Ressources énergétiques et réchauffement climatique

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Ressources énergétiques et réchauffement climatique : l'après pétrole se prépare aujourd'hui

9ème Colloque du Syndicat des Energies Renouvelables organisé avec le soutien de l'ADEME, EDF, Gaz de France et TOTAL

Mardi 13 mars 2007, au CNIT - Paris - La Défense

Au cœur de l'actualité, les échanges et les débats auront pour thème « Ressources énergétiques et réchauffement climatique : l'après pétrole se prépare aujourd'hui. » Le colloque du SER constitue un évènement annuel marquant, qui réunit des intervenants importants du monde politique, industriel et de la société civile. Ses dernières éditions ont rassemblé plus d'un millier de participants, parmi lesquels de nombreux élus, des industriels, des acteurs du développement durable et des représentants internationaux.

Après le rappel des grands enjeux liés au contexte énergétique et environnemental, trois tables rondes thématiques donneront la parole à différents acteurs pour qu'ils s'expriment sur leurs responsabilités, leurs engagements et leurs actions. Des responsables du monde industriel, de l'habitat, de l'urbanisme et des transports feront le point sur la place qu'ils réservent à la maîtrise de l'énergie et aux énergies renouvelables, ainsi que sur les outils nécessaires à leur développement. En fin d'après-midi, un débat permettra aux principaux candidats à l'élection présidentielle de présenter leur volonté politique en matière de développement durable.

http://www.mediaterre.org/france/actu,20061221091651.html

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Une fin d'après-midi à suivre attentivement...

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Diviser par trois en 30 ou 40 ans nos émissions de gaz carbonique

et devenir autonome - à 80 % - en énergie - même si la France agit seule - avec des technologies connues et sûres et sans perturber notre mode de vie.

- sans pénaliser notre industrie

- avec une stabilisation de la consommation finale globale d’énergie

- en utilisant pleinement les possibilités de la biomasse, du chauffage solaire et de la géothermie

- avec plus d’électricité "sans carbone" (nucléaire ou avec séquestration du gaz carbonique)

Faudra-t-il pour cela tripler ou quadrupler le prix du carburant ou du fioul ?

Non, il suffirait que le prix du gazole se stabilise à 1,45 €/litre. (...)

Ceux qui parlent d’épuisement énergétique oublient le réchauffement climatique et la sombre perspective qu’il représente. Si en effet tout le carbone contenu dans les énergies fossiles accessibles à un coût raisonnable était émis dans l’atmosphère, la hausse des températures serait catastrophique. Pour l’éviter, l’humanité devra laisser sous le sol plus de la moitié des ressources disponibles : contrairement à l’idée reçue, l’énergie fossile est donc surabondante.

La réduction des émissions de gaz à effet de serre passe-t-elle par un changement radical de notre mode de vie ? Non, répond Henri Prévot. Le nucléire peut il être remplacé par d’autres formes d’énergie « sans carbone » ? Non car celles-ci, à part la biomasse, ne représenteront pas plus de 10 % des émissions que nous devrons éviter. Cela coûtera-t_il cher ? Pas trop si l’on va progressivement : dans trente ans, de 1 à 2 % du PIB. La France peut-elle faire quelque chose sans attendre de coordination mondiale ? Oui, et c’est là son intérêt économique et stratêgique.

Comme on le voit, les réponses d’Henri Prévot sont fortes et originales et le situent hors des camps habituels. Elles sont toujours argumentées et n’éludent aucune des questions que se pose le grand public (l’avenir du nucléaire, la suite du protocole de Kyoto...). Ce livre devrait devenir un ouvrage de référence dans un débat qui ne fera que prendre de l’ampleur.

HENRI PRÉVOT, ingénieur général des Mines est auteur et coauteur de plusieurs livres et rapports sur les problemes énergétiques

http://www.cawa.fr/trop-de-petrole-energie...ticle00780.html