact, à 1 heure 15 du matin le 11 mars dernier ; cette nuit-là, l’anomalie de température était de –3° C par rapport aux zones en amont et en aval).

Mon problème est donc le suivant : si j’observe une anomalie négative sur des hauteurs, je pourrai être valablement confiant qu’il ne s’agit pas d’un artefact, une fois que j’aurai appliqué la correction de température d’environ 6° C par 1000 mètres. La présence d’hydrocarbures dans le sous-sol pourra valablement être suspectée d’être la cause de l’anomalie de température. En revanche, si l’anomalie de température s’observe dans des creux, comment puis-je m’assurer qu’il ne s’agit pas d’un phénomène de trou à froid ? Il y en a d’autres, comme Ligny-en-Barrois dans la Meuse, par exemple.

J’ai évidemment exploré les causes géologiques profondes pouvant expliquer les anomalies de température. Seule la présence massive de sel, matériau excellent conducteur de chaleur, pourrait modifier les régimes d’écoulement de la chaleur géothermique. Au droit des dômes de sel, lorsque l’épaisseur du sel dépasse plusieurs centaines de mètres, on peut trouver des zones chaudes. A contrario, lorsque la couche de sel s’amincit localement de façon notable (remplacement par des argiles sur plusieurs centaines de mètres d’épaisseur), on peut observer des anomalies froides. Cela pourrait concerner des régions où le sel est présent dans le sous-sol (Haut-Rhin, région de Manosque dans les Alpes de Haute-Provence, Aquitaine), mais pas le Bassin Parisien, dont le sous-sol ne contient pas ou peu de sel.

Je me permets donc de soumettre la question suivante à la sagacité des membres du forum : est-ce que certains trous à froid ne pourraient pas s’expliquer par la présence d’hydrocarbures dans le sous-sol ?

Je serais ravi de pouvoir recueillir les avis des personnes s’étant exprimées sur les trous à froid (à noter que seuls ceux en plaine sont susceptibles d’être candidats ; en altitude, disons au-dessus de 500 mètres, les chances de trouver des hydrocarbures dans le sous-sol s’amenuisent).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...