tony86 Posté(e) 9 mars 2005 Austin, Texas Partager Posté(e) 9 mars 2005 Océan Indien: La Réunion proposée par la France comme pôle régional d'alerte PARIS (AFP) - L'île de la Réunion sera proposée par la France comme centre d'un système d'alerte aux catastrophes naturelles pour la zone sud-ouest de l'océan Indien, en coordination avec des centres similaires qui pourraient être mis en place en Asie, a déclaré mardi le ministre délégué à la Coopération Xavier Darcos. On peut "envisager un système dans lequel il y ait une sorte de pilotage ou autre coordination dans les pays très peuplés du nord-est de l'océan Indien (Inde, Thaïlande, Indonésie), et un sous-pôle régional qui serait celui de La Réunion" pour la zone sud-ouest, a précisé à l'AFP M. Darcos. Une réunion d'experts avait lieu mardi au siège de l'Unesco à Paris sur la création d'un système d'alerte aux tsunamis dans l'océan Indien, après le tsunami qui a fait plus de 270.000 morts en Asie, le 26 décembre. "La partie sud-ouest de l'océan Indien est importante en surface et représente des populations assez importantes, sur le continent africain notamment", a rappelé M. Darcos. L'île de la Réunion dispose, selon lui, d'atouts pour accueillir une telle structure : "un bon pôle (scientifique) sur place, en particulier en matière sismique" pour surveiller le volcan de la Fournaise, mais également une station météorologique. Trois semaines après le tsunami du 26 décembre, M. Darcos, avait déjà proposé que l'île de La Réunion soit le siège du pôle d'alerte des catastrophes naturelles dans l'Océan Indien. Depuis, des pays comme l'Inde ou la Thaïlande se sont également présentés pour accueillir un tel centre, "mais ce travail de construction de pôles oublie un peu la partie sud-ouest de l'océan Indien" : "c'est dans ce cadre que l'on souhaite positionner l'île de la Réunion", a précisé le ministre. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
tony86 Posté(e) 9 mars 2005 Austin, Texas Auteur Partager Posté(e) 9 mars 2005 La Réunion, éventuel pôle d'alerte catastrophes naturelles de l'Océan Indien PARIS (AFP) - Un éventuel système d'alerte aux tsunamis dans l'océan Indien pourrait comporter un élément essentiel à La Réunion pour la surveillance de la région sud-ouest de cette zone, a réaffirmé mardi le gouvernement français alors que se tenait à l'Unesco une réunion d'experts sur ce thème. On peut "envisager un système dans lequel il y ait une sorte de pilotage (...) dans les pays très peuplés du nord-est de l'océan Indien (Inde, Thaïlande, Indonésie), et un sous-pôle régional qui serait celui de La Réunion" pour la zone sud-ouest, a précisé à l'AFP le ministre de la Coopération Xavier Darcos. "La partie sud-ouest de l'océan Indien est importante en surface et représente des populations assez importantes, sur le continent africain notamment", a rappelé M. Darcos en soulignant que l'île de La Réunion disposait d'un "bon pôle (scientifique) sur place, en particulier en matière sismique". Le président du Groupe international de coordination du système d'alerte au tsunami dans le Pacifique, François Schindelé, interrogé à l'Unesco, a estimé que la mise en place à La Réunion "d'un relais d'alerte pour cette région-là était cohérent pour l'Afrique". En effet, a-t-il souligné, la France dispose de "connaissances sur le phénomène", d'un "réseau de surveillance", et peut faciliter dans la région "la transmission des informations et l'éducation" des populations pour faire face à de telles catastrophes naturelles. D'ores et déjà, a insisté M. Darcos, "nous mobilisons les centres de recherche pour les coordonner et construire une offre française" pour un centre d'alerte à La Réunion. Parmi eux, figure le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), qui participe à la surveillance à l'échelle mondiale d'explosions nucléaires dans le cadre du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE). Ce réseau "va sans doute contribuer à la surveillance des gros séismes qui peuvent déclencher un tsunami", a confirmé dans un entretien Bernard Massinon, conseiller scientifique au CEA. Le TICE dispose de "170 stations sismiques réparties sur l'ensemble des continents et des îles", a-t-il précisé. Il y a d'abord 50 stations dites "primaires", chargées "de la détection de tout événement sismique dans le monde et d'une localisation rapide". Elles sont en train d'être complétées par 120 stations "auxiliaires", "installées dans des régions sismiques", et d'un ensemble de 11 stations pour les océans, dont 6 avec des hydrophones immergés. La France participe donc à ce réseau international et dispose d'une dizaine de stations sismiques comme à Tahiti, en Guyane, sur l'île de la Désirade au large des Antilles, dans les îles Crozet et à La Réunion, pour y surveiller le volcan de La Fournaise. Pour établir un centre d'alerte, "La Réunion est un point relativement central, qui a déjà une infrastructure, qui fonctionne bien", a souligné M. Massinon. Quant à la France, elle "dispose à Papeete d'une centre de surveillance des tsunamis, (...) elle a déjà ce savoir-faire" avec notamment "des équipes qui savent faire des modélisations, qui savent prévoir les effets d'un tsunami", a-t-il insisté. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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