fred12 Posté(e) 7 février 2006 Partager Posté(e) 7 février 2006 Voilà en tant que jeune agriculteur de l'Aveyron, je lance ce nouveau sujet pour vous montrez un article de la dépeche du midi et son appel à la générosité. Même si vous ne connaissez pas le métier d'agriculteur, essayez de vous mettre à la place de ceux qui ont tout perdu et vous verrez vous en aurez les larmes aux yeux. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Surtout quand on connait la difficulté de notre métier, (travail 365 jrs pas ans, 70h par semaine pour une reconnaissance et un salaire de *****). SVP lisez l'article en entier, et faite le suivre à tous vos contacts, et si vous le pouvez à tous les médias (TF1, FR2...). Merci d'avance le lien http://www.ladepeche.com/aff_art.asp?Ref=200602072429 puis l'article si le lien ne marche plus ENTRAIDE. LA DÉPÊCHE DU MIDI EXPRIME SA SOLIDARITÉ ENVERS LES AGRICULTEURS AVEYRONNAIS SINISTRÉS PAR LA TEMPÊTE DE NEIGE ET LANCE UN APPEL À LA GÉNÉROSITÉ. Sauvons les bergeries du Sud Aveyron «La Dépêche» s'engage De nombreuses bergeries effondrées, des animaux tués par centaines, des éleveurs ou des agriculteurs désemparés. Voilà, brièvement résumé, le bilan de la tempête de neige qui, il y a quelques jours, a frappé le Sud Aveyron, occasionnant plus de 400 sinistres. Comment rester sourd aux difficultés de ces hommes et de ces femmes dont l'avenir économique, déjà aléatoire, s'est brusquement assombri ? Que faire pour tenter d'adoucir les conséquences de ces aléas climatiques , de redonner à chacun un peu d'espoir, le courage de reconstruire ? Forte de ses valeurs d'humanisme, la Dépêche du Midi a décidé de s'engager, aux côtés de toutes celles et ceux qui œuvrent déjà sur le terrain, pour exprimer concrètement sa solidarité et lancer un appel à la générosité. C'est tout l'enjeu de cette opération, baptisée «Les bergeries du cœur», dont l'objectif est de récolter des fonds pour venir en aide aux agriculteurs aveyronnais sinistrés. par Serge Bardy -------------------------------------------------------------------------------- EN PRATIQUE La Dépêche du Midi a ouvert un compte, intitulé «La Dépêche Solidarité», au profit des éleveurs et des agriculteurs sinistrés. Celles et ceux qui, pour exprimer leur solidarité, souhaitent les aider financièrement peuvent adresser leurs chèques à l'adresse suivante : Opération «Bergeries du Cœur», La Dépêche du Midi, Avenue Jean-Baylet, 31095 Toulouse. Une fois l'opération achevée, le montant total des dons recueillis sera remis au Conseil départemental de l'agriculture, que pilote Jean Laurens, président de la chambre d'agriculture de l'Aveyron. -------------------------------------------------------------------------------- REBOURGUIL . MICHEL SAINCT, EXPLOITANT AGRICOLE OVINS LAIT RACONTE. Trente années de travail perdues « On a perdu trente années de travail en trente secondes », raconte, des sanglots dans la voix, Michel Sainct, exploitant agricole ovins lait à Rebourguil. Sa bergerie a été entièrement détruite par la neige. Quatre-vingts bêtes ont péri, une trentaine d'autres ont été blessées et certaines ont dû être euthanasiées. « J'ai perdu mon outil de travail » explique-t-il, découragé. « Par moments, j'ai envie d'arrêter. C'est facile de dire que je m'en vais mais je ne sais pas quoi faire d'autre. Et puis les enfants sont là et me poussent en avant ». Parmi eux, son fils qui souhaitait reprendre l'exploitation. Une personne de son entourage lui a heureusement prêté une bergerie à 20 km « Ça permet d'attendre mais il n'y a pas de terres et mon problème c'est de nourrir mon troupeau jusqu'à la reconstruction d'une nouvelle bergerie ». L'autre jour, seul dans cette bergerie, il s'est surpris à hurler sa douleur et son désespoir. Maintenant il faut attendre les experts et puis c'est la course aux devis auprès d'artisans surchargés. « Je sais qu'il m'en coûtera environ 200 000 €. L'assurance vétusté peut intervenir jusqu'à 25 % mais cela représente tout de même une somme énorme qu'il faut étaler sur le temps si les banques suivent. Et puis je ne suis pas assuré contre la perte de production et la traite ne me rapporte pas grand-chose. On était déjà fragilisé par trois années de sécheresse… Ici, chaque centime d'euro est une rude bataille. On l'arrache à cette terre et ce n'est vraiment pas de l'argent volé. Cette journée de neige a tellement mis de gens dans la misère » poursuit-il avant d'essayer de se rassurer « on n'est pas blessé, il y a plus malheureux ». Mais la voix se perd dans un souffle et on sent chez cet homme de la terre une profonde peine. À Rebourguil, Jean-Pierre Mouls a lui aussi été durement frappé. « S'il n'y avait pas mon fils, j'aurais arrêté après une telle catastrophe. C'est pour lui que je me bats. Il faut que la vie continue ». Au total, 40 bergeries se sont effondrées dans le Sud Aveyron. Les agriculteurs proches de la retraite et sans successeur ont décidé destopper leur activité. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Grelibre Posté(e) 10 février 2006 Partager Posté(e) 10 février 2006 Bonsoir Fred, Je suis étonné que tu n'ais pas eu de réponse à ton message ?! Une nouvelle fois, la météo n'aura pas fait de cadeaux ! En tous cas, je suis sur que nous (adhérents ou pas d'IC) sommes nombreux à te souhaiter bon courage pour essayer de reconstruire ta vie, ton métier et certainement ta passion... Seb Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
fred12 Posté(e) 11 février 2006 Auteur Partager Posté(e) 11 février 2006 t'inquiètes pas pour moi, je n'ai pas été touché. Par contre en tant que JA, je parlais au nom de ceux qui ont été touché. 40 bergeries ont été détruite complètement et on compterait plus de 500 sinistres, ce qui est catastrophique pour un métiers comme le notre. On est obligé de gratter le moindre centime d'euro pour gagner notre vie, donc on avait pas besoin de ça. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nyko Posté(e) 11 février 2006 Anglars St-Félix (12) - Col de Bonnecombe (48) Partager Posté(e) 11 février 2006 Article paru le 10/02/2006 (vu 141 fois) AVEYRON - SOLIDARITÉ. « LA DÉPÊCHE DU MIDI » SE MOBILISE EN FAVEUR DES ÉLEVEURS VICTIMES DE LA TEMPÊTE DE NEIGE. Les « Bergeries du cœur » au secours des éleveurs Une journée de neige et c'est pour une cinquantaine d'éleveurs du sud Aveyron tout leur outil de travail qui s'est effondré avec le toit de leurs bergeries, des brebis traumatisées prises, des heures durant, au piège des décombres qu'il a fallu sortir une à une et loger comme on peut chez des voisins solidaires. « Cinq sites avec une vingtaine de bovins tués ont été entièrement ou partiellement détruits, vingt-sept avec 1 400 ovins, huit autres avec 7 800 lapins ou volailles… », énumère Gaby Quintard, directeur de la chambre d'Agriculture, qui poursuit avec la filière tabac, où « entre 40 et 50 bâtiments ont été touchés, les productions végétales où de nombreux maraîchers ont perdu leurs serres ». Le département est traumatisé, encore en état de choc avec des cas dramatiques. « À Brousse-le-Château, un éleveur de brebis a parqué ses bêtes à côté des gravats. Il n'a pas encore réagi. Il va falloir essayer de trouver la personne qui pourra l'approcher et l'amener à trouver une solution pour loger ses animaux », s'émeut Dominique Barrau, président de la FDSEA. Pour l'instant, l'heure est au recensement de tous ces cas difficiles qu'il faudra accompagner. Après trois années de sécheresse, il redoute les situations dramatiques. « C'est là que les opérations de solidarité comme celle de La Dépêche du Midi vont prendre toutes leur dimension. Si nous ne collectons pas entre 500 000 et 1 million d'euros, cela va être dur, très dur ». « Certains éleveurs sont bien assurés mais ce n'est malheureusement pas le cas de tout le monde. Ceux par exemple qui le sont pour la perte d'exploitation pourront passer une année blanche sans traire mais les autres ? », s'interroge Christian Roqueirol, de la Confédération paysanne, dont les troupes s'activent également à recenser les gens en difficulté. « Les pouvoirs publics se cantonnent à la thèse que les dégâts seront pris en charge par les assurances. Ce n'est pas vrai pour tout le monde ». « De nouveaux problèmes vont apparaître », prédit Gaby Quintard qui pense « à la démolition des bâtiments écroulés, à la problématique de déblaiement plus lourde que pour les incendies, au traitement de l'amiante en respect avec la réglementation ». Se posera ensuite le problème de la reconstruction. « Il va falloir les accompagner dans les démarches administratives », souligne D. Barrau en espérant que celles-ci ne seront pas trop lourdes. Pour l'instant, l'heure est encore au recensement des problèmes les plus importants. « Nous nous y employons avec la chambre, la MSA, les filières économiques, pour contacter au plus vite les agriculteurs les plus touchés et voir comment les accompagner dans leur souci de travail, de fiscalité, leurs inquiétudes personnelles aussi de manière à intervenir, chacun en fonction de nos compétences respectives mais de façon coordonnée afin que l'agriculteur, s'il le souhaite, ait un interlocuteur, un référent privilégié », appuie G. Quintard qui note « une vraie solidarité départementale, à l'image de celle locale ». Gladys Kichkoff Pour aider les agriculteurs en détresse, des dons peuvent être adressés à : opération « Bergeries du cœur », « La Dépêche du Midi », avenue Jean-Baylet, 31095 Toulouse. Source: La Depeche du Midi Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
vinc69 Posté(e) 11 février 2006 Partager Posté(e) 11 février 2006 t'inquiètes pas pour moi, je n'ai pas été touché. Par contre en tant que JA, je parlais au nom de ceux qui ont été touché. 40 bergeries ont été détruite complètement et on compterait plus de 500 sinistres, ce qui est catastrophique pour un métiers comme le notre. On est obligé de gratter le moindre centime d'euro pour gagner notre vie, donc on avait pas besoin de ça. Oui je suis également sensible à cet évènement. Je déplore une non médiatisation de ce phénomène... On n'en parle a peine ces derniers temps et encore c'est pas encore à la télé. Les gens ne savent rien la dessus, l'histoire à été éttoufé. Infoclimat ne restera pas innactif sur le problème. Bon courage à tous ceux qui n'ont pas été épargné et qui sont aussi présents sur ce forum. Faites nous part de vos témoignages. vin'c Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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