Nyko Posté(e) 2 janvier 2005 Anglars St-Félix (12) - Col de Bonnecombe (48) Partager Posté(e) 2 janvier 2005 Une étude de la NASA a mis en évidence que certains nuages formés de fines particules ne refroidissent pas la Terre comme il est admis couramment. Ceci peut-être lourd de conséquences dans les prédictions sur le changement climatique. Andrew Ackerman auteur principal de l'étude, un scientifique de la NASA's Ames Research Center, Moffett Field, Californie et ses collègues ont découvert que lorsque l'air au dessus des nuages était sec, les nuages de pollution contiennent moins d'eau et reflètent moins l'énergie solaire. Contrairement aux attentes, les scientifiques ont observé que les nuages de pollution bas ne contiennent pas plus d'eau que les nuages "propres". Or, les nuages bas et chargés en eau refroidissent la planète en réflechissant les rayons solaires. En effet, vu que les nuages de pollution donnaient moins de pluies, il été admis qu'ils contenaient plus de vapeur d'eau et compensaient en partie le réchauffement de la Terre induit par l'introduction excessive de gaz à effet de serre. L'exemple grandeur nature qui a permis de déterminer ce fait est le passage des navires et avions sur et au dessus de l'océan Atlantique Nord qui génèrent une pollution massive et visible sous la forme de nuages effilés et longs appelés "ship tracks". L'instrumentation MODIS (Moderate Resolution Imaging Spectroradiomete) des satellites et des avions qui ont participé à l'étude ont ainsi déterminé qu'il y a moins de nuages contenant de la vapeur d'eau dans les sillons générés par la pollution. Ces nouvelles données ont été introduites dans une nouvelle simulation informatique qui a indiqué qu'en présence d'un air chargé en humidité au dessus des nuages, la teneur en vapeur d'eau augmente dans les nuages de pollution. Cependant, lorsque l'air au dessus d'un stratocumulus est sec, l'hygrométrie des nuages de pollution diminue tout comme les observations qui ont été faites. L'exemple des côtes françaises et espagnoles Les satellites d'observation de la Terre, Aqua et Terra ont mis en évidence un nombre important et inhabituel de passages de navires visibles dans les nuages au dessus des côtes françaises et espagnoles le 27 janvier 2003. En effet, les plus gros navires et les avions émettent de très fines particules atmosphériques dans leurs gaz d'échappement qui se combinent avec les particules d'eau pour former des noyaux de condensation à l'origine de nuages de pollution. Comme les avions qui marquent leur passage dans le ciel par une traînée blanche, les voies empruntées par les navires sont visibles par le sillon de nuages qu'ils forment pendant plusieurs heures. Il est ainsi possible de connaître la vitesse et la date de passage des navires en fonction des nauges générés. Plus les navires sont rapides, plus le nuage sera effilé et concentré. Ces nuages se forment de préférence dans des masses d'air très humides. Par conséquent, on les observe dans l'atlantique et le pacifique Nord, bien qu'ils aient également été vus au dessus des grands lacs des Etats-Unis. En savoir plus : Image satellite des côtes françaises et espagnoles Autres images de la NASA Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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