Nyko Posté(e) 4 août 2005 Anglars St-Félix (12) - Col de Bonnecombe (48) Partager Posté(e) 4 août 2005 GARMISCH-PARTENKIRCHEN (AFP) - Le glacier du point culminant de l'Allemagne (2.962 mètres d'altitude), dans les Alpes bavaroises, aura complètement disparu dans vingt ans au plus tard, a estimé jeudi Werner Schnappauf, ministre de l'environnement de l'Etat régional de Bavière (sud), lors de sa visite au glacier du Zugspitz. "Dans l'ensemble des Alpes, la température a augmenté jusqu'à deux degrés en 70 ans en moyenne", a expliqué le ministre membre de l'Union Chrétienne-Sociale (CSU). Il y a 150 ans, les cinq glaciers bavarois couvraient encore une superficie de 329 hectares. Aujourd'hui, ils n'en font plus que 98. Werner Schnappauf a mis en garde les stations de ski, qui recourent aux canons à neige artificielle, en les appelant à élargir leur offre d'activités en prévision de l'avenir: "Les stations de sports d'hiver doivent diversifier leurs domaines d'activités et s'adapter aux nouvelles conditions climatiques." D'après une récente étude climatique, il y aura dans vingt ans 25 jours de moins par an où la température descendra en-dessous de zéro sur les glaciers. Il ne fera donc même pas assez froid pour que la neige artificielle puisse tenir. Les efforts locaux et régionaux pour la protection du climat et de l'environnement s'avérant insuffisants, le ministre de l'environnement bavarois appelle à une intensification des efforts à l'échelle mondiale. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nyko Posté(e) 4 août 2005 Anglars St-Félix (12) - Col de Bonnecombe (48) Auteur Partager Posté(e) 4 août 2005 Découverte chaude dans l’Arctique Le glacier Kangerdlugssuaq recule de 40 mètres par jour Marco Fortier -Journal de Montréal 03/08/2005 08h30 Une expédition scientifique américaine, à laquelle prend part un membre québécois de Greenpeace, affirme avoir découvert le glacier qui fond le plus vite au monde, à l’est du Groenland. Le glacier Kangerdlugssuaq perd près de 40 mètres de glace par jour, soit un peu moins de la moitié d’un terrain de football, a découvert une équipe de l’institut des changements climatiques de l’université du Maine. Cette immense étendue glaciaire recule ainsi de près de 14 kilomètres par année, ce qui en fait un des glaciers les plus affectés par le réchauffement de la planète, a indiqué le chercheur Gordon Hamilton. Le Kangerdlugssuaq fond deux fois et demie plus vite qu’il y a neuf ans, selon le scientifique qui scrute les mouvements du glacier à l’aide d’instruments de mesure par satellite précis au centimètre près. Les scientifiques croient qu’un autre glacier de la côte est du Groenland, le Helheim, recule à une vitesse aussi vertigineuse. La confirmation doit venir dans le courant de la semaine avec l’analyse des données par satellite. Inquiétude «C’est préoccupant, parce que les scientifiques croyaient jusqu’à maintenant que les glaciers fondaient plus rapidement sur la côte ouest du Groenland», dit Steven Guilbeault, directeur de Greenpeace au Québec, qui accompagne l’expédition. Greenpeace met gratuitement à la disposition des chercheurs son brise-glace Arctic Sunrise, muni d’un hélicoptère. Le groupe écologiste, qui milite contre le réchauffement de la planète, laisse les scientifiques faire leur travail tout à fait librement et n’influence en rien les résultats, assure Steven Guilbeault. «S’ils découvrent qu’il n’y a pas de réchauffement climatique et qu’il n’y a aucun impact sur les glaciers, tant mieux», affirme le militant. Le monde entier devrait s’inquiéter de la fonte accélérée du Kangerdlugssuaq, parce que le glacier fait partie de la calotte polaire, note Steven Guilbeault. «C’est de la glace continentale, qui fait augmenter de beaucoup le niveau de la mer en fondant, contrairement à la sea ice qui se trouve déjà dans la mer et qui n’influence pas le niveau d’eau en fondant», explique-t-il. Inondations à l’horizon Comme dans l’Arctique canadien, les Inuits du Groenland souffrent du réchauffement climatique. Mais la planète au complet risque d’en subir les conséquences si le niveau d’eau augmente de 55 à 90 centimètres, comme le prévoient les scientifiques. «Avec une hausse aussi forte du niveau d’eau, il ne resterait plus grand-chose des Îles-de-la-Madeleine», fait remarquer Steven Guilbeault. Au moins 11 des plus grandes villes du monde se trouvent dans des zones côtières inondables, note aussi Greenpeace. Après son expédition dans l’Arctique, le navire Arctic Sunrise doit s’amener au Québec à la fin août et visiter plusieurs villes le long du fleuve, pour sensibiliser la population au réchauffement. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant