Etat de la végétation

[Bart63]

Quelques observations sur le dépérissement de certains végétaux suite à la sécheresse de 2003 dans notre région (département du Puy-de-Dôme)

- Sapins (épicea, douglas) : un certains nombre de spécimen (agés) ont péri définitivement en août dernier en plaine. Certains secteurs sont trés touchés, région de Thiers notamment ou des forêts sont visiblement "tachetées" de marron. Espèces peu présente autour de Clermont, donc dégats moins apparents. Peu de dégats en altitude malgré l'abondance de l'espèce.

- Tuyas : espèces déjà affaiblie par la maladie bien connue, agravée par 7 années consécutives de déficit pluvimétrique (1997 à 2003) en plaine de Limagne, les Tuyas vont sans doutre disparaître en quasi totalité dans notre région dans les 10 ans.

-Bouleaux : espèce trés touchée, nombreux arbres n'ont pas redémarré en plaine. En fait, arbre mal adapté aux régions sèches en raison de racines développées horizontalement (donc peu profondes). En altitude, malgré la jaunissement d'un grand nombre d'abres en août, la plupart ont repris. Les dégats continuent actuellement sur cette espèce en raison de la sècheresse de surface observée depuis début mai (certains arbres ont repris timidement, puis sèchent actuellement en totalité, définitivement)

-Frutiers : aucun dégat en montagne. En plaine, ce sont surtout les vieux arbres qui ont péri : pricipalement cerisiers, pommiers, poirriers.

Bilan dans les autres régions ?

[florent76]

ETAT DES LIEUX EN NORMANDIE

Beaucoup de jeunes arbres planté en ville sont morts, quelques vieux arbres situés au sud et non protégés par des congénaires. Surtout, beaucoup de branches mortes.

J'avais remarqué d'énormes glands sur les chênes sessiles en Normandie en 2003. Aucun fruits en 2004 !

Enormes merises gorgées de soleil en 2003. Rien en 2004 : pourtant les fleurs n'ont pas souffert de gelées.

A contrario, cette année, les érables et les charmes sont littéralement couvert de graines hélicoïdales. Ils en portent tellement qu'ils en comptent autant que de feuilles et que cela donne un aspect automnal lorsque l'on regarde ces arbres de loin étant donné la couleur plus brune que vertes de toutes ces fructifications en train de mûrir !

Florent.

[Invité Guest]

sur nice les peupliers et les cerisiers on beaucoup souffert en 2003 avec beaucoup de deces chez les vieux sujet les plus jeune on seulement perdu leur feuillesmais le reste de la vegetation assez bien suportee meme les aloes qui etait completement dessechee on bien fleurie cet hivers.la vegetation mediterranenne est relativement bien habituer a la secherresse estival mais l hivers n est pas epargner par le secherresse il arrive souvent que le mois de janvier et fevrier reste tres sec

CIAO

[frc63]

Quelques observations sur le dépérissement de certains végétaux suite à la sécheresse de 2003 dans notre région (département du Puy-de-Dôme)

- Sapins (épicea, douglas) : un certains nombre de spécimen (agés) ont péri définitivement en août dernier en plaine.

En Limagne je trouve les degats extremement limités pour ne pas dire à peine perceptibles (au moins dans la partie de Clermont à Gannat) en effet tres peu d'epicéas sont mort malgré leur état de santé chroniquement tres mauvais (le climat de Limagne ne leurs convient pas du tout). Sur les feuillus pas de degats remarquables.

Certains secteurs sont trés touchés, région de Thiers notamment ou des forêts sont visiblement "tachetées" de marron.

Oui, assez gros degats dans les bas niveau des montagne de l'est de la Limagne (montagne thiernoise et bourbonnaise).

Espèces peu présente autour de Clermont, donc dégats moins apparents. Peu de dégats en altitude malgré l'abondance de l'espèce.

Oui.

- Tuyas : espèces déjà affaiblie par la maladie bien connue, agravée par 7 années consécutives de déficit pluvimétrique (1997 à 2003) en plaine de Limagne

Pire (!), 9 ans de deficit pluvio d'affilé: depuis 1994 (740 mm, la derniere année "positive"): (95: 490 mm, 96: 584.8mm)

Autant dire que la periode est tres rude pour les vegetaux sensible

, les Tuyas vont sans doutre disparaître en quasi totalité dans notre région dans les 10 ans.

C'est possible en effet, à moins que la pluie ne revienne vraiment (j'espere encore).

J'ai pas le temps de continuer tout de suite, mais promis, bientot d'autre details sur le 63 et sur La Nievre et L'Allier.

Amicalement,

François

[frc63]

-Bouleaux : espèce trés touchée, nombreux arbres n'ont pas redémarré en plaine. En fait, arbre mal adapté aux régions sèches en raison de racines développées horizontalement (donc peu profondes). En altitude, malgré la jaunissement d'un grand nombre d'abres en août, la plupart ont repris. Les dégats continuent actuellement sur cette espèce en raison de la sècheresse de surface observée depuis début mai (certains arbres ont repris timidement, puis sèchent actuellement en totalité, définitivement)

C'est curieux Bart63, je me suis baladé en Limagne nord durant ce long WE du 14 juillet, dans les secteurs Gannat, Riom, Randan, Maringues et les degats de la caniculo-secheresse de 2003 m'ont tout simplement semblé quasi-inexistants.

Les bouleaux étaient normaux, verts et sans feuilles jaunes, et la nature etait même d'un vert assez remarquable pour la saison dans son ensemble, en effet pres de 20 mm hier et plus de 30 mm il y a 10 jours (secteur aigueperse) a dopé une nature qui commençait à faiblir. A noter que le secteur de Randan à surement connu des pluies encores plus consequentes, rien qu'a regarder le vert presque fluo de la nature là bas.

Bien sûr à Clermont la situation est moins idylique (on a raté les 30 mm d'il y a dix jours), mais j'ai en face de mon bureau, sur le plateaux aride des Cezeaux, un bouleau de 20 m de haut superbe et bien vert, et il n'y a aucune irrigation.

Coté degats en Limagne nord (quand même, il y a quelques arbres suspects), quelques noyers (2 ou 3%) presentent d'importantes descentes de cime (i.e mort des parties les plus exterieurs de l'arbre, mecanisme de defence courant des vegetaux), cependant ces arbres presentent de fortes pousses et ne semblent pas etres condamnés.

Je n'ai vu aucun epicéa et sapin (tres etonnant !) avec la cîme toute dessechée (si caracteristque de 2003), la presence d'une nappe phreatique tres proche à peut etre garanti une humidité "de fond" suffisante pour empecher des degats irremediables. Quelques thuyas sont morts, pas assez à mon gout, mais finalement moins que durant la triplette aride de 89-90-91.

Fruitiers : aucuns degats, ou plutot si, pour la premiere fois il y a eu pas mal de cloque sur les pechers signe d'un hiver trop... humide (!)

-Frutiers : aucun dégat en montagne. En plaine, ce sont surtout les vieux arbres qui ont péri : pricipalement cerisiers, pommiers, poirriers.

Cerisiers mort de secheresse ? Tres etonnant, cet arbre est extremement resistant à la secheresse et à la canicule, il pousse sur les cotaux les plus arides de limagne en spontané, il est capable de perdre ses feuilles tres tot en saison (j'en ai vu defeuillé fin juillet, l'an dernier, mais en 91 aussi) et d'attendre en "hibernation" jusqu'a la saison suivante sans en souffrir. L'humidite excessive est par contre souvent fatale aux cerisier (par maladies bacteriennes comme la gomme) et en 2002 nombre de jardiniers de la motié nord de la france ont perdu leurs cerisiers à cause de l'été frais et humide.

Si le nord Limagne semble relativement epargné par les degats apres 2003, j'ignore ce qu'il en est de la situation au sud de Clermont (je n'y suis pas assez allé depuis mai).

Par contre dans l'Allier et la Nievre coté conifere (sapin epiceas et thuya) c'est l'hecatombe ! Des bois entiers d'épicéas planté sont completement decimés, un enorme quantite de sapin dans les jardins des particuliers ont vu leur cîme deperir, les haies (vilaines) de thuyas sont uniformement rousses dans de nombreuses communes, et on ne peut pas faire un tour d'horizon dans un village sans voir au moins un grand conifère à la cîme dessechée.

Dans certains secteurs, la ou la roche mère n'est pas tres profonde, certains feuillus (assez jeunes) sont completement morts (en 91 et 97 ces mêmes arbres avaient vraiment souffert).

A noter que dans la montagne bourbonnaise, au dessus de 700m aucun degat n'est visible, quand au Morvan je n'ai pas eu l'occasion de m'y promener reçament, mais ont m'a rapporté que les degats etaient importants surtout à basse altitude (uniquement sur conifère, pas de pb sur feuillus).

Voila pour ce que j'ai observé.

Une chose encore, la vegetation fut extremement en retard cette année sur Clermont, notamment les platanes qui avaient tres triste mine jusqu'en juin, j'ignore si ce retard est dû en partie à la meteo de 2003 ou si il n'est que le fait d'un printemps frais cette année sur la Limagne, en tous cas,les platanes qui semblaient presque mourants il y a a peine plus d'un mois sont redevenu superbement verts et fournis (à part quelques descentes de cîme sur les plus jeunes). Ceux qui connaissent les dizaines (centaines) de platanes du parking des Cezeaux et de Clermont auront surement remarqué cela.

Amicalement,

François

[ThierryC]

j'ai remarqué en sarthe que les pins maritimes manquaient d'eau en cemoment ;les aiguilles jaunissent.surtout dans le sud du département dans les terres sablonneuses;

l'an dernier c'est en gros toute la végétation qui en à pris un coup. quelques perches de chataignier sont mortes en bordure de taillis ainsi que les jeunes plants de peuplier et de pins maritimes( que j'ai observé)

sans doute que d'autres especes plantées en début d'année y sont passés aussi.